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titicaca120
390 abonnés
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3,5
Publiée le 6 novembre 2019
un huis clos à la Tarentino où l'on sait que chaque personnage a un lourd passé et n'est pas celui qu'il essaye de faire croire. on va de surprise en surprise et certaines scènes sont vraiment bien trouvées. le suspense est entier jusqu'à la fin.
Le film est très bavard. On dirait même du théâtre filmé par moment, avec de très longues scènes blablateuses. Cela fait penser à un sous Tarentino. On pense aussi à Tueurs nés (Natural Born Killers) d'Oliver Stone pour le traitement des scènes de violence (le tirage au sort de la victime, par exemple). Et je ne parle même pas de l'hôtel, élément central pour le crime, comme on l'a déjà vu maintes fois dans les films noirs et les films d'horreur (du désormais classique Psychose au très réussi film de Nimrod Motel). Les scènes de voyeurisme sont d'ailleurs très proches du film sous-estimé, The watcher avec Nicolas Cage et Robin Tunney. The watcher est finalement bien meilleur que Sale temps à l'hôtel el royale car le film ne se prend pas au sérieux, et veut faire seulement un thriller angoissant. Chris Hemsworth est à côté de son personnage. Comment croire que son personnage bodybuildé et épilé soit le gourou d'une secte ? Charles Manson n'avait pas du tout ce genre. Où quand notre époque pollue avec ses stéréotypes les années 60/70. Chris Hemsworth fait surtout penser à un Ken sans organe génital. Jon Hamm est mal employé. On dirait qu'il s'est échappé d'un épisode de Mad Men. C'est dommage qu'il soit si mal utilisé par les réalisateurs. Seule l'intrigue (très convenues par ailleurs) entre Jeff Bridges et Cynthia Erivo, est digne du film noir (soyons honnête, plutôt digne d'un téléfilm policier) et les 2 acteurs ne s'en sortent pas trop mal. Mais tout le reste du film est lourd et semble avoir été vu et revu. Au demeurant, le film n'est pas du tout esthétique. Le réalisateur n'est pas assez talentueux pour qu'on puisse dire, oui les thèmes sont écurés, mais il les a récupérés pour en faire une oeuvre bien à lui.
film étrange ,au début on ne sait pas trop où on y met les pieds, ambiance surannée comme dans le grand budapest hôtel mais dans les années 70 Jeff Bridge toujours parfait la bande son et vraiment plaisante le l ai revu une seconde fois pour mieux apprécier les mécanismes et mieux comprendre certaine attitude.
L'histoire est superbement montée. Même si on a déjà vu ce genre de montage, ici il permet à l'histoire de monter en puissance. Et ça permet de réserver un temps pour qu'on se penche sur chaque personnage. Un peu comme si chacun son tour avait droit à un solo. Et on se régale. La photo est sublime. Âmes très sensibles s'abstenir mais pour ceux qui sont habitués aux jeux vidéos, c'est de la roupie de sansonnet. Bon film!
Un super film, j'ai passé un excellent moment. L'intrigue et le scénario sont originaux et l'on ne reste pas sur sa fin avec quelques surprises. Les acteurs sont excellents.
Quel régal! Dès le début...cette manière de filmer et cet éclairage bien mesuré pour donner une dimension au suspense. Un scénario très inventif et beaucoup d'idées très théâtrales. Je ne regrette pas d'avoir vu ce film alors que j'hésitais, étant amateur d'action et aventure d'ordinaire. BRAVO!!!
Sur la forme c'est assez sympa et pendant tout un temps on se dit que c'est même vachement intelligent et que ça va donner quelque chose d'incroyable. Mais à mi-course on se rend compte que le scénario ne suit pas, et toute la deuxième moitié du film, banale, longue et vide, le confirme. Quentin Tarantino avait déjà fait preuve de beaucoup d'auto-indulgence et d'amour de soi-même avec ses Huit Salopards (selon moi à moitié raté car en roue libre totale). Drew Goddard tente l'imitation/hommage mais échoue également. De manière un peu plus cuisante (Tarantino reste un maître expérimenté), mais en 40min de moins. Bref, très dommage car il y avait un potentiel incroyable dans tout ce que le scénario met en place pendant la première moitié.
