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    Une ode américaine
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    49 critiques spectateurs

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    lavie44
    lavie44

    50 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2020
    Wouah ! Merci "Ron" pour cette pépite. Merci à Glenn Close pour son interprétation impressionnante de justesse et de sincérité. Je n'ai pas vu les 2 heures passé. Un énorme film bouleversant, avec une musique extraordinaire.
    sebou36
    sebou36

    69 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2020
    Ron Howard n'a jamais brillé par son originalité. Sans le mémorable Willow ( 1982, quand même...), il ferait partie des honorables tacherons de Hollywood. Et voilà qu'il nous surprend dans une petite production Netflix. Il faut dire que Glenn Close est incroyable et Amy-"Lois Lane"-Adams est fantastique en mère junkie bipolaire. Le film est âpre, limite repoussant dans les premières séquences, mais il se tient et devient sympathique. Ce n'est pas le film du siècle, mais on finit par s'attacher aux personnages et le thème abordé et assez courageusement traité.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    190 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2021
    Une belle surprise Netflix. Entre un casting plutôt alléchant, un réalisateur qui n'a plus besoin de faire ses preuves et un compositeur de renom, c'est un film de qualité. Cette adaptation d'une histoire vraie est belle et bouleversante même si un brin triste. La vie, la vraie.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2020
    On n’attendait pas Ron Howard dans ce type de chronique très marquée ciné indépendant américain. En effet, le monsieur est davantage connu pour ces grosses productions telles que « Da Vinci Code », « Appolo 13 » ou le dernier spin-off de « Star Wars » sur Han Solo. Honnête faiseur qui écume Hollywood depuis bientôt quarante ans, il est aussi l’auteur de films un peu plus intimes et très réussis tels que « Rush » ou « Au cœur de l’océan ». Il semble que le monsieur ait voulu retrouver vers un cinéma plus libre des contraintes de studios en travaillant sur l’adaptation de ce best-seller autobiographique de J.D. Vance. Mais il semblerait qu’il ait en ligne de mire les Oscars - et les récompenses en général - qu’il n’avait plus fréquenté depuis la razzia de « Un homme d’exception » il y a près de vingt ans. Avec « Une ode américaine » on plonge dans une famille dysfonctionnelle et pauvre de l’Amérique profonde et avec la notion de déterminisme social qui irrigue tout le long-métrage.



    En effet, on suit les jeunes années de J.D. par le biais d’un montage alterné pas forcément utile ni efficace. D’un côté on assiste à des bribes de son enfance/adolescence entre le Kentucky et l’Ohio profonds où il doit conjuguer avec l’absence du père, une famille pauvre, une mère bipolaire et toxique et une grand-mère aimante mais autoritaire. De l’autre, sa vie d’étudiant à Yale où il tente de se construire un avenir, loin de ces origines rednecks, mais que son passé tente de rattraper. La saga familiale puissante et mémorable attendue n’est pas au rendez-vous mais « Une ode américaine » développe assez de charme pour être à la fois plaisant et satisfaisant. Howard a du métier derrière la caméra et il plaque quelques effets de ses mises en scènes de grosses productions sur ce petit drame, ce qui lui conféré un certain style sans pour autant rendre la réalisation inadéquate ou ostentatoire. Amy Adams et Glenn Close font ce qu’on attend d’elles grâce à des compositions extrêmes faisant clairement de l’œil à l’Académie des Oscars. Postiches, prise de poids, visage au naturel ou enlaidi et accent du cru pour des compositions bigger than life clairement irréprochables quoiqu’un manquant de naturel et un peu forcées. Ces deux qualités font néanmoins le sel du long-métrage.



    Mais l’impression d’avoir déjà vu ce genre de chronique familiale, destinée à rendre la vie des ploucs exotiques pour une certaine catégorie de spectateurs, a déjà été vue maintes fois avec plus ou moins de brio mais surtout des références plus qualitatives (de « The Fighter » à « Killer Joe » en passant par « Les Brasiers de la colère » pour ne citer que les plus récents). Le héros incarné par Gabriel Dano manque de charisme et de force de jeu, son côté fade n’aide pas face à des compositions monstres comme celles de ses partenaires. On attendait également quelque chose de plus politisé en filigrane, notamment au vu du contexte actuel, et cette immersion dans l’Amérique des laissés pour compte manque de sous-texte(s). Finalement ce mélange entre drame et récit d’apprentissage (et d’échappatoire à sa condition) est assez captivant et distrayant, parfois émouvant, mais ne restera pas dans les annales. La peinture de ce milieu social est connue et même s’il adapte un roman, Ron Howard aurait pu y apporter plus de densité et de personnalité.



