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    Sans pitié
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    55 critiques spectateurs

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    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2017
    Bien que ce nouveau polar coréen en mette la plupart du temps plein la vue sur le plan formel comme dans les fulgurances esthétiques que constituent ses fusillades ou scènes d’action, on ne peut parler de renouveau ni même d’innovation tant d’illustres aînés sont passés par là avant Sung-hyun Byun sur le créneau du polar stylisé. On pourrait citer les films de Johnny To, notamment « Infernal Affairs », dont ce « Sans pitié » développe une intrigue avec quelques points de connexions ou le monument d’action que constitue « The Raid 2 » pour la plupart de ses scènes de combats. Pas de plagiat ici cependant, ni d’hommage d’ailleurs, mais plutôt des inspirations plus ou moins avouées pour un résultat qui fait raisonner sa propre musique tout en nous rappelant au bon souvenir des œuvres citées plus haut. En l’état, ce polar mafieux montre encore une fois que les américains peuvent aller se rhabiller : la maîtrise du genre par le cinéma sud-coréen est entière et totale depuis une quinzaine d’années.

    On peut sans se tromper l’affirmer: le scénario est tortueux à souhait, très complexe même. Mais à part un ou deux points noirs restés dans l’ombre, si l’on est bien attentif, on arrive à suivre sans peine ce jeu de dupes et de faux-semblants entre différents membres d’un gang et la police locale. Le thème de l’infiltration permet moultes retournements de situations et rebondissements et cette intrigue est assez retorse pour avoir toujours un coup d’avance sur le spectateur. Il est donc assez plaisant ici de se faire avoir et, malgré leur nombre, les twists présents dans « Sans pitié » s’enchaînent sans lasser et en restant toujours crédibles. Quant au soin apporté à la mise en scène, il est indéniable. Sung-hyun sait filmer et il le montre de manière ostentatoire pour le plus grand plaisir de nos mirettes. On retiendra une fusillade dans le noir épatante et une pelletée de plans magistraux (quoique clinquants) mais tout à fait adaptés au style du film.

    Il est peut-être dommage que les rebondissements soit favorisés au détriment de la psychologie des personnages, réduits pour la plupart à des exécutants de scénario. Mais si cela est vrai pour l’ensemble des seconds rôles, tous à la limite du cliché, on apprécie la direction prise par la relation entre les deux personnages principaux. A la moitié du long-métrage, elle bifurque étonnamment vers quelque chose de plus profond, à la frontière du tragique. Une espèce de relation fraternelle voire amoureuse qu’une scène pleine de sous-entendus maîtrisés instaure. Et c’est là que « Sans pitié » en devient touchant et compense un dernier quart qui abuse de redondances dans les trahisons. Le jeune metteur en scène connait bien ses classiques mais, grâce à un montage alambiqué mais malin qui permet de régulièrement rebattre les cartes, il évite d’être simplement un bel objet vide et trop référencé. Et il instaure, in fine, un supplément d’âme à son film avec ces deux personnages principaux, anges déchus du crime coréen.
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2017
    je confirme qu'il s'agit d'un remake d'un film asiatique (John To ?) . Le synopsis est simple, mais la mise en scène complexifie un scénario fait d'incessants retours dans le passé, avec un certaine confusion....Il est vrai aussi que la qualité technique est excellente, que les scènes de violence sont parfois extrêmes (à deux reprises j'ai détourné les yeux) mais ont aussi un aspect défoulant et qui peut être jubilatoire si l'on aime les films d'action forte. je conseille pour ceux qui n'auraient pas vu l'original de lire le synopsis (en gros un flic est infiltré par des truands pour une cargaison de drogue dans un port) ...La réalisation est parfaite, .Le cinéma coréen, sur ce coup, prend un cours de japonais à la Kitano, un cours de cinéma efficace et noir, à réserver aux amateurs du genre...On peut aimer.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juillet 2017
    Rah mais cette scène d’introduction ! Qu’est-ce qu’elle m’a fait rêver ! Déjà que je suis fou amoureux de ces standards formels auxquels ce genre de productions coréennes nous habituent, mais en plus je trouve qu’au-delà de ça cette introduction savait singer avec beaucoup de malice et de talent les mimiques d’un Tarentino. Cette plongée brutale dans un univers sans préambule, cette discussion à la fois insignifiante et à la fois étonnamment magnétique, cette rupture qui nous plonge soudainement dans la violence et la crudité de l’intrigue : ralalah mais tout y était ! Et puis… Et puis, il y a eu le reste… Et là, ce « Sans pitié » a révélé toutes ses limites. C’est marrant mais au final, je trouve que ce film ressemble en beaucoup de points à son récent compatriote : « Tunnel ». Non pas qu’il parle de la même chose, mais au fond, je lui trouve les mêmes qualités et les mêmes défauts. C’est beau, certes. De même l’intro fonctionne bien. Mais après ça, le film s’enlise rapidement dans des codes plus que convenus, se noyant dans la banalité… La seule différence c’est que « Tunnel » est une banale application des codes du film catastrophe alors que ce « Sans pitié » est une banale application des codes du film de gangster. C’est très propre mais c’est aussi très artificiel et très creux. Les personnages présentés se réduisent la plupart du temps à des stéréotypes (qui ne sont pas toujours crédibles d’ailleurs, la palme allant sûrement au personnage de Jo Hyun-Su, même si la Capitaine Cheon le talonne très près !), tandis que les péripéties qui leur arrivent sont toutes archétypales au possible. C’est bien simple, on se croirait la plupart du temps dans une pale copie des « Infiltrés » de Scorsese. Triste… Et malheureusement, dans ce récit là, la volonté d’enchâsser la narration sur plusieurs temporalités n’est pour le coup qu’un simple cache-misère plutôt qu’un vrai enrichissement de notre lecture de l’intrigue. Bref, c’est donc triste à dire, mais me voilà à nouveau laissé sur le carreau par une production coréenne très belle formellement mais absolument insipide en termes de fond. Deux fois d’affilée : il ne faudrait pas que cela devienne une habitude pour nos amis cinéastes en provenance du pays du matin calme…
    Mapofparis
    Mapofparis

