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    Mes Provinciales
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    Anton75
    Anton75

    25 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2018
    Magistral ! On voudrait que ça ne finisse jamais... Magnifique ode à l'art, cri d'amour au cinéma, acte de foi en une jeunesse qu'on dit blasée ou paumée. C'est atemporel, simple, magique, envoutant, en un mot sublime. Un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 mai 2018
    Film se voulant réaliste mais lent, long et sans innovation. On suit des étudiants en cinéma fats.
    Film niche destiné au professionnels de cinéma, ne parlera pas au autres.
    Vu à 9h, oublié à 13h.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2018
    Mes provinciales. Jean-Paul Civeyrac.
    Un jeune lyonnais monte à Paris pour des études de cinéma.
    Journal d’un mou qui ne participe même pas tellement aux conversations au cours de soirées, voire en cours, passant quelques instants avec ses charmantes colocataires ou suivant d’autres étudiants aux personnalités plus affirmées.
    Un film de plus qui prétendrait saisir l’air du temps en évoquant ZAD et migrants tout en citant Pasolini, Novalis, Pascal, Nerval : bien plus que cela.
    Tendre, léger et grave, actuel et intemporel, littéraire et incarné, poétique et naturel.
    La mise en œuvre des préceptes cinématographiques discutés par les jeunes excellents acteurs est limpide et traite sur un ton nouveau de la légèreté, de l’ambition, de l’engagement, de la sincérité, de l’amour …
    Et Paris, même pour ma génération de pères qui ont laissé une planète ravagée à leurs enfants, est présenté comme le lieu de toutes les promesses, celui de l’éternelle jeunesse.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2018
    Comparables au Lucien de Rubempré imaginé par Honoré de Balzac, la plupart sinon tous les protagonistes de ce superbe film sont des provinciaux montés à Paris (comme on dit) pour y faire des études et y concrétiser leurs rêves. Un commentaire entendu à la radio lors d’une des premières scènes nous divulgue une datation assez précise des événements puisqu’il y est question du « candidat » Emmanuel Macron. Cela étant dit, et même si les personnages communiquent beaucoup par l’entremise de smartphones ou d’ordinateurs, il se dégage du film, peut-être parce qu’il est tourné en noir et blanc, quelque chose de presque intemporel. Disons que chaque génération possède son lot de personnages semblables à ceux que met ici en scène Jean-Paul Civeyrac.
    L’un d’eux, d’emblée, se détache : il se prénomme Étienne (Andranic Manet) et a quitté Lyon pour entreprendre des études de cinéma à Paris-VIII. C’est sur son cheminement que se focalise le cinéaste. Le garçon fait la connaissance de Valentina (Jenna Thiam), sa colocataire, avec qui se noue assez rapidement un jeu de séduction, et surtout il rencontre d’autres étudiants tout aussi passionnés de cinéma que lui et, en particulier, Jean-Noël (Gonzague Van Bervesselès) et Mathias (Corentin Fila). Avec eux, et surtout avec ce dernier, les débats sont houleux. Fort de ses convictions, Mathias ne rate pas une occasion d’en faire état, quitte à critiquer sévèrement le travail des autres. Tout le film est imprégné de discussions et de controverses à propos de cinéma, mais aussi de points de vue sur l’actualité, sur la littérature, la musique, etc.
    Sans qu’on puisse le moins du monde le taxer ni de pédantisme ni de préciosité, le film multiplie les références à la littérature : à « Hurlevent des Monts » d’Emily Brontë dont Étienne offre en gage un exemplaire à Lucie (Diane Rouxel), sa petite amie de Lyon qu’il a laissée pour monter à Paris, à Gérard de Nerval, à Novalis et, surtout, à Blaise Pascal. Le titre même du film ne rappelle-t-il pas les lettres écrites par celui-ci en vue d’éreinter les Jésuites de son temps, fauteurs d’hypocrisie et de petits arrangements avec la morale ? Vérité et mensonge, loyauté et hypocrisie : ces thèmes irriguent tout le film. On les retrouve dans les jugements tranchés de Mathias, toujours prêt à dénoncer les compromissions, mais aussi et surtout dans les controverses passionnées qui opposent les férus de cinéma à Annabelle (Sophie Verbeeck), la nouvelle colocataire d’Étienne, activiste humanitaire, femme engagée sur le terrain, pour qui ne compte que l’action. Est-ce qu’un film peut changer quoi que ce soit à un monde en déroute ? Ne vaut-il pas mieux être résolument dans l’action plutôt que de se complaire dans des illusions artistiques ? Ces questions résonnent fortement sans, bien sûr, trouver leurs solutions. Étienne, quant à lui, qui se trouve toujours un peu en marge des débats, est bien obligé d’admettre ses petitesses lorsqu’il est question de ses rapports avec les femmes.
    Mais c’est surtout lorsque le parcours de Mathias prend une direction inattendue et tragique que l’on sent vaciller Étienne. Qui était-il, en vérité, ce Mathias qui semblait si solide, si sûr de ses convictions ? Connaît-on jamais vraiment autrui ? Ou ne se contente-t-on que des apparences ? « Le soleil noir de la mélancolie », qu’avait entrevu Nerval, darde ses sombres rayons sur le film, c’est vrai, mais sans vraiment l’écraser ni l’envahir. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne fait pas d’apprentissage sans passer par des épreuves et des remises en question. Étienne, lui, poursuit son chemin, concevant des films qui, peut-être, seront nourris de ce qu’il a expérimenté et de ce dont il a été témoin. Le film en mouvement de Jean-Paul Civeyrac, en tout cas, remarquable à tout point de vue, a sûrement été nourri, fortement nourri, de vécu.
    KiriSakow
    KiriSakow

