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Gentilbordelais
325 abonnés
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2,5
Publiée le 26 novembre 2020
Une ode américaine est surtout une chronique familiale. Elle en brosse l'histoire chaotique, entre passé-présent vécue par l'un des enfants qui tente de s'extirper du poids de sa classe sociale, des déboires d'une mère instable. Mais le récit évolue finalement assez lentement, se concentrant essentiellement sur ce passé. Un drame sur les liens du sang, le choix, le fait d'aller de l'avant sans regrets et de se construire un avenir avec son héritage. A. Adams et G. Close méconnaissables, proposent de vraies performances de composition.
Mon Dieu que ce film est beau... dur et beau comme on les aime ! L'histoire de cet homme, issu d'une famillep auvre du Kentucky, qui souhaite réussir en tant qu'avocat à NY m'a complètement bouleversé... il est touchant, adorable et courageux et j'ai adoré ça ! Mais en plus on suit l'histoire de sa mère hystérique et toxicomane et franchement c'est super dur... mais ce que j'ai préféré dans ce film c'est la prestation de la sublime et talentueuse Glenn Close ! Elle campe ici le rôle de la gand mère du jeune J.D et elle est incoryable !! la transformation physique est saisissante mais c'est surtout qu'elle joue divinement bien & j'en ai eu les larmes aux yeux plusieurs fois tant son rôle de 'Mamaw' rigide mais aimante m'a secoué !! Pis en plus nous retrouvons dans ce film la délicieuse Freida Pinto (que j'aime beaucoup) et ca c'est la petite cerise sur le sunday... je recommande vraiment ce film à tout le monde car en prime il est tiré d'une histoire vraie et c'est beau ! C'est très beau...
Pas spécialement aimé. Amy Adams méconnaissable dans ce film, mais une belle prestation. Ca décrit l’Amérique profonde qui a gardé l'esprit clanique et règle ses problèmes en famille. Du coup, on a du mal à se mettre dedans. Un peu long. Une fin explosive.
une grande banalité tournant sur 2 axes: d'une part des flashbacks de scènes dures d'une jeunesse compliquée d'un gamin avec une mère toxico et taré dans la campagne americaine et sa grand-mère qui fait ce qu'elle peut pour l'aider. et e l'autre part un présent où le gamin devenu brillant étudiant tente de s'en sortir malgré ce passé qui le rappelle. et voilà flashback, présent, flashback, présent... ennuyeux au possible. belles performances pour les 2 actrices principales mais ça ne sauve pas un film.
Avec "Une Ode Américaine" : Ron Howard, que je connais juste de nom, signe un grand film de cinéma. Gorgée de soleil et d'émotion, ce drame indépendant est un bel hommage à la population ouvrière délaisser par les médias. "Celle qui a voter Trump", comme le disait avec condescendance un certain journal. Franchement j'ai beaucoup aimé ce film, qui est sans prétention, simple et lumineux. Qui tient autant de sa superbe photographie, sa musique très country mais adapté aux cadre que ses performances d'actrices incroyables. Ainsi Amy Adams livre une performance de toute beauté, aussi agaçante que bouleversante, elle évite tout les clichés que peut apporter un tel personnage. Un peu comme l'avait était Susan Sarandon dans Ma Vie avec John F. Donovan, en 2018.
Glenn Close, que je n'avais jamais vu jouer, m'as réellement surprise, pleine de grâce et de retenue. Je lui souhaite de remporter la statuette des Oscars qu'elle convoite tant et mérite depuis longtemps. Et si c'était pour ce rôle de Memaw, quel délice ce serait ! Ron Howard réussit à nous marquer les esprits avec cette superbe peinture sociale, autant qu'il nous donne envie de lire le best-seller dont il est tiré.
Un film dur qui prouve qu'il y a toujours un espoir de réussite s'il y a une volonté et un contrôle parental qui pousse derrière en stimulant et en guidant les choix des plus jeunes. Un milieu social terriblement difficile qui montre à quel point nous sommes chanceux de ne pas être dans une situation pareille. Une transformation physique incroyable d'Amy Adams et Glenn Close.
Portrait d'une Amérique en quête de cet "eldorado" depuis des générations. Beau biopic sur l'homme d'affaires et politicien J. D. Vance, cette Hillbilly Elegy est agréable à visionner tant le casting est excellent et pertinent.
Une histoire touchante et humaine , les acteurs sont très convaincants ce qui rend ce film ultra immersif on a clairement l'impression de faire parti de cette famille en vivant les émotions avec eux, un véritable ascenseur émotionnel. 4/5
Il y a des histoires "difficiles". Celle-ci en fait partie et c'est peut-être pas le meilleur choix pour se détendre après une journée de boulot. Le style biographie tirée d'une histoire vraie renforce le sérieux du projet. Enthousiasmant, quand-même pas.
