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Cinéphiles 44
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3,5
Publiée le 13 janvier 2019
« Sale Temps à l’Hôtel El Royale » fait penser à l’adaptation d’un roman d’Agatha Christie. En réalité, le scénario est original et c’est le réalisateur de « La Cabane dans les bois » qui en est à l’origine. Drew Goddard nous présente un faux prêtre, une chanteuse de soul, une hippie et sa soeur, un agent du FBI déguisé en vendeur, un gourou et un maître d’hôtel. Chacun se retrouve dans un hôtel autrefois luxueux situé sur la frontière entre la Californie et le Nevada. Entre polar et comédie, le film vacille de personnage en personnage qui agit de façon inattendu pour le plaisir des fans de la pop culture version Tarantino. Les autres resteront sceptiques face à un manque de justification du comportement des protagonistes. Quoi qu’il en soit, voici un divertissement qui sort des sentiers battus et à la distribution impeccable. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Plutôt stylisé, le film démarre lentement. Très lentement...tellement lentement qu'on se demande où ça va nous mener (vers l'ennui?). Heureusement, le scénario bien ficelé, et l’enchaînement telle une pelote de de laine que l'on déroule, associé à un sublime jeux d'acteur (tous très bon, mais mention spéciale à Cynthia Erivo, Chris Hemsworth et le toujours généralissime Jeff Bridges) nous fait voir un bon film...Il y a du Tarantino là dedans! Un peu trop vendu à mon gout, le film s'étire un peu en longueur, mais est franchement bien!
grosse déception après une bonne annonce qui annonçait la couleur. Le tarantino du pauvre malgré une ambiance qui part bien au début de par les décors, les acteurs et le suspense avec.l arrivée de chacun dans l hôtel. un final complètement raté avec notamment un très mauvais Chris Hemsworth en méchant pas crédible du tout .Du Tantino sans saveur.
Merci pour ce pur moment de 7ème art comme je les aime De la tension, du suspens, des retournements de situations en une demie seconde… Bref on reste en haleine jusqu'au bout pour notre plus grand plaisir ! Les plans sont réfléchis méticuleusement ce qui rend le film très esthétique. Cela fait plaisir de voir qu'en 2018, on peut encore créer des films innovants. J'ai adoré.
Drew Goddard nous propose un film de qualité avec ,il est vrai quelques airs de Tarantino.Un peu comme une sorte d'Hateful Eight dans les 60s et où le refuge est remplacé par un hôtel particulier,à mi-chemin sur deux états. L'histoire est racontée sous forme de chapitre où on découvre les personnalités et le pourquoi les clients se retrouvent dans cet hôtel à ce moment précis.L'ambiance est assez sobre mais fonctionne très bien,le point fort étant surtout l'histoire et un bon casting. Si vous aimez Tarantino,ça vaut le détour !
Sale Temps A L'Hôtel El Royal est un excellent film qui malgré ces 2 heures 20 minutes passe rapidement donc on ne s'ennuie pas. Les personnages sont très bien développé un par un tout le long du film créant un lien entre eux et nous. Ce film dénonce plusieurs choses. L'histoire comporte plusieurs rebondissements et surprises ainsi que des révélations et des retournements de situations en restant claire et cohérent. Le côté policier est bien présent car on veut tout savoir sur qui sont les personnages et quels sont leurs intentions. Un scénario très bien construit pour un excellent huit-clos dans lequel on ressent du malaise. De bons dialogues. Une très bonne fin et qui est finalement surprenante dans un sens. Jeff Bridges livre une prestation peu courante et à la hauteur de son talent. Le reste du casting est brillant lui aussi. Le personnage de Chris Hemsworth est le moins bien, il ne renvoie pas ce qu'il devrait donc soit il est mal écrit soit la carrure de l'acteur ne convient pas pour ce personnage.
Tres surprise par ce film qui m'a fait parfois pensé aux films de "Tarantino". Ca se laisse regarder et meme ecouter (les prestations de Darlene sont de purs moments de plaisir).
