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    Mes Provinciales
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    55 critiques spectateurs

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    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2018
    Une belle galerie de portraits, interprétés avec un réel talent par des acteurs inconnus. Le destin de la jeunesse, vue à travers le monde parisien d'un étudiant en cinéma. On ne se lasse pas de cette chronique de grandes ambitions qui atterrissent dans le monde réel ou se rebellent à jamais. La fin est intelligente et donne sa logique à la fable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 avril 2018
    C’est une grande décision que de quitter Lyon, ses parents et sa copine, quand on a 23 ans. Larguer les amarres avec la ville des frères Lumière, pour monter à Paris et y vivre autrement sa passion de cinéma à l’Université. Bien sûr, Etienne va se faire des copains à la fac, notamment Jean-Noël et Mathias, provinciaux comme lui. Et forcément, il rencontre des copines, sur le campus ou dans sa coloc. Avec le temps et l’éloignement, la promesse de fidélité faite Lucie s’avère difficile à tenir. Et son rêve est parfois rattrapé par la réalité.
    A partir d’une histoire aussi banale que minuscule, Jean-Paul Civeyrac construit un délicat récit d’aventure sentimentale. Ses « Provinciales » font référence à celles de Pascal qui dénonçait l’imposture de ceux qui ont du mal à mettre leurs actes en concordance avec la pureté des intentions. Car les affres d’Etienne devant l’écriture d’un premier scénario n’ont d’égal que ses infidélités amoureuses et ses hésitations entre le radicalisme sombre de Mathias et le pragmatisme joyeux de Jean-Noël. C’est le temps des apprentissages.
    Le film dégage un charme indicible. Tout s’y joue en douceur, y compris la mise en scène très économe d’effets. L’alternance de plans fixes et de panoramiques comme l’utilisation du noir et blanc accentuent son côté gentiment anachronique. Les références littéraires et cinématographiques abondent, comme pour mieux souligner que des pensées anciennes peuvent s’accommoder de situations d’aujourd’hui. Classicisme, simplicité, délicatesse… Ces Provinciales restituent avec grâce la quête existentielle d’une jeunesse inquiète et vibrante jusqu’à l’incandescence…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 avril 2018
    Je sors absolument bouleversée par ce film. Il est rare de voir un film qui provoque autant d'émotion... Je suis surprise car je craignais un film élitiste. C'est tout le contraire. C'est un film qui nous prend par la main et nous chuchote à l'oreille que le cinéma est parfois plus beau que la vie et que la vie est parfois plus belle que le cinéma. Un film comme celui-là il n'y en a qu'un par décennie. Bref un chef d'oeuvre à voir de toute urgence!
    yeepee
    yeepee

