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    Eva en août
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    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2020
    La première quinzaine d’août n’appartient plus aux Madrilènes, mais à la bonne conscience de touristes, baignés dans une généreuse découverte. Mais pour Jonás Trueba, dont il témoigne habilement du cinéma d’Eric Rohmer, il y a plus encore à raconter du point de vue d’une espagnole qui redécouvre sa terre natale et avec l’incarnation de l’innocence. Les jours passent et la virginité du personnage se renouvelle, avec une certaine prestance qui ponctue cette période chaude de l’année comme pour évoquer une sorte de pèlerinage. Voyager pour se resourcer, un été pour se réinventer.

    Eva cherche indéniablement sa place dans un monde qui patiente également pour lui en donner une. Le départ de quelqu’un finit par profiter à un autre et ce quelqu’un d’autre, c’est peut-être Eva, qui saisit sa chance. Revenir pour partir de zéro, c’est le sentiment qu’on nous donne, rien que par les maigres informations sur son passé. La solitude du personnage vient également compléter le portrait d’une évasion. Chaque lien devient un relai pour de nouvelles rencontres et devient un nouveau fragment qui définit encore plus l’existence, la personnalité, ou plutôt l’âme d’une Eva à la recherche du bonheur. De ce fait, une communion sacrée intervient entre la femme et Madrid. La ville s’identifie à elle, qui ne manque pas de pointer les étapes clés du tourisme. Du musée aux bus, en passant par diverses animations et interactions avec son public, elle s’interroge sur elle-même. En prenant comme miroir les différents intervenants et en tentant de rassurer autrui, elle se trahit dans sa croisade.

    Ce que l’on connaît d’elle en tant qu’ancienne actrice, c’est toute une métaphore sur son identité sur la scène de la vie. Eva doit saisir les rôles qui s’offrent à elle et en puisant dans la pudicité, afin de mieux assumer ses décisions. Il existe donc une porte qui ne la laisse point dépasser un seuil, mais lequel ? Ce qui la laisse à l’extérieur de son sujet se rapprocherait d’une forme de maternité non assumée dès lors, mais qu’elle commencera à appréhender au fur et à mesure qu’elle acceptera de faire corps avec son environnement et son âme. Elle attrape ainsi chaque rayon de soleil qui lui donne l’opportunité d’explorer un peu plus la problématique qui l’habite, mais qui ne la hante pas pour autant. En acceptant de s’ouvrir à l’imprévu et au hasard, elle touche finalement une destination qu’elle aurait crue plus lointaine et éphémère. Elle avance, flotte et séduit par son indépendance… elle reprend sa vie en main et s’ouvre plus de portes qu’il n’y paraît.

    Ce parcours sonne le glas du spirituel et du solennel, jusqu’à confondre l’héroïne avec la Vierge. Plusieurs détails la rapprochent d’une foi qui la traverse et qui s’imprègne à elle, notamment à travers l’eau, symbole de pureté, de douceur et d’apaisement. « La Virgen de Agosto » (Eva en août) cherche autant la bonne clé et l’approbation nécessaire afin de traverser cette fameuse étape de la maternité. C’est donc avec une élégance scintillante que Itsaso Arana et Eva nous promettent les bénéfices mentaux des vacances, une étape transitoire et parfois fantasmagorique, qui nous prépare à un retour à la réalité. Et cette réalité s’accorde avec l’âme de Madrid et dans la décision d’y emménager pour enfin affirmer son identité.
    pierre A
    pierre A

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2021
    Une belle découverte, un film entraînement très bien réalisé, les nombreuses rencontres de Eva autours de ses questions existentielles et sentimentales sont vraiment plaisantes. Enfin un cinéma Espagnol qui n'essaie pas de "plagier" Almodovar, en sortant maladroitement de son chapeau une ambiance noire, un prêtre pédophile, une nymphomane un peu folle... Je préfère le titre original, La virgen de Augusto.
    Graham Stuart
    Graham Stuart