    28 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2017
    L'affiche annonce le film comme tarantinesque, et c'est exactement ce qui attend le spectateur en salle avec: une histoire de flics / mafia, de l'action sauvage, un visuel hors du commun, une narration mélangeant les actes dans le temps, pas un moment pour s'assoupir. Sans Pitié ou la confirmation de l'excellence du cinéma sud-coréen.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    247 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2017
    Pour ses premiers pas dans le polar, le réalisateur Byun Sung-hyun démontre un talent remarquable. Ayant parfaitement digéré les influences de ses maîtres, il signe un long métrage visuellement percutant. L’intrigue de Sans Pitié n’est pas en reste non plus, avec ses révélations surprenantes en cours de film. Avec un rythme un peu plus resserré, nous aurions pu avoir affaire à un vrai film culte mais tel quel il reste une découverte indispensable pour tous les fans de polars coréens. La révélation d’un futur grand du cinéma coréen ?
    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2017
    réalisé pratiquement tout de nuit, ce polar très violent, très noir, nous plonge dans l'univers carcéral ou un flic y est infiltré pour démanteler un réseau de drogue. tous les plans donnent lieu a une mise en scène flamboyante, étincelante, et monté avec un brio exceptionnel, le jeu est surprenant , les bagarres d'un réalisme grandiose, , un opéra de la pègre , un film exceptionnel.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 juillet 2017
    Un bon scénario, de bons acteurs, un bon film. Généralement les films coréens qui réussissent à s'exporter en Europe valent le coup et celui-ci ne fait pas exception. Un bravo particulier à l'acteur jouant Jae Ho qui pour moi réussit parfaitement son job et donne une dimension vraiment intéressante au personnage.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    Sur l'affiche de Sans pitié, une épithète accrocheuse (racoleuse ?) : "tarantinesque." La mode est au noir coréen, depuis pas mal de temps, mais attention à ne pas nous faire prendre des vessies pour des lanternes, fussent-elles orientales. Malgré un savoir-faire certain, Byun Sung-hyun n'égale pas encore ses congénères Bong, Park ou Na, loin de là. Le plus pénible dans Sans pitié est cette sensation que l'on veut nous impressionner en en faisant trop : de coups, de fusillades, de manipulations, de rires sardoniques. L'intrigue, forcément à tiroirs et avec des flashbacks encastrés dedans, la joue compliquée pour embrouiller le spectateur et lui donner le sentiment que oui, il a finalement compris les motivations des uns et des autres. Et notamment de ce flic infiltré qui pourrait bien être devenu voyou. Ou pas. Ou peut-être que si. Dépouillé de ses artifices, le scénario de Sans pitié n'a rien d'exceptionnel, il a même une ou deux incohérences flagrantes et obtempère avec docilité aux canons du genre. Ok, Byun n'est pas un manchot à la mise en scène et se débrouille pour ne pas faire baisser la tension. C'est tout de même un peu répétitif et fort peu original en définitive..
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    207 abonnés 2 855 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2020
    Un scénario des plus habile. Complicité et duplicité au creux de l'engrenage, qui n'est pas sans rappeler le meilleurs du polar hongkongais. Méthodiquement découpé, la maestria du montage suit derrière. Sans aucun essoufflement, les acteurs nous maintiennent au dessus de la maîtrise technique.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    186 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2017
    Entre prison break et infernal affairs, le film mélange différents genres, mais n'arrive pas à se définir. J'ai trouvé que la seconde partie traine un peu. Le résumé est plutôt léger. On oscille entre les moments en prison et à l'extérieur de la prison. Je trouve que ce sont les moments dans la prison qui reste la partie la plus captivante. Bon moment de ciné, mais s'oubliera vite
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juillet 2017
    Un caïd est en prison. Il prend sous son aile un jeune codétenu qui y a été infiltré par la police. Mais le caïd a vent de la manœuvre. Plutôt que de démasquer la taupe, il en fait son bras droit à sa sortie de prison.