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Un film simplement vrai. Les situations et les dialogues sont étonnement authentiques et attachantes, chapeau Jean-Paul Siveyrac, qui est le scénariste et le réalisateur, et bravo à tous les jeunes acteurs. On peut penser ce qu'on veut des jeunes « millennials » bobos en quête du sens de la vie, de même que de l'altruisme pathologique de certains militants, mais toujours est-il que le film vaut le détour. Allez le voir absolument un de ces jours où l'envie vous prend de vous poser et de réfléchir. C'est une sacrée bouffée d'air frais.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Il y a dans ce film en noir et blanc qui raconte la rencontre entre 3 étudiants en école de cinéma un parfum des films de Jean Eustache, Truffaut, Garrel et Rohmer (Ma nuit chez Maud).
    Les 3 personnages sont plein d’illusions mais aussi de désenchantement et sont bien le reflet de leur époque : l’entraide aux immigrants, l’homosexualité, la fidélité et l’infidélité, le rapport entre le cinéma et la vie etc.
    On sent une part d’autobiographie chez le réalisateur Jean Paul Civeyrac qui a dû vivre les mêmes parcours.
    Mention spéciale à l’acteur Gonzague Van Bervesselès
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2018
    Intimiste et lyrique, forcément nourri de références de par son sujet, le film n’est pas sans évoquer le ton et la démarche de la Nouvelle Vague, tendance Truffaut ou Eustache. Sans valoir ces modèles, il n’en demeure pas moins attachant et subtil.
    Kikuchiyo-san
    Kikuchiyo-san

    41 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2018
    L'un des premiers sommets de 2018 !

    Ce superbe récit sentimental pioche autant dans les grands écrits de Pascal ou Flaubert que chez Eustache ou Garrel. Civeyrac met en place un vrai beau groupe de personnages et nous donne l’impression de sortie de la salle en les ayant connus.

    A travers la quête autobiographique d’Etienne, pas particulièrement beau ni spécialement talentueux, Civeyrac semble soulever une question essentielle que se pose plus vivement encore l’artiste entre deux créations : comment vis-je ? qu’est-ce qui m’est important, vital? comment se laisser pénétrer par les choses, la vie, le monde ?
    Civeyrac formule cela magnifiquement : "La ferveur cinématographique dont parle le film est celle qui anime tous ceux pour qui faire des films est une quête existentielle."

    Cette superbe chronique autobiographique interrogeant amitié, amour, politique et cinéma questionne le besoin de vivre - mais comment? - pour créer - mais quoi ? Sans avoir l’air d’y toucher, Civeyrac transmet des questionnements profonds, universels et intemporels, en les actualisant dans notre présent tout en offrant à son film un écrin élégant et intemporel.

    Le film tire une grande beauté de l’unité de son regard, enrobant, bienveillant, aimant, sur ses personnages en quête de sens. Aucune « grande scène », la violence est maintenue hors-champ, celle du sort des réfugiés qu’aide Annabelle, celle du suicide de Mathis. Car l’enjeu est de sentir les remous du monde le disputer avec les aspirations, les passions et les contradictions chez chacun des personnages. Le film est politique au sens qu’expliquent Mathis ou Etienne plus tard : dans la tentative d’habiter ce monde avec justesse, vis-à-vis d’autrui et vis-à-vis de soi-même. Tout le monde est digne d’intérêt et chacun a ses raisons. Le film ne condamne personne, et surtout pas Mathis dont on suppose qu’il peut être un tyran dans le travail, un malhonnête dans l’amour et qui pourtant est le fantôme du dernier quart du film, l’ami aimé et disparu.

    Le film est politique aussi en ce qu’il offre à une génération qui se définit en premier lieu par le renoncement de ses parents une fresque sentimentale et une prise de pouls sociopolitique équivalente à La Maman et la Putain ou Les Amants réguliers.

    Belle réflexion aussi sur la marge de manœuvre politique : partout on aperçoit la fac des affiches de cycles dédiés au grand cinéma russe, au cinéma communiste, etc., comme pour mieux renvoyer la génération présente à son impuissance. Passionnant dialogue où Mathis critique les documentaires sur l’action politique comme des pubs capitalistes !

    La beauté du film, c’est de transmettre ce sentiment de trouver sa place après la considération posée et approfondie des choses, la constitution d’un espoir, d’une ambition, puis la conscience d’une limite.

    Civeyrac fait à la fois allusion à Rimbaud (Mes petites amoureuses) et Pascal : l’imposture, la pureté des intentions en conformité avec les actes, et le bon sens qu’il y a à ne plus s’illusionner sur ses propres capacités, artistiques et sentimentales.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Un film qui cristallise un style vif et brute au cœur d’une narration lente d’un récit simple mais profond qui fait du bien.
    Un grand merci au grand Merci à Andranic Manet pour sa prestation qui nous laisse en apnée à tout le long de l’oeuvre. Wahou. Un césar pour ce jeune homme !
    Une jeunesse rêveuse, une caméra amoureuse, une armoire humide lilloise.
    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 avril 2018
    Voici une caricature magnifique de jeunes artistes parigots torturés, aux phrasé pompeux, à la prise de tête permanente, en fait c'est une caricature du film germanopratin par excellence, qui te fait regretter d'être cinéphile, même !
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