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2020
    Mais quel beau moment ! Découvert la semaine de sa sortie, j'avoue que je ne savais pas trop ce que j'allais voir. J'ai fait confiance à mes amis, qui me l'avaient chaudement recommandé. Et j'ai passé un très doux moment en la compagnie d'Eva. La voir déambuler dans la chaleur madrilène se déguste comme une citronnade fraîche un jour de canicule. Une vraie belle surprise.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 366 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2020
    Eva est une jeune femme de 33 ans. Alors que ses amis sont partis en vacances, elle décide de rester à Madrid pour le mois d’août. La caméra de Jonás Trueba la suit errer dans les rues de sa ville natale et faire des rencontres avec de nouvelles personnes. Peu à peu, et au fil de ses journées, le spectateur est invité à faire connaissance avec Eva, la douce bohème qui se pose des questions existentielles tout en vivant au jour le jour avec une once de mélancolie. Sans réel objectif dans l’intrigue, le film s’étire un peu trop et s’impose dans des longueurs qui auraient pu être évitées. Hors du temps, “Eva en août” s’approche des contes d’Eric Rohmer en filmant les peaux et les rues avec légèreté, sans se soucier d’être intense ou intéressant.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    mat niro
    mat niro

    356 abonnés 1 829 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2020
    Encensé par la presse, "Eva en août" suit les pérégrinations d'Eva, 33 ans, qui décide de passer le mois d'août à Madrid plutôt que de fuir la chaleur. Le contenu de ce film assez bavard est bien faible. Certes, l'héroïne jouée par Itsaso Arana est très attachante et bienveillante avec ses nouveaux ou anciens ami(e)s, mais force est de constater que le récit est assez basique. On peut y voir des jeunes se posant des questions existentielles à tout va, sans capter l'intérêt du spectateur La canicule madrilène a déteint sur moi, tant j'ai ressenti une sensation de somnolence au fil du film. Une oeuvre avec du charme mais largement surcotée à mon goût.
    Yves G.
    Yves G.

    1 470 abonnés 3 492 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2020
    Eva (Itsaso Arana, des faux airs de Valérie Donzelli) a trente-trois ans. Elle a décidé de passer le mois d'août à Madrid, dans l'appartement surchauffé que lui prête un ami. La capitale est désertée, la canicule ayant fait fuir les Madrilènes et les touristes. Eva déambule sans but et noue au fil des jours et des rencontres des amitiés éphémères.

    "Eva en août" est sorti sur les écrans le 5 août. Rarement date de sortie aura été choisie avec plus d'à-propos tant le film de Jonas Trueba est un film estival qu'il faut voir dans la touffeur de la chaude saison pour en ressentir à la fois l'écrasante chaleur et la délicieuse fraîcheur que ses nuits procurent.

    "Eva en août" est un film profondément sensuel. On y a chaud, on y a frais. On y boit des bières désaltérantes et des alcools forts. On y embrasse des garçons et des filles. On y dort beaucoup, comme Eva qui, en bonne Ibérique, fait la sieste tout à la fois pour récupérer de ses nuits trop courtes et pour éviter la canicule.

    La critique s'est pâmée pour ce film plein de charme. "Le Monde" et "Télérama" débordent d'enthousiasme. Et, emporté par une douce euphorie estivale, je me suis à mon tour laissé charmer. Mais le charme, hélas, fut éphémère. Au bout d'une heure, il a cessé d'opérer. La faute au scénario qui tourne un peu en rond. Si bien qu'au bout de deux heures passées, j'ai bien failli céder à la somnolence. Dommage pour ce film qui aurait été un bijou s'il avait été amputé d'un bon tiers de sa durée.
    missfanfan
    missfanfan

