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    Eva en août
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    oldsport
    oldsport

    14 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2023
    Eva vient tout juste de rompre et se retrouve légèrement désemparée lorsque l'été madrilène arrive.Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, notre héroïne décide de rester dans la capitale , vidée de ses habitants fuyant les fortes chaleurs.Elle se persuade que l'été est la bonne saison pour se retrouver et fuir les "fausses attentes". Lors de ses quelques jours dans un grand appartement(7 balcons!!! déjà un à Paris je prends !) elle va multiplier les rencontres , les forcer et même trouver l'amour avec un papa célib un peu dépassé par les évènements.Après le canular Venez voir,farce d'une heure à peine sortie cette année, j'ai donc fait le chemin inverse pour visionner ce film tant vanté sorti 3 ans plus tôt.
    La comparaison avec Le Rayon Vert semble inévitable.Eva est de tous les plans et comme dans le film de Rohmer, on suit jour après jour ces tribulations dans un Madrid envahi par les touristes.Eva ,loin des crises de la cyclothymique Delphine dans le Rayon, cherche à bousculer le destin pour trouver sa voie .Le film ,clairement trop long,se suit sans plaisir ni déplaisir car Eva ne suscite guère d'adhésion la faute peut être à un passé insuffisamment explicité.Au final beaucoup d'enthousiasme pour un objet certes sympathique mais pas au niveau d'un Frances Ha ou du Rayon Vert.
    ferdinand75
    ferdinand75

    550 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2022
    Un joli film à l'atmosphère très particulière et surtout très atypique dans le paysage du cinéma espagnol.
    Il y a effectivement du Rohmer , dans ce récit romanesque , de cette jeune fille , un peu désabusée qui se retrouve seule à passer le moi d'aout dans un Madrid désert. Des rencontres amicales , des concerts , des promenades dans les parcs, des retrouvailles avec des amis perdus de vue..Le récit nous ballade d'une manière assez envoutante et poétique. D'autan plus orignal plus que Trueba est le fils et neveu de cinéastes espagnoles très renommés, classiques et oniriques , dont un Oscar du meilleur film étranger , pour la " Belle époque" . Le twist final est totalement surprenant , troublant , original, et presque magique .
    MSM
    MSM

    6 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2022
    Le film se déroule sur quinze jours dans la torpeur estivale madrilène... Comme anesthésiés par la canicule, les protagonistes du film flottent avec indolence durant deux heures, se retrouvant souvent le soir et jusqu'au bout de la nuit, après avoir traîné la journée. Le ton est juste, les acteurs sont bons mais il y a comme un goût d'inachevé... C'est d'ailleurs peut-être ça le fond du sujet: De jeunes gens, pourtant trentenaires, qui se cherchent encore... À l'instar de cette génération "Z" qui ne va pas jusqu'au bout de ses rêves et qui vit de petits boulots, en attendant... En attendant quoi, mystère, la fin ne disant pas autre chose. Il reste que le cinéma espagnol, depuis quelques années, se démarque franchement des autres par le ton et l'originalité et si ici, nous sommes à mille lieues du cinéma de Sorogoyen, il n'en reste pas moins intéressant. Ne serait-ce que par la bienveillance qui émane de ce film...
    Mayté A
    Mayté A

    5 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2022
    Autant je n'aime pas le cinéma d Éric Rohmer que trouve ennuyeux, autant j'ai aimé me promener avec Eva dans les rues de Madrid et découvrir avec elle la vie des madrilènes. J ai apprécié tout particulièrement le naturel du jeu des acteurs et de la réalisation pleine de finesse et de délicatesse (comme souvent dans les réalisations espagnoles une grande place est laissée au jeux des acteurs). Le film fait plus de 2 heures et je n ai pas vu le temps passer. Je suis sortie de ce film avec un immense sourire de bonheur.
    alex supertramp
    alex supertramp

    5 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Bon ! De base ce genre de chronique de la vie ce n'est pas vraiment ma tasse de thé et pourtant...
    Je dois dire que je me suis laissez charmer par cette Eva, c'est un beau moment de vie, l'actrice est vraiment solaire et franchement on est bien avec elle, on ce laisse facilement porté par le flot du récit de ces péripéties Madrilènes. Toute l'atmosphère avec tout ces sons ambiant ( Bruit de l'eau, de verres, le son des talon sur le bitume...) ainsi que les voix et les belles couleurs vive, tout cela fabrique un cocon sensuel dans lequel on est envouté comme pour une sieste au mois d'août.
    C'est aussi très frai (Malgré la chaleur de Madrid d'ailleurs) .
    Les dialogues sont en générale plutôt bien écrit quoi qu'il y est des hauts et des bas, mais un en particulier m'a particulièrement plut (le dialogue entre Eva et sa voisine à la rivière).
    Mais c'est peut être un peu long 2h10 pour un trip comme celui là qui est très contemplatif et où il ne ce passe quand même pas grand chose. Dommage parce que avec une bonne demi-heure de moins j'aurais surement eu envie d'y retourner.
    C'est vrai qu'ici le temps parait quand même long plus d'une fois.
    Mais ça n'enlève rien au plaisir tout doux que l'on a durant le visionnage.
    Martine R.
    Martine R.

