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Cyril J.
26 abonnés
625 critiques
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4,5
Publiée le 13 février 2018
Un dangereux criminel croise violemment la route de trafiquants italo-hispano-colombiens lors de sa cavale dans la campagne toulousaine, une petite famille d’agriculteurs récemment installés non loin et frôlant le pétage de plomb à cause du harcèlement des bouseux racistes du coin se retrouve prise en otages dans cet enjeu qui les dépasse, un assassin et tortionnaire professionnel qui a un faible pour la torture chinoise dite des mille coupures s’impose partout dans sa mission de nettoyage vengeur, une gendarmerie française et une police espagnole complètement noyées par la disproportion de la barbarie sud-américaine importée dans cette petite province tranquille, le tout dans une ambiance glauque de tribalisme hostile d’autochtones en colère qui n’a pas l’intention de rester inerte. Voici les ingrédients d’une sanglante, étonnamment humaine et incroyable soupe de destins entrecroisés constituant un véritable bijou scénaristique, un provincial western international aux entrelacs de guerres sans merci. Décidément Eric Valette apparait très souvent comme une référence. Les ficelles de l’action, de l’angoisse, de l’injustice, du suspense, du thriller et d’une intolérable tension nous scratchent sur nos fauteuils jusqu’au bout. L’agitation, qui a aujourd’hui trop tendance à remplacer l’action, cède enfin la place à la profondeur des situations comme des personnages, dans un éventail humain complètement hétéroclite qui a le talent de savoir nous fasciner chacun à sa manière.
Derrière ce titre digne d’un Série Noire - l’auteur du roman, D.O.A., est d’ailleurs un des piliers de la collection - se cache une proposition un peu plus intrigante que la moyenne pour le cinéma hexagonal, celle d’un polar crépusculaire et violent qui répond à tous les codes américains du genre mais les transpose dans la France profonde. On écope donc d’un méchant charismatique (un Sino-allemand à la solde d’un cartel colombien, joué par Terrence Yin, star du cinéma HK), un anti-héros mystérieux (Tomer Sisley, dont on n’apprendra rien si ce n’est qu’il se trouvait sans doute au mauvais endroit au mauvais moment), des flics dépassés par les événements et même un relatif degré de lecture sociologique puisque les bouseux du coin seront les détonateurs involontaires de la fusillade finale, en voulant à tout prix faire dégager de la région le fermier noir chez qui s’est réfugié le fugitif. Un peu déstabilisant mais jamais ridicule, ‘Le serpent aux milles coupures’ en rajoute pourtant une couche dans la caractérisation extrême de ces personnages (le “gentil� est monosyllabique, le tueur est un sadique complet) et accumule froidement les crimes brutaux comme dans un bon vieux vigilante-movie avec Charles Bronson. En fait, ces clichés, pour forcés qu’ils puissent paraître, sont inhérents au projet lui-même, qui s’efforce de retrouver l’essence des films policiers d’autrefois, un peu à la manière d’un Tarantino mais sans le décalage et le discours méta. Tant que ce procédé ne devient pas un mode, je n’ai vraiment rien contre l’exercice : avec des acteurs secondaires d’un meilleur niveau et un rendu moins téléfilmesque, j’aurais peut-être même été sincèrement conquis.
Un polar made in rural plutôt sympa, non exempt de clichés, mais rondement mené. Avec un héros mystérieux dont on sait rien et dont on ne saura jamais rien du reste. Gros hic, la psychologie des personnages, absente des débats... Sinon, une ambiance des plus pesantes au coeur d'une ruralité sudiste gangrenée par le racisme. Je ne sais pas si la région concernée appréciera...
Sur le papier l’histoire est plutôt intéressante mais cela ne se traduit pas concrètement à l’écran. Personnellement j’ai eu du mal à accrocher avec le choix de l’acteur Terence Yin. Ce choix artistique n’apporte pas de surplus à l’histoire et un autre tueur à gages dans un rôle francophone n’aurait pas moins contribué à la réussite ou non du film. La relation complexe que mène le personnage de Tomer Sisley avec « sa famille d’accueil » aurait pour moi dû être encore mieux exploité. Les scènes de combats et d’actions sont plutôt intéressantes mais il y a trop de mystères qui ne se lèvent pas autour des personnages. Film pas assez abouti à mon goût.
Franchement, de la daube. Cliché sur cliché, histoire sans queue ni tête et un jeu d'acteur et des répliques complettement ridicules. C'est tellement mauvais que je l'ai revisionné pour me marrer et me demander comment ils ont pu valider ça. J'y vais un peu fort mais je pense pas moins que ce que je dis.
Eric Valette continue sa carrière après le le très réussi La proie, mais avec Le serpent aux mille coupures il quitte le film d'action populaire pour le polar rurale. S'il le film à quelque défauts comme certains acteurs pas très inspirés et quelques égarements narratifs le reste est quasiment une réussite totale. Eric Valette croise mille influence dans son film le western,le polar rurale et le polar asiatique avec certaine scène graphiquement impressionnante. Au casting on trouve Tomer Sisley qui nous livre la meilleur performance de sa carrière et Terrence Yin qui joue un tueur sadique. Eric Valette compose une mise en scène efficace qui prend son temps jusqu'à un final extrêmement sanglant qui arrive à rassemblé toute les sous intrigue avec une très grande facilités. Au final Le serpent aux milles coupures est un polar efficace et ambitieux qui ne prend jamais par la mains son spectateur et qui lui fait confiance pour lui même lier les différentes sous intrigues Eric Valette déploie une imagerie qu'on a plus l'habitude de voir dans les polars français exit les décors urbains pour une imagerie provinciales
Un thriller très bien mené. Une scène de torture qui justifie peut-être l'interdiction aux moins de 16 ans (?). Tomer Sisley et Terence Yin font très bien le job.
On a pu beaucoup lire que Le Serpent Aux Mille Coupures renouvelle le genre du polar français. Mais c'est aussi un film d'atmosphère, qui donne à penser la violence extrême du monde des narco-trafiquants tout en nous offrant des plans très réussis, notamment en ouverture du film et lors de la scène finale. La belle lumière du film plonge tout de suite le spectateur dans une histoire sombre, entre violence, racisme et fureur.
Pour une série B ce n'est pas un navet comme beaucoup de série B, les scènes gore que personnellement je trouve superflues la plupart du temps viennent de nulle part et semblent n'être présentent que pour fair oublier le petit budget, Si Tomer Sisley est crédible en tant qu'acteur son personnage est incompréhensible, et pas la moindre explication n'est donnée pour comprendre qui il est et ce qu'il fait là. Les autres acteurs sont totalement transparents sauf Terence Yin seulement sauvé par un rôle qui le rend effrayant. Il y a cependant un rythme suffisament soutenu pour que le spectateur ne s'endorme pas devant cette grisaille permanante.
J'ai beaucoup aimé ce film à part la scène de violence sur la femme complètement inutile et sans nom , un mort qui prend en otage une famille bizarre et qui tue les méchants trop rapidement surtout le final , entre ça et la scène violente sur la femme le film aurait pu avoir 5 étoiles, en tout cas le meilleur acteur dans le film c'est Terence Yin qui joue le méchant justement.