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    Mes Provinciales
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    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2024
    Chronique attachante, élégante et bien écrite de jeunes étudiants en cinéma en quête de repères. Même si ça se la raconte bcp par moments !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 517 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 septembre 2020
    Mes Provinciales n'est pas le type de film où la trame de l'histoire nous amène logiquement de A via B à Z. Dans un premier temps notre principal protagoniste doit s'installer à Paris trouver de nouveaux amis et commencer l'éducation qu'il souhaitait. L'appartement qu'il partage avec beaucoup d'autres avait été arrangé au préalable partage. Il emménage sans trop tarder lors de son premier jour en ville. Une fête qui a lieu le premier soir, qui ne l'inclut pas vraiment mais il s'adapte progressivement et trouve des gens avec qui parle. Le premier jour de conférence ressemble beaucoup aux dialogues que je détestais dans L'Homme irrationnel de Woody Allen. Dans l'ensemble le film se prend trop au sérieux et il semble trop long. Les développements dramatiques n'ont rien d'extraordinaire mis à part le suicide inattendu d'un de ses amis. Je suppose que ce film offre plus de cerise sur le gâteau pour les personnes connaissant le domaine du cinéma ou de la littérature ou de la philosophie. Mais pour moi cela me laisse froidi avec un sentiment d'analphabétisme dans les domaines du cinéma, de la philosophie et de la littérature mais je peux imaginer que d'autres plus couramment dans ces domaines sont mieux lotis. De plus tous ça est filmé en noir et blanc prétentieux alors que le film est de 2018..
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mars 2020
    Un étudiant en école de cinéma. Ses idéaux, ses relations, Paris etc On saisit d'entrée de jeu les références Nouvelle Vague, le Noir et Blanc, l'école de cinéma, les digressions, l'amour, l'amitié, la vie qui nous tend les bras...
    Sauf que le scénario déploie tout une batterie d'arrogance très vite insupportable. Le héros est un intellectuel pédant et élitiste qui passe son temps à régler son compte au cinéma américain (forcément; David Fincher en prend pour son grade) et à mépriser ceux qui ne partagent pas sa condescendance artistique. Il est détestable.
    Jean-Paul Civeyrac avait manifestement des choses à dire et avait besoin de se défouler sur un monde du cinéma qu'il n'apprécie manifestement pas.
    Et bien qu'il reste dans sa bulle d'élitisme en fin de vie, on se passera de cette vision aigrie du cinéma.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 825 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    Ce film se résume à une accumulation de scènes pédantes de masturbation pseudo intellectuelle à se taper la tête contre le mur.
    Le scénario vivote sans direction autour d'un personnage principal mou et peu attachant, et de personnages secondaires tous plus insignifiants les uns que les autres.
    Rien ne se passe, la progression dramatique est nulle, la mise en scène aussi apathique que le jeu d'Andranic Manet et on vient, tant bien que mal, à bout de ce film interminable qu'on se fera une joie d'oublier.
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Avec "Mes provinciales", Jean-Paul Civeyrac change de style et propose un film peut-être un peu moins grand public que ce qu'il a l'habitude de faire même si je n'ai vu tous ses films, et ce changement est payant, car c'est un bon petit film. Il dresse le portrait de plusieurs cinéphiles et propose une réflexion sur la création. Ces jeunes cinéastes sont à Paris pour étudier et apprendre le cinéma, mais ils vont aussi beaucoup apprendre sur la vie. En gros, un film sur l'apprentissage de la vie qui passe par des expériences joyeuses, mais aussi douloureuses. L'histoire qui est probablement autobiographique ne comprend pas vraiment d'enjeux, on suit simplement les personnages et leur évolution sur une longue durée. Il est question de cinéma, bien entendu avec énormément de références, mais aussi d'amour, de politique et de philosophie. Le film est très bavard et ce n'est pas pour me déplaire, car les différents échanges sont très intéressants avec de nombreux points de vue qui se confrontent au cours de dialogues très profonds. C'est probablement le point fort de ce film qui est bien écrit et dont la réflexion sur les différents thèmes abordés est subtile. Le film est probablement un peu trop long avec quelques longueurs inutiles, mais dans l'ensemble, c'est un film qui se suit avec intérêt et que l'on prend plaisir à suivre.
