Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Renaud de Montbas
30 abonnés
683 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 22 septembre 2019
Tout d'abord je tiens à dire que j'aime bien l'univers d'Hellboy. Au vu des crtitiques et de la note générale très basse je m'attendais au pire et j'ai donc eu une très heureuse surprise. Pas 1 seconde d'ennui en deux heures. J'apprécie beaucoup le mélange super heros (on peut mettre Hellboy dans cette famille) / heroic fantasy (à peu près tout le reste). Evidemment les globules rouges dégoulinent un peu mais dans une ambiance fun totale et si quelques répliques humoristiques ne sont pas d'une originalité démentielle, elles cadrent tout à fait avec le ton général. Point fort : les créatures extrêmement bien faites avec mention spéciale pour moi à la sinistre Babayaga. 4/5
Pour ma part, un excellent moment de passé en regardant ce film! Pas comparable à l'œuvre de Guillermo del toro, car les styles sont tout à fait différents. J'ai du mal à comprendre l'acharnement critique autour de ce film.... Je le conseil aux fans d'Hellboy et d'action, avec un belle pointe d'horreur au passage!
je me demande pourquoi ce film est sorti... Ça n'a aucun sens,c'est nul...ils veulent faire des personnages badass ça donne des personnages exagérées qui servent à rien! UNE BONNE BOUZE!
La bêtise, la confusion des scènes, les effets numériques, la musique inepte... Hellboy cru 2019 serait un ratage intégral s’il n’atteignait, par la magie que cette somme d’erreurs et de fautes de goût fait naître à l’écran, la puissance figurative du chaos et des Enfers déchaînés contre le bon sens. Le film trouve dans son statut de résurrection mort-née d’un mythe ce qu’il faut de putride et de tragique pour incarner Hellboy, lui-même extrait des profondeurs et parvenu à la surface par un heureux hasard. Il n’est pas question d’injecter dans le monstre une quelconque réflexion sur la différence ou l’humanité au-delà des apparences physiques. Neil Marshall n’en a pas l’ambition, n’est pas Guillermo Del Toro. Lui, ce qu’il veut, c’est de la sauvagerie. Sa filmographie l’atteste : un groupe d’hommes confronté à une menace doit recourir à la force et déchaîne ainsi ce fond de violence primitif. Dog Soldiers, The Descent, tous en témoigne. Juger le film sur des critères qui ne seraient pas les siens reviendrait à le diffamer ; pire encore, à le manquer. Cependant, la vision de Marshall ne saurait suffire à faire de son long-métrage une œuvre de qualité, d’autant que la sauvagerie mise en scène n’est jamais intelligemment menée : la grande barbarie de segments dramatiques n’ouvre pas sur une prise en compte de son impact. Cela revient à dire que la violence apparaît souvent comme un prétexte, un liant venu rassembler de petits épisodes éparpillés et dépourvus d’âme. Le spectateur s’acclimate peu à peu à ce qu’il a sous les yeux, ne se révolte plus face aux atrocités tant elles s’annulent les unes les autres dans une diégèse incohérente où fleurissent les répétitions, les approximations. Le principal problème que pose Hellboy se tient dans sa nature d’hapax, de violence incarnée qui ne peut ni se décliner ni s’intégrer à des structures plus vastes, le condamnant à errer dans son système bien trop clos pour y laisser enter le spectateur. Demeure donc une certaine idée du chaos. Demeure surtout l’ébauche d’une grande fresque apocalyptique capable de refléter, par le prisme de son bestiaire et de sa cruauté, toute la noirceur humaine.
Waaah mais c'est d'enfer ce navet, ouhhh !!! La catastrophe sans surprise déjà annoncée de redémarrer l'écriture du scénario diptyque chef-d'œuvre. Ce n'est pas le réalisateur Guillermo Del Toro et l'acteur Ron Perlman, alala ce maquillage et c'est déjà ça. Tout tombe à l'eau inutilisée dans cette réalisation sanguine diabolique sans être excitante, Rated R pas pour tous public autant que l'accessible. Une vilaine démone rigolote bwahaha accompagnatrice vers la porte dès qu'on entre dans l'antre des ténèbres, c'est ce que je retiens du final. La créature du lac noir amazonien surgit à ce moment-là pour nous le rappeler, snif pas de troisième vitesse, ce n'est pas si grave que ça. Il y aura d'autres nouveautés qui fera toujours marché l'industrie du cinéma divertissement, se découvriront.
