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moket
528 abonnés
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4,0
Publiée le 21 mai 2018
Un thriller musclé, rythmé, à la réalisation efficace et la narration originale. On ne peut pas se permettre la moindre inattention, sous peine d'être perdu par l'un des nombreux rebondissements.
Il y a des films dont on hésite en les regardant à les catégoriser. "Sans pitié" est de ceux-là. Fable philosophique ? Thriller ? Comédie grinçante ? Difficile d'arrêter son jugement. En tous les cas, l'histoire est sombre. Deux groupes s'opposent : d'un côté les mafieux, trafiquants de leur état, qui n'hésitent pas à tuer pour parvenir à leur fin ; de l'autre, les policiers aux méthodes peu orthodoxes et prêts à tout pour parvenir à piéger les premiers. Ce long-métrage n'est pas coréen par hasard. Les réalisateurs de ce pays excellent dans les drames qui baignent dans l'hémoglobine. La critique sociale est évidente. Le réalisateur regarde un pays, le sien, où la corruption domine, les rapports de force organisent les choses. Un vague soupçon de décadence hante ce long-métrage où le noir prend le pas sur la lumière des rapports d'amitié voire des rapports amoureux. Jusqu'au terme du film absolument surprenant, le réalisateur cultive l’ambiguïté. On ne sait jamais dans quel camp se rangent les personnages ou à quels jeux ils jouent ou même la nature des sentiments qui les lie. Le scénario, particulièrement ingénieux, sème le trouble et égare le spectateur dans un long et tortueux récit où les ombres se guettent, les hommes pactisent et les policiers se compromettent. C'est un film très masculin. Trop, presque. Les femmes sont peu ou pas valorisées, en dehors de la cheffe de police, tout aussi fascinante, déterminée que troublante. "Sans Pitié" tient parole. Le titre résume à lui seul une histoire à tiroir où les personnages, froids et machiavéliques, dans lequel le spectateur s'engouffrera avec délice et horreur à la fois.
Film correct mais qui peine à se démarquer des films dont le réalisateur s'inspire très largement (infernal affairs, les films de johnnie To...). Le scénario réussit à rebondir plusieurs fois et l'intrigue, classique au début, tient à peu près la route. C'est moins vrai du côté des personnages, le jeune infiltré et la commissaire sont quand même limites dans la crédibilité. Reste le personnage de Han jae-ho, trahi de tous les côtés mais absolument sans pitié envers tous ceux qui se mettent en travers de sa route. Il reste l'atout principal du film.
J'ai beaucoup aimé ce film pour plusieurs raisons : -le scénario très bien huilé avec d'excellentes mécaniques -Magnifique montage qui rendent les scènes d'actions passionnantes -la construction des personnages très intéressante
Je vous conseille d'aller voir ce film vous passerez un bon moment Mais attention ne pas y aller si vous êtes sensibles à la violence
Le thriller coréen s'exportant bien, voilà que débarque chez nous "Sans pitié", un bel exercice de style où le réalisateur assume ses références (à Tarantino mais aussi à Scorsese) pour livrer un film d'apparence classique mais qui se révèle bien tordu au fil de ses rebondissements. Car la construction du récit, habile et maline, permet de dévoiler au compte-goutte des informations au spectateur qui viennent sans cesse rediriger les enjeux du scénario et lui donner du corps. Une bonne partie du film est ainsi construite sur des flash-backs qui finissent par nous révéler quelque chose sur les personnages. Usant habilement de l'ironie dramatique, "Sans pitié" repose sur une histoire assez classique dynamitée par sa construction et par le style réjouissant de la mise en scène qui n'a peur de rien, se permettant des plans stylisés et improbables pour mieux montrer que le cinéaste n'a pas peur d'assumer jusqu'au bout son œuvre brutale et en même temps terriblement jouissive, portée par des acteurs charismatiques et quelques scènes sacrément réussies.
L’année dernière, le distributeur français ARP effrayait la croisette en projetant Dernier Train pour Busan. C’est au tour de Sans Pitié d’endiabler la séance de minuit au Festival de Cannes 2017. Bourrés d’effets de styles entre du Tarantino, du Aronofsky, du Scorsese ou du Chan-Wook, Sans Pitié est un polar survitaminé mettant en scène le leader suprême d’une prison, qui en dehors, dirige l’un des plus gros gangs de la péninsule. Mais sa dictature va être remise en question suite à l’arrivée d’un autre prisonnier, qui en réalité, est un policier infiltré. Après un générique fort attrayant, Sung-hyun Byun nous embarque dans un récit secondaire, voir mal mené qui montre bien ses intentions, l’histoire n’est pas vraiment importante. Le film cherche surtout à nous surprendre par son montage décapant comme les ralentis et les images figées, son humour décalé comme les interludes publicitaires ou les dialogues ironiques, sa gestion des plans comme la caméra penchante ou qui passe du sol vers le haut. Tout est maîtrisé. C’est vraiment là qu’on se dit que c’est un réel gâchis de ne pas avoir donné plus intérêt au fil conducteur. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un film d'infiltration à la mise en scène stylée ! Sans pour autant être un coup de poing, les sud-coréens nous livrent un thriller efficace et grandement divertissant comme ils savent si bien les faire. "Sans pitié" s'épargne les temps morts et nous plonge de A à Z dans cette infiltration de grande ampleur.
