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Un visiteur
0,5
Publiée le 12 mars 2018
Un conseil : Éva pas voir ce film trop plat et alourdi par des effets poussifs de caméra : ping pont visuel lors de têtes à têtes, ralenti final à la Sam Peckimpa (orthographe incertaine) qui est la cerise sur le gâteau de l'inutile.
Très diffèrent du film de Losey tiré pourtant du même roman, Eva ne marquera les mémoires que des spectateurs aimant Isabelle Huppert, certes nombreux, mais diront-ils du bien du contenu ? Le bouche à oreille fonctionnera-t-il ? J’en doute un peu tellement les personnages sont inintéressants. A commencer par le jeune apprenti écrivain d’un égoïsme largement supérieur à la moyenne et ne respectant rien. Sa première mauvaise action nous le rendant antipathique à jamais. Eva, courtisane moderne se définissant indépendante, s’interdisant l’amour sentimental et en faisant de même avec ses rencontres organisées voit son personnage s’effriter lorsqu’on connaît ses véritables motivations. Ce film ne rend pas heureux et il n’apporte rien en dehors du plaisir de voir notre Isabelle nationale tenir un rôle que les metteurs en scènes adorent lui faire jouer, bien que son talent ait de nombreuses autres facettes
Bertrand Valade (Gaspard Ulliel) est un usurpateur. Il n'a pas écrit "Mot de passes", la pièce de théâtre qui lui vaut le succès du public et l'admiration de sa fiancée (Julia Roy) ; mais il l'a volé à un dramaturge mourant dont il était le giton. Pressé par son agent (Richard Berry), Bertrand Valade doit écrire une nouvelle pièce et il ne sait pas s'y prendre. À l'occasion d'un voyage à Annecy, il y rencontre Eva (Isabelle Huppert). Il croit pouvoir faire de l'attraction qu'elle exerce sur lui le sujet de sa prochaine œuvre.
Le dernier film de Benoît Jacquot est assassiné par la critique - à l'exception de Télérama. Le Figaro y voit un "remake inutile du film de Joseph Losey" ("Eva" 1962 avec Jeanne Moreau à ne pas confondre avec "Eve" 1950 d'un autre Joseph - Mankiewicz - avec Marilyn Monroe). Libération assassine un film "congelé par son manque d'audace". Le JDD pointe "l'intrigue nébuleuse" et "le manque de tension".
C'est donc sans trop d'illusion que je me suis glissé dans les rangs clairsemés d'une salle bien modeste dont "Eva" risque fort d'être déprogrammé dès sa deuxième semaine d'exploitation. Avec d'autant moins d'illusion que je n'aime guère les deux acteurs principaux : Isabelle Huppert qu'on voit décidément trop (je l'avais vu la veille dans "La Caméra de Claire"... ce qui révèle de ma part un masochisme inquiétant) et Gaspard Ulliel dont je tiens le César du meilleur acteur l'an passé pour "Juste la fin du monde" pour une escroquerie).
Comme il était paradoxalement prévisible, j'ai été plutôt agréablement surpris. "Eva" n'est pas un inoubliable chef d’œuvre, mais pas non plus le navet annoncé. On y retrouve le parfum claustrophobe des drames bourgeois de Chabrol - qui lui aussi avait beaucoup fait tourner Isabelle Huppert ("Violette Nozière", "La Cérémonie", "Rien ne va plus", "L'Ivrese du pouvoir"...). On y retrouve ce mélange de snobisme parisien et de provincialisme, dans une intrigue qui multiplie métronomiquement les allers-retours entre la capitale et les Alpes, condamnant le spectateur, comme les vaches, à regarder les trains passer dans un sens puis dans l'autre. On y retrouve la tension maintenue entre le mélodrame et le polar. Pour ses paysages enneigés, ses chalets cossus, son versant noir, j'ai aussi pensé au film des frères Larrieu "L'Amour est un crime parfait" adapté de Philippe Djian.
