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Votre avis sur Eva ?
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benoitG80
« Eva » est un film sans force, sans saveur...
Et ainsi, cette réalisation ne nous permet même pas de ne pas l'aimer en tant que telle pour le fond ou pour son histoire, tant la forme elle-même est d'une platitude sans nom !
Benoît Jacquot nous propose une intrigue qui avait pourtant bien du potentiel à devenir captivante, mais curieusement et très vite, il ne semble ne pas savoir que faire de ses deux personnages principaux qui semblent même l’embarrasser, si bien qu’aucun des deux n'arrive à dégager quelque émotion que ce soit, ou encore quelque empathie...
Entre aller-retours en TGV Paris Annecy et Annecy Paris, qui rythment artificiellement ce film, ou les quelques virées en voiture, jamais Isabelle Huppert ou Gaspard Ulliel, sans charisme aucun, ne semblent crédibles dans cette relation mal ficelée et tirée par les cheveux.
Relation qui reste creuse, plate sans véritable enjeu, où tout apparaît invraisemblable et décousu, à l'image du style pauvre qu'utilise dans l'écriture laborieuse de sa première pièce, cet usurpateur uniquement intéressé par la réussite rapide et l'argent facile.
Il y avait pourtant dans l'idée et dans l’esprit, matière à attirer et à fasciner notre héros pour cette femme, soit ce fameux Bertrand, envers Eva et sa vie de call-girl, afin de le piéger dans une toile d’araignée digne de ce nom...
Malheureusement cette Eva demeure bien trop froide et absente, bien trop fade et en retrait pour ni passionner vraiment ce jeune homme qui lui ressemble quelque part, ni passionner le spectateur, tandis que d’ailleurs la réciproque est également vraie !
C’était pourtant ici le minimum attendu, le but à atteindre...
Cette réalisation donne ainsi l'impression d'être poussive et paresseuse et là où « Elle » de Paul Verhoeven pouvait déplaire par son message, « Eva » n'arrive même pas à nous en donner cette possibilité.
Dommage de gâcher, voire de saborder ce « drame » qui semblait tout avoir afin d’offrir ce que l'on espérait !
Et ainsi, cette réalisation ne nous permet même pas de ne pas l'aimer en tant que telle pour le fond ou pour son histoire, tant la forme elle-même est d'une platitude sans nom !
Benoît Jacquot nous propose une intrigue qui avait pourtant bien du potentiel à devenir captivante, mais curieusement et très vite, il ne semble ne pas savoir que faire de ses deux personnages principaux qui semblent même l’embarrasser, si bien qu’aucun des deux n'arrive à dégager quelque émotion que ce soit, ou encore quelque empathie...
Entre aller-retours en TGV Paris Annecy et Annecy Paris, qui rythment artificiellement ce film, ou les quelques virées en voiture, jamais Isabelle Huppert ou Gaspard Ulliel, sans charisme aucun, ne semblent crédibles dans cette relation mal ficelée et tirée par les cheveux.
Relation qui reste creuse, plate sans véritable enjeu, où tout apparaît invraisemblable et décousu, à l'image du style pauvre qu'utilise dans l'écriture laborieuse de sa première pièce, cet usurpateur uniquement intéressé par la réussite rapide et l'argent facile.
Il y avait pourtant dans l'idée et dans l’esprit, matière à attirer et à fasciner notre héros pour cette femme, soit ce fameux Bertrand, envers Eva et sa vie de call-girl, afin de le piéger dans une toile d’araignée digne de ce nom...
Malheureusement cette Eva demeure bien trop froide et absente, bien trop fade et en retrait pour ni passionner vraiment ce jeune homme qui lui ressemble quelque part, ni passionner le spectateur, tandis que d’ailleurs la réciproque est également vraie !
C’était pourtant ici le minimum attendu, le but à atteindre...
Cette réalisation donne ainsi l'impression d'être poussive et paresseuse et là où « Elle » de Paul Verhoeven pouvait déplaire par son message, « Eva » n'arrive même pas à nous en donner cette possibilité.