Les coréens ont toujours été très doué pour les polars (et pour le cinéma en général d'ailleurs) et ce n'est pas Sans pitié qui prouvera le contraire. Le film prend les codes du polar et les met à sa sauce et le résultat est assez atypique mais très bon. La réalisation est maîtrisée, les acteurs sont bons et les scènes d'action (bien que peu nombreuses) sont réglées au millimètres près. Sans atteindre les sommets du genre, Sans pitié reste quand même un polar de qualité qui ravira les fans du genre et de cinéma coréen.
J'aime bien le côté sans fioritures de "Sans pitié", qui, en plus de bénéficier d'un scénario solide, nous gratifie d'une bonne dose de scènes d'action. Les acteurs sont crédibles chacun dans leurs rôles respectifs, et incarnent chacun à leur manière les diverses personnalités du milieu. Pas de violence gratuite ou outre mesure, juste ce qu'il faut. Il y a un peu de Tarantino dans ce film, pétri de second degré et d'humour noir. En témoigne la scène d'introduction, qui nous plonge directement dedans. On aurait tendance à se perdre dans les repères temporels du film, tant tout est volontairement mélangé, le film multipliant les aller-retours entre passé dans la prison et présent. Mais on s'y retrouve au final, tellement c'est bien fichu. Je recommande pour le côté bien ficelé du scénario, qui réserve son lot de rebondissements.
Jae-ho, est le patron dans la prison où il purge une peine. Il a mis la main sur le trafic juteux des cigarettes. Mais il est contesté par Hyun-su, un nouveau venu qui est un chef de gang.
"Sans pitié" est un polar coréen de Sung-hyun Byun sorti sur les écrans en 2017. Décrit à juste titre par la presse spécialisée comme "Tarantinesque", il est vrai que ce dernier polar coréen assez radical fait penser aux productions du réalisateur américain. Le sens narratif chaotique adopté par le réalisateur est un "marqueur" du cinéma de Tarantino comme la violence gratuite qui caractérise certaines scènes et certains personnages tellement "borderline" qu'on pense, lors du visonnage, à des films comme Reservoir dogs ou Pulp fiction. Le film repose en grande partie sur le duel entre Jae Ho, chef de bande paranoiaque, ultraviolent et machiavélique et Jo Hyun-su, jeune flic "infiltré" qui va perdre pied -mais pas seulement malheureusement pour lui- dans l'univers carcéral. Cette relation va vite se transformer en "jeu du chat et de la souris", à savoir qui manipulera le mieux l'autre... Le film est marqué par une tension omniprésente, des relations entre les personnages complètement perverties par la paranoia et des décisions radicales dramatiques pour ceux qui en font l'objet. Plus physique et moins psychologique que "Infernal Affairs", le très bon polar Hong Kongais, qui avait inspiré "les infiltrés" de Scorsese, "Sans pitié" est un excellent polar coréen qui devrait ravir les amateurs du genre. A noter également des dialogues parfois décalés et un final funèbre digne d'une pièce de Shakespeare.
Seul défaut du film à mon sens, quelques scories scénaristiques qui allongent à mon sens inutilement la durée du film mais il est vrai que les réalisateurs coréens ont souvent des difficultés à tourner des films de moins de 2 heures.
Le film repose sur un excellent casting marqué notamment par les 2 acteurs principaux: Kyung-Gu Sol (Han jae-ho) et Si-wan Yim (Jo Hyun-su). Le réalisateur comme les acteurs semblent être des nouveaux venus...on devrait entendre parler d'eux à l'avenir.
Le duo formé par Sol Kyung-gu et Im Si-wan fonctionne pleinement, aussi bien dans la complicité que dans l’adversité. La photographie et la bande originale viennent harmonieusement s’intégrer dans l’ambiance du métrage. L’ensemble est très plaisant et offre un divertissement de premier plan.
Des rebondissements dans tous les sens, du suspens, on ne s'ennuie pas une seconde. Les dialogues et les acteurs sont très bons. L'histoire est bien ficelée et on reste en haleine jusqu'au bout.
« The Merciless » est un très bon thriller d’action, disposant d’une histoire consistante, d’une intrigue parfaitement orchestrée, amenant son lot de rebondissements. Le développement est très bien construit. Les scènes d’action sont terriblement efficaces et relativement violentes. La distribution offre de très bonnes prestations. Le duo formé par Sol Kyung-gu et Im Si-wan fonctionne pleinement, aussi bien dans la complicité que dans l’adversité. La photographie et la bande originale viennent harmonieusement s’intégrer dans l’ambiance du métrage. L’ensemble est très plaisant et offre un divertissement de premier plan.
Je ne comprends pas pourquoi la critique est aussi dure sur ce film. Certe, et certainement que ça a du jouer, il y a des impressions de déjà vu et dans la réalisation et dans la mise ne scène, mais le film ne s'est inspiré que du meilleur pour nous rendre ce qu'il faut où il faut. L'histoire est suffisamment complexe pour nous tenir en haleine jusqu'à la fin, et nous surprendre. Comment ce film peut avoir une critique équivalente à un film de Nicolas Bedos?
Byun Sung-hyun nous envoie en pleine face un film punchy, fun et tragique à la fois. Dans cette histoire d’infiltration, le réalisateur coréen laisse planer le doute jusqu’au bout et joue du rebondissement comme de la gâchette. Mais sous airs de films de durs, Sans pitié n’est pas sans émotion ni affection. Byun Sung-hyun tisse des liens forts entre les personnages, maitrise sa mise en scène sombre et sale, ses mouvements de caméras ou encore sa bande originale pour une réalisation qui sert au plus près l’histoire.
Avec ce premier film, Byun Sung-hyun rejoint la liste des réalisateurs coréens à suivre !
de critiques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress.com