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    Le Serpent aux mille coupures
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    55 critiques spectateurs

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    tony-76
    tony-76

    1 073 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Eric Valette est un réalisateur français qui a su s'imposer au cinéma notamment avec La Proie sorti en 2011, un thriller qui avait créée la surprise avec un Albert Dupontel en pleine forme, au cœur de l'action ! Valette revient donc avec un autre thriller nommé Le Serpent aux mille coupures, un titre original mais qui déçoit véritablement dans le contenu de cette histoire clichée et d'une banalité sans nom. spoiler: Un anti-héros, des flics à la ramasse, un tueur à gage chinois...
    Tout est prédit d'avance, les situations sont risibles, les dialogues sont mauvais et l'action se fait bien trop rare pour qu'on reste éveillé... Un fugitif blessé est recueilli par une famille dans une ferme, il les prend en otage et est poursuivi par plusieurs criminels dont un tueur à gage assoiffé de sang... Rien de surprenant dans la forme que dans le fond ! Les coïncidences sont énormes spoiler: - comment le tueur à gage peut-il trouver aussi rapidement sa cible et comment les policiers peuvent-ils réussir à résoudre l'affaire à court terme ? -
    cela va trop vite pour qu'on se laisse séduire... Le Serpent à mille coupures se veut soporifique à souhait, que c'est long ! Un rythme qui ne tient jamais la route accompagné d'une mise en scène paresseuse et des cadres répétitifs. On est loin du prenant La Proie... Car l'action est quasi absente, et quand elle est intervient, elle s'avère d'une extrême violence surtout de spoiler: la scène de la torture quand le tueur coupe le sein de sa victime.
    Aucun suspense dans cette enquête policière où spoiler: les flics piétinent jusqu'au dernier moment dans lequel ils trouvent par enchantement tous les éléments pour passer à l'action.
    La musique n'est pas marquante et se laisse oublier facilement... Même le casting n'y peut rien à ce naufrage ! Tomer Sisley ne fait pas le travail pour jouer correctement son rôle que tellement il se sent stupide face à la situation qui l'entoure. L'acteur de Largo Winch choisit toujours des films à faible budget, certains sont divertissants (Nuit Blanche) ou d'autres complétement ratés (Kidon). Avec celui-ci, il s'agit probablement de son pire film ! Le tueur à gage interprété par Terence Yin - possède des airs de l'acteur Mads Mikkelsen - se trouve crédible, même si il n'est pas très bavard et n'a pas la carrure d'un Jet Li (Lethal Weapon 4) ! Le réalisateur engage à nouveau le comédien Stéphane Debac où il avait participé dans La Proie. Il interprète le même rôle que son prédécesseur, donc pas de mystère... Seul Stéphane Henon (de la série PBLV) arrive à se démarquer à chaque apparition, il connaît bien ce métier ! Néanmoins, l'atmosphère qui règne au sein du récit se veut malsaine, froide et très sombre parce que les séquences sont tournées majoritairement dans la nuit. Vous l'aurez donc compris, Le Serpent aux mille coupures est un thriller ennuyeux, extrêmement violent, qui n'a ni queue ni tête ! Eric Valette réalise à ce jour, le pire effort de sa carrière. On comprend pourquoi le film a été si peu distribué dans les salles françaises... A fuir !
    Marc T.
    Marc T.

    266 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2018
    Un polar honnête, tantôt brutal, voir très brutal, et tantôt calme. Il sait alterner tension et émotion, même si cet aspect là est très peu présent. La froideur de Tomer Sisley transparaît bien à l'écran, mais il sait aussi dévoiler ses points faibles et notamment son attachement à cette famille rejetée par une partie des villageois. Mais Terence Yin, que je ne connaissais pas du tout, reste l'atout majeur de ce film avec son côté psychopathe alternant visage de marbre et petits sourires vicieux. Deux reproches cependant : 1 - on apprend absolument rien sur ce "motard" spoiler: (et comment se fait-il qu'il se trouvait là, blessé, pile au bon moment et au bon endroit pour tuer les trafiquants)
    . 2 - la fin est un peu bâclée, sans grande originalité spoiler: (règlement de compte à OK Corral - avec une mort complètement idiote - et clap de fin)
    .
    Richard C.
    Richard C.

