Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
benoitG80
3 429 abonnés
1 464 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 4 février 2018
« Sparring » à l’image de son héros ou plutôt anti-héros, manque sans jeu de mot d’un peu de punch pour être un très bon film... On pourra toujours dire que cette sensation de se traîner un peu était voulue, voire nécessaire afin de rentrer dans l’état d’esprit de Steve, ce boxeur dont la carrière est davantage marquée par la défaite que la victoire, mais l’un n’empêche pas l’autre. Matthieu Kassovitz est à la fois crédible avec cet air désabusé et fatigué qui s’explique, et en même temps non, car la passion qu’il dit encore avoir ou ce TRUC qu’il a en lui, ne se lit jamais dans son regard ! Ce film s’étire quelquefois inutilement, comme si Samuel Jouy voulait faire ressentir une sorte de nonchalance, ou une résignation déjà palpable en tant que telle... Et pourtant que de beaux moments, rien que par cette vie de famille, par les yeux de cette fille aînée qui espère encore le succès, par ces discussions à bâton rompu et à table, où les peurs et les craintes sont totalement exprimées. Il reste aussi quelques échanges entre boxeurs plutôt bien vus, où règlements de compte, soumissions et moqueries vont bon train. Certes, à partir de l’idée du « sparring partner » à la boxe, on était bien sûr très loin de tous ces films à la gloire du héros, mais avec un peu plus de nervosité et de rythme, cette histoire très touchante quelque part avait tout pour séduire et nous emballer complètement !
A 45 ans, Steve est un boxeur sur la fin de sa carrière qui, il faut le reconnaître, n'a pas été d'un très haut niveau (13 victoires, 3 nuls, 33 défaites). Mais il a une famille qu'il aime plus que tout (une fille, un fils et une femme adorable) et il veut absolument le meilleur pour eux. Il va avoir la possibilité de devenir le sparring-partner d'un grand champion, même si ce rôle est profondément ingrat pour la majorité des boxeurs. Mathieu Kassovitz est hyper crédible et très touchant dans le rôle de ce sportif de troisième zone au courage et au coeur énormes. J'ai trouvé à cette oeuvre beaucoup de charme, énormément d'humanité et un ton simple et authentique vraiment émouvant. Du bon cinéma français, ça fait du bien ! --> Site CINEMADOURG <--
Je n'aime pas du tout la boxe mais j'ai quand même souhaité voir ce film. C'est un film dramatique intéressant, bien analysé et bien joué. Ce film est bien sans plus mais on passe un bon moment agréable.
Un beau film sur la boxe, le sport, la famille, l’accomplissement. La relation père fille est particulièrement touchante. Comme à son habitude Mathieu Kassovitz est juste, tout en retenu, tout en douceur avec sa famille, contrastant avec la violence d’un sport qu’il pratique avec intelligence et passion malgré les échecs. Bon sur le fond Sparring pèche un peu sur la forme en jouant un peu trop la carte de la sobriété. On y perdra pas grand chose à le voir ou revoir sur sa TV.
La boxe et le cinéma font souvent bon ménage et "Sparring" le prouve à nouveau. Captivant de bout en bout, ce film est emmené par un Mathieu Kassovitz en état de grâce qui porte littéralement le film sur ses épaules. Pour son premier long-métrage, Samuel Jouy affiche des ambitions intéressantes en essayant d'éviter les clichés du genre pour livre un récit sincère et émouvant. Le spectateur est plongé dans les coulisses de la boxe à travers le destin d'un loser magnifique pour lequel on se prend immédiatement d'affection. Si la réalisation est souvent assez passe partout, elle se métamorphose totalement lors des scènes de combats de boxe qui sont mis en scène avec beaucoup d'inventivité. Chacun des combats m'a tenu en haleine et ce malgré leur aspect peu spectaculaire qui ne pose absolument pas problème. "Sparring" souffre de son aspect classique et convenu mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier cette oeuvre sensible qui m'a captivé du début à la fin.
Steve Landry a quarante ans passés, bientôt cinquante combats au compteur et plus de défaites que de victoires. Pas facile pour lui, sa femme et ses deux enfants de joindre les deux bouts avec les minables cachets que ses combats lui procurent et un travail de cuistot dans une cantine professionnelle. Aussi, pour acheter un piano à sa fille, il décide de jouer un rôle qu'il s'était toujours juré de refuser : celui de "sparring" [partenaire d'entraînement] d'un champion qui prépare un combat décisif.
Des films sur la boxe, on en a vu une tripotée. La plupart nous viennent des États-Unis : "Raging Bull", "Rocky", "Million Dollar Baby", "Ali"... Les films français sur la boxe sont moins nombreux et moins connus. Je me souviens de l'excellent "Dans les cordes" (2006) où Richard Anconina jouait le rôle d'un entraîneur ; mais je peinerais à en citer beaucoup d'autres.
Pas sûr que le premier film de Samuel Jouy comble ce manque. Certes Mathieu Kassovitz fait le job et le fait bien. Après l'avoir vu passé à tabac pendant toute la saison 3 du "Bureau des légendes", on le retrouve roué de coups pendant tout ce film. Si le César de l'acteur le plus masochiste existait, il le mériterait haut la main.