Dommage de gâcher, voire de saborder ce « drame » qui semblait tout avoir afin d’offrir ce que l'on espérait !
tixou0
Bertrand Valade (Gaspard Ulliel) est un jeune trentenaire vivotant en gigolo (pour vieux, comme vieilles). Un soir, un de ses clients meurt brutalement, sous ses yeux. Bertrand l'opportuniste s'attribue alors une pièce que venait d'achever ce dernier. Laquelle ("Mots de passe") est un grand succès théâtral. Mais le faux dramaturge reste sec, quand son producteur, "Régis" (Richard Berry), le presse d'écrire autre chose (dont à-valoir confortable consenti par lui). On ne saura rien de ce qui rend plausible la paternité de "Mots de passe" que revendique BV (piqué déjà par le démon d'écrire ?...), on ne saura pas comment il connaît la gloire de la scène ("Régis", son mécène, serait-il un ancien client, lui aussi ?), on ne saura pas davantage comment il séduit la riche fille de bonne famille "Caroline" (Julia Roy)..... Ni explications, contextualisation, ou même suggestions simplement. A ce niveau-là, ce n'est pas manier l'art de l'ellipse, si bienvenu cinématographiquement, surtout dans un "thriller", mais faire, dans une mécanique mal huilée, les béances se succéder ! Et l'arrivée, un assez bon moment plus tard, du rôle-titre, Mlle Huppert en "Eva", comme un cheveu sur la soupe (au détour d'une congère), est tout aussi incohérente....
Ce nouveau film de Benoît Jacquot déçoit au-delà de tout ! Même si la mise en scène est élégante. Car mettre une jolie forme au service d'un vide aussi abyssal, franchement.... ni "thriller", ni "drame", ni réflexion sur la création artistique, ni....
Pour ma part, ai juste envie, après ce gros navet, de visionner le "Eva" de l'immense Losey, dont il est le remake. Avec la non moins immense Jeanne Moreau - 34 ans alors (quand IH, avec 30 ans de plus au compteur, n'est déjà pas du tout crédible dans ce rôle de séductrice complexe et vénéneuse).
Ce nouveau film de Benoît Jacquot déçoit au-delà de tout ! Même si la mise en scène est élégante. Car mettre une jolie forme au service d'un vide aussi abyssal, franchement.... ni "thriller", ni "drame", ni réflexion sur la création artistique, ni....
Pour ma part, ai juste envie, après ce gros navet, de visionner le "Eva" de l'immense Losey, dont il est le remake. Avec la non moins immense Jeanne Moreau - 34 ans alors (quand IH, avec 30 ans de plus au compteur, n'est déjà pas du tout crédible dans ce rôle de séductrice complexe et vénéneuse).
PLR
Au moment d'écrire ces lignes, je suis inquiet. Quelques heures après la sortie nationale, que disent les critiques déjà publiées ? Il y a Isabelle Huppert quand même. Ah mais, me voilà rassuré : 3 critiques seulement pour le moment, note 2,7. Bon ça va, je peux sans trop me faire remarquer avouer que je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout, accroché à quoi que ce soit. Trop bobo. Mise en scène trop elliptique (au spectateur de faire le boulot !). Trop intellectualisé sans doute. Et interprétation froide, à dessein peut-être mais le résultat pour le spectateur c'est que ça lui fait aussi ni chaud ni froid. Bref, soporifique. Le tarif de l’héroïne éponyme est "coupe de champagne inclue". Là, votre ticket de ciné ce sera le cas échéant petite sieste réparatrice comprise. Arte est coproducteur. Ce n'est pas une raison !
Ne perdez ni votre temps, ni votre argent à aller voir cette daube. Rarement vu un film aussi raté (parce que oui il aurait pu être bon). C'est un film sans fond, sans véritable histoire, on se perd dans un tas de détails insignifiants. Le fil conducteur est rompu au bout de 3 minutes, nous ne sommes pas transporté par l'histoire. Aucun passage haletant, ce film est un néant. Passez votre chemin.
Gaspard est beau. Gaspard est très beau. Mais une heure de gros plan sur le beau visage de Gaspard entrecoupée de plans large du train d'Annecy ou vers Annecy, et de séquences Huppert joue Huppert, cela fait long pour raconter cette imposture qui ne manque pas de justesses pour autant. Il me semble aussi qu'à trop tourner, la star Isabelle Huppert finit par faire de l'ombre à ses personnages.