    Difficile de présenter la complexe mécanique de Sans pitié sans en dévoiler une partie de l'horlogerie. Les cinq lignes du résumé que je viens d'en faire en révèlent déjà une bonne moitié. Mais, amateurs des intrigues à double fond et allergiques aux spoilers, soyez rassurés : il en reste encore une bonne moitié à découvrir.

    J'adore les films compliqués. Les films qui exigent du spectateur une attention de chaque instant. Les films dont tous les détails comptent. Les films qui nous mènent en bateau avant de nous laisser estomaqués devant leur révélation finale. "L'Arnaqueur" (1961) de Robert Rossen ou "Engrenages" (1987) de David Mamet constituent pour moi les modèles indépassable de ces films à double fond. "Usual suspects" (1995) mérite aussi sa place dans ce panthéon. Mêlant à son tour l'arnaque au crime, Martin Scorsese réalisait en 2006 un polar nerveux, "Les Inflitrés", inspiré d'un film hong-kongais "Internal Affairs".

    Ce sont exactement les mêmes recettes qu'un réalisateur coréen, dont c'est le premier film sorti en Occident, utilise. C'est ce qui fait sa qualité. C'est ce qui m'inspire certaines réserves et, au final, deux étoiles seulement.

    Car, les amateurs du genre - et j'en suis - en auront pour leur argent. Jae-Ho, le caïd au rire sardonique, et Hyun-su, le jeune flic surdoué, se livrent au jeu du chat et de la souris sans qu'on sache, jusqu'à la dernière séance, qui des deux deux arnaquera l'autre. La situation se complique par les interventions d'un troisième protagoniste : l'inspectrice de police Cheon qui pilote Hyun-su avec une mâle détermination et un cynisme consommé.

    Pour autant, le plaisir qu'on prend à regarder ce film laisse étonnamment peu de traces. "Sans pitié" s'oublie (très) vite, ce qui est le signe des mauvais crus. Parce que les recettes qu'ils utilisent sont éculés. Parce que ses rebondissements sont trop nombreux et finalement trop artificiels pour marquer vraiment.
    Claudine G
    Claudine G

