Un scénario nul avec une Pauline Lafont très mal exploitée malgré tout son potentiel et son talent. Elle joue une bimbo en chaleur au milieu de crasseux dégueulasse. Son plus grand rôle? Un Niagara à la franchouillarde? Un nanar de dégueulasse à la sauce super Dupont!
Film pas désagréable tenant surtout par son atmosphère pesante mettant en avant les effets nausébonts de la curiosité malsaine et du mépris d'une communauté villageoise sur ce ménage à trois et par le regard posé sur les illusions vaines de ces personnages attendrissants. Le film manque cependant d'une certaine justesse dans l'interprétation (malgrè le talentueux J.Villeret et la ravissante P.Laffont; seul J.P Bacri semble véritablement en adéquation avec son personnage et nous régale vraiment) et d'inspiration dans les phases charnières du films, les confrontations entre les principaux protagonistes n'ayant bien souvent que peu d'envergure.
Je suis une habitante de Martres, j'ai plus regardé les décors que je n'ai suivi l'histoire, un peu trop spoiler: cul à mon goût, dommage pour le dernier film de Pauline !!!
Bon film français dans la campagne haut garonnaise avec pauline lafont magnifique. Villeret et bacri sont aussi très surprenant malgré une histoire quelque peu banale. on passe un bon moment sans trop se prendre la tete.
C'est un film qui a bien vieilli avec de bons acteurs. Le scénario est intéressant sur les rivalités dans un village et une femme qui ne sait pas gérer sa beauté.
Dans ma série « Sorti des cartons », cinquième épisode : « L’été en pente douce ». Les films des années 80 ont une fâcheuse tendance à mal vieillir ou à vieillir trop vite. « L’été en pente douce » n’a pas vieilli (Est-ce objectif ?) ; tout ce que l’humain a de mauvais en lui est exposé dans ce film étonnant : mesquinerie, envie, jalousie, violence sourde, méchanceté, cruauté, avidité sont au rendez-vous et c’est toujours d’actualité. Pauline Lafont en femme enfant dégage une sensualité sexuelle torride ; Jean-Pierre Bacri qui se la pète se révèle fragile ; il est loin de ses rôles de râleurs à répétition ; Jacques Villeret en simplet est tout simplement détonnant. Quant aux seconds rôles jusqu’au discret curé joué par Claude Chabrol, ils sont détestables à souhait. Film où la bière s’ingurgite au même rythme qu’une cigarette, où la chaleur moite tape sur les systèmes nerveux. Film déprimant dans un cadre déprimant avec des caricatures de beaufs déprimants. Ce film est férocement réussi. Oui, la méchanceté n’a malheureusement pas pris une ride.
Presque 25 ans après sa sortie, ce film de Gérard Krawczyk n'a pas pris une ride. Cette comédie de moeurs sous un soleil de plomb est magnifié par la présence d'excellents acteurs, en particuliers les regrettés Jacques Villeret et Pauline Lafont. Sur un scénario simple mais bien écrit, le réalisateur nous sert un long métrage teinté d'humour et traversé par des personnages attachants.
L'histoire de trois personnages qui tentent de vivre simplement, au jour le jour, dans un village méridional écrasé par la chaleur. A travers des scènes insolites et des dialogues directs comme on en voit rarement, ce film dresse le portrait féroce d'une France profonde où les commérages vont encore bon train. Guy Marchand interprète très bien le garagiste ambitieux et machiste.
Sans savoir trop pourquoi, j'ai une tendresse particulière pour ce film. L'histoire est simple et touchante, la mise en scène implacable et les acteurs magnifiques (Jean-Pierre Bacri et Pauline Lafont en tête).