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Alex560
1 abonné
6 critiques
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3,5
Publiée le 3 novembre 2024
Avec son ambiance rétro et son atmosphère de thriller noir, "Sale temps à l'hôtel El Royale" est un film intrigant, captivant, et visuellement superbe, même s'il n'est pas exempt de quelques longueurs.
Drew Goddard nous plonge dans une époque trouble des années 60 et nous invite dans un hôtel étrange, coupé en deux par la frontière entre le Nevada et la Californie. L'histoire démarre avec une série de personnages mystérieux, chacun avec son secret, chacun en quête de rédemption ou de vengeance. Les performances des acteurs sont sans fausse note : Jeff Bridges est excellent, tout comme Cynthia Erivo qui émeut et impressionne avec sa justesse.
L'atmosphère du film, chargée de suspense et ponctuée de morceaux de musique soul, est l'une de ses grandes forces. J'apprécie aussi le style visuel soigné et la mise en scène millimétrée qui rappellent par moments le cinéma de Tarantino, avec un sens de l’esthétique et du détail.
Cependant, malgré ses qualités, le film traîne parfois en longueur. L'intrigue, bien que prometteuse, aurait gagné à être resserrée pour maintenir une tension plus constante. Quelques scènes s'éternisent un peu, ralentissant le rythme et diluant par moments l'intensité du suspense.
"Sale temps à l'hôtel El Royale" est un thriller stylisé, audacieux et original qui a le mérite de nous embarquer dans une histoire singulière, bien que parfois inégale. Une belle curiosité à découvrir côté films noirs modernes.
Patchwork indigeste , certains qualifieraient ce truc de pseudo "tarentinesque" ?? je comprends ,je n'aime pas tarentino.... Film sans queue ne tête , les acteurs se succèdent dans une théâtralité lourdingue.... non!
Trop long à démarrer, d'où 1 étoile et demie en moins, pourtant le scénario est là. Les acteurs sont très investis, mais la trame s'étire trop pendant la première heure... Il faut donc attendre 1h pour faire "Wow ! Quoi ?! Qu'est-ce qui vient de se passer ?!". Et là s'enchaine l'action et les histoires de vie de chacun (intéressant) : le gourou de la secte, les sœurs névrosées, le faux prêtre, la chanteuse, l'ex-militaire atteint de stress post traumatique et l'agent du FBI (qui ne reste pas longtemps, et tant mieux, il n’était pas intéressant). J'ai beaucoup apprécié les musiques, le fan service de Chris Hemsworth se baladant / trémoussant chemise ouverte, et cette action de fin de film bien menée. Bad Times at the El Royale vaut le pti coup d'œil, rien que pour la bande son, et la plastique des acteurs... (oui je l'ai dit).
Un film rudement bien mené et construit avec un découpage en chapitre qui distille le suspense à petites doses. Les personnages sont tous assez énigmatiques et très bien interprétés. Une sorte de cluedo dans uns mystérieux hôtel où 7 personnages se croisent. Chris Hemsworth est excellent dans un rôle à contre-emploi. Le film fait un peu penser aux "8 salopards" de Tarantino. Un très bon moment.
Tout de suite, quand l'on découvre ce film, l'on pense tout de suite à Quentin Tarantino...Les mêmes prises de vue avec la méthode de flashback, le même genre de thriller, une similitude quant au scénario, les rôles identiques des acteurs au sang froid redoutable dans des moments difficiles ou gores... Au final, ce n'est pas quand même une copie mais plutôt un film original où tous les acteurs sont excellents. Chris Hemsworth est énorme en tant que gourou sectaire très réaliste. Ses adeptes Dakota Johnson, Caille Spaeny, ne sont pas en reste et représentent totalement la dépendance des disciples face au gourou, excluant la famille. Grande et superbe découverte, Cynthia Enrico, en tant que actrice chanteuse.. Enfin, Jeff Bridges égal à lui même, très très bon, qui tient ici un rôle de gentleman cambrioleur, faux prêtre, attachant. Un très bon film à suspens, que je compte revoir assez vite.
le film commence sur les chapeaux de roue, l'intringue est très accrochante, puis au bout de 1h30, le film s'essoufle malheureusement.... Le film reste très intéressant à regarder, simplement j'en sors en me disant que le potentiel du film n'a pas été exploité à fond.
Un voyage sur le mode "banal" dans la folie totale: on est content de la regarder protégé par le blindage de l'objectif de la caméra. Brillant mais attention: il faut s'équiper d'un bon sens de l'humour et de solides clés de lecture. Moyennant quoi on se sent l'esprit plus clair avec les démons.
Plusieurs personnages énigmatiques se retrouvent au même moment à l'hôtel El Royale, situé à cheval sur la frontière entre le Nevada et la Californie. Cela promet un huis clos plein de mystères qui - comme souvent dit - multiplie les références au cinéma de Tarantino (dans son montage en chapitres et en flash-back, dans son scénario mêlant thriller, violence et comédie) mais sans toutefois le même talent. Le puzzle se met lentement en place, le rôle de chacun dans l'histoire se révèle peu à peu et les secrets se dévoilent. Quelques grosses ficelles par moment, des rebondissements parfois tirés par les cheveux et des dialogues moyens font qu'on ne crie pas au scénario de génie totalement déconcertant. mais on passe malgré tout un moment appréciable devant ce film qui change de l'ordinaire.
Un 8 clos digne de ce nom. Une bande annonce qui est évocatrice sans trop en dire et qui nous laisse la joie de profiter de toutes les péripéties du film en question. Sans trop en attendre au début, on finit par être bel et bien conquis par tout le déroulement du film jusque sa fin Merci
Dès les premières minutes où l'on découvre l'hôtel, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à IDENTITY, on sent tout de suite que quelque chose ce trame ici. Néanmoins les deux films sont totalement différents, et celui-ci est beaucoup plus loufoque. Les personnages sont excentriques, le scénario bien ficelé nous offre des scènes surprenantes et des flash back très intéressant. Je regrette quand même que le personnage de Chris Hemsworth en fasse trop. Il gâche un peu la fête à mon gout, même si la bande son arrive à palier à cela, j'ai passé un bon moment devant ce film divertissant.
L’hôtel El Royale a la particularité d’être à cheval sur la frontière qui délimite la Californie du Nevada, mais en cette nuit pluvieuse de 1969, il va dévoiler ses secrets et surtout ceux de ses clients. Drew Goddard tire habilement les ficelles de cet énigmatique puzzle à coups de flash-backs, de rebondissements et de spoiler: mort violence . C’est très bien filmé, la bande musicale est une pure merveille et la distribution est vraiment bonne. C’est un chouïa long mais ce huis clos noir et choral est suffisamment barré et original pour que je l’aie pleinement apprécié.
On sent une légère lenteur vers les 3/4 du film mais rien à redire sinon. Les personnages sont assez sympathiques et on regarde le film avec grand plaisir.