Malgré un couple d'acteurs haut de gamme (Isabelle Huppert et Gaspard Ulliel), ce thriller psychologique a un goût bien fade. Isabelle Huppert dans son rôle de call-girl n'est guère crédible ; l'intrigue souffre de nombreuses incohérences et avance très poussivement. Le film oscille entre noirceur et longueurs sans que le réalisateur Benoît Jacquot ne parvienne à imposer sa griffe pour captiver le spectateur. Au final, une adaptation du roman de James Hadley Chase manquant d'audace et de justesse sur ce coup là pour Benoît Jacquot.
Un pseudo thriller trop froid, doté de personnages détestables aux motivations obscures, même pas sauvé par la qualité de ses deux interprètes principaux.
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Malheureusement Eva ne vaut même pas les critiques piteuses qui ont accompagné la sortie de "l'oeuvre". Le film est un ratage complet de l'écriture à la réalisation en passant par l'interprétation. Gaspard Ulliel joue les beaux ténébreux en pinçant ses lèvres le plus souvent et est pour le moins irritant. Isabelle Huppert ressert plus ou moins la même partition que d'habitude mais là où sa prestation était hallucinante dans le récent Elle de Paul Verhoeven, on assiste ici à une caricature de son propre jeu. En effet la distance et l'ironie dont elle affuble ses personnages ne sied guère à celui d'Eva qui est une coquille vide. Gros problème de ce film d'ailleurs que de confondre mystère et néant car les personnages sont aussi creux qu'antipathiques. A cela s'joutent des dialogues insipides qui sont d'ailleurs qualifiés par un personnage du film de "plat" et "sans second degré". Le réalisateur a fait de lui-même sa propre critique.
C'est un thriller psychologique déroutant et passionnant.
Contrairement aux ronchons, j'ai grandement apprécié ma séance.
C'est classe, chic, énigmatique, captivant.
Contrairement aux ronchons, j'ai grandement apprécié ma séance.
C'est classe, chic, énigmatique, captivant.
Je n'ai pas aimé du tout! Le scénario est un grand n’importe quoi : on commence avec Gaspard Ulliel qui fait le gigolo apparemment pour un écrivain âgé, qui meurt lui permettant de voler son dernier scénario. Il fait semblant de l’avoir écrit lui et devient connu grâce au succès de la pièce. Maintenant il gagne de l’argent, il a une fiancée et même un agent qui lui fait pression afin qu’il écrive une autre pièce – ce qu’il ne sait évidemment pas faire. Jusqu’à ici, on peut même gérer. Mais après, ça commence le n'importe quoi : il rencontre Isabelle Huppert, une prostituée de luxe. Et il la rencontre où ? Dans le chalet de sa fiancée, car son client a décidé de forcer la porte et s’y installer dedans – ce qui est tout à fait normal quand on va avec une prostituée de luxe. Et, à partir de maintenant, c’est le délire : Ulliel chasse le client et essaye de prendre sa place, Huppert lui fracasse presque le crâne parce c’est bon d’être une prostituée, mais quand même il faut demander avec gentillesse. Donc, comme c’est tout à fait logique, après qu’une inconnue nous a fracassé le crâne quand on l’a découverte dans le chalet de notre fiancée avec un autre inconnu, qu'est ce que ça arrive ? Ulliel tombe amoureux, ou mieux, il devient obsédé par cette femme, il la suit, il commence à écrire une pièce (d’ailleurs, même pour la fiancée, nullissime) sur elle, il en parle avec son agent. Son agent, qui est plus ou moins secrètement amoureux de la jeune fiancée de Ulliel, pense tiens, il se peut que j’aille voir la prostituée, car comme je ne peux pas partager la fiancée, au moins je partage elle avec Ulliel. Mais il parle seulement avec Huppert, il est un pur de cœur finalement. Dans toute cette confusion, on découvre aussi que en réalité Huppert a un mari qui était – il semblerait – un marchand d’art, mais il est en prison et il semble plutôt un gangster. Et peut-être qu’il sait ce que sa femme fait pendant qu’il est en prison, peut-être pas, juste pour donner un côté encore plus louche et sombre, comme ça on a la Huppert déguisée en sexy prostituée un peu sado, l’ex-gigolo pervers qui maintenant est obsédé par quelqu’une plus froide et calculatrice de lui, voilà on ajoute même le mari qui pourrait savoir, et c’est complet, il y a tous les éléments pour cartonner ! Et ben, non. Pas du tout.