L'intrigue ne tient pas debout. Qu'elle soit fidèlement adaptée du roman de James Hadley Chase ne la rend pas plus solide pour autant. La façon dont Bertrand rencontre Eva, la façon dont il s'en entiche, le projet qui naît d'en faire le sujet de sa prochaine pièce sont autant de jalons narratifs bancals. Mais on se laisse prendre aux situations - même si l'attirance du jeune Gaspard Ulliel pour la cougar Isabelle Huppert de trente ans son aînée n'est guère crédible. On se demande où l'histoire va nous mener. Mais on s'y laisse gentiment mener, jusqu'à la conclusion tournée à cinquante mètres de chez moi sur le trottoir de L'Escurial, une salle de cinéma de quartier où, si "Eva" y avait été programmé, il en aurait probablement disparu dès sa deuxième semaine d'exploitation. La boucle est bouclée.
Un film "spécial" et plutôt un bon cru pour Benoit jacquot. En regardant de tels films on a parfois l'impression de ne plus avoir de vie privée (curieux à certains moments). Même si la fin est plus ou moins ratée, je confesse que durant la majeure partie du film, les dialogues sont accrocheurs et les ambiguïtés des personnages finement esquissées .....Normal me direz vous avec Isabelle Huppert. Le film est assez tendance et je pense que le réalisateur en voyant "Elle" de Verhoeven s'est dit "pourquoi pas moi ?"...Il est question de "prostitution de standing" si cela a un sens, et de sexe, et de comportements vicieux, qu'ils soient intellectuels ou concrets, il est question du fantasme de sexe en lutte avec le fantasme d'écrire....Il peut y a voir conflit en effet, et le film ,nous place dans des situations souvent inconfortables.....C'est à mon avis un film d'ambiance mais la note psychologique est sensible et émoustille s'il se laisse apprivoiser, le spectateur.......C'est tout l'intérêt de ce films un peu choral et qui scrute avec une certaine subtilité le vide à combler entre un homme et une femme.......C'est assez réussi sur le plan psychologique, moins sur le plan thriller....A vous de voir......
Eva est comme le monstre de Frankenstein car ce film semble être fait de petits morceaux coupés d'autres, meilleurs films et après coller ensemble dans ce mélange d'idées qui n'ont ni queue, ni tête. Et comme le monstre de Frankenstein, cette monstruosité a des bonnes intentions mais doit être tenue loin du monde et tuée avec du feu.
Il y a des histoires qui sont commencées et après abandonnées pour autres histoires qui sont abandonnées à leur tour jusqu'on atteint la fin du film avec rien accompli. Des personnages entrent dans le scénario et se promènent sans direction jusqu'à ce qu'ils parlent avec un personnage principal pendant quelques minutes avant de disparaître comme par magie à un monde meilleur, donc n'importe où sauf ce film.
Cet effort sans inspiration par réalisateur Benoît Jacquot livre ici un rôle tellement fade à Isabelle Huppert qu'on dirait c'est de la bouffe anglaise avec le même manque de goût. Croyez-moi, vous pouvez faire mieux qu'Éva.
L’excellent duo Huppert-Ulliel ne parvient pas à sauver ce film : le drame romantico-érotique français est un exercice déjà vu et seul le talent des acteurs fait ressortir celui-ci en particulier. Pas de surprises.
1H30 de néant... Un début pourtant intrigant avec cet homme qui se fait passer pour ce qu'il n'est pas et qui va par la suite développer une obsession pour une femme seulement une fois que cette tentation pour l'inconnu disparait, il ne se passe plus rien. À croire que la fiction a dépassé la réalité et que c'est un usurpateur qui a écrit le scénario... La majorité des scènes sont insignifiantes et les dialogues sont plats et le scénario est catastrophique. J'ai vraiment attendu qu'il se passe quelque chose, un drame ou autre, pour qu'enfin l'histoire raconte quelque chose, mais rien... Il ne se passe rien, l'histoire est invraisemblable avant de virer vers le grotesque avec un final particulièrement ridicule. Je ne connais pas le roman de James Hadley Chase duquel est adapté ce film, mais on ne peut pas dire que Benoît Jacquot lui fasse une bonne pub... C'est dommage de ne pas avoir développé cette obsession en la mettant en parallèle avec l'écriture de la pièce, c'est le seul point qui aurait pu sauver le film. Comme tel, c'est sans intérêt et ennuyeux.
