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tomPSGcinema
752 abonnés
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3,0
Publiée le 19 avril 2019
Une mise en scène dynamique et qui comporte des séquences bien violentes, une excellente prestation de Tomer Sisley dans le rôle principal et une ambiance bien pesante font de ce thriller français une oeuvre à découvrir et ce malgré la présence d'un script qui n'est pas forcément très élaborer.
Je vous le dis de suite : trouvant totalement injustifiée sa note n'atteignant même pas la moyenne (2,4/5 lorsque j'écris cette critique début 2018), et hésitant entre 3 et 3,5, j'ai fait le choix de lui accorder la meilleure des deux notes pour lui donner un petit coup de pouce. J'ai apprécié retrouver Tomer Sisley, qui joue tout à fait juste, comme l'ensemble des acteurs présents ici. L'interdiction aux moins de 16 ans se justifie par plusieurs passages violents. Le rythme est bon et l'intrigue prenante. La seule chose que je peux lui reprocher est sa fin un peu trop rapide à mon goût. Mais ce film vaut le détour.
Nouveau film du spécialiste (discret) du polar à la française (La proie, Une affaire d’état). Une fois de plus il nous concocte un thriller classique, tant sur la forme que sur le fond, mais parfaitement maitrisé. Une sorte de polar sud-coréen mâtiné de western. Quelque part entre le Canicule d’Yves Boisset et le Total Western d’Eric Rochant. C’est carré, c’est musclé, c’est violent, avec quelques scènes très gores (interdit aux moins de seize ans), c’est aussi sombre que prenant avec une atmosphère bien lourde. Et une bonne distribution qui ne gâche rien. Un nouveau thriller très efficace pour Eric Valette donc, dans la lignée de sa filmographie : sans surprise mais solide et haletant. Un bon divertissement.
Excellent polar signé par un E. Valette en pleine possession de ses moyens, en dépit d'un budget ridicule. L'exploit, c'est que a ne se voit pas sur l'écran, le bougre orchestrant un film prenant, sombre, radical, porté par une mise en scène qui oscille entre le glacial et l'épure. Bien découpé, cadré avec brio, utilisant ses décors avec majesté, ce western rural sanglant et sauvage nous offre également un T. Sisley convaincant, car misant essentiellement son charisme sur son physique, le tout face à un tueur glaçant, qui fait de chacune de ses apparitions un must. Bien rythmé, efficace, le film déroule une intrigue tordue et tortueuse, mixant différents personnages qui n'aurait jamais dû se croisé, le tout au coeur d'un carnage qui ne laissera personne indemne. Si on peut regretter certaines invraisemblances (la gendarmerie laissant des douilles sur une scène de crime) ou quelques ficelles, le film reste un thriller bien troussé, qui fait du bien au sein d'un cinéma français qui ne laisse pas les bonnes personnes aux bons postes. E. Valette est un énorme talent, un cinéaste cinéphile enthousiasmant, qui mérite mieux. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
"Le serpent aux mille coupures" est un thriller violent qui n'offre pas de réelles surprises tant dans sa forme que dans son fond. Mais on peut faire simple mais efficace et, de ce côté-ci, le film tient toutes ses promesses. Son rythme nerveux et son action bien dosée rend l'intrigue agréable à suivre malgré son manque d'originalité. L'impression de voir un western des temps moderne avec ce qu'il faut de réglements de compte jusqu'à une fin malheureusement décevante. Un bon casting vient relever tout ça et Eric Vallette nous livre finalement un bon divertissement.
Il y a, dans ce nouveau polar signé Eric Valette, une sécheresse, une violence, une noirceur que j'ai trouvées très intéressantes. Et cette volonté de mélanger policier, action et drame rural. Même si ce dernier point paraît caricatural. Il faudrait expliquer aux parisiens que non les provinciaux ne sont pas forcément des arriérés en tout. Ceux qu'on voit dans Le Serpent aux mille coupures sont tous des chasseurs passant leur temps à trinquer au bar, à balancer des injures racistes sur le fermier noir du coin sur fond de terrain volé. Les policiers sont obnubilés par la fuite d'un terroriste islamiste sans se rendre compte qu'un mercenaire travaillant pour un cartel de la drogue décide de s'inviter à la fête. Autant dire que je n'ai pas non plus été convaincu par tout ce mélange entre toutes ces factions réglant ses comptes pile à côté de Toulouse. Ça doit sûrement être moins nébuleux dans le livre mais comme je ne l'ai pas lu je ne peux pas savoir. Le plus important étant que Tomer Sisley en fugitif et Terence Yin en tueur sadique assurent et c'est le cas. Surtout pour le côté sadique, je me demande toujours si c'est vraiment nécessaire de montrer ça au cinéma. Ou des brutalités sur des animaux. Quel intérêt ?
Film violent, qui donne souvent des frissons. Avec un peu d'indulgence on peut donc faire fi des invraisemblances. Mais à vouloir aborder trop de pistes (le motard mystérieux, les trafiquants, les villageois racistes ...) Eric Valette se perd et nous perd.
Aurait pu faire le job avec de bons acteurs et sans clichés. Un film qui tombe dans les poussifs, les invraisemblances, les improbables scènes de canardage etc, etc... A quand des thrillers soignés en France (si rares !). Au final, passez votre chemin ! 1.5/5 !!!
Un motard blessé quitte les lieux d’un carnage. Il vient d'abattre 3 malfrats. Le mystérieux fugitif trouve refuge chez les Petit, une famille de fermiers persécutés par la population locale, qu’il prend en otage. A ses trousses : des barons de la drogue colombiens, le lieutenant colonel Massé du Réaux, chef de la gendarmerie, et un tueur à gage sadique, qui sont bien décidés à l'éliminer.
