Comment peut on critiquer un film sans même connaître la BD originale, vulgaire? Dans les dossiers secrets de Hellboy: koshchei " tu fais n'importe quoi là vieille ! Laisse ce pauvre gars tranquille. c'est moi que tu veux ? Alors bouge ton gros cul en bois et viens me chercher que je te crevé l'autre oeil"
Humour ringard ou kitsh : comme la traque avec batman dans Batman, Hellboy, Starman
Du gore : bah ouais. Il s'appelle Hellboy, pas charmant ou Shrek, c'est l'univers de Mignola. Inspiration de Lovecraft avec un mélange d ésotérisme et de réalisme nauséabond. Jack Kirby mainte fois censurés en France pour ses contenus " sa science-fiction terrifiante, ses combats de monstres traumatisants, ses récits au climat angoissant et assortis de dessins aux couleurs violentes" dont une partie de ses bd n'a pu être publier en France qu'en 2007.. Ou Edgar Allan Poe qui lui même à inspiré Lovecraft dans ses premières approches littéraires qu'il décrit comme : "éléments horrifiants fondamentaux utilement mise en œuvre dans le récit d'épouvante"
Hellboy est noir, torturé, gore, vulgaire, parfois mélancolique.
Alors certe cela aurait pu et peut être dû être mieux retranscrit, mieux fait, moins Hollywoodien, plus stylisé mais si vous êtes venu voir un marvel ou un DC bien propre sur lui, avec pleins de jolies références à l'héroïsme américain, remplit de fleurs bleues dégoulinantes et de jolis plans contemplatifs, aller revoir Captain Marvel, Black Panther car Hellboy c'est pas ça et espérons que cela ne le soit jamais.
Guillermo děl Toro c'est politiquement correct avec une touche d amourette baveuse pour plaire au plus grand monde, les mêmes qui viennent critiquer l'univers de Mignola.
Comme si on venait nous raconter que le seigneur des anneaux et les amourettes d Aragorn c'était l'univers de Tolkien. Non juste des mièvrerie pour plaire à la masse comme de remplacer Glorfindel, tueur de Balrog, par Arwen la jolie elfe qui vient sauver le pauvre Frodon mourrant. Ho c'est beau !!
Mais tout aussi faux que Hellboy le gentil démon sentimental.
Baser vos critiques sur les œuvres originales, plutôt que sur des adaptations à pognon.