Une plongée sans concession au cœur d'une famille dysfonctionnelle où les difficultés économiques, psychologiques et émotionnelles semblent s'accumuler dans un tourbillon que seules la résilience et la force de caractère peuvent briser: malgré une atmosphère éprouvante, le film se veut optimiste en renvoyant chacun à sa responsabilité individuelle. Portés par des comédiens pleinement impliqués - Glenn Close, émouvante, et Amy Adams, bluffante, en tête - les personnages touchent même si la mère, absolument indigne, n'aura jamais gagné mon empathie par son incarnation de l'absurdité d'affirmer que vouloir des enfants et ressentir la fibre maternelle seraient naturels. Nous pourrons toutefois souligner l'inégale force des thèmes liés au cocon familial et aux déterminismes sociétaux face à l'amourette du fils au milieu de sa période d'entretiens d'embauche mais cela permet de ralentir le rythme (cardiaque). Une réalisation convaincante.
Un film très propret de R.Howard, qui avec une carrière de réalisateur en dents de scie, signe ici une oeuvre soignée, avec sérieux et sans ridicule, mais sans éclat non plus. En filmant une fresque familiale dans une Amérique profonde, minée par le chômage et flirtant avec une précarité sociale comme une certaine violence, "Une Ode Américaine" s'attache à décrire l'ascension absolument pas acquise d'un jeune homme qui n'est pas naturellement né dans les conditions requises pour accéder au rêve américain qu'on nous vante tant. Avoir amené ce film loin des standards hollywoodiens (personnages, décors, rythme, histoire) est la bonne idée et s'apprécie comme tel. Pour autant, il manque un peu de piquant de cette entreprise, qui frôle souvent le sentimentalisme tant redouté, mais l'évite de justesse. On retiendra surtout d'"Une Ode Américaine" les formidables interprétations de G.Close et A.Adams, sans fard et en total contre-emploi.
Une chronique sociale de l'Amérique ordinaire plutôt bien menée, portée par ses 2 interprètes féminines principales, très justes. Le scénario et le dénouement convenu n'apportent aucune surprise par contre, ce qui limite l'aura du film.
" Une ode américaine" film en partie autobiographique diffusé sur Netflix est un drame social touchant. En effet le film doit beaucoup à son tandem actrices Amy Adams et Glenn Close qui pourraient être nommées aux oscars cette année avec la belle performance de Gabriel Basso également dans un mélo intense, poignant et dense qui décrit une certaine Amérique profonde et la difficulté de s'extraire de son milieu d'origine.
Un film de Ron Howard, c'est souvent la promesse d'un rythme soigné qui nous empêche de décrocher du récit qui dure (quasi-systématiquement) deux heures, une recette que l'on commence à connaître, sans pour autant s'en lasser. Cette fois, le papa de la saga Da Vinci Code, de Solo (A Star Wars Story) et surtout du très bon Rush, adapte le roman autobiographique de J.D. Vance, et nous amène dans l'Amérique rurale au sein d'une famille très attachante malgré ses lourds secrets. Nous suivons donc la vie du jeune garçon de la famille, qui doit composer au quotidien avec une mère toxicomane et violente (Amy Adams, en grande forme), une mamie qui tente de porter à bout de bras sa fille et son petit-fils, mais cache elle-même un drame effrayant, et un père aux abonnés absents. Sensible et un peu pataud, le garçon est le souffre-douleur des enfants du coin, et tentera en grandissant de s'échapper de ce lieu qui représente tout ce qui le hante. Mais en débarquant en ville, les problèmes continuent quand il se voit traité comme un véritable bouseux par les hautains rupins à la cravate bien nouée... On se prend vite au jeu de la pitié et de la compassion pour ce garçon et jeune homme (respectivement Owen Asztalos et Gabriel Basso, deux inconnus au bataillon qui font un joli exploit) qui endure tant bien que mal sa vie de malaimé et rejeté, sans pouvoir se plaindre (à part à sa mémé). Glenn Close est tout à fait convaincante, en plus d'être le sosie parfait de son modèle réel (on se demande si ce n'est pas elle, dans les images d'archives), et nous a déchiré le cœur en fin de film (sans en dire plus). L'intrigue est encore ce qui se fait de mieux dans ce drame qui sent parfois le mélo facile, en nous montrant le vrai sens de la famille, ses douleurs et ses moments de joie. L'interprétation est impeccable, voire impressionnante pour les deux acteurs qui campent J.D. Vance, deux découvertes en une. Une ode américaine n'a pas la prétention de révolutionner le récit de vie dramatique, et n'est pas toujours loin du mélo, mais il porte fièrement son casting dans une intrigue sensible et humaine.