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    Monica V
    Monica V

    8 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2020
    Porté par un casting investi corps et âmes dans le sujet le film nous offre des moments d’une sensibilité désarmante. Glenn Close et Amy Adams sont exceptionnelles de justesse. L’histoire super touchante arrive à capturer de beaux moments de vie et nous donne une belle leçon d’espoir.
    S’en sortir et réussir dans la vie malgré un parcours de vie chaotique. Un très joli film à voir.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    351 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2020
    J’ai trouvé que c’était un très bon drame. J’aime beaucoup l’approche de cette Amérique peu présente dans les grandes productions. Récemment Netflix avait déjà abordé ce thème avec LE DIABLE, TOUT LE TEMPS (2020), se passant lui aussi en Ohio. Ce récit de la vie de J.D Vance, que je ne connaissais pas du tout, est intéressant. Comme son nom l’indique, c’est une ode à cette ruralité portant des valeurs solides. Malgré la difficulté, il reste un esprit de famille et de solidarité indestructible. Car oui, ce qui va se passer n’est pas la vie en rose. Même si on peut dire qu’il est en train de s’en sortir, J.D. ne peut pas oublier d’où il vient et les problèmes qui vont avec. Il y aura d’ailleurs un parallèle de sa « nouvelle vie », et cette classe plus mondaine, avec le milieu populaire dont il est issu. Ce choc culturel est flagrant. On voit par exemple le terme « rednex (bouseux) » utilisé durant un diner. Les flashbacks vont donc rythmer l’avancer du récit pour comprendre tout ce qui s’est passé durant la jeunesse de J.D. J’ai trouvé que ceux-ci étaient un peu désordonnés. On passe d’une période à l’autre pour revenir ensuite en arrière sans que cela soit toujours clair. J’ai été beaucoup touché par cette période. On s’éprend de la violence émotionnelle à laquelle doit faire face ce jeune garçon. Amy Adams est tout simplement parfaite dans le rôle de cette mère passant du chaud au froid. On peut dire autant d’éloge pour Glenn Close faisant une impressionnante grand-mère. J’ai été un peu moins fan de Gabriel Basso pour J. D adulte, alors que Owen Asztalos dans la version jeune est bluffant.
    Steven O.
    Steven O.

    28 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2021
    Film qui s’est fait descendre par les critiques en plein contexte d’élections américaines et de cette fameuse classe blanche ouvrière laissé pour compte dans cette ceinture de ruine dont fait partie l’Indiana 
     
    On a reproché à Ron Howard de ne pas s’intéressé aux enjeux politiques à ne pas se mêler du pourquoi et du comment cette classe américaine était délaissée et pouvait se retrouver dans les pièges de la drogue, de l’alcool et de la violence 
    Moi cela ne m’a dérangé aucunement 
    Au contraire j’aime aimé que le réalisateur ne s’attache qu’au coté humain des choses , qu’à cette histoire d’un American Dream bouleversante et captivante qui place la famille presque au-dessus de tout ( mais pas au-dessus de l’ambition personnelle diront les critiques reste qu’avec le passé de al mère je trouve cela logique) 
     
    C’est bien filmé, on ne s’ennuie pas une seconde certes c’est parfois un peu pataud et maladroit ( notamment la scène du flashback expliquant pourquoi Amy ADAMS est accro à la drogue) mais la prestations des acteurs ( Glenn Close en tête ) est bouleversante et l’histoire nous tient en haleine jusqu’à la fin. 
    Ce film est à mon point de vue une vraie réussite 
    Ti Nou
    Ti Nou

    491 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2021
    Cette ode américaine, mélodrame facile et peu subtil, dépeint tout ce que le rêve américain et son culte de la réussite individuelle, a de nauséabond. L’interprétation de Glenn Close, caricaturale, est à la limite du grotesque.
    Zarkalexia
    Zarkalexia