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 avril 2017
    C'est encore la saison! Nous voilà avec un bon navet!
    Pas seulement à cause du jeu des acteurs passablement mauvais ou des l'intrigue inexistante, des scènes gore pour le fun et justifier le titre du film, ou des scènes de cascade dignes de Derrick...
    Mais tout ça dans un seul film....
    Franchement, les épisodes de Braquo sont nettement au dessus!!!
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 avril 2017
    Eric Valette lorgne du côté de Peckinpah mais livre une série Z à la limite du ridicule.

    LA SUITE :
    nicperpignan
    nicperpignan

    40 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 mars 2017
    Film d'une violence extrême ! Il n'y a pas de dialogues, on comprend pas grand chose à l'histoire ni à ce que veut dire le film. J'en suis ressorti choqué et vraiment déçu par ce film violent et sans aucun intérêt. On s'ennuie tellement c'est vide ! J'ai rarement vu un film avec si peu de dialogues ! Je déconseille car vous allez être écoeuré !
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    62 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 avril 2017
    Après quelques beaux succès cinématographiques (on pense à « Maléfique » ou « La proie » sortis à dix ans d’intervalle), le quinquagénaire Eric Valette revient dans nos salles avec un nouveau thriller « Le serpent aux mille coupures ». Sorti en France la semaine dernière, les retours de la presse étaient relativement mitigés

    A la sortie de la projection, nous ne savons pas réellement sur quel pied danser. Premier ou second degré ? On peine à savoir quelle voie Eric Valette a voulu faire emprunter à ses personnages tant ils sont clichés. Si c’est volontaire de sa part et que le quinquagénaire a voulu emprunter le chemin de l’humour et de la caricature, on peut en partie adhérer à son dernier travail. Si par contre, le ton donné au film se voulait réaliste et sérieux, on perd le nôtre et ne pouvons que déplorer un tel choix de mise en scène.
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2017
    Eric Vallette est un réalisateur français sous-estimé. Hormis une incursion malencontreuse aux Etats-Unis pour le remake (resté inédit chez nous) du film japonais « La Mort en ligne », sa filmographie est constituée d’honnêtes voire de très bonnes séries B. Toutes réalisées avec soin et qui assument pleinement leur fonction de divertissement calibré sans prise de tête. Du film fantastique « Maléfique » en passant par le thriller politique « Une affaire d’état », c’est toujours assez réussi. Il nous avait laissé avec l’excellent souvenir du film policier « La Proie » ; le revoici avec un polar du même acabit joliment titré « Le serpent aux mille coupures » mais injustement peu distribué pour sa sortie nationale (à peine trente salles !).

    Dans ce film, énormément de personnages se retrouvent pris à partie suite à une coïncidence dans une affaire de trafic de drogues. Des gendarmes, un fugitif (Tomer Sisley), des hommes de mains de cartels italiens, espagnols ou encore colombiens, des paysans racistes, un tueur à gages chinois, une prostituée et une famille d’agriculteurs forment l’impressionnante galerie de protagonistes se cherchant des poux dans cette affaire. L’introduction du metteur en scène est pourtant un exemple de clarté et la manière dont est conduite l’intrigue est d’une limpidité confondante, tout cela n’étant jamais complexe. Mieux, le scénario est toujours réaliste ce qui permet de suivre le déroulement des faits sans jamais décrocher une seule seconde. A l’image de la fusillade finale, sèche et pour une fois lisible, l’aspect réel est à souligner. Bref, du début à la fin on y croit ce qui n’est pas toujours le cas dans ce type de films. On regrette juste que le duel final entre Tomer Sisley et Terence Yin soit si vite expédié, peut-être encore une fois pour s’éloigner des sempiternels face-à-faces à rallonge hollywoodien.