    203 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juin 2017
    Le moins que l'on puisse dire est que ce thriller porte bien son nom. Non seulement tout le long du film ce n'est que violence, brutalité, coups de poings, gifles (quand on est en prison il faut bien trouver un moyen de jouer...). Bref la concurrence entre deux gangs fait que celle-ci entraîne tous ses membres dans une incroyable cruauté. Un manque de confiance au sein même de chaque groupe (famille y compris) qui ne peut se terminer que dans un bain de sang. Un jeune policier infiltré, Jo Huyn-su, est accueilli au sein de l'un de ces bastions dont le chef est Han jae-ho. Le seul moment intéressant est quand le jeune, devenu bras droit du chef, lui dit la vérité et lui révèle qu'il est policier. Bizarrement. s'installe alors entre les deux hommes ce que l'on pourrait prendre pour de l'amitié. Mais, en conclusion du sang, du sang et encore du sang.
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2017
    Ce nouveau film de Sung-hyun Byun n'égale pas les classiques du genre, mais il est parvenu à faire un polar aussi prenant qu'efficace. Comme l'indique le titre et le montre la première scène du film, le réalisateur nous fait rentrer dans un milieu sans pitié dans lequel il faut l'être pour avoir une chance de survivre, car absolument tout le monde l'est même ceux que l'on ne soupçonnerait pas en premier. Il joue beaucoup là-dessus, sur les relations, la personnalité des personnages et les faux-semblants très nombreux. Pour amplifier ce dernier point, il a choisi une construction complètement désordonnée ponctuée de flashbacks ce qui est pour moi le gros point fort de ce film, car ça empêche d'avoir quelque chose de trop linéaire et surtout prévisible. La façon dont il amène les rebondissements en ce qui concerne l'intrigue ou le volt-face des personnages est très efficace. L'autre point positif est bien sûr la réalisation avec une mise en scène soignée notamment lors des très bonnes scènes d'action ce qui n'est pas une grosse surprise pour un film coréen. Bref, un film qui ne révolutionne pas le genre, mais qui est bien ficelé, captivant et surtout divertissant.
    Yetcha
    Yetcha

    879 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2018
    Des scènes violentes, des vengeances, des infiltrations, des trahisons, ce que fait un branche du cinéma coréen depuis une bonne quinzaine d'années maintenant. Donc il est bon et efficace, mais loin d'être indispensable lorsqu'on en a vu déjà des pelletées.
    this is my movies
    this is my movies

    701 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2017
    En fait, j'ai surtout eu le sentiment de tomber devant une bonne série B du genre, bien racontée, bien illustrée, bien jouée, ce qui suffit amplement pour dépasser n'importe quel polar de série B ou A estampillé « made in France ». Mais ce n'est pas un argument suffisant. Évidemment, le film est beau à pleurer d'un point de vue visuel avec des éclairages, des cadrages et un découpage vraiment bluffant de maîtrise. Ensuite, le fait de découper son scénario de manière non-linéaire lui a tout de suite valu d'être qualifié de « tarantinesque », un avis à l'emporte-pièce qui veut tout et rien dire vu que Tarantino fait avant tout un cinéma qui assemble un peu de tout. Du coup, si la scène d'ouverture rappelle effectivement Tarantino, celle d'après convoque plutôt Edgar Wright. Alors oui, ça claque moins sur une affiche pour être cité (surtout que « wrightesque », c'est moche à dire) mais au final, c'est un peu plus juste, tout comme le développement du film rappellera parfois « Infernal affairs », celui de Hong-Kong plus que le remake de Scorsese. Sung-hyun Byun signe donc un pur polar qui compile beaucoup de scènes et de ressorts narratifs du genre tout en parvenant à les retravailler parfois avec brio, d'autres fois moins, s'appuyant sur des personnages clichés du genre mais suffisemment originaux pour captiver, le film insistant beaucoup sur les interactions entre eux, il mélange fliquette badass (certains passages avec elle en action sont juste hyper jouissifs), flic infiltré perdu entre ses deux « familles », administration incompétente, caïd psycho et j'en passe pour bâtir quelques séquences brillantes, bref, c'est un fourre-tout, une espèce de best-of du genre, parfois définitif, parfois trop prévisible. Et surtout, comme n'importe quel polar sud-coréen, c'est un film complètement nihiliste, jusqu'au boutiste, taré, sanglant, vibrant, palpitant bref, un truc à mille lieues des produits soit trop 2nd degré pour réellement accrocher, soit trop timoré pour réellement emballer, c'est un pur polar hard-boiled bien comme il faut, qui secoue le spectateur (on en ressort un peu KO) mais qui s'avère un peu limité pour réellement emporter le morceau et en faire un vrai incontournable qui aurait su dépasser le cadre du genre dans lequel il s'inscrit. Ça reste par contre un truc à voir absolument pour tous les fans de polars, c'est aussi une bonne introduction au genre pour les non-initiés. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
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