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Michaël
6 abonnés
349 critiques
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3,0
Publiée le 23 mai 2024
J'ai détesté durant le visionnage mais en y repensant par la suite, je garde malgré tout une tendresse pour ce film.
Fane hérite de la maison de sa mère coincée entre deux garages dans un petit village. Après avoir enlevé Lilas des mains de son compagnon violent, il part vivre dans la maison avec cette femme qu'il apprend à aimer et y retrouve son frère, amoindri suite à une opération cérébrale. Leurs voisins les frères Voke ont des vues sur leur maison, et sur Lilas.
Jean-Pierre Bacri est très bon, forcément, et Jaques Villeret fait ce qu'il peut mais c'est toujours casse-gueule ce genre de rôle. Pauline Lafont est nue. Très souvent.
Ce que je retiens particulièrement de ce film, c'est cette chaleur étouffante. On sent que les protagonistes en souffrent et la tension du film en dépend pour beaucoup.
Je ne le regarderai probablement plus jamais mais je suis content d'avoir découvert Jean-Pierre Bacri dans un rôle torturé, plus triste que bougon.
très bon film. un directeur photos génial, tous les acteurs sont formidables, et Pauline Lafond dans le rôle de la bimbo blonde pas si nunuche que ça tiens ici un de ces plus beau rôle.
Un drame moite, avec des personnages atypiques et attachants qui se démènent pour vivre leur vie au mieux dans les cités dortoirs ou la campagne pas plus accueillante. Les acteurs sont formidables et donnent une vraie épaisseur à une histoire pour le coup très quelconque.
Quelle idée faut-il se faire de l’humanité pour en brosser un portrait aussi méprisant que se le permet G.Krawczyk dans ce film indigne où, d’une certaine façon, seule la malheureuse Pauline LAFONT s’en sort avec les honneurs. Ainsi, Jacques VILLERET s’efforce (laborieusement) de composer un simple d’esprit, Jean-Pierre BACRI pas rasé se laisse aller sans peine à interpréter un bon à rien, employé indélicat de la supérette locale qui peut compter sur la complaisance (rémunérée) du vigile de l’établissement, Guy Marchand – qui vaut autrement mieux – n’est qu'un garagiste lubrique et vulgaire, Jean BOUISE- comédien de talent - campe ici, sans conviction, le père du précédent, Claude CHABROL, lui, exulte manifestement dans le rôle du curé du village et même Dominique BESNEHARD y devient, dans le même registre caricatural, un notaire apeuré promptement éconduit par le garagiste devenu héritier de sa mère. Ce n’est ni drôle, ni réaliste, et l’histoire du cinéma n’en retiendra rien. Les habitants du village (Martres-Tolosane, en Haute- Garonne) ont néanmoins fêté en juin 2016, sans la moindre honte, l’événement que fût le tournage du film trente ans auparavant.
La ressortie en salle de " l'été en pente douce" permet de voir ou de revoir ce film qui a gardé une certaine aura en raison de la présence de Pauline Laffont, fille de Brigitte qui décédera accidentellement.
Il faut reconnaître que Pauline Laffont dont la présence à l'écran ( indéniable) n'est pas sans rappeler celle de sa mère ( il y a des références moins nobles) , mérite d'être vue et connue.
Tourné et sorti un peu après le grand succès de Jj Beineix ( 37,2 le matin), " l'été en pente douce" essaie visiblement de surfer sur la même vague.
Ce ne sera pas le cas, malgré un casting formidable ( Bacri et Marchand ) avec aussi la présence de Jacques Villeret.
Cette espèce de faux polar rural dont le scénario tourne autour d'une très sexy jeune femme sincère qui fait tourner la tête à son entourage, à gardé un certain charme.
On a ici affaire à un cinéma qui mise sur la stylisation de la photo, sur sa distribution et sur un côté provocateur d'ailleurs très réussi.
Adapté du roman éponyme de Pierre Pelot, un film noir attachant autour de trois marginaux en quête de bonheur, qui se heurtent à la cruauté d’un village, porté par un casting impeccable, avec notamment la regrettée Pauline Laffont et l’attendrissant Jacques Villeret.
Un film unique, une ambiance très forte, des acteurs tous magnifiques, même les plus petits rôles, un sujet très fort... Bref un chef d’œuvre digne du meilleur de BEINEX et BESSON.
Un très bon film. Dur et réaliste. Puissant et déroutant. Le rythme et le cadre sont prodigieux. Les acteurs jouent de manière juste et l’humanisme du film est très forte.
chef d'oeuvre absolu, un film qui vous maintient sous tension tout le long, des cadrages et une lumière incroyables, et au final le plus grand rôle de Jean-Pierre Bacri
J'ai voulu voir ce film après la découverte de Pauline Lafont dans "Poulet au vinaigre". Il s'avère que l'actrice est toujours aussi sublime et qu'elle nous révèle encore une fois son corps et ses courbes de rêve, un vrai plaisir pour les yeux. Jacques Villeret dans son rôle d'attardé est très convaincant, comme toujours un très bon acteur. Jean Pierre Bacri en gueulard, buveur de bière, a aussi un rôle fait pour lui. Un petit film sympathique et assez drôle qui se regarde avec facilité. Une oeuvre sans grande ambition mais agréable et émouvante.
« L’été en pente douce » de Gérard Krawczyk (1987). Le trio - Jean-Pierre Bacri, Jacques Villeret et Pauline Lafont – il fallait l’oser en termes de casting, trio auquel il faut ajouter Guy Marchand (toujours épatant dans ce type de rôle) et Jean Bouise dans un rôle plus classique, d’homme placide. Ce film se laisse toujours regarder avec un grand plaisir et pour ma part, les mimiques effarouchées de Jacques Villeret et sa fameuse réplique « C’est la nature » font partie du patrimoine du cinéma français !
Sorti en 1987, L’été en pente douce nous plonge dans une atmosphère particulière, à la fois poisseuse, sensuelle et merveilleusement vulgaire. Superbement porté par une brochette d’acteurs plus géniaux les uns que les autres – la regrettée Pauline Lafont, les regrettés Jean-Pierre Bacri, Jacques Villeret et Jean Bouise, ainsi que Guy Marchand – cette adaptation d’un roman de Pierre Pelot nous offre des personnages faisant preuve tour à tour d’une certaine tendresse et de la médiocrité la plus absolue. Portrait grotesque et outrancier d’une certaine France semi-rurale des années 80, cette ode à la liberté est aussi une critique au vitriol de la méchanceté crasse des petites gens. La lumière est très belle, la musique magnifique.
Cette comédie grinçante dans le sud de la France par un été chaud nous fait découvrir un joli trio d'acteurs: Bacri, Villeret et Lafon. Tous les 3 donnent à cette histoire une belle énergie. Les sentiments y sont exacerbés par la chaleur: on y voit les comédiens tout en sueur. Avec des seconds rôles comme Marchand et Bouise le scénario est bien étoffé et nous raconte une histoire un peu bizarre de personnes en quête de sens dans leur vie. La vie de village est aussi détaillée avec ces petits cancans et autres. Un beau et bon film.
Portrait rural et amer de personnages simples qui sont en quelque sorte victimes à la Chabrol du regard mauvais et dédaigneux des habitants du village.