    Ensuite, Vallette soigne beaucoup ses images. Loin d’être un banal yes man à la réalisation anonyme ou un technicien moyen venu emballer un produit de commande pour payer ses fins de mois, il parvient par la justesse de ses cadres et l’ambiance qu’il instaure à faire monter doucement mais surement la tension jusqu’au climax final. L’ambiance nocturne inquiétante et les paysages de campagne hivernaux, rarement filmés dans le cadre d’un polar, participent au climat délétère de ce long-métrage nerveux et très violent. Quelques petites longueurs et le personnage de tueur chinois un peu trop exagéré n'abîment pas le plaisir que l’on a à suivre cette bonne bobine du samedi soir filmée dans la région de Toulouse. Un thriller dans la grande lignée de ceux qui fleurissaient dans les salles au cours des années 80 et à découvrir sur le grand écran plutôt que sur la petit lucarne.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    61 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2017
    Quel plaisir de voir un polar aussi sec, brutal, carabiné en France. Et quel malheur de constater qu'on met des bâtons dans les roues à ce genre de production "hard boiled", aucune communication, seulement 38 copies à travers le pays, et une interdiction aux moins de 16 ans discutable. Et toujours le même résultat : un nombre très faible d'entrées en sables, les distributeurs préférant plutôt capitaliser sur la sortie vidéo.

    Le Serpent aux Mille Coupures, c'est un peu le croisement entre Straw Dogs de Sam Peckinpah et No Country For Old Men des frères Coen, avec un soupçon d'Assault on Precinct 13 de John Carpenter. Et un tel croisement sur notre sol fait terriblement de bien... Ce polar suit un sentier très simple, radical : il est dense sur une courte échelle de temps (l'action se passe sur deux jours), relativement simple en terme de décors - un cheminement épuré qui offre une maîtrise implacable de la narration, un rythme dingue.

    Eric Valette et DOA (déjà auteur du matériel source) arrivent à installer un pur thriller avec peu de choses, nous faisant directement entrer dans l'action alors que l'intrigue se dévoile progressivement. Mais on ne sait jamais vraiment où elle va nous mener, conservant son lot de mystères jusqu'à la dernière minute, ne se privant pas de laisser des questions en suspens. Un tout qui donne un aura toute particulière à la menace qui plante sur tout le film : minute par minute, quelque chose de catastrophique s'annonce, entre l'enquête embourbée des flics et la quête ultra-violente du tueur à gages, fourmillements dont l'unique vecteur est ce mystérieux motard en cavale joué par Tomer Sisley.

    Le contexte du trafic de drogue demeure le seul élément largement expliqué, imposant quelques séquences de dialogue très écrites tout à fait dispensables. Mais le vrai pourquoi du comment restera trouble : ce qui compte pour Valette ici, c'est l'exposition crue d'un monde de violence, terriblement inhérente à l'être humain, universelle, touchant tous les personnages du film sans exception, du truand mal en point au père de famille qui veut protéger sa fille en passant par le villageois paranoïaque. Là se dévoile la comparaison à No Country..., cette violence insaisissable, infatigable. Et aussi cette figure du "vieux shérif", le gendarme joué par Pascal Gregory, flic vieillissant constatant cette ultra-violence sans frontières, épuisé par le monde contemporain.

    La séduction opérée par Le Serpent aux Mille Coupures vient aussi de son contraste, son univers plus très courant dans le cinéma français. Il enchaîne ses codes du polar, ses enquêtes, ses tortures, ses mises à mort, en faisant se côtoyer différentes classes sociales : on a le lonely gunman, des bandits sans pitié, un tueur spectral, mais aussi des gendarmes dépassés, des fermiers martyrisés, les bons gros rednecks français bien fachos... Certes un brin archétypale, voir toute cette caste mélangée dans un même thriller, tous touchés par la même violence, rend un objet atypique qui renvoi directement à Yves Boisset ou Alain Corneau.