    89 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2020
    Allant prochainement à Madrid je voulais voir ce film bon je doit dire que je suis un peu déçue point trop de Madrid et beaucoup d'Eva dont la vie est un peu lassante par moment donc pas mal sans plus j'aurais souhaiter plus de la belle Madrilène
    Hervé L
    Hervé L

    75 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2020
    Une jolie jeune femme très auto centree s ennuie dans sa vie . Elle ne sait pas qui elle est ni ce qu elle veut mais seule elle est obsédée par son utérus vide. Il fait chaud en Aout à Madrid mais très coincée s habillé de grosse toiles de jean epaisses !? Le film est lent répétitif et vide et l on compte avec elle les jours... Vivement le 15 août que cela s arrête
    velosolex
    velosolex

    5 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2020
    J'ai pensé dans les premiers temps à "Cleo de 5 à 7". Mais à 60 ans de distance, l'héroïne de Varda m'a semblé avoir bien plus de consistance, dans sa déambulation Parisienne, que cette jeune femme, tout de même plus très jeune d'ailleurs, se cherchant, en vacances d'elle même, de projets qu'elle semble refuser d'élaborer. Rien ne semble encore presser. Intermittente du spectacle et de la vie, comme tous les gens qu'elle rencontre.
    Mais il est vrai que les années d'adolescence n'en finissent pas de se rallonger, depuis les années 60. Néanmoins, arrive un moment, où l'on ne peut plus reculer certains choix, comme celui de la maternité, même avec avec l'appui de la congélation des ovocytes. Le film aborde ingénieusement ces limites d'une liberté proclamée, ayant décalé certains choix qu'on n'avait pas à affronter dans le passé, la nature et la passion imposant leurs lois.
    C'est un Madrid très photogénique, pas encore atteinte des miasmes du covid, où l'on retrouve les derniers soubresauts de la movida, carrefour à la fois du monde, et d'un pays fait de traditions et d'histoire. C'est un film agréable, en phase avec cette époque, et que le covid a d' ailleurs déjà peut être déjà refermé, comme la fin d'un monde qui n'en finissait pas de mourir.
    Celle d'un indolence et d'un spleen existentiel, où le regard ne s'accroche pas trop à la précarité des autres, mais survit grâce à un réseau d'amis branchés. Même en déambulant sans but, il semble facile dans cette ville de retrouver à chaque coin de rue de vieux amis, comme si Madrid était un village. Il y a ainsi des invraisemblances de scénario et des langueurs un peu trop appuyées sur le visage et le corps de l'actrice, par le biais d'une caméra amoureuse, qui fait défiler l'écheveau des jours d'aout, comme des morceaux de musique légère.
    .J'ai imaginé Eva avec un masque, dans un Madrid confiné, tant nous avons tourné la page à ces temps que l'expérience présente situe maintenant dans l'insouciance des jours heureux, comme un avant guerre improbable et inconscient de ce qui se prépare. Sous le fard et les rencontres, le même vide existentiel que Fellini parlait dans " la dolce vita", ou Dino Risi dans " le fanfaron"....Il date de moins de deux ans, c'est déjà une film du passé
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    "Eva en août" est une chronique douce, parfois amère et souvent philosophique qui se développe au gré des rencontres de la jeune femme. Malgré quelques longueurs, le film est très attachant, à l'image de son personnage principal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2020
    Un film absolument splendide tant dans l'écriture que la réalisation avec des personnages incroyablement attachants et d'une humanité absolue. Les acteurs jouent tous parfaitement, le point de vu d'Eva qui est le seul que nous avons et les astuces de mise en scène permettent une grande subtilité tout en laissant deviner certaines choses sans jamais les confirmer véritablement
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 août 2020
    Beau film, émouvant, mystique. Mais pourquoi avoir changé le titre ( La virgen de Augusto) ?
    En français cela veut dire la vierge d août.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    269 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2020