Dans un hôtel qui a connu son heure de gloire il y a bien longtemps , un prêtre, une chanteuse de soul, un voyageur de commerce, une hippie et sa sœur, un homme énigmatique, et le gérant de l’hôtel vont se côtoyer au cours d’une nuit de tempête à la destinée implacable. Avec un tel pitch, j’avoue que j’ai tout de suite eu envie d’en savoir plus, surtout avec Jeff Bridges que j’affectionne particulièrement. Alors, verdict ?!
Ce film m’a tout de suite fait penser à “Identity� par son picth très proche, mais également “Les 8 salopards� pour son ambiance de huit clos en plein déluge dans un lieu “perdu�. Alors rien d’original me direz-vous ! Et bien détrompez-vous, car tout d’abord, il faut souligner l’atmosphère particulière qui émane de ce film, avec cet hôtel que l’on sent sur le déclin mais dont on peut facilement deviner qu’il était un haut lieu du faste par le passé. Les décors sont vraiment riches, la photographie et les lumières soignées accentuant l’ambiance particulière de ce motel, personnage à part entière, qui lui aussi a bien des choses à cacher. Néanmoins, le fait qu’il serve de frontière entre Nevada et Californie n’apporte rien à mon sens à l’intrigue.
J’ai trouvé la mise en scène efficace, inventive, avec quelques beaux moments de cinéma à la clé (cf la scène du démontage de parquet sous métronome, brillantissime et au suspens implacable). Certes, l’idée de revoir une scène du point de vue de chaque protagoniste tout en apportant un éclairage nouveau n’est pas nouvelle, mais elle est ici magistralement mise en scène.
Le scénario quant à lui est vraiment original avec son intrigue à tiroirs où les protagonistes, tous plus mystérieux les uns que les autres, vont voir leur destin s’entremêler. Le casting est au top avec des rôles à contre-emplois où chaque personnage a sa part d’ombre et chaque acteur nous livrant une interprétation impeccable. La BO est géniale et colle parfaitement à cet univers.
Au final, un thriller noir, violent, suffisamment original et bien mis en scène pour valoir le détour. Il y a là une véritable inspiration d'origine “Tarantinesque� à n'en pas douter, qui sans égaler le maître vient le tutoyer. Il serait dommage de faire chambre à part sur ce coup là !
Toutes mes critiques Forrest Blog sur clempaquito.tumblr.com
Dans l'absolu un bon film bien réalisé, une mise en scène au top, des acteurs impeccables, mais les producteurs ont oublié une seule chose : Un film doit raconter une histoire !
Un scénario qui rappelle "les 8 salopards" mais qui ne le copie pas non plus. Très bien. J'ai adoré l'ambiance années 70 et le jeu des acteurs est franchement bon (à la fois il y a des grosses pointures qui ont déjà fait leurs preuves). Un film dont je ne savais pas quoi attendre et qui m'a fait passer un excellent moment
Et l'on retrouve avec le plus grand plaisir Jon Hamm (le beau gosse de Mad Men) et Jeff Bridges en révérend improbable, dans ce polar pluvieux construit à la manière d'un Pulp Fiction : c'est-à-dire émaillé de feedbacks qui ajoutent au fur et à mesure à l'intrigue, qui ne devient complète qu'à la fin du film. D'ailleurs Tarantino n'aurait pas dénié la réalisation ni le thème, puisque l'action se déroule à la fin des années 60, dans un hôtel près de Reno, un des coins les plus kitch des USA. Beaucoup de créativité dans l'intrigue et dans la réalisation, colorée, humaine, souvent drôle, qui font de ce film un polar unique, un de ces films qui, le temps passant, trouvent leur place parmi les films cultes.
Le réalisateur a orchestré une mise en scène théâtrale avec comme décor cette hôtel très seventies isolé dans les montagnes et sur le déclin . Tous les personnages sont tous très bizarres et énigmatiques et vont s'articuler autour d'un scénario surréaliste très réussi . Ils ont chacun des secrets, et leur passage dans cet hôtel va aboutir à des règlements de comptes violents et des scènes loufoques. Le scénario reste imprévisible tout le long en multipliant les twists et se joue sans cesse du spectateur ce qui donne, au final, malgré quelques longueurs notamment dans les dialogues un thriller captivant.