    24 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 avril 2018
    Ce qui m'attriste dans ce film, c'est de voir un réalisateur d'origine modeste, ouvrière, proche de la réalité du monde, être fasciné par le monde intello-artistique parisien au point de, sinon renier ses origines tout du moins perdre son rapport au réel pour tourner son regard vers son nombril et celui de beaux parleurs qui l'hypnotisent. Beaucoup de verbiage, un acteur principal aussi dynamique qu'une endive au four, portant sa mélancolie noire d'auteur maudit sur ses épaules... On se dit que tout ce qui est excessif est insignifiant et que quelques semaines dans les champs ou dans n'importe quel lieu qui travaille avec énergie et courage lui ferait du bien..
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 avril 2018
    Un film intelligent et émouvant, même si son esthétisme a quelque chose d’un peu facile : sans le noir et blanc, sans la lenteur du rythme, et sans la bande-son (Mahler, Bach), la poésie ressentie serait-elle vraiment encore là ? Un film assez nombriliste et élitiste aussi, parfois un peu pédant, qui ne pourra parler et plaire qu’à un public lettré et cultivé. En effet, il faut pouvoir comprendre et savourer les références à Pascal, Flaubert, Pasolini, Novalis, Nerval, etc., sans parler de celles à quantité de cinéastes, puisque le personnage principal (Étienne) fait un master de cinéma à l’université de Paris 8 et ne fréquente que le petit monde intellectualisant de la pseudo bohème estudiantine. Cet Étienne, jeune Lyonnais cherchant confusément à s’affranchir de ses racines modestes, figure d’ailleurs, sur un mode transposé, le réalisateur lui-même (J.-P. Civeyrac) au temps où la poursuite de ses rêves l'avait fait « monter à la capitale ». Quelle qu’en soit la part de peinture autobiographique, le portrait ainsi brossé s’avère très intéressant. C’est d’abord celui d’un être assez falot et effacé, miné par l’anxiété, complexé par ses origines, égocentrique par faiblesse, avide d’authenticité mais pataugeant dans la duplicité et la mauvaise foi, avec tout leur cortège névrotique de dénégations. Car si Étienne se plaît à croire qu’il est aussi épris de vérité que le Pascal des « Provinciales » en lutte contre l’hypocrisie jésuitique, cette identification n’est tout au plus qu’une parade psychique contre la veulerie qu’il sent en lui. Il s’imagine qu’il « aime » (Lucie, ses amis, le cinéma, etc.), mais dans les faits il veut avant tout « être aimé » et satisfaire son besoin narcissique de réassurance. N’ayant que peu de personnalité, il est aisément subjugué par le charisme de ceux qu’anime une conviction étincelante. Ainsi, il est fasciné par Mathias et ce qu’il représente (i.e., le rebelle solitaire, l’esthète flamboyant, l’idéaliste torturé, le pourfendeur intransigeant et arrogant de la médiocrité), mais il n’est pas capable de le suivre, et au bout du compte il se contente de le voir passer comme une étoile filante dans la nuit. De même, il est attiré par Annabelle et ce qu’elle représente (i.e., la militante exaltée, l’activiste passionnée, l’altruiste engagée, etc.), mais une distance infranchissable les sépare : elle est de ceux qui vivent et qui « y vont » ; il est de ceux qui « n’y vont pas » ou qu’à moitié, et qui pour l’essentiel demeurent, contemplatifs, sur le rivage de la vie. Quant à Jean-Nöel, l’ami modeste et bienveillant, figure humble de la sollicitude et du dévouement, n’est-il pas logique qu’Étienne, uniquement admiratif de ceux qui brillent ou qui dominent, finisse par le traiter inconsciemment avec condescendance et mépris ? Certes, Étienne souffre, mais vu que ses tourments (l’angoisse, la haine de soi, la culpabilité, le sentiment de ne pouvoir communiquer avec les autres) procèdent en grande partie de son aspiration à la grandeur et des désillusions qui vont avec, je crois qu’il ne peut guère gagner la sympathie du spectateur, mais qu’il éveille plutôt la compassion que l’on ressent face aux âmes égarées qui sont complices de leurs propres malheurs. À la fin du film, alors que la fenêtre ouverte de son appartement lui remémore la tentation de l’abîme – cette funèbre option qui seule préserve nos idéaux de toute corruption, ce dernier saut dans l’absolu par lequel un Mathias s’est libéré de la réalité et de ses déceptions –, Étienne comprend sans doute qu’il a choisi la vie, et donc les compromis…
    Joce2012
    Joce2012

    208 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 avril 2018
    Ce film m'a lassé c'est de la masturbation intellectuelle sans intérêt, de plus en noir et blanc pour quelqu'un qui se pose tant et tant de questions ça n'arrange pas les choses
    Marcel D
    Marcel D

    107 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2018
    Un film doux sur une jeunesse qui avance en cherchant à quels saints se vouer. Mais la douceur n'est qu'un apparat, tant la quête existentielle peut mener à des dérives. C'est un film qui parle du président Macron et des ZAD, mais en noir et blanc, un film intemporel car ses problématiques centrées sur l'être humain peuvent se retrouver n'importe où, n'importe quand. Comme le cinéma.
    AZZZO
    AZZZO

    306 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 avril 2018
    Quel ennui ! Ce film est insupportablement long et creux ! Pendant près de 2h20, on suit le jeune Etienne monté sur Paris pour faire ses études de cinéma et on écoute ses nouveaux amis disserter sur la vie, l'amour l'art et... le cinéma. Pauvre Etienne qui ne sait pas si tromper sa copine c'est mal, si bosser pour la télé c'est se compromettre et si on peut encore parler de "cinéma" après Tarkovski.
    C'est horriblement pompeux, pédant, filmé en noir et blanc, avec Bach et Mahler en fond musical et mixage des grands auteurs pour n'en sortir qu'une bouillie pseudo-philosophique qui ferait même vomir Paulo Coelho. Au lieu d'utiliser la parole de ses personnages pour cracher sur les cinéastes indignes (ceux qui ont eu du succès), le vaniteux Jean-Paul Civeyrac eut mieux fait de réaliser son chef d'oeuvre ! *