    Beau portrait en mode à la fois introspectif et ouvert au monde. Portrait d'une jeune femme qui sonde sa vie comme elle sonde sa ville (Madrid). Au gré des hasards et des rencontres. On la suit dans ses déambulations et dans sa quête identitaire. Il est question d'amour et d'amitié, de féminité et de maternité. Et de la difficulté à devenir soi-même. Le scénario est écrit avec intelligence et délicatesse. Réflexions existentielles et analyse des sentiments nourrissent finement une trame vagabonde qui ne perd jamais sa fluidité, navigant entre légèreté et gravité. L'air de rien, le film capte joliment, en douceur, l'air du temps pour une certaine jeunesse. Quelque chose de très générationnel. Les acteurs, bien dirigés, sont tous très naturels et convaincants, notamment l'actrice principale, Itsaso Arana, qui est par ailleurs coscénariste du film avec Jonas Trueba, le réalisateur. Jonas, fils de Fernando, dont c'est le cinquième long-métrage mais le premier distribué en France. Petit bémol sur la durée du film, un peu longue, mais l'ensemble demeure toujours agréable et de qualité.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    36 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2020
    Eva fait partie de ces gens qui ont décidé de rester dans la ville dans laquelle ils vivent à l'année pendant les vacances d'été. Madrid en août, bouillant. Et pourtant, Eva trouve que le mois d'août est le meilleur moment de l'année pour faire les choses que l'on a jamais le temps de faire et de les faire bien. Elle se laisse porter, croise des gens qu'elle connaît, en aborde d'autres, rappelle d'anciennes amies dont elle ne prend jamais le temps pour les voir. Jour après jour, nous suivons ses vacances de facon chronologique avec un écriteau renseignant la date. On sent la chaleur étouffante de l'été, propice aussi à l'apaisement et au laisser aller. Eva va avoir 33 ans et ses mimiques sont sans équivoque : oui, l'âge est un sujet quand on est une femme.
    Jonas Trueba filme des femmes qui sont seules et fortes, une amie de Eva élève seule son petit garcon, une autre a congelé ses ovocytes et enfin Eva devient enceinte sans dire qui est le père.
    Film doux, comme un été qui se prolonge.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    180 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2020
    Ne voyant que des retombées positives sur ce film, j'étais curieux de le découvrir, sans en attendre beaucoup en retour. Le contexte est sympas et l'idée de départ bonne, profiter d'un Madrid vidé de ses habitants en première quinzaine d'août et laisser Eva, le personnage principal, déambuler dans les rues, se laisser porter par l'ambiance de cette ville et se prendre au jeu de ses diverses rencontres. Le film est particulier en soit, car tout d'abord écrit par Jonas Trueba, le réalisateur en binôme avec son actrice principale, Itsaso Arana. Ce qui laisse une grande liberté au jeu et cela se voit. L'actrice rayonne à l'image, elle est resplendissante et livre une sublime prestation tout en légèreté et retenue. La caméra n'est là que pour servir ses intentions. Même si rien n'est laissé à l'improvisation, le temps de l'image est celui de l'actrice. C'est beau, c'est agréable, c'est extrêmement lent mais c'est la temporalité du moment et ce rythme est en adéquation avec le propos et l'intrigue. Eva se laisse aller dans une liberté complète avec une pudeur bien affirmée. On ne connaît rien de la backstory du personnage, et à très peu de moment Eva parle d'elle-même. Timide, réservée avec une folie intérieure et une forte envie de comprendre le monde et les gens, tantôt intravertie, tantôt extravertie, Eva est un personnage mystérieux mais qui amène une vraie présence dans chaque scène. Cela donne une vraie authenticité aux échanges et aux rencontres qui se déroulent sous nos yeux. Si on part du principe que ce film est un hommage nostalgique aux saveurs empruntés par la nouvelle vague, la mission est accomplie. Bien que le film utilise le temps long pour s'exprimer, réduire le film de 20 à 30 minutes n'aurait rien changé au propos et aurait permis de mieux condenser les rencontres et les évènements pour mieux les apprécier encore.
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