    Top of the World
    Top of the World

    66 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 avril 2019
    J'ai beau globalement apprécier le cinéma d'auteur français (catégorie certes très large et hétérogène), je n'ai guère goûter à ces Provinciales qui en constituent un peu une caricature. D'ailleurs, un des étudiants de cinéma représentés dans le film s'affirme comme un passionné de cinéma de genre en général et de cinéma "bis" italien des années 60-70 en particulier. La sanction de ses camarades (protagonistes du film) tombe alors : il n'est pas digne de faire du cinéma, ou celui auquel il aspire n'a rien de l'art véritable qu'ils défendent, eux pour qui même Fincher n'est au mieux qu'un bon faiseur. Mais à ce moment-là, on peut encore avoir la faiblesse de penser que Jean-Paul Civeyrac ne partage pas totalement le point de vue de ses héros, qu'il fait preuve de quelque distance à leur égard et que si eux jugent avec mépris leur camarade, lui se montre un peu plus ouvert d'esprit. Le verdict tombe plus tard dans le film : au cours d'une soirée étudiante, voici William, l'amateur de cinéma de genre, qui présente deux filles qu'il vient de rencontrer à un de ses amis. Vous devinez la suite ? Ce lourdaud, évidemment, confond le prénom de l'une avec celui de l'autre, le voilà donc définitivement discrédité. Pour Civeyrac, les vrais artistes dans l'âme écoutent Bach, jouent du Mahler (et jouent de malheur), récitent "El Desdichado" de Nerval et vénèrent Novalis et Pasolini. Beaucoup de citations, donc, et après tout pourquoi pas - chez Godard, c'est génial. Oui, mais chez Civeyrac, c'est très scolaire. Quand les personnages balancent de très belles phrases empruntées à d'illustres artistes, ils ont le bon goût de donner les références : mais ceci ne fait que les présenter comme pédants sans jamais stimuler de quelconques audaces formelles ou narratives (à la différence, donc, de Godard). On parle beaucoup d'art et de l'état du monde ici, et l'un des personnages fantasme "un cinéma capable de représenter la vie dans toute sa vérité et sa fraîcheur" (je cite de tête). Tiens, justement, un mois avant Mes Provinciales sortait Mektoub, my love de Kechiche, qui filmait lui aussi la jeunesse et prenait pour héros un aspirant artiste ayant du succès avec les filles, mais qui ne passait pas trois heures à dire quel cinéma il faudrait faire mais le faisait, ce cinéma incroyablement vivant et incarné. Parce qu'il faut bien dire qu'ici, les dialogues (ceux de Civeyrac, hein, pas ceux de Novalis) sont souvent plats et illustratifs et que les personnages ne font guère que représenter des stéréotypes usés jusqu'à la corde (le héros mélancolique au regard forcément ténébreux, son ami gay juste assez efféminé pour apporter une touche de fantaisie bienvenue - ou pas). Voilà, après ce démontage en règle, voici le moment de justifier ma note pas si mauvaise en mentionnant quelques qualités. D'abord, je ne me suis guère ennuyé au cours de ces 2 h 15, soit que mon propre côté "intello littéraire et cinéphile" m'ait inconsciemment fait prendre du plaisir à voir ce type de personnage ; ou que les évidentes maladresses du film aient retenu mon attention en suscitant énervement ou agacement (et non de l'indifférence) de ma part ; ou encore que le film soit suffisamment bien mené et raconté pour maintenir un intérêt constant (la vérité se situe sans doute quelque part entre ces trois hypothèses). Ensuite, quelques scènes s'avèrent vraiment réussies : le visage de Sophie Verbeeck somptueusement découpé par les contrastes du noir et blanc (par ailleurs ni beau ni laid) lors d'une scène de dispute avec le protagoniste, ou encore la très belle scène finale, qui parvient à faire quelque chose dont le film semblait incapable : surprendre. spoiler: Car au bout de ce long travelling qui part du visage de l'acteur principal (Andranic Manet) pour aboutir à une fenêtre ouverte, la tentation du suicide est ici finement suggérée et pas laborieusement expliquée ou montrée.
    Pour synthétiser le sentiment paradoxal que m'inspire ce film, j'écrirais qu'il aurait pu être excellent mais n'est finalement pas totalement raté.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2019
    Un jeune provincial "monte" à Paris pour suivre des études de cinéma. Un roman d'apprentissage en noir et blanc dans les pas de Rohmer, Eustache, Desplechin, Garrel... Qualité d'écriture et d'analyse, élégance mélancolique. Mais aussi quelques longueurs, quelques caricatures et un côté trop littéraire, référencé à l'excès, qui peut paraître "poseur". Sur le fond, pas sûr que ce tableau d'une jeunesse cinéphile et intello intéresse un large public.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 531 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2019
    La peur de se voir embarqué dans une expérience parisiano-prétentieuse laisse assez rapidement place au plaisir authentique de suivre les divers personnages de cette histoire tant Nouvelle Vague que Garrelienne. Curieusement, c'est surtout le personnage secondaire de Jean-Noël qui rend les 2/3 du film vraiment vivant : le comédien mais peut-être aussi le rôle lui-même sont suffisamment bons pour cela. L'Antinous qui est au centre du récit est beau comme un dieu, mais il n'évolue pas vraiment. Les personnages féminins sont pour beaucoup admirables ; dommage que les femmes ne soient pas plus au centre d'ailleurs, peut-être pour la prochaine fois... En un mot, cette chronique estudiantine en mode roman d'initiation est une belle expérience, bien servie par son scénario, ses comédiens et sa photographie noir & blanc. Le plan final ouvre des perspectives quasi-métaphysiques...
    claude O.
    claude O.

    7 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 octobre 2018
    J.P Civeyrac un cerebral ,maitrise de philosophie ,ce film represente bien l´homme ,un film cerebral rempli de citation ,un devoir de philosophie ,bien filmé mais une longue riviere d´ennuie serpentant ,á reserver aux intellectuels instruits qui ne sont pas mon monde , c´est du mauvais france culture filmé .Quést qu´´ún bon film c´est celui qui fait des entrés pourquoi parce qu´il coule et que le spectateur se laisse porter ,c´est la même chose avec un livre on rentre dedans et on n´as plus conscience d´y etre .Je conseille a Civeyrac de regarder dersu ouzala de Kurosawa(un chef d´oeuvre ) jusqu´á l´épuissement et de comprendre la beautée du simple ,du non dit qui parle plus que toute les phrases du monde .Il y a une phrase orientale qui dit :Le doigt qui montre la lune ne pourras jamais vous faire comprendre ce qu´est la luneLe monde est rempli de ses gens au savoir de seconde main dont le seul but est d´expliquer aux autres ce qu´a voulu dire le livre ou le film original, commentaires ,analyses ,critiques c´est le fond de commerce de tout ces litterraires et philosophes( citation libre de Krishnamurti).On ne peut etre de la trempe de Rohmer ou Bresson qui pour moi etaient deja compliqués
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2018
    Des étudiants pour la plupart qui viennent à Paris pour vivre leurs rêves. Les échanges entre ces garçons et ces filles sont riches en littérature, philo ,politiques et surtout cinéma sujet peu évoqué dans les films. C'est précisément sur ce dernier sujet qu'ils exposent des idées divergentes sur ce que doit être un film , ce qui rend celui ci intéressant..On suit particulièrement le lyonnais Etienne un tantinet nonchalant qui s'est rendu a la capitale pour suivre son rêve de metteur en scène et confronté aux autres réalisateurs en herbe va perdre sa confiance et douter de son talent. Ne manqueront pas ces rencontres amoureuses qui ponctuent le récit et dont la dernière finira par le stabiliser.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Bonjour,
    Je mets trois étoiles mais elles sont plus proches des 4 que des 2. Pour moi c'est un bon film, intéressant parce que différent de la production actuelle. Evidemment on pense à Eustache et même aux contes de Rohmer c'st très verbeux, avec beaucoup de références littéraires ,littéraires, philosophiques. Le passage du cour sur le cinéma est trop élitiste citant des metteurs en scéne que peu de gens connaissent et en oubliant des fameux comme Roberto Benigni qui est pour moi aussi grand que De sica. Au niveau de la mise en scène c 'est pas révolutionnaire, le noir et blanc n'apporte rien de spécial et dessert même l'action.Jj'ai aimé les personnages de Corentin Fila et Sophie Verbeek, mais je trouve Andranic Manet trop mou, en dehors du film ,détaché. trop campagnard, bien sur c'est le rôre qui veut ça mais son côté flasque et gras encore une fois ca casse la cadence du film. C' est un film qui fait un peu le liant entre les années 70 et 2010.. D'ailleurs s'il n' y avait les portables , on aurait peu le situer dans les années 70 ,80. Bon bien sûr il y a les clichés habituels, la gauchiste bobo idéaliste et engagée, le jeune artiste maudit intello qui croit qu'on peut encore changer le monde avec l'art...Mais tout ça passe plutôt bien car les acteurs sont convaincants et attachants. Pour finir, je trouve la fin trop prévisible, on sent venir le suicide du jeune cinéaste incompris et la scéne finale reflète un grosse erreur esthétique.. (L'expression de Manet, le canapé, la fenêtre tout est de mauvais goût et mal filmé)
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 septembre 2018
    Un film horriblement pompeux, long, nias, se prenant pour un chef d'œuvre (filmant en noir et blanc, sortant de grandes phrases).
    Film beaucoup trop prétentieux qui se prend pour une œuvre d'art, tout ce que je déteste.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    311 abonnés 2 960 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 septembre 2018
    sur un scénario sans véritable contenu, un film prétentieux, aux nombreux dialogues et scènes soporifiques! un terrible manque de dynamisme, d'énergie, de naturel dans le jeu, avec un A. Manet emprunté et déprimant... au final, on a la sensation désagréable, après avoir eu la patience de tenir sur la durée, de revenir à la case départ, sans avoir ressenti la moindre émotion!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 novembre 2018
    C’est très long comme réalisation en noir et blanc, j’ai crue que ca parlerai du passé de cette façon alors que non, nous sommes bien au présent de l’actualité. Ca prend tout son temps, de la philosophie de discussion à l’école universitaire du septième art, avec quelques moments drôles, d’autres inintéressants, encore et encore que cela continue dans la marche peu inquiétante et ennuyeuse du suiveur. Vient ensuite la séquence tragique qui ne m’émeut pas particulièrement, la recherche de l’effet émotionnel s’estompe trop rapidement dans la mise en scène, sans réelle explication plausible, le romantisme mélancolique, les antécédents familiaux aux sources plausibles. Le film se termine enfin sur une image contemplative comme cela se fait dans le cinéma asiatique et française.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Avec « Mes provinciales » de Jean-Paul Civeyrac nous sommes aux antipodes des films américains en 3D avec des effets spéciaux toutes les 3 minutes, des salles multiplexes qui sentent le pop-corn et où les spectateurs (… j’allais dire « consommateurs ») sortent dès le début du générique de fin durant lequel le projectionniste rallume la salle. Nous retrouvons le bon vieux cinéma français en noir et blanc des années 70 de Rohmer, Rivette, Eustache, Garrel … le cinéma où comme disait François Truffaut « Les films sont plus harmonieux que la vie » (La nuit américaine - 1973), « La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas » (Les Deux Anglaises et le Continent - 1971) ou encore « Est-ce que l'amour fait mal ? » (La Sirène du Mississippi – 1969) … bref un cinéma d’auteur avec toutes ses interrogations sur la vie, les affres de la création artistique et les doutes sur sa création et sur sa propre vie.
    Jean-Paul Civeyrac emprunte le titre de son film à Blaise Pascal - « Les provinciales », une critique des maximes morales laxistes des Jésuites dénonçant l’imposture de ceux qui ont du mal à mettre leurs actes en concordance avec la pureté des intentions – mais il situe son propos dans le Paris contemporain durant la campagne électorale présidentielle avec toute une série de personnages qui gravitent autour d’Etienne (Andranic Manet), un jeune lyonnais de 20 ans issu d’une famille modeste qui rêvant de faire du cinéma « monte » à Paris … mais Etienne n’est pas spécialement talentueux et malgré les encouragements d’un de ses professeurs, il va être balloté par les avis de ses collègues de la Fac d’Arts et décontenancé par l’accouchement de son premier court métrage. Sa vie amoureuse est de la même façon ballotée par le fil de ses rencontres et il ne pourra jamais conquérir Valentina, sa première colocataire qui est peut-être la seule personne réellement équilibrée et déterminée sur sa vie, et qui dira à Étienne que « L'important n'est pas tant d'être honnête avec les autres que d'être honnête envers soi-même ». Tout le film se déroule via des conversations, des regards, des absences … sans aucun heurt ni violence (on ne voit pas les réfugiés qu’aide Annabelle, la « fille de feu » radicale dans ses positions sociologiques, et on ne voit pas le suicide de Mathias, radical lui dans sa conception du cinéma et bien trop sûr de lui). Il y a peut-être trop de références littéraires ou philosophiques mais in fine ce film en noir et blanc d’une grande qualité esthétique, nous montre le cheminement du héros et l’acceptation de ses limites en termes de créativité artistique et de sentiments amoureux et humains. Et dans la dernière scène, Etienne d’accepter - 2 ans plus tard - sa vie en regardant béatement via un zoom très lent les toits de Paris sur l'adagio de la 5ème symphonie de Mahler qui est une marche funèbre !
    Un film qu’on peut détester et qualifier de « trop intello » mais Jean-Paul Civeyrac, âgé de 53 ans, a fait une maîtrise de philosophie avant d’entrer à la FEMIS ceci expliquant cela, mais ce film est pour moi une bouffée d’air frais sur une jeunesse qu’on dit trop souvent blasée ou paumée … mais aussi la constatation nostalgique et amère que chaque vie n’est qu’un éternel recommencement.
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