    46 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2021
    Un très bon jeu d’acteur , sensible sans être mièvre , un peu trop une histoire à l’américaine mais j’ai passée un bon moment
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 521 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2020
    Une ode américaine avait tout pour être génial mais nous avons eu un film de la semaine à la place. Je ne sais pas si le problème vient du manque de matériel utilisable ou du fait que l'expérience du monteur se limite à la fabrique de saucisses c'est-à-dire à une série télévisée de second ordre mais le montage était épouvantable. Aucun espace n'était prévu pour que les personnages puissent respirer et grandir et pour un récit sur leurs origines, il y avait un manque impardonnable d'histoire. Le peu qui était donné était étouffé. Juste assez pour nous permettre de comprendre l'essentiel alors que cela demandait une générosité qui nous aurait indéniablement attirés ne nous laissant pas d'autre choix que de nous engager émotionnellement. Au lieu de cela nous avons eu un rythme inorganique qui nous rappelait constamment notre statut d'observateur. Tout le montage du film alterne entre une formule rudimentaire douloureuse et des tentatives maladroites de déconstruction du récit pour tenter de faire correspondre le discours et les souvenirs internes du personnage principal. Le produit final est un méli-mélo frustrant révélant une absence de direction et de vision. Je suis vraiment curieux de savoir ce qui a été laissé sur le sol de la salle de montage. C'est un de ces films où l'on ne peut pas s'empêcher de se demander s'il y a une perle cachée là-dedans. Une qui pourrait être révélée s'il était coupé par quelqu'un de talentueux...
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2021
    Je n’ai jamais trop apprécié les films de Ron Howard (à part peut être Frost/Nixon), cinéaste totalement sur-estimé à mes yeux. Il faut dire qu’avec en moyenne un film par an, difficile de faire de la qualité. Celui-ci est une fois de plus ultra classique, autant sur la forme que sur le fond. Un biopic assez ennuyeux construit en flashbacks où seules émergent les interprétations de Amy Adams et Glenn Close (qui en font peut être un peu trop, ça sent la chasse à l’Oscar…). Se laisse regarder mais tout à fait dispensable.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    631 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2020
    J'ai été pris de court par ce film dont je n'avais pas entendu parler et que j'ai découvert le jour de sa mise en ligne. Réalisé par Ron Howard (Apollo 13, Da Vinci Code, Le Grinch...) et avec deux super têtes d'affiche, Amy Adams et Glenn Close, on ne peut que se laisser tenter ! Le titre, par contre, est mal choisi et me parait peu représentatif et réducteur. Adapté d'un récit autobiographique de J.D. Vance, cette chronique familiale relate du combat quotidien d'une Amérique profonde, oubliée et dénigrée du Kentucky. Des campagnards, des laissés-pour-compte, des "pèquenauds", ceux dont on ne parle jamais... Via de multiples flashbacks qui nous permettent de comparer passé et présent, on observe les difficultés du personnage principal à trouver sa place dans un milieu huppé et intellectuel alors qu'il vient de la classe ouvrière. Marqué par les crises de violence intempestives de sa mère toxicomane et des moments de répit avec sa grand-mère ou sa soeur, on découvre un jeune homme tiraillé entre le désir profond de faire sa vie, loin de ce cadre limité, et le devoir de s'occuper des siens. "Une ode américaine" a pour moteur les rapports explosifs de cette famille dysfonctionnelle, notamment dans la relation mère-fils. Il y a des scènes percutantes, fortes, violentes qui assurent une nomination aux prochains Oscars pour les deux actrices, méconnaissables et profondément investies dans des rôles qui auraient pu être sacrément casse-gueule... Amy Adams, à la fois aimante et destructrice, est exceptionnelle et joue avec ses failles (ça la change des rôles trop lisses qui lui collent à la peau) tandis que Glenn Close incarne un personnage vibrant et universel, extrêmement touchant et juste. À leurs côtés, Gabriel Basso et Haley Bennett font le poids. On frôle de justesse le grand drame américain tire-larme, avec une émotion bien maitrisée, ni trop insistante, ni trop lourde, juste vraie. Cependant, ça suffira à certains pour le classer dans la catégorie des bons vieux mélos... Mais je trouve qu'il vaut mieux que ça. C'est un cinéma plus simple, moins sophistiqué, plus intime, indubitablement social et sincère. Ça résonne et ça fait écho par moment. Je ne vois pas le côté fabriqué et caricatural qu'on lui reproche dans plusieurs critiques... Ça m'a fait pensé à "Un été à Osage County" ou encore une version plus épurée et moins trash du "Diable, tout le temps". "Une ode américaine" souligne des choses essentielles, je trouve, et en dit beaucoup sur notre époque, notre empreinte génétique, nos cicatrices, nos modèles, notre place dans la société... C'est en quelque sorte une success story qui aborde les thèmes de la valeur, du destin et de la volonté et qui montre, au-delà de la sphère clivante américaine, que l'on peut se réaliser peu importe nos racines.
    Marika1004
    Marika1004

    16 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2021
    Film assez simple et banal mais un peu émouvant. Ca se regarde même si un peu lent et pas si psychologique que çà sur le fond.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    311 abonnés 2 965 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2020
    Une ode américaine est surtout une chronique familiale. Elle en brosse l'histoire chaotique, entre passé-présent vécue par l'un des enfants qui tente de s'extirper du poids de sa classe sociale, des déboires d'une mère instable. Mais le récit évolue finalement assez lentement, se concentrant essentiellement sur ce passé. Un drame sur les liens du sang, le choix, le fait d'aller de l'avant sans regrets et de se construire un avenir avec son héritage. A. Adams et G. Close méconnaissables, proposent de vraies performances de composition.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 août 2023
    Les films de Ron Howard c'est comme les film de Clint Eastwood, toujours très bon. ici, il s'attaque au mythe du rêve américain et à cet entêtement à croire qu'il n'existe pas de déterminisme social comme pourrait le prétendre Howard Becker. Ici, c'est tout le contraire et nous voyons la vie d'une jeune au moment cruciale de son stage d'embauche traverser son enfance et revoir tous les moments d'égarement qui font qu'un déterminisme social s'immisce dans la vie de certains, surtout s'ils sont natifs d'une bourgade et qu'ils prononcent mal les mots. Bien sur le déterminisme existe dans les deux sens. On en a la preuve évidente avec ce film tourné par des acteurs de talent. On dirait le fils de Matt Damon, et d'autres très connus aussi. Peut-être un clin d'oeil à Happy Days ?
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