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SociN
11 abonnés
593 critiques
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2,5
Publiée le 4 août 2024
Certes, le film est maîtrisé (excellemment même) et les multiples points de vue sont éclairants. Le casting est au diapason. Mais avec les yeux de 2024, le film résonne tout autrement. On a très peu le point de vue de Maria, et au final, le film raconte juste de manière assez légèrespoiler: un féminicide ...
Le film est un roman-photo assez médiocre. Les dialogues de Mankiewicz sont excessivement longs et remplis de banalités hollywoodiennes. Avant Gardener fait semblant de parler avec un accent espanol peu convaincant.
Si ce n'était la beauté d'Ava et la nostalgie glamour de ces films hollywoodiens bien surannés, cette histoire digne d'une novella est sans intérêt. Bogart s'ennuie et nous aussi.
Sans pouvoir expliquer pourquoi, j'ai toujours aimé ces films qui commencent par la mort de leur personnage principal et qui, par la suite et en usant du flashback, nous font découvrir la vie dudit personnage. Même si l'histoire est très belle, il y a ici deux choses qui m'ont chiffonné : premièrement, un manque de seconds rôle de poids. Derrière le duo vedette, c'est assez fragile. Et deuxièmement (le plus préjudiciable) : Ava Gardner. Entendons-nous bien, elle est sublime et joue très bien mais, le fait que le film a été pensé pour être entièrement articulé autour d'elle or, dès lors qu'elle doit partager des scènes avec Humphrey Bogart, elle se fait bouffer toutes crue. Cela dit, à sa décharge, rares sont les comédiennes qui ont réussi à lui tenir tête. Spontanément, il ne m'en vient que deux à l'esprit : Gloria Grahame et Katharine Hepburn.
J’aurais mis chef d’oeuvre, mais les bavardages assommants, , omniprésents, la musique etouffante , mauvaise, m’ont pollué le film….. Quant aux acteurs, mis à part Bogart ( surestimé pour moi car son jeu est figé dans tous ses films) Ava Gardner parfaite comme toujours, et le Comte, le reste est plat, bavard…Bref, c’est la troisiéme fois que je vois ce film, mais ce sera la derniére.
"La Comtesse Aux Pieds Nus" est une tragique transcription du conte de "Cendrillon" version moderne à l'écran. C'est aussi une satire impitoyable sur des hommes appartenant à la jet-society, souvent cyniques, imbus de leur personne, incapables de se construire un bonheur. L'axe central du récit, c'est un cimetière, d'où partiront en retours en arrière successifs, les séquences qui composeront le film. On sait d'emblée qu'on entre dans une tragédie puisqu'on assiste aux funérailles de Maria Vargas (éblouissante Ava Gardner) nouvelle icône du cinéma à la recherche du prince charmant. Sont présents à la cérémonie, des hommes qui ont connu Maria, et pour beaucoup, désirée. Tour à tour, chaque protagoniste racontera son histoire sur Maria. La réalisation de Mankiewicz est prodigieuse. La première scène de danse de Maria, uniquement suggérée par les regards de l'assistance, les hommes étant captivés, les femmes beaucoup moins, est délectable. Celle où Maria change de prétendant, filmée de deux façons différentes, selon qu'elle est racontée par l'un ou l'autre est un modèle de cinéma. Et puis, il y a ces moments récurrents, traitant des chaussures comme symboles de prison, et des pieds nus symbolisant la liberté. Les dialogues, très abondants, amènent à l'œuvre un aspect de roman littéraire. C'est d'ailleurs Humphrey Bogart (en scénariste et réalisateur lucide, désabusé et vertueux, confident de Maria), qui ouvrira et refermera le livre. Une histoire de godasses signée par une très grande pointure d'Hollywood.
Un grand film mélodramatique signe du célèbre metteur en scène josef mankiewicz qui a réalisé de nombreux films brillants. Il retrace dans celui ci un portrait de cette jeune femme vivant dans la pauvreté joue par la très belle ava gardner, rêvant à une carrière à Hollywood et qui va toucher du doigt son but, car elle rencontra un réalisateur joué par bogart à la solde d un producteur odieux et irascible qui va lui donner une carrière et surtout de mauvaise rencontre qui décrit les côtés sordides de ce milieu qui n est pas un conte de fée. Et petit à petit elle va connaître une issue dramatique, dans une dernière scène assez déchirante. Un très bon film dont mankiewicz s est inspiré du conte de Cendrillon pour raconter la vie de cette jeune femme. Les personnages sont très bien joué grâce à une très bonne distribution, petite mention pour humphrey bogart dont on voit à l ecran malheureusement les stigmates de la maladie et qui est très poignant.
