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    I Don’t Feel At Home In This World Anymore.
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    48 critiques spectateurs

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    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2017
    I don’t feel at Home in this World Anymore, quel titre, débarque tout droit du berceau Sundance, festival duquel il ressorti auréolé d’un prix, et pas des moindres. Signé Macon Blair, on se rappelle de lui comme étant l’acteur principal de remarquable Blue Ruin, le film s’inscrit parfaitement dans la vague indépendante de justement Sundance, tout en lorgnant vers le polar noir sudiste, miséreux, acide et jamais complaisant ni envers ses personnages ni envers son public. L’acteur-réalisateur signe ici une véritable réussite, dans son genre, se fiant à la fois, comme il se doit, à son mentor, Jeremy Saulnier, et en cette fameuse mouvance noire, livrant pour le coup un curieux drame sanglant teinté d’un humour noir souvent vivifiant.

    A n’en pas douter, Macon Blair aura soigné son arrivée dans le monde de la réalisation, confiant les premiers rôles de son bébé à une Mélanie Linskey attachante et à un Elijah Wood très inspiré. Parfois un peu bringuebalant, du fait de l’étalage de quelque philosophie un brin redondante, le film se veut une montée en puissance, douce certes, mais se concluant, on s’en doutait dès les prémices, dans une débauche de violence qu’aucun des protagonistes n’assumera. S’il peut paraître jubilatoire, en certains instants, notamment lors de son dernier quart, le film n’en demeure pas moins relativement timide lorsqu’il s’agira pour le cinéaste d’y imposer un réel rythme. Voilà sans doute l’un des rares bémols qui viennent un tant soit peu assombrir le tableau.

    S’il n’est incontestablement pas une référence cinématographique, entendez par là qu’il n’est pas un film majeur, I don’t Feel … n’en reste pas moine un bel exemple de film noir par excellence, saupoudrant sa noirceur d’une bonne dose d’ironie, d’humour, pour atténuer ses relents pessimistes. Au passage, je me permettrais de souligner l’apparition pour le moins terrifiante, pour ma part, d’un certain mocassin d’eau qui viendra mettre un point final bruyant à la route chaotique d’un certain malfrat. Une scène, tout à fait personnellement, horripilante et accessoirement très bien filmée.

    Pour conclure, le film n’ayant évidemment pas fait l’objet d’une distribution dans les salles obscures francophones, on saluera, une fois de plus, le bon nez de Netflix qui propose le film dans son catalogue depuis le 24 février dernier. Sans pour autant faire une quelconque publicité à la firme, leader de VOD mondial, disons simplement qu’offrir l’accès à ce type de film à un public qui n’en connaissait même pas le nom s’avère tout à fait honorable. 13/20
    Xhyrkhæn
    Xhyrkhæn

    12 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2017
    Parfois drôle , parfois violent , l'ensemble reste divertissant mais sans jamais atteindre une profondeur suffisante pour réussir à transmettre la crise existentielle vécue par cette femme : ce qui est quand même dommageable vu que c'est le point central du film .
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    135 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2017
    Un excellent film qui révèle un univers pas si éloigné des films des frères Coen, on ne s'ennuie pas un seul instant.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    204 abonnés 2 839 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2019
    Macon Blair nous régal avec cette comédie policière complètement branque. Des personnages désespérés, des situations folles et une générosité continue qui respecte le spectateur. Ne pas passer à côté.
    Estonius
    Estonius

    3 291 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2021
    Ils auraient pu faire l'effort de traduire le titre qui en français donnerais "Je ne me sens plus chez moi dans ce monde". Une pépite ! Comment à partir d'un banal fait divers on en arrive à une conclusion tarantinesque ! Si je me serais bien passé des très brèves allusions religieuses, c'est bien la seule chose que je pourrais reprocher à ce film maitrisé de bout en bout, et dominé par la performance étonnante de Melanie Lynskey. On s'identifie immédiatement à son personnage, attachant, désabusée, mais pugnace, aussi bien dans son sentiment de ras-le-bol que dans son questionnement sur le sens de la vie. Ça reste du cinéma le réalisateur est là aussi pour nous divertir et cette galerie de personnages décalés (j'ai adoré la prestation de Christine Woods) est assez fabuleuse. Et puis cette façon de faire rebondir le film dans la dernière demi-heure alors qu'on croyait que tout avait été dit… Il faudra suivre ce réalisateur, il nous a pondu un film génial.
    gunbuster
    gunbuster