    6 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2021
    La touffeur estivale de Madrid au mois d'Août, où l'on traîne de terrasse en terrasse,et de parc en jardin, est assez bien rendue.
    Les acteurs sont bons mais Dieu que ce film "Rohmerien" est ennuyeux!
    On s'embête, on décroche, on somnole...
    Pas étonnant qu'il ait été encensé par Télérama!
    Mohamed Nagib Benchekroun
    Mohamed Nagib Benchekroun

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2021
    Les dialogues sont très bons, on aurait dit que la caméra parvient à voler quelques instants de réalité, que les acteurs ne jouent pas en fait : j’ai ressenti ça dans l’Auberge Espagnole de Klapisch. Et puis, le film le montre très bien, Dieu que les jeunes femmes semblent complexes dans leur désir de ne pas reporter à demain les grandes décisions de vie ! Ce que les jeunes hommes font sans scrupules, le temps naturellement n’ayant pas autant de prise sur leur corps.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 juin 2021
    Eva loue un appart, Eva lit un livre, Eva prend une douche, Eva boit un verre... Au bout d'une heure rien qui commence, pas même l'ombre d'un intérêt... J'ai arrêté, j'avais bien mieux à faire.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2021
    Une chronique sensible et pleine de charme sur une jeune femme espagnole en quête d’elle-même, portée par l’interprétation de la lumineuse Itsaso Ariana.
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2021
    Inévitable, on Pense au cinéma français, Rohmer, comme l'on souligné certaines critiques.....On est dans une pseudo contemplation de la vie. C'est très calme et les rencontres se ressemblent pas mal...La première passe bien, la deuxième devient longuette (une scène de sexe peut être évitable) et répétitive...Mais si on aime l'ambiance on sera bercé et il nous semblera marcher oisivement Avec l'héroïne en quête de rien du tout.....Finalement c'est aussi le sens du film, flâner et lâcher prise, cela peut faire du bien au spectateur...A vous de voir....
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2021
    Voici un film espagnol très curieux dont on peut légitimement se demander à quel courant créatif on pourrait le rattacher.

    Eva, jeune actrice trentenaire, sans logement, emprunte l'appartement d'une connaissance et sillonne un Madrid déserté du 1er au 15 août.

    Le film excelle à saisir la texture du temps qui s'écoule comme de la glu dans la chaleur estivale, les ondoiements sensuels de la lumière et le léger spleen qui semble consubstantiel à tous les personnages de son âge qu'Eva rencontre.

    La mise en scène de Jonas Trueba possède une touche légère et délicate. Elle sert admirablement le propos du film (co-écrit par l'actrice Itsaso Arana, dont on ne peut s'empêcher de penser qu'elle est le double de son personnage).

    Les décors nocturne, l'ambiance de fête larvée, les vigoureuses ellipses, les fausses impasses du récit, la qualité éblouissante de la direction d'acteurs : beaucoup d'éléments dans ce film le rendent extrêmement attachant.

    Une belle découverte.
    stjperse
    stjperse

    28 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Eva, 33 ans, et la torpeur de Madrid au mois d'août. Des rencontres festives dans des soirées arrosées, bruyantes et enjouées.
    On ne voit ici pourtant qu'une chronique longuette et bavarde de quelques jours engourdis et nuits fauves d'une jeune femme omniprésente, immature et accablée de problèmes existentiels.
    On repense à Rohmer...et on s'ennuie.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 janvier 2021
    Le film se passe à Madrid du 1er au 15 août (2018) et le personnage principal, Eva, 33 ans (l’âge du Christ à sa mort !), actrice, reste dans la capitale écrasée par la chaleur alors que ses habitants sont partis en vacances. Un ami, partant à Valence suite au décès de sa mère, lui prête son appartement. Il ne se passe pas grand-chose au cours de chaque journée. Au 6 août, cela fait 1h05 que le film a commencé ! C’est bavard, lent et soporifique. Le supplice s'achève le 15 août au bout
    de 2h09 ! Un court métrage aurait suffi, en gardant la dernière rencontre, pour représenter les états d’âmes sans intérêt d’Eva. Un film typique de cinéma indépendant où l’histoire importe peu, seule comptant l’atmosphère ou les sensations des protagonistes. Cela n’est même pas la version ibérique de « Paris au mois d’août » (1966) car Jonás Trueba n’a pas le talent de Pierre Granier-Deferre et de René Fallet.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2020
    Qu'est-ce-que je peux aimer ce genre de film ! Une femme qui ère pendant deux heures dans les rues de Madrid en faisant des rencontres avec en prime une atmosphère chaude et étouffante... C'est l'été !
    J'adore les films d'été où les gens sont oisifs (on se demande de quoi ils vivent ces bourgeois !), on se croirait limite chez Rohmer, on parle du sentiment amoureux, on se laisse séduire... Tout ça est juste divin.