Eva est un thriller psychologique très spécial qui ne plaira pas à tous donc allez le voir pour vous faite votre opinion . Les personnages sont assez énigmatique pour certains et froid pour d'autres . L'histoire comporte des rebondissements ,de l'inattendu ,des informations et le tout en restant cohérent et claire. Un scénario un peu farfelu . Un bon dialogue en total raccord avec le film . Huppert est extra ,Ulliel ,Berry ,... sont très bons .
tout a été dit sur ce film mais j 'en remet une couche pour tous ceux qui seraient éventuellement intéressé , FUYEZ, cela correspond à un l' album de musique qu'un artiste est obligé de faire pour remplir son contrat il y'a tout simplement rien à prendre , c'est inutile au possible les acteurs sont ni bon ni mauvais ils sont juste là......... et c 'est tout comment peut on produire un film comme ça pour le cinéma ??????? il a des des trous noirs dans le cosmos et je pense que le scénariste a du y puiser tout son substrat
Seconde adaptation du roman de James Hadley Chase après celle de Joseph Losey en 1962, Éva de Benoit Jacquot est un drame psychologique qui traite des faux-semblantsspoiler: (Bertrand usurpe la paternité de sa pièce, Eva ment sur son mari…) et du désir que ceux-ci peuvent créer. Malgré quelques choix de mise en scène parfois discutables (notamment une séquence de dialogue où, au lieu de faire un simple champ-contrechamp, Benoit Jacquot préfère faire des balayages de caméra plutôt désagréables), Éva bénéficie d’une ambiance assez tendue qui doit beaucoup à ses interprètes tous très justes. Sans être un film qui marquera l’histoire du cinéma, Éva est donc un drame psychologique assez réussi.
il me coûte de donner une aussi mauvaise note à Isabelle Huppert, mon actrice préférée. Mais hélas le film ne mérite pas plus et probablement moins. Dans le film on dit au héros pseudo auteur de pièce que sa nouvel opus est plat ... et bien on peut dire la même chose du film, plat, sans intérêt. Et si je veux être honnête je dois même avouer que I. Huppert, toujours aussi belle, ne joue pas très bien dans ce film. J'y étais allé à cause de la note 4 donnée par Telerama. Oui mais voila ... Telerama est au générique du film, leur bonne note a donc du etre un peu sollicitée ...
Misère… Misère, on frôle le grotesque dans cette valse amoureuse à 10 temps. Eva n’a rien d’une Mante religieuse ou à l’agonie, quant à Gaspard Ulliel, son charme se fige.
Voilà une histoire creuse comme un coquillage abandonné. Pas d’envergure et peu d’émotions. Huppert joue Eva : une Mammy-Sexy dont la puissance de séduction bât de l’aile. La pauvre Huppert se perd et nous perd aussi. Froide et sévère comme une nuit d’hiver, une Call-Girl maquillée comme un camion volé, vend ses charmes à qui veut bien se faire maltraiter.
Bertrand Valade tombe sous le charme de la méchante. Imposteur, il est, lui même, perdu dans ses illusions, après avoir volé une pièce de théâtre à un vieil homme fatigué, un écrivain talentueux mais oublié. Bertrand, gigolo, lui vendait son corps pour quelques sous . Bertrand devient dingue d’Eva et donnerait son âme pour la conquérir. Peu crédible.
D’après un roman de James Hadley Chase. Une adaptation qui est loin de nous faire vibrer, une intrigue à la petite semaine et un jeu pseudo pervers totalement à l’Ouest d’une ville de province sans âme.
Attention production Luc Besson, on comprend mieux !