Le problème est le scénario inconsistant de "Sparring". Son moteur est l'amour que porte Steve à sa famille. Difficile de faire plus gnangnan. Son fil directeur est la préparation du combat que doit livrer son employeur. Problème : comment s'enthousiasmer pour un match auquel le héros ne participera pas ? Je me suis demandé comment le scénariste se sortirait de cette impasse : filmer ce combat final au risque de devoir délaisser Steve ? ou ne pas le filmer en nous frustrant d'en connaître le vainqueur ? Aucune solution n'était satisfaisante. Las ! celle qui est choisie ne l'est guère plus.
Le milieu de la boxe m'est inconnu. A voir pour son message inspirant.
"C'est ton dernier combat, ce soir tu vas mourir un peu. On gagne un dernier combat. Regarde autour de toi qui tu aurais pu être si on avait cru en toi".
Le sujet m’avait attiré mais au final j’ai trouvé ce film ennuyeux. Il y’a des longueurs, des scènes qui ne servent qu’à meubler: le gars fait ses courses (en quoi le voir peser ses légumes sert au film?) le gars roule en voiture, le gars marche longtemps dans un théâtre pour trouver le ring... toutes ces scènes inutiles auraient dû être coupées et à la limite si le but était de poser le perso j’aurais trouvé plus utile qu’on nous montre ses débuts en boxe par exemple, pour comprendre ce qui l’à amèné jusqu’ici. Ce que je regrette encore plus c’est (spoiler) qu’a la fin on n’est même pas gratifiés de savoir si le champion gagne son match contre Matis alors que c’est le gros enjeu de tout le film quand même. Je trouve que le scénario aurait eu plus d’intérêt si (spoiler) M.Kassovitz prenait la place de l’entraîneur vu les bons conseils qu’il donnait. Ou bien la morale de l’histoire c’est loser jusqu’au bout?
Film qui relève du genre gens d'honneur. Le film le raconte bien et se contente bien de ne raconter que cela.
Il y a de nombreuses façon de se comporter avec honneur. Sparring raconte un homme qui transige un peu avec lui même parce qu'il s'est fixé un objectif (les achats pour sa fille et sa femme). Il prend la décision de devenir sparring et le fait aussi bien qu'il le peut.
Comme tout spectateur je pense, j aurais espéré beaucoup de choses (que sa fille ai son selfish avec ambre, savoir si mathis peut être déstabilisé si un adversaire occupe le centre du ring, qu il joue et gagne beaucoup à la roulette, ..,). Je pense que la grande qualité de ce film est d avoir su éviter de donner ces facilités au spectateur - d'éviter la démagogie.
L' histoire est assez crédible, bien menée, intéressante.
Terriblement déçu moi qui suis fan de boxe et boxeur On y croit pas une seconde, le jeu des acteurs est mauvais Mathieu Kassovitz sa femme l'entraîneur etc ... seuls les scènes de boxe sont plutôt bien réussite. Je suis peut-être dur mais après avoir écouté deux émissions Laurent Lylou anges de ce film et de Mathieu Kassovitz c'est une mascarade
Un film qui retrace la vie d'un sparring partner marqué par les echecs et surtout son âge. Le film se regarde mais edt sans plus, j'ai pas aimé la bande son et j'ai trouvé le film un peu lent.
Après le football (La Surface de réparation) qu'on voyait sous un angle original, c'est au tour de Sparring dit prêter son attention, mais dans le monde de la boxe ! Un boxeur d'un certain âge - Mathieu Kassovitz - décide de devenir le sparring d’un champion plus jeune que lui. Rappelons qu'un sparring est un partenaire destiné à faire de l’opposition d'un champion en préparation de match. Il est l’élément indispensable pour le vrai boxeur dans le but d'être plus performant lors des combats. Donc, il se fait et se laisse frapper par tous les boxeurs qu'ils croisent ! Le premier film de Samuel Jouy manque beaucoup de choses importantes afin qu'il devienne un grand film dans le genre, il manque principalement : spoiler: une âme faisant ressortir diverses émotions... Le public n'est guère ébranlé par cette histoire, spoiler: cela est bien trop conventionnel ! On le sent à des kilomètres... Bien qu'il y est la famille pour soutenir le personnage principal, spoiler: les combats ne procurent aucun moment intense. Cela est bien loin d'un Rocky ou d'un Million Dollar Baby de l'époque où ces films américains nous faisaient vibrés, droit au cœur ! Quelques plans de caméra restent attrayants, spoiler: elle est souvent hors du ring. A contrario du premier Creed qui montrait un excellent plan-séquence lors de l'affrontement entre le héros et un antagoniste de l'histoire. Beaucoup de longueurs dans Sparring, un véritable problème de rythme qui empêche le scénario d'avancer et ne met pas le spectateur K.O ! De plus, une musique spoiler: quasi-inexistante (sauf peut être la musique d'Olivia Merilahti, mais ça ne suffit pas) et les frissons ne sont pas rendez-vous... On retient seulement la performance de Mathieu Kassovitz, transformé et complètement dans son élément ! Au final, Sparring avait du potentiel afin de créer une oeuvre française poignante et pertinente (au vue de sa bande annonce) mais il n'en est rien ! C'est certes différent, mais Sparring manque cruellement spoiler: une âme à l'ensemble... Une véritable déception.
le film est plus sur la relation père/fille que sur la boxe. Kassovitz est géniale et bluffant en père attentionné mais boxer loser sans étincelle.les scènes de boxe sont réalistes et et même réelles avec de vrais coups.un bon petit film
Samuel Jouy donne sa profondeur à SPARRING, en racontant avec pudeur et délicatesse que le regard que l’on porte sur ceux qu’on aime peut changer un destin, encourager, porter, pousser à s’accomplir, ou l’inverse.