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Jean-Claude L
45 abonnés
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3,0
Publiée le 7 mars 2018
Toujours un grand plaisir de retrouver Isabelle Huppert et Gaspard Ulliel dans ce film qui a pour histoire une prostituée de luxe et un homme qui s'occupe d'un vieux écrivain anglais. L'homme joué par Gaspard vole un manuscrit à l'écrivain anglais et se fait passer pour quelqun qui a du talent et Isabelle se prostitue pour pour payer l'avocat de son mari en prison à vous d'aller découvrir cette rencontre et d'entrer dans leur rencontre très compliquée à voir
Mardi soir (le 30/01/2018), au cinéma Gaumont de Rennes, s'est tenu l'avant-première du film Eva, le nouveau long-métrage de Benoît Jacquot avec en tête d'affiche les césarisés 2017 Isabelle Huppert et Gaspard Ulliel. Le réalisateur et ses deux acteurs étaient d'ailleurs présents pour présenter au public ce qui sera le thriller psychologique français de l'année, devant une salle quasi complète.
Eva, nouvelle adaptation du roman de James Hadley Chase (après celle de Joseph Losey, sorti en 1962), traite la rencontre ambiguë entre un jeune homme Bertrand Valade (Gaspard Ulliel), usurpateur et criminel, en pleine ascension artistique et une prostituée, femme fatale et dangereuse (Isabelle Huppert), évoluant dans une ville de province. Bertrand, en manque d'inspiration pour sa nouvelle pièce, va tenter de duper Eva pour assouvir son écriture théâtrale, mais la manipulation ne sera pas si simple...
Isabelle Huppert remplace ici Jeanne Moreau dans cette version 2018 et nous livre une interprétation à la fois opaque et saisissante du personnage de Eva – proche de celle du Elle de Paul Verhoeven – et non « froide » comme nous l'a souligné Benoît Jacquot, qui nous a alors questionné sur ce qu'était le « chaud » ? Nouvelle nomination aux Césars pour l'actrice ?
Au final, le film laisse le public mitigé. Le sujet nous donne une impression de déjà-vu, notamment le vol du manuscrit nous rappelant des filmscomme The Words de Brian Klugman et Un Homme idéal de Yann Gozlan, avec Pierre Niney, sorti en 2015. Même si l'ensemble de l’œuvre est plutôt ambitieuse dans ces intentions de mise en scène (tout particulièrement dans l'identification des personnages) et de dramaturgie, le film nous laisse plutôt sur notre faim (surtout par sa fin). Une autre séance devra être nécessaire pour un meilleur décryptage.
Pour en savoir plus, rendez-vous le 7 mars 2018 dans les salles françaises.
Je n'ai pas vu l'original (ce qui sera corrigé d'ici peu), mais j'espère sincèrement que celui-ci sera d'un autre acabit. Pourtant, la première scène est réussie, seulement... Ba, il y a le reste. Et là, on sent tout de suite qu'il y a un problème. Le premier (et pas des moindres) : on ne prend pas beaucoup de plaisir à regarder, voire nous ennuyons un peu. C'est désincarné, peu aimable et on se désintéresse assez vite de cet étrange duo faute de comprendre leurs motivations, le film manquant par ailleurs cruellement d'enjeux forts. Il y a bien ce personnage élégamment incarné par Richard Berry, spoiler: disparaissant brutalement du récit de façon fort discutable. J'avais pourtant pas mal de choses à écrire lorsque je suis sorti de la salle (plutôt en mal, je ne vous le cache pas) et maintenant que je suis là, c'est beaucoup plus difficile. Sans doute la preuve que ce film ne m'a laissé en définitive aucune trace, même la prestation de Gaspard Ulliel m'ayant paru bien loin de la sulfure recherchée. Seule Isabelle Huppert tient (à peu près) son rang, même si elle m'a paru nettement trop âgée pour le rôle. Du coup, l'alchimie ne prend jamais vraiment et cette étrange passion à base de mise en abyme littéraire passe très loin des vertiges qu'elle souhaitait provoquer chez le spectateur, au point de même rendre la mise en scène plutôt élégante de Benoît Jacquot bien vaine... Pas nul, juste raté.