    *) Ben oui, moi-aussi je sais cracher, il n'est besoin d'aucun talent.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2018
    La vingtaine, Étienne monte à Paris poursuivre ses études de cinéma. Il laisse derrière lui Lucie, sa petite amie, dont sa nouvelle vie va lentement mais sûrement l'éloigner. Il partage un appartement avec Valentina puis avec Annabelle, qui préfère aux bancs de l'université l'ambiance militante des luttes prolétariennes et dont il tombe amoureux. Il se fait des amis à Paris VIII, en classe de cinéma, Jean-Noël, un fidèle second, toujours de bonne humeur, et surtout Mathias qui embrasse une conception intransigeante de son art au risque de se mettre ses camarades à dos.

    Il existe une bonne demie-douzaine de raisons de détester ces "Provinciales". Son titre prétentieux, avec son adjectif possessif, singulier et narcissique, sa référence prétentieuse à Pascal (il y vilipendait les "petits arrangements" des Jésuites). Son noir et blanc chichiteux. Le jeu artificiel de ses acteurs qu'illustre par exemple une scène de classe aux dialogues trop lus. La vie oisive sans compas ni boussole de ses personnages. Leur manichéisme dans l'opposition entre William, qui ne jure que par Fincher et Verhoeven, et Mathias, qui se réclame de Murnau et de Ford.

    Mais, on pourrait aussi, pour les mêmes exactes raisons, y voir un des meilleurs films de l'année.
    "Mes Provinciales" n'emprunte pas seulement au titre de Pascal et à son sujet, mais aussi à cette faune de Parisiens que nous avons tous connus et dont nous avons parfois fait partie, d'autant plus "parisiens" qu'ils n'étaient pas nés dans la capitale, qu'ils venaient d'y "monter" et qu'ils étaient désireux d'en comprendre les codes et d'en adopter les tics.
    Un noir et blanc qui donne au film une patine intemporelle - même si l'actualité la plus récente est évoquée incidemment qu'il s'agisse de l'élection d'Emmanuel Macron ou des ZAD - et filme au plus près des visages encore adolescents d'une émouvante beauté.
    Une pléiade d'acteurs qu'on a déjà vus dans des petits films français et qui déploient, avec la grâce touchante de leurs vingt ans un jeu tout en nuance : Andranic (quel drôle de prénom) Manet, le double autobiographique du réalisateur, l'incandescente Sophie Verbeeck ("Le Collier rouge"), la fragile Diane Rouxel ("Les Garçons sauvages"), la mutine Jenna Thiam ("L'Indomptée"," L'Année prochaine"), Corentin Fila ("Quand on a 17 ans")...
    Des dialogues sans doute trop écrits, mais d'une rare profondeur, comme l'illustre précisément cette scène de classe où s'affrontent deux conceptions antinomiques du cinéma, l'une guidée par le plaisir qu'il doit donner au spectateur, l'autre campée sur l'intransigeance de sa seule pureté.
    Et enfin la vie tout simplement. Celle de ces jeunes adultes que nous avons tous été, au temps où l'horizon des possibles nous était infini, au temps où nous étions sur le point de réussir notre vie, au risque de la rater, avant tout bêtement que de la vivre.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2018
    Je n'avais vu aucun des films de ce réalisateur; quelques particularités:
    - le choix du noir et blanc
    - musique de Bach ou Mahler, jouées de façon souvent minimaliste
    - Paris superbe et insolite

    Une sensation malgré cela de retrouver un cinéma "hors du temps"; cette période où ces jeunes "montés" de province, espèrent trouver leur place....
    Tout ça est exacerbé par le fait qu'ils "rêvent" de s'imposer dans une profession artistique.
    Du coup ce qui pourrait sembler très artificiel devient "grave" et c'est le questionnement de toute personne confrontée à la reconnaissance de son talent.
    Qui suis-je ? Ai-je du talent ? Ai-je confiance en moi ? Le doute ? La lucidité ? L'authenticité....