spoiler:
Il y aura même 2 personnes qui meurent et
un final encore pire du reste, mais je n’ajoute rien de plus, pas seulement pour ne pas faire du spoiler, mais aussi parce que, franchement,il y a déjà beaucoup trop dans ce scénario comme ça. Je me demande seulement si les acteurs l’ont lu avent de tourner ce film et POURQUOI POURQUOI ils ont accepté de le faire ??? Pénible.
un final encore pire du reste, mais je n’ajoute rien de plus, pas seulement pour ne pas faire du spoiler, mais aussi parce que, franchement,il y a déjà beaucoup trop dans ce scénario comme ça. Je me demande seulement si les acteurs l’ont lu avent de tourner ce film et POURQUOI POURQUOI ils ont accepté de le faire ??? Pénible.
Nullissime ! Pas de scénario, pas de dialogue ,le synopsis laissait entendre une relation troublante avec une prostituée perverse c'est en fait l'histoire d'un pauvre type nul, qui se la pète qui tombe sur une prostituée au grand coeur et qui espère trouver l'inspiration de sa relation avec elle pour écrire le scénario d'un film. et bien il n'y parvient pas, pas plus que benoit jacquot dans ce film.La seule réplique clairvoyante du film est celle dite par la fiancée du héros "C'est plat"! il s'ensuit un ennui mais un ennui ! les scènes se suivent redondantes ou dramatiques avec le même manque d'intérêt. Ulliel nous fait des effets de lunettes noires et Huppert de rouge à lèvres rouge ! le navet de ce début d'année
Dommage pour ceux qui n'ont pas aimé ou ont été ennuyés, moi j'ai passé un excellent moment devant ce thriller haut de gamme et fascinant.
Cette ambiance feutrée, ce mystère autour des personnages (surtout Eva) et la psychologie humaine, tout est réussi.
Cette ambiance feutrée, ce mystère autour des personnages (surtout Eva) et la psychologie humaine, tout est réussi.
dominique P.
J'ai beaucoup apprécié ce thriller dramatique et psychologique très réussi.
On peut penser au début que c'est un peu confus, mais finalement une fois que l'on a vu le film, cette histoire s'avère être claire, nette et précise.
C'est avant tout l'histoire d'un trentenaire qui a volé un manuscrit à un homme décédé, en retire l'argent, la gloire et la notoriété et par hasard va être amené à rencontrer et fréquenter une prostituée spoiler: dont le mari est en prison
.
En parallèle, il a une relation suivie avec une jeune femme avec qui il envisage de se marier.
Les relations humaines, les quiproquos, les interactions entre les gens, tout cela est bien analysé et c'est réellement un film captivant de bout en bout.
On peut penser au début que c'est un peu confus, mais finalement une fois que l'on a vu le film, cette histoire s'avère être claire, nette et précise.
C'est avant tout l'histoire d'un trentenaire qui a volé un manuscrit à un homme décédé, en retire l'argent, la gloire et la notoriété et par hasard va être amené à rencontrer et fréquenter une prostituée spoiler: dont le mari est en prison
.
En parallèle, il a une relation suivie avec une jeune femme avec qui il envisage de se marier.
Les relations humaines, les quiproquos, les interactions entre les gens, tout cela est bien analysé et c'est réellement un film captivant de bout en bout.
J'aurais aimé aimer ce film....metteur en scène intelligent, comédiens au diapason, histoire ambiguë... mais, mais...Un film c'est avant tout: un scénario, un scénario, un scénario ! Et là on s'y perd un peu: film psychologique, polar, sentimental.... Un peu de tout ça sans que l'un l'emporte sur l'autre: au final on reste en dehors. Et puis à mon sens erreur de cantine, malgré toute l'admiration que j'aie pour Isabelle Huppert, elle est trop distante, trop intellectuelle pour incarner une " call girl" à succès. Et la fin du film pêche par facilité. Autant revoir l'original de Losey avec la sulfureuse Jeanne Moreau, autrement plus sensuelle.
Je ne me souviens pas avoir déjà vu un film aussi mauvais. L'histoire est totalement vide. Il ne se passe rien du début à la fin. Aucune intrigue. Aucune énigme. Aucun humour. Aucun rebondissement.
Finalement, le meilleur moment du film reste le générique de fin, qui annonce la sortie de la salle.
Finalement, le meilleur moment du film reste le générique de fin, qui annonce la sortie de la salle.
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