    386 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2017
    Nous voici avec une comédie doucement absurde sur des loosers.
    Ici, l'héroïne de la classe moyenne se fait cambrioler et commence à se poser des questions existentielles, mais il n'y a personne pour y répondre.
    Qu'à cela ne tienne, elle part en quête du cambrioleur.
    Ce synopsis simple transforme une comédie décalée en polar noir, chemin tortueux, semé de quiproquos, de rencontres improbables, dans cette Amérique profonde, peuplée de "loosers magnifiques", de pauvres types plein de certitudes, là où cette américaine moyenne est en plein doute et se cherche elle-même.
    C'est un petit film sympathique, tantôt décalé, tantôt tragi-comique, aux personnages intéressants, y compris la bande de petits délinquants.
    Le long-métrage se veut une critique douce-amère de la société américaine, et prends le contre-pied de l'obsession pour la réussite professionnelle et sociale, tant vantée par le cinéma et les séries TV.
    Atakruz
    Atakruz

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2019
    Excellent ! Plein d'humour, un rythme bizarre et des personnages décalés et mal dans leurs pompes y compris les méchants. Revu deux fois avec plaisir.
    Jorik V
    Jorik V

    1 266 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2021
    Je ne me sens plus chez moi dans ce monde. Quel beau titre si les producteurs et/ou distributeurs s’étaient donné la peine de le traduire en version française, et dans la langue de chaque pays où il est diffusé d’ailleurs. Et qui synthétise bien ce que ressent le personnage principal, bien qu’on ne soit pas du tout dans un drame psychologique et philosophique sur le sens de la vie ou l’inadaptation au monde. « I don’t feel at home in this world anymore » est plutôt un polar existential teinté d’humour noir et de violence sèche. Un peu comme « Blue Ruin » de Jérémy Saulnier dont Macon Blair, réalisateur du film, était l’acteur principal. Pour son premier film, le néo-cinéaste s’inspire donc pas mal de son mentor en peignant des citoyens lambda de la classe prolétaire américaine qui se retrouve pris dans un engrenage.



    On pense un peu à certains films des frères Coen pour le côté plouc de l’Amérique profonde traité avec humour ou aux films de David Gordon Green ou Jeff Nichols pour le côté réaliste et plus sombre avec lequel sont représentés les personnages de cette Amérique oubliée. Mais en mode mineur, avec bien moins d’impact et bien moins de maestria. Ce n’est pas mauvais du tout, le film se suivant avec plaisir, notamment grâce à un rythme appliqué et des rebondissements assez réguliers qui alimentent l’aspect polar et suspense. Mais on apprécie également les notes d’humour noir très tarantinesques et réussies et le côté bien rendu des aberrations administratives qui vont provoquer la crise personnelle du personnage principal. L’absence d’enquête suite au cambriolage de sa maison va en effet provoquer un besoin de justice personnelle chez elle entraînant moultes péripéties jusqu’au carnage final. On est loin de « Chute libre » certes mais le long-métrage fait entendre sa petite musique avec brio.



    Tout cela reste anodin, anecdotique même, mais la montée en tension est plutôt bien négociée et on s’identifie pas mal à cette femme qu’un événement relativement banal va transformer. Macon Blair a réussi à bien retranscrire la vie quotidienne de ces américains de petite classe. C’est réaliste, on y croit et même les saillies comiques plus iconoclastes restent crédibles. On s’amuse des problèmes de ces « losers » et de leur quête de justice. L’image est un peu terne mais colle au propos et Mélanie Lynskey se défend bien dans le rôle principal de cette quidam. Elijah Wood n’a en revanche pas grand-chose à jouer et son personnage apparaît quelque peu mal écrit. Lorsqu’arrive le clou du spectacle sur la fin, on se réjouit de l’explosion de violence sèche (certes un peu gratuite) avant de se dire que c’était un petit film sympathique mais parfaitement anodin.



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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 490 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juin 2020
    I Don’t Feel At Home In This World Anymore a un bon début et j'ai aimé son humour sombre et parfois grossier. Melanie Lynskey était super et c'est toujours bon de la voir. Elijah Wood était également hilarant et parfait pour le genre de personnage qu'il jouait. Oui, ces rôles étaient très bien écrits et avaient un grand sens de l'ironie de soi. Je pensais juste que l'écrivain sortait des idées et essayait d'être sanglant chaque fois qu'il trouvait une opportunité. Une histoire mignonne à coup sûr mais aussi rien de trop nouveau et pas toujours trop crédible. Je pense qu'il essaie d'être un film culte mais échoue...
    cylon86
    cylon86

    2 495 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2017
    "I don't feel at home in this world anymore"... Sous ce titre un brin déprimant mais néanmoins très beau se cache la première réalisation de Macon Blair, acteur fétiche de Jeremy Saulnier révélé par "Blue Ruin". Avec la même inspiration que son comparse Saulnier, Blair filme donc l'Amérique avec une jolie sensibilité, s'attardant sur ses villes désœuvrées, ses forêts et ses personnages à la mine triste. Le film n'est cependant pas déprimant, témoignant d'un sens de l'humour assez inattendu, jusque dans ses explosions de violence tout à fait surprenantes. Le récit s'attarde sur Ruth, infirmière menant une vie assez banale et qui rentre chez elle pour découvrir qu'elle a été victime d'un cambriolage. A part son ordinateur, quelques médicaments et l'argenterie héritée de sa grand-mère, il ne manque rien. Ce n'es pas grand-chose mais c'est trop. Face à l'incompétence de la police, elle décide de se lancer à la poursuite des voleurs avec Tony, un voisin excentrique maniant le nunchaku. Sans cesse imprévisible, le scénario s'amuse à nous balader de situations en situations avec une certaine maestria, parfois inégale mais toujours généreuse. Si Macon Blair affiche clairement l'influence de Jeremy Saulnier dans son travail, "I don't feel at home in this world anymore" se démarque parce qu'il affiche plus de compassion et d'attachement à ses personnages, tous hauts en couleur. Porté par un beau duo d'acteurs (Melanie Lynskey et le trop rare Elijah Wood), se montrant généreux (notamment dans son climax), le film sait distiller la mélancolie, ne cessant de montrer combien nous sommes petits sur cette planète avec nos problèmes.
    Objectivons
    Objectivons

    308 abonnés 2 929 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2017
    Le duo constitué par Melanie Lynskey - que je ne connaissais pas avant - et Elijah Wood est plutôt sympathique à suivre. L'histoire, sans être géniale non plus, est assez originale et distrayante.
    Je traduis son long titre anglais en (long titre français) "Je ne me sens plus chez moi dans ce monde". Et, à ce sujet, la critique du comportement de (malheureusement) trop de gens ainsi que dans une certaine mesure de notre société m'a plu, on se retrouve dans la réaction de l'héroïne.
    Je n'ai par contre pas compris la dernière scène du film, semblant illogique au vu de ce qui se passe quelques minutes avant. Vous comprendrez en la voyant (enfin non, vous serez comme moi).
    Stéphane R
    Stéphane R

    31 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2018
    Le film est caustique, grinçant et jusqu'au spoiler: final gore et grand-guignolesque à la fois
    , il est même plutôt raffiné. Les dialogues sont bons, l'actrice principale porte bien le rôle. La tête de Harry Potter au milieu de tout ça parvient même à passer (mais pas à 100%). C'est un film américain dans la lignée de ces scénarios doux-amer, désabusés, de la génération Y. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 avril 2017
    « I Don’t Feel at Home in This World Anymore » transcende son titre peu maniable pour offrir une histoire aux allures communes, mais dont l’intrigue captive notre attention avant de basculer dans un débordement de violence. La mise en scène est astucieuse fournissant au passage une vision sombre, voir toxique sur les normes sociales américaines. Un métrage difficilement étiquetable, à chemin entre le thriller, le drame, la comédie et le film criminel. Certaines scènes sont très drôles et l’ensemble offre un divertissement agréable.
    Toto INF
    Toto INF

    36 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juillet 2020
    N'est pas Tarantino qui veut, et ce film le prouve bien.
    Seul Elijah Wood et la sur-violence rendent le film original et attractif. Le reste est assez monotone. Le personnage principal est ennuyant, l'histoire vraiment pas ouf, et le comique dramatique fonctionne trente secondes sur toute la durée du film.
    Déçu malgré tout que ce projet n'est pas plus décollé, il y avait du potentiel pourtant.
    Shawn777
    Shawn777

    575 abonnés 3 463 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2019
    D'abord présenté au festival de Sundance (dont il en décroche d'ailleurs le grand prix du jury) et ensuite diffusé sur Netflix, ce premier film réalisé par Macon Blair, est plutôt moyen dans l'ensemble. En général, les films produits ou distribués par Netflix sont assez moyens, voir mauvais (bien-sûr, je ne les met pas tous dans le même panier mais c'est tout de même une majorité) mais j'étais tout de même curieux de voir celui-ci. Sans en être véritablement déçu, je m'attendais tout de même à quelque chose de mieux, tout simplement. C'est ici l'histoire d'une jeune femme qui se fait cambriolée et avec l'aide de son voisin, elle cherche à se venger elle-même. Le synopsis annonce un film franchement sympa, surtout avec le ton de la comédie, cela aurait pu donner un divertissement agréable. Et le début va d'ailleurs sur cette voie, j'étais assez curieux de voir la suite des évènements mais c'est malheureusement là que ça se gâte. En effet, à titre personnel, je trouve que le film part d'une comédie assez sympa mais va ensuite dans des délires auxquels j'ai du mal à adhérer. Ainsi, tout la première partie du film est plutôt bonne mais la seconde en devient lassante. Nous y trouvons malgré tout de très bonnes scènes, notamment celle du règlement de comptes dans la maison. En dehors de cela, le film ne se démarque finalement pas tellement des autres comédies de ce genre que l'on peut voir beaucoup, notamment aujourd'hui sur les plateformes de vidéo à la demande. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Melanie Lynskey et Elijah Wood qui ne jouent pas trop mal mais dont les personnages ne sont pas vraiment originaux et déjà-vu. "I Don't Feel at Home in this World Anymore" est donc trop lambda pour en être marquant.
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