    Bref, cette période d'incertitude où on construit sa personnalité, moment de passage vers la vie adulte.....et qui peut durer toute une vie....
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 avril 2018
    Comment dire: je comprendrais qu'on puisse détester ce film. Je prends l'option opposée, une magie s'opère dès les premières images, les premiers dialogues. Oui'on pense à Eustache, Truffaut, Chabrol 1ere manière. Mais qui a encore ces références en tête ? Le cinéma français peut encore produire cela, un film sur l'amour du cinéma, sur l'interrogation " le cinéma est il plus beau que la vie?", sur le renoncement ou pas à ses ambitions ? Les jeunes comédiens sont tous épatants, bouleversants. Film pour les amoureux du cinéma, j'en suis, je prends!!!
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2018
    Comme les références littéraires ne manquent pas (un peu trop d’ailleurs) on pourra toujours gloser sur un film référentiel et prétentieux. Comme le questionnement sur le cinéma est quasiment de tous les instants, on oublie un peu la bibliothèque bien achalandée pour se promener avec bonheur dans le monde, sinon l’histoire du septième art. Et là le cinéphile est comblé pour un combat par étudiants interposés entre Dreyer et Verhoeven. Pourtant Civeyrac ne prend pas position pour un style ou une école, préférant donner à sa caméra le loisir d’interroger elle-même son propre cinéma. J’y ai vu un cousinage éloigné avec Truffaut et Carax pour une liberté de ton qui reconnait que le cinéma ne changera peut-être pas le monde, mais qu’il ne le détruira certainement pas. Le film est en noir et blanc, deux couleurs qui s’accordent sur la tonalité ambiante. Entre l’espoir et son contraire.
    pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2018
    Pas facile de porter un jugement définitif sur cette oeuvre qui semble avoir été écrite et réalisée dans un autre siècle (le précédent). Le scénario pourrait être de Desplechin, la photographie de Philippe Garrel, les dialogues extraits d'un film de Rohmer.

    C'est donc l'histoire (vue un million de fois) d'un petit provincial qui monte à Paris, veut faire des films, rencontre des amis qu'il voudrait admirer et des filles avec qui il couche, ou qu'il voudrait aimer, ou les deux. C'est précautionneux, un peu chichiteux et parfois franchement mal joué.

    Pourtant, malgré toutes les réserves que le film peut légitimement susciter, je ne peux m'empêcher de repenser quelques jours après sa vision à la mélancolie un peu sèche qui irradie la deuxième partie du film, à ses lenteurs certes convenues mais qui savent parfois être gracieuses.

    Le personnage principal, que j'ai pris en grippe après trente secondes, est profondément antipathique, sorte de raton-laveur neurasthénique spectateur de sa propre médiocrité, mais il n'arrive pas tout à fait à rendre le film véritablement mauvais : c'est que Jean Paul Civeyrac, dont j'avais beaucoup aimé le film précédent, est vraiment un bon cinéaste.
    Louis V
    Louis V

    29 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 décembre 2018
    Ce film, étrange production dégueulasse et putassière montre bien qu'une frange du cinéma français est étrangement perdu, tout comme sa vision des étudiants. La rupture entre la jeunesse et les "gens biens", car ce film traite bien de paternalisme, est sordide, mais ne semble pas déranger le réalisateur, pour qui les personnages s'affirment progressivement jusqu'à en devenir des "gens biens". Le droit d'importuner, évidemment, s'affiche comme une valeur première et le personnage, qui n'a pas peur du ridicule, s'enfonce dans son idéologie.

    Bref, même les figures de pouvoir (prof) ont une vision qui, de manière transparente, révèle une volonté d'être plus peremptoire que pertinent, car la justification, au fond, n'est pas le fait des génies.
    arnaud1972
    arnaud1972

    36 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2018
    Un joli film sur l’apprentissage de la vie, de l'amour et d'une certaine forme du deuil de l'absolu car il faut bien vivre!, emplie de référence (voir trop), ce film à la narration soutenue fait inévitablement penser
    au monolithe noir qu'est "La maman et la putain " d'Eustache, même noir et blanc, même rapport poétique à la ville lumière avec toutefois une faiblesse de taille car là où Eustache incarnait la mélancolie dans une âpreté totale (voir le monologue de Veronika), Civeyrac se contente simplement de nous "conter" cette même mélancolie non pas sans talent mais sans absolu...Ce qui fait que l'on suit cette narration en attendant une fulgurance, une image qui accroche la rétine qui ne viendra pas...Alors comme toujours nous retournons voir les film de Bresson, Garrel et d'Eustache bien sûr en se disant peut-être que la magie d'un film est un acte abstrait, absolu, total, peut-être mort avec ces auteurs???
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