"Le serpent aux mille coupures" est un thriller réalisé par Eric Valette (La proie...). Celui ci voit s'affronter des mafieux, un tueur sino colombien aux yeux clairs, un mystérieux motard (Tomer Sisley) et quelques paysans des Pyrénées pas bien malins. Le gros problème du film réside dans son incapacité à séduire les amateurs de thriller tant les situations sont risibles et le scénario lacunaire. Sur le plan du script, le film est risible parce que l'intrigue est incompréhensible, le pire étant l'absence d'informations sur le "mystérieux motard" interprété par Tomer Sisley. Celui ci se retrouve au milieu des vignes, blessé, "flingue" avec bonheur "à tout va" et se retrouve à prendre en otage une famille nouvellement installée dans le coin. L'équipe du film a peut être pensé que cela lui confèrerait une aura mystérieuse...en vain. On a l'impression de regarder directement le deuxième épisode d'une nouvelle série.
Le film est risible, sans doute involontairement, parce que, beaucoup de choses prêtent à rire à commencer par les répliques "pince sans rires" du tueur chinois sadique et volubile, spécialiste de la dissection, véritable "curiosité" du film. L'acteur (Terence Yin) n'est pas inoubliable mais son personnage est pittoresque.
De même, l'équipée sauvage des "autochtones pyrénéens" à la fin du film m'a bien fait marrer. Les 4 "beaufs" armés de fusils de chasse partis pour une "ratonnade" se prennent une dérouillée dans la cour de la ferme face au chinois et à son compagnon d'infortune, le tout filmé comme dans "Louis la brocante".
Alors que le film aurait pu se situer à l'intersection d'un film de Robert Rodriguez (Desperado) et de Robin Pront (Les Ardennes), on se retrouve avec un film très multiculturel ("la globalisation" du crime...), plutôt drôlatique, assez second degré (pas toujours volontairement?), comprenant quelques saillies "gore". Ce film qui croise les influences du cinéma bis et de Julie Lescaut, n'aurait pas démérité au festival humoristique de Chamrousse et c'est pour cela que je lui mets 4/10....sinon, je lui aurais mis moins.
Au casting on reconnaitra entre autres Pascal Gregorry, Tomer Sisley et Gerard Larroche.
Ce film policier sent bon le polar français, avec de bons acteurs français (et belges), parti d'un règlement de compte nocturne entre voyous, un ancien para se réfugie dans une maison de campagne, prenant en otage la famille qui y vit, s'en suit alors une enquête policière. Le coup foiré attire aussi un type redouté, charismatique qui lui aussi est à la recherche du responsable. L'action prend peu à peu le dessus et la sauvagerie de l'homme de main donne à cette histoire un coté dramatique. Les acteurs sont à la hauteur, reste quelques moments plats qui retombent jusqu'au final intéressant. Un film qui se laisse regarder, sans plus.
Un homme en cavale, un échange qui tourne mal et une famille isolée déjà bien dans la tourmente. Après le meurtre prémédité ou pas, c'est assez flou, un bandit sans doute ex-militaire, c'est assez vague, prend en otage une famille peu ou pas intégrée dans la région, pour se refaire une santé. Mais un tueur commandité, Terence Yin très convaincant, vient dénouer et tenter de régler cette sale affaire. Les pauvres gendarmes et les paysans du coin ne vont pas tarder à faire sa connaissance. En attendant, Tomer Sisley en profite pour nous faire le remake de Witness, quoi qu'il n'a pas vraiment envie de comprendre la ville et ses habitants. Et pour constituer un triangle, on suit la démarche administrative et juridique que les truands Italiens entreprennent pour récupérer les corps de leur amis tombés lors du deal... Si vous n'avez rien compris ce n'est pas très important. Sachez juste qu'on profite un petit peu de la présence de Pascal Greggory, que Terence Yin sauve les meubles et que sans trop de suspense j'ai quand même été capable de voir la fin.
Pas mal tortillé ce petit film de genre dont le sujet me rappelle LE SECRET de Robert Enrico où Jean-Louis Trintignant se cachait à la campagne chez un couple formé de Marlène Jobert et Philippe Noiret. Et là aussi notre héros, cette fois ci avec un nom, si je me rappelle bien, avait à ses trousses des tueurs au nom de la raison d'Etat plutôt que les cartels. Mais ici, les scènes de fusillades à la fin sont grotesques et baclées. Dommage. Et j'aime aussi l'assistant malgré lui du méchant tueur, une sorte de Madds Mikkelsen asiatique. Oui, j'aime le rôle du tueur improvisé père de famille. Et puis une petite erreur de casting où la fillette supposée être métis de père Africain et mère Gauloise ressemble plus à une enfant née de parents Indiens ou Mexicains...
Belle surprise, ce film de genre français est une réussite totale. Sorte de néo-western rural mâtiné de grand banditisme et de références au cinéma d'action asiatique, cet étrange objet distille une atmosphère sombre et très violente. S'il multiplie les coïncidences hasardeuses, sa mise en scène ciselée et parfaitement maîtrisée signée Éric Valette lui assure une grande cohérence. Prenant de la première à la dernière seconde.
Le problème principal de ce Serpent là vient de son manque de piquant. De la direction d’acteurs à la photographie, pas un sourire n’émerge, pas une éclaircie ni une sortie de piste qui viendraient rendre l’expérience stimulante. Comme écrasé par son atmosphère, le film dans son entier fait grise mine et déroule son récit avec l’énergie d’une carpe neurasthénique.