    Eva en août ne s’embarrasse pas d'une intrigue mais a en toile de fond une idée effrayante, celle du temps qui passe. Eva n'a pas encore 33 ans, elle est encore jeune et belle, mais elle le temps passe malgré tout et il commence dans sa tête à y avoir une urgence... une urgence qui animer pas mal de ses choix... celle d'avoir un enfant. Disons que ce thème pourrait sembler limite accessoire dans le film, mais j'y vois un beau memento mori, oui elle est belle, oui elle s'amuse, oui elle fait de belles rencontres, oui il faut profiter parce qu'une fois qu'on a un gosse c'est plus pareil, mais on ne peut pas aller contre le temps. Je trouve que c'est cette mini dimension tragique planant au-dessus du film qui lui permet de ne pas être qu'une suite de marivaudages (très réussis au demeurant).

    Ce que j'aime c'est que c'est traité assez subtilement, elle en discute une fois avec une amie et puis on voit que ça la travaille, qu'elle y pense et ça a un côté véritablement touchant. Mais ce qui est bien c'est que c'est juste une des idées qui anime Eva, on n'est pas là face à un mélo où une femme voudrait absolument un enfant... C'est juste une femme qui fait des rencontres et qui au fil de ses rencontres se retrouve à y penser.

    Il y a dans ce film cette dichotomie l’insouciance de l'été et le temps inéluctable qui nous rattrape. En fait j'ai retrouvé ce que j'aime personnellement dans l'été, la chaleur, voir de nouvelles personnes en vacances avec toujours cette idée en tête que tout ça va s'arrêter bien vite dès que le mois de septembre va pointer le bout de son nez. Si le film est très doux, les personnages ne se disputent pas, ils sont de bonne humeur, ils n'ont pas vraiment de problèmes, il y a malgré tout cette pointe d'amertume qui fait tout et qui permet à la douceur de n'être que plus savoureuse.

    Et puis comment parler du film sans parler de l'actrice principale : Itsaso Arana, absolument parfaite, elle est Eva, on croit à sa pudeur, à son désir, à ses petits moments de malaise lorsqu'elle rencontre un mec qui semble être son ex... Elle porte le film et elle est fabuleuse. Du peu de films vus et sortis cette année, c'est clairement la meilleure en 2020.

    Clairement c'est un film à voir pour tous ceux qui aiment l'été ou le cinéma (voire les deux).
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Evanescente Eva, se laissant porter par la langueur estivale et le hasard des rencontres... Une réussite, placée sous le signe de Rohmer.
    La filiation est en effet assez évidente mais il y a, selon moi, une petite différence.
    Chez Rohmer, les personnages sont souvent pétris de contradictions et parfois même de mauvaise foi. C’est d’ailleurs ce qui les rend bien réels et attachants.
    Au contraire le personnage d’Eva, quoiqu’un peu désorientée, fait preuve d’une certaine cohérence dans ses réflexions sur le fait d’être, comme elle le dit, "une vraie personne". Elle chemine, aérienne, tout au long du film et de manière assez linéaire, à la faveur des rencontres avec les personnages secondaires qui lui permettent peu à peu de se révéler à elle-même (les dialogues sont tous très bien écrits). Eva évolue ainsi avec une légèreté bien trop marquée pour être réelle. Elle est trop insaisissable, trop lumineuse, trop éthérée pour être vraie. Elle atteint de cette manière une grâce quasi-divine qui fait tout le charme du film. Jonas Trueba ose même la comparaison avec la Sainte Vierge, remarquable originalité au regard des nombreuses figures christiques qui habitent le 7ème art. Le titre espagnol signifie d’ailleurs "La Vierge d’août" et l’affiche parle d’elle-même. Peut-être pas si rohmérienne Eva, finalement.
    En revanche, le découpage narratif au jour le jour, à la manière d’un éphéméride estival, est tout ce qu’il y a de plus rohmérien. Il rythme le film d’une manière extrêmement efficace, les jours se suivant et ne se ressemblant pas, chacun d’eux apportant son lot de surprises et d’heureux hasards dans lesquels évolue Eva. On ne s’ennuie pas une seconde !
    Autre référence, découverte dans le générique de fin (comme quoi il faut toujours rester jusqu’au bout), "Les Nuits blanches" de Dostoïevski. La rencontre sur un pont avec le ténébreux Agos (diminutif d’Agostino et très proche de "agosto", "août" en espagnol) est en effet très inspirée de cette célèbre (et sublime) nouvelle.
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