Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 706 abonnés
12 423 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 19 mai 2023
Ambitieux et sensoriel à souhait, "Monos" (2019) dèçoit pourtant à l'arrivèe! Beaucoup disent que le film de Alejandro Landes ressemble en plus èprouvant à "Lord of the Flies" (1963) avec un metteur en scène jouant avec le mouvement continu, marchant dans les pas d'un Herzog, voire carrèment d'un Coppola! N'exagèrons pas! Certes, c'est tortueux, difficile d'accès, difficile aussi à mettre sur pied par ses lieux isolès, et d'autant plus en altitude et sans rèseau...mais on n'y comprend pas grand chose en fin de compte! Et puis cette volontè de faire èclater le schèma traditionnel de ces ados, sans adultes, livrès à eux-mêmes dans une nature sauvage, aboutit finalement à un truc physique assez ennuyeux et sans rèel fil conducteur! On peut tenter l'expèrience avec cette bande son et ses puissants paysages qui nous immergent dans un monde à part ou simplement la rejeter! A vous de voir...
Le récit contraste avec l'image bien léchée du film. Les longs plans sur la nature en regard avec les visages fatigués des jeunes sauvages. Mais à part ça, un ennui terrible que ressent le spectateur devant les images de l'Amazonie. On aurait préféré la version documentaire.
Des enfants, ou plus précisément de jeunes adolescents, soldats de la guérilla marxiste colombienne s'ennuient dans les confins montagneux et forestiers de leur pays, et le spectateur avec eux. Dans une certaine mesure, quelques aspects quasi-documentaire du film peuvent intéresser, mais c'est tout.
Assez original pour ma part, je reste un tout petit peu sur ma fin, j'en aurais voulu encore, même si ça navigue entre images sublimes et des choses très dures. Un point à la musique extra aussi. C'est prenant passé la première demi-heure. Et bien sûr dépaysant, malgré l'horreur.
Film qui se démarque par sa singularité, et nous emmène dans une expérience qui sort de l'ordinaire. Toutefois je ressors fortement déçu de ce film, pourtant il partait bien avec un cadre et une photographie magnifique, malheureusement le scénario est proche du néant. En effet celui-ci se résume à des poursuites entre adolescents dans la jungle et à qui prendra la place du chef et se montrera le plus fort où le plus malin. Quant à l'otage, sa présence reste mystérieuse et obscure tout comme le rôle des "guérilleros", on ne sait même pas d'où ils sortent. Bref trop de zones d'ombres et un scénario trop plat pour en faire un bon film, seul le côté immersif et intéressant ainsi que les belles images de l'Amazonie.
Dans les montagnes de Colombie, une bande d’enfants soldats veille sur une otage américaine. Une œuvre singulière à la réal fascinante, mais au service d’un récit inconsistant, excepté le fait de montrer l’immaturité des jeunes preneurs d’otages.
Film d'immersion. On est dans cet état de nature, dans cette jungle, hors civilisation, avec ces adolescents lâchés dans ce monde trop grand pour eux. scénario assez faible, mais c'est une expérience et le cinéma offre cela également.
Que dire autrement que ce "film" est dénué de toutes qualité. Si voulez perdre votre temps à regarder des gosses se prennant pour des guerriers dans la jungle, sans réelle raison, c'est votre choix.
Dans les paysages surnaturels des montagnes colombiennes, un groupe de jeunes est entraîné par un militaire seul. Sans unité de temps et à peine une notion de lieu, l'aventure commence au-dessus d'une mer de nuages pour ces soldats tirés de Sa Majesté des Mouches. Capable de générer des émotions fortes quasiment à la demande avec ses cadrages mystiques et sa musique toute en discordances, Monos dégage un quelque chose de tribal et mystérieux très prometteur. Il y en aura une continuité ; mais pas de développement.
L'ironie de Monos, c'est qu'il rend à tout instant clair ce qu'il veut vraiment faire, sans jamais y parvenir. Okay, il veut refléter l'actualité du conflit colombien, mais à part le remixer, il n'en fait rien et reste muet dessus. Okay, il veut faire douter qu'on est bien dans le moment présent et arrive assez bien à laisser flotter la possibilité qu'il se situe dans un futur proche. Longtemps la guerre apparaîtra comme une légende et l'on sera incrédule à son sujet, baigné de la même saveur d'aventure juvénile qui constituait l'âme du travail de Peter Brook. Mais il tient trop à tout flouter.
Trop floutées, par exemple, sont les intentions de personnages bien distincts les uns des autres, ce qui bloque notre attachement et nous force à traverser l'histoire avec distance. On verra tous les signaux nous invitant à lâcher prise et à se laisser fondre dans l'intemporalité de la forêt avec une insouciance maladive, mais si l'hallucination est tentante, elle reste inaccessible : pour lâcher prise, il faut d'abord nous lier à une réalité que Monos se refuse à délivrer. Il en reste des bribes éparses, mais rien pour s'en faire un souvenir solide.