Sale temps à l hôtel El Royale ressemble fortement à du Tarantino notamment aux 8 salopards . Des personnes solitaires se retrouvent dans une unité de lieu et on sent que ça va partir en vrille assez vite .
Le casting est excellent avec des acteurs divers et variés dans leur composition .
On ne sait pas ce qu il va se passer entre ces acolytes à la gâchette facile .
Chris henworth en tête d affiche n arrive pourtant que dans les derniers instants pour relancer une crise de dialogues et de tension .
Sale temps à l’hôtel el’royale aurait mérité un meilleur titre qui aurait permis de mieux correspondre avec cet excellent film au scénario tarantinesque
Un curieux film qui oscille entre burlesque des situations et violence et même du gore dans certains scènes.C'est long,par moment ennuyeux et on ne sait pas toujours où l'on veut mener le spectateur.Cet " Hôtel Royale" me laisse une impression mitigé!
Avec "Sale temps à l'hôtel El Royale", Drew Goddard , scénariste de séries télévisées reconnu réalise son deuxième long métrage. Comme pour "La cabane dans les bois" (2012) c'est un huis clos qui nous est proposé par Drew Goddard qui n'aime rien tant que disséquer le comportement des membres d'une communauté, ici improvisée, face à des évènements extraordinaires. A la frontière entre le Nevada et la Californie sur la rive du lac Tahoe, se trouve un hôtel ayant connu son heure de gloire quand une partie de la jet set politique et hollywoodienne venait dans cet endroit luxueux et retiré pour s'encanailler. Nous sommes en 1969, juste après l'élection du Président Richard Nixon pendant que le conflit vietnamien s'enlise et que l'hôtel a perdu sa clientèle pour ne rester qu'une somptueuse carcasse vide, dernier témoin de son prestige passé. Alors que l'endroit semble endormi comme le seul gardien (Lewis Pullman) chargé de son entretien, arrivent quatre clients dont Drew Goddard nous fait vite comprendre qu'ils ne sont pas obligatoirement ce qu'ils indiquent sur le registre de l'hôtel. La suite s'inspire des romans à tiroirs d'Agatha Christie revus et corrigés à la sauce yankee, assaisonnée de tous les clichés véhiculés par Hollywood depuis la grande époque des studios. Si l'on est tout d'abord intrigué par la construction très originale et rigoureuse de l'intrigue et par les portraits très référentiels des personnages dont Jeff Bridges en prêtre bidon, clin d'œil au Robert Mitchum de "La nuit du chasseur" (Charles Laughton en 1955), on perçoit très vite que Drew Goddard comme c'était déjà le cas pour "La cabane dans les bois" se laisse griser par sa trouvaille dont il n'arrive pas à s'extraire pour dynamiser une intrigue qui finit par s'éventer à force d'être étirée en longueur à coups de digressions, le plus souvent sous forme de flashbacks patauds . On comprend aussi assez vite qu'à travers des personnages archétypes d'une Amérique de la fin des années soixante peu reluisante, Goddard tend un pont avec celle de Donald Trump. Soit, mais là encore la démonstration un peu lourde se termine dans le kitsch le plus absolu avec l'apparition d'un Chris Hemsworth, ange exterminateur plutôt ridicule, à mi-chemin entre Jim Morrison et Charles Manson, chargé de nous rappeler le danger d'être sous l'influence d'un gourou aussi séduisant soit-il. Si le film déçoit notamment par sa longueur (140 minutes), on peut y déceler certaines qualités formelles intéressantes qui font penser qu'en changeant légèrement l'approche de sa mise en scène qui confine à l'exercice de style un peu vain, Drew Goddard pourrait sans doute réaliser des films qui immergent davantage le spectateur plutôt que de le laisser à distance à cause d'un formalisme trop appuyé.