De l’intensité, un scénario original, des personnages atypiques qui nous emmènent loin dans leur folie, on est happé pendant ces 2h20 sans un instant de relâche, bravo à Drew Goddard, c’est un vrai chef d’oeuvre
Pas le temps niaiser pour le réalisateur de « La Cabane Dans Les Bois », le scénariste de « Cloverfield », « World War Z » et « Seul Sur Mars », ainsi que le créateur et showrunner de la série Daredevil. Drew Goddard porte un éventail d’œuvres populaires à son actif, mais parvient également à puiser dans la subtilité lorsqu’il s’agit d’écriture. Ici, le résultat est différent de ce qu’on pourrait attendre de lui, car il s’agit d’un film qui joue sur la perception du spectateur. Mais à défaut, s’il n’y a pas affinité, ce dernier trouvera un divertissement moyen, succédant les influences du genre policier ou drame, qui illustre cette Amérique profonde, scindée en deux, à l’image de l’hôtel El Royale, là où les vices rattrapent toutes ces générations qui cherchent encore le rêve américain.
Pour le coup, nous passerons à côté de l’originalité dans cette œuvre qui emprunte énormément la photographie d’auteurs qui ont déjà imposé leur style. Cependant, celle-ci sert bien le propos et permet une lecture dynamique. Il en va de même pour les dialogues qui prennent de la longueur, tout en laissant les stéréotypes s’exprimer d’eux-mêmes, dans une bataille de secrets à tout-va. L’ouverture noue ainsi avec tout un mystère pictural, comme si chaque chambre de l’hôtel reflète l’état d’esprit de son ou ses occupants. Et c’est sur le pseudo-mystère que Goddard construit son récit et ses péripéties qui s’entremêlent avec la plus grande des coïncidences. Si on arrive toutefois à accepter ce parti-pris, il nous sera possible d’accéder au cœur du débat, qui met en scène des caricatures dans un environnement où les vices et la justice ne peuvent coexister. La Californie orne ce symbole hollywoodien, où les rêves y trônent. À l’opposé, le Nevada, terre des jeux d’argent, des cœurs et des vies brisées, constitue la chute des mythes et des fantasmes. Et au centre, le chaos le plus total, qui en oublie les contraintes et les objectifs. Cette zone est intemporelle et laissera place au dénouement qui est façonné avec amertume.
C’est donc dans un huis-clos que se joue la destinée d’êtres égarés dans l’antre, style sixties où les néons et le support de motel viennent nous rappeler à l’ordre. Il n’y a plus de place pour l’obsession du rêve, ce concept est mort en même temps que ces années qui ont permis à beaucoup de se découvrir et à se détruire par la suite. Les personnages ici, sont nombreux mais tous identifiables. Du plus discret au plus bavard, les comédiens sont réduits à satisfaire un faible cahier des charges, quitte à y laisser la performance derrière. Ceux-ci possèdent un arsenal d’honneur dans leur éthique et n’hésiteront pas à s’en servir pour faire rebondir l’intrigue. Mais dans ce piège perdu pour politiciens, il n’est pas nécessaire de soulever les faiblesses du casting, qui aura plusieurs raisons de faire mieux que ce qui nous est présenté et on y croit fortement.
« Sale temps à l'hôtel El Royale » nous invite ainsi à faire nos jeux, à prendre un pari sur ces personnages, dont le destin prévisible tient des enjeux secondaires plus intéressants. Si on identifie chacun d’entre eux à une allégorie ou une métaphore, il y a matière à en sortir victorieux de ce motel dépourvu d’originalité dans la forme. Ce sera au forceps de la matière grise qu’on saura briser les secrets afin de laisser mûrir la galerie de monstres que tout oppose. Les frontières s’écroulent pour que les interactions les plus loufoques et les plus sanglants puissent appréhender l’humour noir qui reste souvent en retrait, mais qui fera du bien aux cinéphiles les plus déterminés à remonter à la source de cette œuvre cynique.
Un vrai petit coup de coeur, on voit pas le temps passé; l'intrigue de chaque personnage, les différentes histoires qui se mêlent entre elle...Les jeux d'acteurs sont juste exceptionnel (mention au prêtre). Vraiment il vaut vraiment le détour