Où situer ce film ? ... Au début burlesque, pitoyable et crasseuse guerre des boutons colombienne, une dizaine de gosses minis bouseux dirigés par un nain de la milice bodybuildé... les personnages multiplient les choix illogiques et dégoûtent par leur immaturité plus qu’autre chose.. entre celui qui tue une vache et son chef qui décide de se suicider pour ne pas avoir à assumer la responsabilité de ce meurtre pour qu’au final le nain s’en beurre bien les coconuts on est plutôt bien servi par la vivacité d’esprit de ces jeunes colombiens, en quête d’on ne sait trop quoi d’ailleurs, puisque nous donner le moins d’éléments scénaristique semble être le projet du réalisateur... On se perd dans ce film comme l’otage el Doctora dans la forêt amazonienne, incapable d’échapper à une dizaine de demi portions dans une jungle pluvieuse, sombre mais surtout GIGANTESQUE et à perte de vue... on retiendra juste les quelques scènes qui donnent à elles seules plus d’intérêt que 90% du film, et qui choquent par à la fois leur innocence et leur brutalité, illustration parfaite de l’enfant soldat.
Dans un premier temps épatant par la beauté des cadres. Puis sauvagement imprévisible comme un Escalante. Premier grand film du réalisateur brésilien avec une bande-originale de Mica Levi envoûtant. Boulevardducinema.com
Troisième long-métrage de Alejandro Landes, "Monos" suit le parcours d'adolescents soldats d'Amérique du Sud, veillant sur d'étranges protagonistes et devant fuir au coeur de la jungle. Autant dire que ce jeune cinéaste a le sens de l'esthétique : "Monos" affiche en effet une superbe photographie et quelques plans remarquables. Sur le fond maintenant, le film fait appel à de nombreux héritages cinématographiques. On pense souvent en effet à "Sa majesté des mouches", "Aguirre" ou encore "Les chasses du comte Zaroff". Cela constitue pourtant l'un des défauts du film : écrasé par ces références, Landes peine à dégager une véritable personnalité à son essai. Ajouter à cela de sérieuses baisses de rythme ainsi qu'un côté faussement énigmatique peu emballant. Intéressant, mais il convient de donner du temps au temps avant d'annoncer un nouveau grand cinéaste.
Brillante immersion au cœur de la jungle de la part de Monos (2020), un drame colombien réalisé par Alejandro Landes. Le film se divise en deux parties bien distinctes, d’abord en haute altitude, en pleine montagne avant de se terminer plus en amont, au milieu de la jungle suffocante.
Le film s’ouvre dans ce qui ressemble (en apparence) à un camp de vacances isolé au sommet des montagnes, mais à bien y regarder de plus près, on se rend vite compte qu’il y a quelque chose de pas très net. En effet, tous les adolescents sont armés jusqu’aux dents et paraissent être livrés à eux-mêmes une fois que leur (petit) chef s’est éclipsé (petit mais costaud).
Ces jeunes ne sont pas là pour profiter du grand air, ils sont là pour surveiller un otage américain et veiller à ce que l’armée régulière ne s’approche pas trop près de leur camp de base. On comprend donc rapidement que l’on a affaire à une armée rebelle, clandestine, des guérilleros qui luttent contre des forces gouvernementales. Des adolescents qui luttent face à des adultes, comme si on mixait Sa Majesté des mouches (2007) et Apocalypse Now (1979), pour ne former plus qu’un seul et même film. On se retrouve confronté face à des ados conditionnés comme des animaux féroces, déshumanisés pour certains et qui se livrent une guerre sans merci.
Un film magnifié par ses décors extérieurs, de la moiteur des montagnes à la chaleur suante de la jungle. Ajoutez à cela, une distribution d’acteurs non-professionnels (et de rares professionnels comme l’épatant Moises Arias). Le film se paie même le luxe d’avoir un ex-enfant soldat de chez les FARCS (en la personne de Wilson Salazar, dans le rôle du commandant).
Le film dénonce l’embrigadement des enfants au sein des conflits armés et il le fait avec beaucoup de subtilité. Il en résulte une œuvre magnifique, baigné à la fois de tendresse et… d’horreur.
Monos est une bombe esthétique. Entrez dans la salle et lâchez-vous ! Laissez-vous porter, savourez chaque plan, chaque son, ressentez la violence pure. Les réalisateurs qui nous surprennent sont rares ; c'est le cas d'Alejandro Landes, un artiste original et prometteur. Un film atypique. Un beau moment de cinéma.
4 546 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 1 août 2020
Monos échoue à tous les niveaux. Il est difficile de savoir par où il serait préférable de commencer. Des enfants indisciplinés ayant des relations sexuelles entre eux à gauche et à droite à la complaisance du réalisateur. Et pour les progressistes des scènes gays et lesbiennes obligatoires sont toutes les deux dans le film. Bien sûr même si aucune personne sensée ne voudrait voir ces enfants faire ça. Le film nous montre avec précision leur violence dénuée de sens et leur toxicomanie sans aucun commentaire significatif. Le cinéaste échoue à tous les niveaux à les rendre significatif. Les effets sonores sont horribles et irritants. Les acteurs sont décents mais leur talent est gaspillé dans cette histoire mince. Des photos gratuites des ados des garçons sont incluses et cela fait penser que ces photos faisaient partie de la raison pour laquelle ces enfants ont joué ces rôles. Et oui le paysage des Andes est magnifique mais à peine utilisé. Ce film est un terrible gaspillage de talent et d'argent...