    Le film est surtout porté par deux personnages très forts. D'une part le protagoniste principal interprété par un Tomer Sisley surprenant, un "man with no name" à l'histoire et aux enjeux inconnus, petit à petit humanisé, sympathique. Et de l'autre, surtout, son antagoniste principal joué par l'acteur chinois Terence Yin, tueur implacable et énigmatique aux méthodes aussi délicates que radicales, un Terminator dont on se surprend à attendre chacune des apparitions. On a rarement vu un némésis de cet acabit dans le cinéma de genre français, aérant l'idée qu'on bon méchant fait vraiment du bien à une histoire... On attend évidemment la confrontation de ces deux figures, qui pourra décevoir certains mais qui assume frontalement sa verve sans concessions.

    Valette livre aussi un pur objet de cinéma, très esthétique malgré un budget assez faible. Tourné en numérique, le chef opérateur Jean-François Hensgens a trafiqué les lumières et la caméra pour rendre un grain d'image très palpable, couplé au sens du cadre très fort du réalisateur (le découpage des plans du climax est implacable) et à une ambiance musicale aux nappes électroniques significatives : ce tout offre une vraie ambiance, où la violence empoisonne la chair de toute substance.

    Pour tout amateur de genre, Le Serpent aux Mille Coupures apparaît comme un grand vent d'air frais dans le cinéma français. Les trous dans l'histoire et le caractère expéditif de certains éléments troubleront certains, mais c'est tout le charme de ce thriller hardcore qui ne cherche pas à passer par quatre chemins, aussi crépusculaire que mélancolique, objet bouillonnant dans l'ombre gigantesque de la mondialisation.
    moket
    moket

    526 abonnés 4 331 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2018
    Un polar âpre, intense et nerveux qui aurait juste mérité un dénouement moins bref et des personnages mieux écrits.
    black B.
    black B.

    40 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Le film repose sur de bonnes bases, et arrive a nous captiver un certain temps en nous mettant en ligne plusieurs personnages qui se rejoignent petit a petit.
    Seulement voilà le film s'enfonce malencontreusement dans les clichées, et surtout, est porté en grande partie par des acteurs allant de passable a très mauvais, ce qui a tendance a annihiler le moindre espoir du réalisateur de réussir a nous tenir en haleine. Un petit film qui s'en sort pas trop mal mais qui souffre de gros défaut 3/5
    Max Rss
    Max Rss

    198 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2019
    Le gros problème avec ces films que l'on dit « hard-boiled », c'est que les organismes de financements ainsi que ceux de distributions leur crachent allègrement dessus. Résultat des courses : les films sont faits avec les moyens du bord, sortent au cinéma à la sauvette, ne remportent aucun succès et rien ne garantit que le marché de la vidéo permettra au film d'avoir une carrière. Si je me permets de dire ça, c'est tout simplement parce que ce « Serpent aux mille coupures » a subi ce sort. En étant distribué que dans 38 salles sur tout le territoire. C'est pas lourd hein ? Venons en au film en lui-même. Du classique. Un mec qui a tué des trafiquants de drogue se cloître dans une ferme dont il prend les habitants en otage. Même si c'est hyper banal, ça aurait pu être bien. Le début laissant annoncer un polar bien noir, bien tendu de la culotte et bien violent. Mais finalement, pas tellement. On s'ennuie pas mal. Ça traîne trop pour remonter jusqu'au mec. Valette ralentit son film en se perdant dans quelques scènes n'amenant pas grand chose. Par exemple, quand l'asiatique découpe un boob de la nana, okay ça fait une pointe de violence et une grosse dose de sang, mais concrètement, ça ne permet pas à l'ensemble de progresser. Ça n'apporte rien. Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. A la limite, quitte à ce que ça fasse bien moins vrai, j'aurais préféré que l'asiatique trouve tout de suite Sisley planqué dans la ferme et que ça devienne un truc ressemblant de près ou de loin à « L'assaut » de Carpenter. Je suis sûr qu'on y aurait gagné. Mais bon, Valette a choisi un autre angle d'attaque. Tant pis. On aurait pu avoir une petite série B simpliste mais bien percutante, mais nous ne l'avons pas. Mais pas question de jeter la pierre pour autant, car si l'essai n'est pas concluant, il est tout de même fait avec sérieux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2017
    Trois trafiquants de drogue rencontrent par hasard en pleine nuit un motard blessé qui les abat froidement avant de se réfugier dans une ferme dont il prend les occupants en otage. C’est le début d’une longue traque.