C’est un film riche et profondément humain que Mankiewicz écrit et réalise avec une constante détermination à prendre à témoin son propre monde pour lui dire comment il va… Un conte , Cendrillon, le prince charmant et très vite derrière l’histoire que l’on raconte aux enfants, la vie en illustrations réelles, à travers le filtre déformant d’un scénario malin. Nous voici au cœur du cinéma hollywoodien quand une petite chanteuse espagnole est appelée à devenir une star américaine. Elle en rêvait, mais comprend très vite que ce monde là n’est pas le sien. Mankiewicz en rapporte les éléments constitutifs d’une mise en scène souvent grandiloquente, mais toujours appropriée à la charge émotionnelle conduite par l’héroïne. Ava Gardner en personne plus rayonnante que jamais, habitée par la grâce et l’intelligence. Humphrey Bogart me parait tout à côté un rien palot, mais c’est le jeu qui veut ça . Hollywood est vraiment sans pitié. AVIS BONUS Trois angles différents dont un long entretien avec le réalisateur, pour en apprécier l'œuvre et le parcours Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
La comtesse aux pieds nus. La princesse c'est Ava Gardner. L'histoire de la montée d'une star. Un film sorti en 1954, une exellent film mais avec beaucoup de longueurs. Mais certes, un grand film néanmoins, Beaucoup de psychologie. Un film tourné intégrallement à hoolywwod, mais le film part loin, en Espagne et en France. La riviera se transforme en océan pacifique.
La comtesse aux pieds nus commence, chose curieuse, par ce qui devrait être la scène finale : un enterrement, celui de Maria Vargas, petite danseuse espagnole devenu star hollywoodienne en quelques mois et personnage principal du film ( elle est jouée par la resplendissante Ava Gardner ). Cette étrange façon de commencer par la fin n'est pas un caprice du réalisateur mais bel et bien le moteur principal du scénario : à tour de rôle, différents personnages racontent par flash-back la triste destiné de Maria, dont la mort, qui se rapproche un peu plus à chaque flash-back, semble à la fois insupportable et pourtant inévitable. Cette impression, qui met à mal les nerfs du spectateur, renforce ce sentiment de fatalité propre aux tragédies. De plus, cette narration faites par plusieurs personnages permet d'avoir différentes vision du personnages de Maria Vargas, personnage assez énigmatique qui m'a fais pensé à Carmen, une femme fière et libre, du moins au début, car après s'être marié, mariage qui fais d'elle une comtesse, elle supporte mal son titre mais se plie au mœurs des nobles jusqu'au jour où son mari, apprenant qu'elle le trompe, la tue. Cette mort pourrai être, comme celle de Carmen, sa dernière lutte pour la liberté, seulement voilà, le réalisateur, craignant sans doute que ce personnage perde subitement l'affection du public après avoir fais cocu un mari si parfait, lui a donner une raison noble pour commettre cet adultère : le mari est stérile et désespéré de ne pouvoir poursuivre la lignée, elle passe donc par un autre pour lui faire un enfant. Le personnage garde ainsi la sympathie du spectateur mais perd une grande partie de sa grandeur, dommage… Mais cette fin heureusement à peine décevante ne gâche en rien ce chef-d'œuvre cinématographique aux acteurs touts simplement parfaits et aux décors absolument magnifiques qui mérite amplement son succès.
Film le plus personnel de Mankiewicz qui offre une réflexion sur les illusions du cinéma dans une version désenchantée de Cendrillon . Comme toujours chez Mankiewicz , flashs back habiles, changement de points de vue, faux semblants et dialogues ciselés, confrontation peuple, bourgeoisie et aristocratie. Interprétation impeccable . Le film est devenu un classique instantané en France , même si l'on peut penser , avec le public américain de l'époque, que le tout est est sans doute trop bavard et que, finalement, la thématique , hors cinéphilie prononcée, est bien peu universelle .
Un grand classique porté par deux monuments du cinéma : Humphrey Bogart et Ava Gardner mais finalement une grande déception. L'ensemble est mal ficelé, parfois mal joué (le duel des riches par exemple). L'histoire n'a guère de sens. Restent les 2 acteurs principaux qu'on a plaisir à voir.
Flashbacks sur la vie d’une star racontée en voix off, notamment par un immense Humphrey Bogart, témoin et confident privilégié d’une Ava Gardner resplendissante. Libéré de ses obligations auprès des grands studios et cumulant les casquettes de metteur en scène, scénariste et producteur, Joseph L. Mankiewicz donne à ce conte une image acerbe du monde hollywoodien et de l’aristocratie jet-setteuse. La richesse de la prose narrative, incisive, parfois tendre mais toujours pertinente, est révélatrice d’un état satirique amer. La galerie des seconds rôles également, atteignant son apogée avec celui d’Edmond O’Brien. Un très beau film, mélancolique, affublé de longueurs toutefois.
Derrière le chef d’œuvre de Mankiewicz qui réunit Ava Gardner et Humphrey Bogard, je ne vois qu’un drame en trois actes bavard et ennuyeux. Mankiewicz utilise en voix off omniprésente tour à tour la voix des trois comédiens successifs qui seront les hommes de la vie de la Comtesse. J’accepte le concept sur la première partie souvent synonyme de mise en place dans les films ; mais lorsque je m’aperçois que c’est l’essence même du film çà finit par m’être pénible. De plus cette voix off vient percuter des plans ou des dialogues qui ne font que la faire bégayer. Très vite ce film tourne au roman-photo avec des comédiens devenant empruntés dans leur mutisme. Et pourtant ce film avait tant à dire sur les stars et les personnes qui se cachent sous le vernis : les failles, le conflit de loyauté via à vis de son milieu d’origine, la perte de repère et de sens. Tous ces thèmes sont bien présents et font jaillir quelque fois une étincelle, mais le parti pris artistique et la mise en scène ampoulée m’ont laissé de marbre devant ce que beaucoup appellent un chef d’œuvre. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM