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Ducerceau
14 abonnés
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5,0
Publiée le 29 décembre 2021
Chef-d'oeuvre parce qu'il s'agit d'un conte moderne pour adultes et d'un thriller un peu noir. Et puis avec un grand Humphrey Bogart et une Ava Gardner resplendissante
Un comte de cendrillon qui vire à la catastrophe... dans un contexte de stars de cinéma et de milliardaires, on est dans les années 50. Un casting de référence et une histoire - aux dialogues près, un peu longuet - qui s égrène de manière fluide ... on peut également apprécier ce retour en arrière, ce contexte qui semble suranné mais qui peut s apprécier.
C'est une réalisation de Mankiewicz, qui date un peu donc, l'affiche nous le rappelle d'ailleurs, de part sa construction. Le film comporte deux stars, Bogart et Gardner. Ce qui est original c'est la façon de narrer l'histoire de cette jeune espagnole, devenue une star du cinéma hollywoodien un peu malgré elle, par la fin et en donnant la parole à divers personnages dont le fameux scénariste incarné par Bogart.
je n'ai réussi à regarder ce film que par intermittence, d'un part parce qu'il y a des dialogues interminable et d'autre part parce que ma provision de kleenex n'aurait pas suffit tellement c'est larmoyant. la fin pourtant originale m'a fait éclater de rire tellement c'était insolite ...
Ce film appartient à la catégorie de ceux qui vieillissent mal, l'action traine en longueur et les 2 premières parties un peu bavardes, n'apportent pas grand chose au dénouement final qui est, de fait, même si on le sent venir, la seule partie originale et réussie du scénario. La manière de filmer, les éclairages, les maquillages, le dialogue en phrases longues qui sont plus du domaine de l'écrit que du parler, sont aujourd'hui totalement surannés. Ava Gardner ne s'en sort pas très bien, malgré sa sublime beauté, Humphrey Bogart en metteur en scène, ami, parrain ténébreux de la pseudo vedette Maria est beaucoup plus convaincant
Une relecture moderne du conte de Cendrillon, avec une construction du récit intéressante mais alourdi par trop de bla-bla sirupeux, en dépit d’un casting prestigieux.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 9 mai 2021
Je m'attendais à beaucoup plus de la part du réalisateur de ce film. N'était-il pas le réalisateur de Ève qui 'était une merveilleuse œuvre satirique avec des personnages intéressants et crédibles. Ce film m'a semblé être écrit de manière pesante avec une série de personnages unidimensionnels la plupart étant des clichés. Humphrey Bogart a fait de son mieux mais Ava Gardner n'était pas satisfaisante bien que belle à regarder c'est une poupée de papier. Edmond O'Brien a bien joué son rôle superficiel mais j'ai été étonné d'apprendre qu'il avait eu l'Oscar face Steiger, Cobb et Malden pour leurs grands rôles dans Sur les quais. Je tiens Joseph Mankiewicz pour responsable car si ce film avait été bien mieux réalisé il aurait pu être vraiment intriguant...
Un beau titre, représentatif de l’itinéraire de cette femme devenue comtesse, née dans le dénuement et le ruisseau. Itinéraire singulier pour cette femme sensuelle, aucun des trois hommes qu’elle va suivre (trois hommes représentant trois milieux « décadents », celui du cinéma de studio, celui de l’argent roi et celui de l’aristocratie mourante) ne devenant, pour des raisons différentes, son amant. Un magnifique film, dont la qualité principale est l’écriture. Ecriture du film, qui consiste en une succession de flash-backs, narrés par trois personnages différents. Avec des innovations (du moins, à ma connaissance) : à l’intérieur d’un flash- back, un autre, narré par -encore- un autre personnage ; dans deux flash-backs différents, la même scène racontée deux fois, sous un angle et par un personnage différent. Ecriture des dialogues, certes abondants, mais fins et ciselés. Pour cela, Joseph Mankiewicz a parfois été qualifié d’homme de théâtre ou de littérature. Ce serait oublier la pertinence de sa mise en scène cinématographique, discrète, mais à la fois adaptée, intelligente et expressive. Le choix des plans épouse parfaitement l’évolution de la situation ou la psychologie des personnages. Dans sa démarche, Mankiewicz s’oppose à la tradition spectaculaire Hollywoodienne : au moment de la découverte de la « comtesse », il ne montre que les spectateurs du cabaret qui la regardent, elle n’existe alors que par l’image et l’effet qu’elle produit ; entre les deux personnages principaux, interprétés par les deux stars du film, aucune idylle n’aura de place et la relation restera parfaitement platonique ; et lors de la disparition de la comtesse, le spectateur n’entendra que le bruit de coups de feu. Cette « opposition » s’exprime aussi par le verbe, le personnage de Harry étant bien sûr son alter égo : il fait passer par sa bouche nombre de ses réflexions et considérations sur son art, et sur l’univers de sa production : rapports et parfois interdépendance entre la réalité et la fiction, rôle fondamental du réalisateur, pouvoirs excessifs des producteurs, le tout dans une vision désenchantée … Une œuvre majeure du cinéma Américain, extrêmement riche, toujours intelligente, parfois émouvante, de surcroît magnifiquement servie et portée par le charisme de Humphrey Bogart et l’éclat de Ava Gardner.
Après un début prometteur sur les cyniques coulisses peu reluisantes de la production cinématographique et des rapports financiers de force, le film s'essouffle, la relecture de Cendrillon se centrant sur le destin d'une femme dont le métier ne revêt finalement guère d'importance. L'élégante beauté d'Ava Gardner ne rend pas son personnage intéressant ou touchant pour autant, tandis que le système des diverses voix narratoriales se fait vite lassant! Un mélodrame qui a raté sa cible.
Excellent film pour moi, le meilleur film de toute la carrière de Ava Gardner ! L'histoire est magnifique, spoiler: de plus le scénario de ce film est quasiment la vie d'Ava Gardner ce qui est rare pour une star !
"La comtesse aux pieds nus" est assurément un classique du cinéma et pourtant, je dois admettre être complètement passé à côté et ne pas comprendre l'intérêt que l'on peut porter à ce film. La filmographie de Mankiewicz comprend de bien meilleurs longs métrages. En soit, "La comtesse aux pieds nus" n'est pas complètement inintéressant mais balance davantage vers l'anecdotique. Scénario et mise en scène basiques auxquels s'ajoute un rythme très lent. Il en résulte quelques passages soporifiques. Un film surcôté selon moi mais qui reste agréable à visionner.
"The Barefoot Contessa" évoque la vie d'une danseuse espagnole qui se verra devenir tour à tour star hollywoodienne, membre de la jet set, puis noble italienne. Une manière pour Joseph L. Mankiewicz de critiquer tous ces univers, avec ce scénario en forme de conte de fée amer, où les batailles d'égos et d'hypocrisies sont légions. Outre cette écriture intelligente, le film dispose d'une construction originale, débutant lors de l'enterrement de la protagoniste puis racontant son histoire à travers les hommes qui l'ont connue. Sans compter la mise en scène très professionnelle, et les acteurs au sommet. Humphrey Bogart, excellent en réalisateur alcoolique et cynique au bout du rouleau, qui verra en cette femme une renaissance à protéger. Et bien sûr Ava Gardner, charismatique et forte en femme insaisissable qui tentera de garder son cap malgré tous ses hommes qui essaieront de la contrôler. Un petit reproche à faire est peut-être le fait qu'il est difficile de s'attacher aux personnages peu communs. Mais cela n'empêche pas "The Barefoot Contessa" de figurer parmi les réussites de Joseph L. Mankiewicz.
En dépit du peu d’action et de sa longueur, ce film n’est pas du tout ennuyeux. Critique efficace d’Hollywood et d’une bourgeoisie de parvenus jet-setteurs, Mankiewicz brille par les dialogues et la tension entre les personnages avec une construction en flashs backs. La scène de la gifle est présentée deux fois avec deux angles différents. Ava Gardner est superbe particulièrement dans la scène où elle danse parmi les gitans.
Beaucoup de narration pour peu de choses. Une équipe de cinéma découvre par hasard Maria Vargas et de là, la narration sur Maria et les hommes qui la désirent s'enchaîne... Interminable ! Il ne semble y avoir que 30 minutes intéressantes sur les deux longues heures pendant lesquels on apprend très peu de choses intéressante quant à Maria Vargas. Pour une actrice, nous ne voyons aucun extrait de film, tout n'est même pas suggéré, seulement narré.
La narration de la voix off est bien écrite, et la beauté d'Ava Gardner captive encore de nos jours. Cependant j'ai trouvé beaucoup de longueurs à cette oeuvre de Mankiewitz, qui n'est pas sa meilleure selon moi.