    Nous sommes tous les orphelins des polars noirs des années 70-80 qui ont accompagné notre adolescence : « Peur sur la ville » « Adieu poulet » « Le Professionnel »… Le genre, à force peut-être d’avoir été visité sous toutes les coutures, est passé de mode.

    On appréciera d’autant les réalisations de Éric Valette qui s’inscrit sans vergogne dans cette filiation. Déjà « Une affaire d’État » en 2009 et « La Proie » en 2011 révélait la patte d’un réalisateur racé. « Le Serpent aux mille coutures », adapté d’un roman de D.O.A. (un auteur français dont le nom de plume fait référence au célèbre polar américain sorti en 1950), est de la même farine.

    Les spectateurs un peu bégueules trouveront l’histoire tirée par les cheveux, le dénouement bâclé, la violence superflue voire complaisante (l’interdiction aux moins de seize ans me semble néanmoins bien sévère). Pour ma part, je me suis laissé prendre par cette histoire rondement menée qui se déroule dans les vignobles du Tarn, un lieu inhabituel pour un polar. J’ai été particulièrement impressionné par le jeu de Tomer Sisley (qui ne réussit pas à décoller depuis ses débuts prometteurs dans « Largo Winch »), de Terence Yin (« plus réussi est le méchant, plus réussi est le film ») et de Erika Sainte (dont j’ai déjà dit dans ma critique de "La Vie est belge" tout le bien dont je pensais). Tout en en reconnaissant volontiers les limites, j’ai aimé ce polar aux allures de western qui aurait mérité une diffusion en salles plus large que celle qui le condamne par avance à un injuste et trop rapide oubli.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 avril 2017
    Avec le Serpent aux mille coupures, Eric Valette nous délivre un film très ambitieux et surprenant, qui redynamise le cinéma de genre Made in France. Ici, la tranquille campagne du Sud-Ouest ne dort pas, et se retrouve au centre de nombreux trafics et conflits d'intérêts qui mènent à une violence qui explose tout sur son passage.

    L'intrigue est complexe de par ses nombreux personnages. Si au départ on a du mal à imaginer comment un mystérieux motard (Tomer Sisley), un tueur à gages chinois (Terence Yin), un commissaire de police désoeuvré (Pascal Greggory) et des mafias ont pu tous se retrouver à Moissac, le film va en crescendo, et la tension monte progressivement pour aboutir à un final détonnant.

    Les scènes d'action sont très convaincantes, et Tomer Sisley nous offre ici son jeu le plus abouti. La photographie du film est très soignée, et comme la famille Petit, on se sent comme pris en otage par ces hommes qui cherchent à s'éliminer à tout prix. Pour autant ce n'est pas qu'un film d'action, on arrive aussi à s'attacher à certains personnages (notamment le commissaire) qui partagent avec nous une certaine mélancolie.

    En bref, le Serpent aux mille coupures est une contribution originale, surprenante, sans concessions et explosif !
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    56 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Le film est porté en grande partie par des acteurs allant de passable a très mauvais, ce qui a tendance a annihiler le moindre espoir du réalisateur de réussir a nous tenir en haleine. Un petit film qui s'en sort pas trop mal mais qui souffre de gros défauts.
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mars 2018
    J'aime bien Eric Valette, un cinéaste français qui ose le genre avec un enthousiasme contagieux. Mélanger film noir et western dans la campagne du sud de la France, il fallait oser et le résultat est plutôt chouette malgré quelques gros défauts. A son aise pour instaurer une ambiance poisseuse et violente, le réalisateur est plus hésitant quant au scénario, entaché de raccourcis et d'incohérences. Les dialogues sont parfois approximatifs, le jeu des acteurs est inégal (mais Tomer Sisley et surtout Terence Yin assurent).
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