Hellboy...personnellement, les acteurs, ça va ...le montage, ça va ....les choix musicaux, c'est classe...par contre j'ai rarement vu des effets spéciaux aussi mal fichus...mais surtout surtout....qu'est-ce que c'est laid...
David Harbour reprend le rôle tenue autrefois par Ron Perleman avec efficacité et le joue merveilleusement bien. Mais l'ennuie c'est que le film n'est pas à la hauteur des attentes. Scenario exploité au ridicule sans âme ni passion, effets-spéciaux affreux, montage mal découpé et enfin un film fantastique bien trop court comparé à ses deux prédécesseurs. Un reboot raté qui aurait mérité un meilleur traitement. Dommage, car David Harbour est très convaicant.
Qu'est-ce que c'est moche ! Je n'étais pas forcément un grand fan des films de Guillermo del Toro (même s'il m'avait beaucoup plu), mais là, il n'y a pas photo, la comparaison n'est pas à l'avantage de la nouvelle version. Tous les designs sont moches et font ultra-cheap, à commencer par celui d'Hellboy, mais on peut noter également les designs cartoonesque de la forme féline de Ben Daimio et de Gruagach. L'histoire est franchement assez moyenne. Je suis très sceptique sur l'intégration de la légende arthurienne là-dedans. Quant aux touches humoristiques, elles font sourire, au mieux. La roublardise du personnage éponyme ne marche pas, tout simplement, contrairement à celle du Hellboy du Ron Perlman. Le casting sauve un peu le tout. David Harbour est excellent, malgré un personnage peu intéressant à suivre. Ian McShane est tout aussi impeccable et charismatique. Milla Jovovich (actrice que je trouve souvent moyenne) est une vilaine assez fun. Quant à Sasha Lane et Daniel Dae Kim, ils sont très corrects. Il faut reconnaître que d'une manière générale, la distribution sauve car les personnages ne sont pas du tout intéressants. Je ne me suis pas un instant attaché à eux. Malheureusement, il n'y a pas grand chose à tirer de ce film et le film qu'il ne sorte que dix ans après deux autres films Hellboy qui étaient de bonne facture, rajoute à la déception : intrigue peu intéressante, personnages écrits au burin, humour raté et effets spéciaux moins novateur que la version précédente (la seule chose sur laquelle on pouvait avoir une attente légitime). L'échec de ce film n'a rien de bien étonnant.
J'ai mis deux étoiles pour les effets spéciaux .. Le rester, pour moi, est à pleurer. Le casting, le manque de trait d'humour qui caractérisait les deux premiers ...
Pas terrible, tout de même je m'attendais à pire. Pour commencer, les effets spéciaux sont excellent est extrêmement bien fait. C'est bien gore par moment. L'histoire est trop simpliste, elle n'est pas prise au sérieux, pourtant il s'agit de sauver la fin du monde
Hellboy est un nanar de luxe, et en le prenant comme tel, il n'est pas aussi mauvais que les notes peuvent le laisser présager.
Alors certes, bien que le film soit Rated R car surprenamment gore et violent pour un film du genre, il suit la recette habituelle des blocksuters modernes façon Marvel, et son fameux triptyque humour, action, effets spéciaux.
Et dans l'ensemble, j'ai trouvé qu'il réussissait plus ou moins tout ce qu'il entreprenait, si bien que je ne comprends pas trop les critiques (car les spectateurs ont quand même l'habitude d'être beaucoup plus indulgents habituellement).
Les effets spéciaux sont bons, le scénario est simple mais efficace, la petite parenthèse arthurienne est plutôt sympa, les scènes gores font réellement plaisir car le réalisateur n'a pas eu peur d'aller dans la surenchère d'hémoglobine et de scènes trashs bien nanardesques, certains environnements possèdent une direction artistique intéressante (je pense à la maison de Baba Yaga par exemple), les scènes d'actions sont bien filmées et bien rythmées. Côté acteurs, David Harbour campe un Hellboy très convaincant qui n'a pas à rougir devant la version campée par Ron Perlman et j'ai beaucoup aimé le design de ce nouveau Hellboy, que je préfère même peut-être à l'ancienne.
Et le gros point fort du film, à mon sens, c'est le bestiaire. Le design de certains monstres est vraiment recherché, notamment ceux que l'on voit à la fin, qui ne dépareilleraient pas dans un film live Evangelion.
Les mauvaises notes de ce film représentent donc un mystère à mes yeux, car il n'est pas plus mauvais qu'un Avengers par exemple (Avengers étant devenu mon échelle de référence des blockbusters nanardesques). Je lui trouve même davantage de qualités si je veux être tout à fait honnête.