Un film réalisé par le cinéaste Benoit Jacquot qui n'a pas été bien acceuillit par la critique presse lors de sa sortie en salles et bien je donne l'avis contraire car je suis friand de ce type de long métrage qui relève du mystère qui nous interpelle !! Un homme qui a une double vie, gigolo et scénariste de théatre, vole chez un client un texte de scénario quand ce dernier décède dans la baignoire, il en fera un triomphe mais pour son deuxième scénario, c'est compliqué. Il croisera sur son chemin dans différentes circonstances une femme call-girl auquel il s'en servira pour s'inspirer à l'écriture. Je signale aussi qu'il le personnage principal est en concubinage. J'ai bien aimé l'univers de ce film avec de belles images dans les décors bien mis en valeurs, un scénario interrogatif et puis, chose amusante, beaucoup de scènes se passent dans des trains aller et retour. Gaspard Ulliel est excellent et énigmatique de mème que Isabelle Huppert ou Richard Berry dans un second role. Pas mal.
Le film navigue entre deux eaux et la confrontation des deux acteurs principaux reste finalement le seul ressort dramatique intéressant : deux personnalités, deux artistes troubles et aux subtiles nuances de jeu.
On s'attend à du mystère, du suspens... Au final, ce n'est pas ennuyeux, mais le film ne présente pas non plus un grand intérêt, on se fiche un peu de ce qui arrive aux personnages. Certains rebondissements n'apportent rien au récit, on se demande même ce qu'ils viennent faire dans l'histoire. Le jeu des acteurs est bon, mais le film reste vraiment très moyen.
L'ambiance thriller conjugué à la bande son signée Bruno Coulais, j'adhère à 200%. Benoit Jacquot film une certaine errance, une quête du mystère et du faux semblant. Il cherche le souffre et va le trouver chez Huppert. Ulliel joue le gigolo opportuniste qui va essayer de la capter, en vain. Les deux derniers films du cinéaste sont très noir et très sombre. Encré dans le moderne, il cherche une certaine véracité chez des personnages qui ont des personnalités troubles et fascinantes.
face à Face entre Gaspard Ulliel et Isabelle Huppert, manipulation , pouvoir de séduction dangereuse. l'amour , la violence , la mort ? Jeu perverse à la folie.. ?
Un film extrêmement prétentieux et qui au final fini par se bruler. Il ne se passe rien et le scénario ne tient pas une seconde. Ils se rencontrent plusieurs fois par hasard, les dialogues sont plats vraiment le film parait très très long. Isabelle Huppert n'arrive pas à sauver le film, seul l'acteur principal est quelque peu convaincant.
J'ai adoré ce film ! C'est osé certes, un peu trop peut-être mais ça marche. Les acteurs sont au rendez-vous et l'ambiance électrisante du début à la fin. Ça serait une erreur de passer à côté d'un film à prendre au 3ème degré.
Isabelle Huppert toujours sublime, une belle gueule pour Gaspard Ulliel et un coté bad boy intéressant, un scénario accrocheur et prometteur, des dialogues ciselés mais le scénario ne tient pas ses promesses. les personnages secondaires disparaissent sans conséquences pour l'intrigue et l'ennui gagne par le manque de cohérence du film. Dommage.
Adapté du roman du britannique James Hadley Chase (1945), ce film nous plonge au coeur d'un thriller romantico-dramatique dans le très beau département de la Haute-Savoie. Un jeune homme (Gaspard Ulliel) va se retrouver propulsé écrivain célèbre après une imposture. Afin de trouver l'inspiration d'écrire sa seconde oeuvre (sachant qu'il n'est pas l'auteur de la première), il va tenter de séduire une prostituée de province (Isabelle Huppert). Le duo Huppert-Ulliel fonctionne bien, la mécanique mise en place est assez séduisante et attachante. Malheureusement, l'histoire manque rapidement de relief, je suis également resté sur ma faim lors du dénouement final. De très belles images du lac d'Annecy cependant, c'est toujours ça de pris. --> Site CINEMADOURG
Quelle tristesse ! un roman avec une superbe adaptation un peu libre où Jeanne Moreau qui jouait Eva. Nous nous retrouvons là avec 3 superbes acteurs qui ont fait leurs preuves... Mais Isabelle Huppert a beau prendre le rôle à coeur, on n'y croit pas une seconde. C'est mou, et l'adaptation manque de finesse.
Malgré la présence de comédiens que j'apprécie beaucoup, j'avoue que ce film ne m'a pas captivée. Le scénario est très moyen, le rythme monotone, les dialogues souvent plats, les personnages sans beaucoup de relief, tel celui de Isabelle Huppert qui plus est vêtue d'un peignoir blanc presque tout au long du film (ce qui finit par étonner).