Une affiche magnifique, un casting très grand avec des stars bien connu comme Dakota, Jeff ou Chris, ce dernier met néanmoins trop de temps à arriver, surtout pour finalement mourir au bout d'un petit quart d'heure. Le jeu est globalement très bon, chaque personnage est curieux et très cool à suivre, le décor impressionnant par Martin Whist de cet hôtel Royal m'à particulièrement plu car ce dernier est un réel personnage principal voir secondaire. Un lieu coupé en 2 par cette frontière, cette frontière bien remarquée et c'est ce que j'ai trouvé dommage. Un décor dont le design des plus grandes chambres et du hall d'entrée est franchement épatant. Une architecture top. spoiler: L'histoire elle se suit bien jusqu'à ce que chaque passages clés nous emmène jusqu'à son apogée. Le plan séquence impressionnant mais très calme de ce couloir donnant vu sur les chambres est juste énorme, jusqu'à la longue partie musicale et géniale de Cynthia Erivo dont j'ai franchement adoré la chanson (même si je suis pas le plus bilingue des français). Toute la séquence avec Chris est excellente et finie génialement avec cet incendie et cette fusillade. Quelques longueurs par moment, mais l'ensemble est bon, un jeu très bon, un décor génial, un casting très bon. Un film intéressant.
Avis personnel. Il y a le café-théâtre et, avec « Sale temps à l’hôtel El Royale », on a le cinéma-théâtre. Et ma foi, j'ai franchement raffolé. Avec les comédiens, nous sommes tous enfermés dans un vague hôtel vieillot sur le déclin, hôtel où apparaissent de mystérieux clients reçus par un mystérieux réceptionniste au regard perpétuellement égaré. Quelques flashbacks cauchemardesques, dont la scène d'ouverture, nous sortent parfois de la scène pour nous dévoiler peu à peu les êtres et ce qui les a conduits là. Plusieurs histoires distinctes se croisent lentement mais, implacablement, elles finiront par n'en faire qu'une. Il faudra plus de deux heures pour nous amener au terminus de ce voyage assez sordide mais, malgré le huis clos, malgré la lumière tamisée, malgré la lenteur affectée même dans quelques moments d'une violence aussi brutale que fulgurante, il n'y pas le moindre répit pour le spectateur. Jeff Bridges/Père Flynn est fabuleux de calme et de présence puissante, Cynthia Erivo est d'une élégante sobriété impressionnante et le très peu connu Lewis Pullman/Miles étonnant de vérité en jeune homme terrifié par son passé. La mise en scène est d'une précision redoutable, la caméra, lente et souvent figée, nous propose des cadrages simples qui mettent surtout en valeur les regards et les attitudes qui se confrontent. Le montage astucieux montrera les mêmes faits vus par les uns puis par les autres, ces visions croisées nous permettant peu à peu de percer presque tous les mystères. Techniquement parfait, original sur le fond, déconcertant dans la forme, étrange et lourd par le climat et l'ambiance, « Sale temps à l’hôtel El Royale » est pour moi une réussite totale.
Une histoire morcelée, de l'hémoglobine et de la bonne musique… C'est le dernier Tarantino ? Non, c'est un peu trop sombre et les dialogues manquent un peu d'inspiration. Mais il y a indéniablement du talent chez ce réalisateur et de formidables numéros d'acteurs, à commencer par l'excellent Jeff Bridges.
Époustouflant! J'ai été collé dans mon siège du début à la fin du film alors que je pensais qu'il y aurait au moins deux ou trois temps mort. Rien de cela, tout s'enchaîne sans perdre le rythme et rien que ce détail, c'est du grand art. Ensuite, la maîtrise scénaristique est d'excellente facture puisqu'il s'agit d'un huis-clos au sein d'une résidence hôtelière dans les années 1970, avec une trame de fond entrecoupée par des trames annexes, et loin de parasiter l'histoire principale, celui lui donne encore plus de cachet. Ne vous laissez surtout pas rebuter par le côté quelque peu kitsch de la réalisation, au contraire cela lui confère un réel charme car porté des acteurs et actrices dans le juste ton (mention spéciale à Chris Hemsworth, qui assure totalement et John Hamm très en forme aussi. Je me dois aussi de mentionner la qualité esthétique de l'ensemble qui flatte l'oeil (l'ensemble hôtelier est quasiment un acteur à lui tout seul). Belle découverte en tout cas.