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Votre avis sur Sparring ?
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Les français capable de faire un film aussi juste et fort sur ce sport, je n'y croyais pas.
Un film magnifique sur ce sport et sur l'âme humaine.
A voir absolument !
Marc
Un film magnifique sur ce sport et sur l'âme humaine.
A voir absolument !
Marc
Un très bon film sur les sans-grades du noble Art, depuis le tout premier Rocky (scénario de Stallone), ça fait déjà un bail...
Avec Mathieu Kassovitz (Steve Landry) est excellent et carrément bien entouré dans un film sans guimauve ni pathos.
On gagne aussi ça vie en prenant des coups dans la tronche et malgré tout en aimant ce sport de malade...
Le tempo est bon, les images de combat semblent crédibles (je ne suis pas un spécialiste de la Boxe), on s'attache à ce type et la smala qui l'entoure.
Un chouette film vraiment.
Avec Mathieu Kassovitz (Steve Landry) est excellent et carrément bien entouré dans un film sans guimauve ni pathos.
On gagne aussi ça vie en prenant des coups dans la tronche et malgré tout en aimant ce sport de malade...
Le tempo est bon, les images de combat semblent crédibles (je ne suis pas un spécialiste de la Boxe), on s'attache à ce type et la smala qui l'entoure.
Un chouette film vraiment.
Dans Sparring, Mathieu Kassovitz joue un boxer qui doit faire un combat contre un tas de clichés (d'ailleurs, le titre anglais de ce film devrait être Rocky The Wrestler car il prend beaucoup de ces deux films). Heureusement, Kassovitz est très fort et il nous fait des coups de coeur sans cesse dans une performance qui va vous mettre KO. Son talent, une réalisation compétente et un BO qui frappe fort fait ici un film qui va marquer les spectateurs.
Bonjour à tous il s'avère que ce film est un film sur la boxe où il y a de la boxe et encore de la boxe donc forcément si on n'aime pas ce sport vous pouvez déjà retrancher au moins une étoile a ma note ! La performance de Mathieu kassovitch est vraiment exceptionnelle... Qu'est-ce qu'il box bien et vu la tête qu'il a dans le film je pense que ce n'est pas seulement le maquillage qui fait qu'on y croit réellement il a dû s'en prendre vraiment plein la gueule ! Donc on est sur un film où l'acteur principal a vraiment vécu son rôle à 300 % c'est un peu le genre de film où on voit la performance plus que le fond... Et pourtant l'histoire de base qui finalement et une sorte de destin croisé sur l'ascension et la descente de deux boxeurs et vraiment prenante : oui on y croit ! On voit la vie du côté de cette antihéros et père de famille, Ça semble tellement réel, les acteurs joue super bien même les acteurs secondaires... Et pour ceux qui en douterait puisque c'est un film français il y a une vraie fin.
Bof. Mon avis sur Sparring est plutôt mitigé.
D'un côté, on a les quelques combats du film qui, sans être au même niveau que l'excellent "Southpaw" (ou "La Rage au ventre"), restent corrects et divertissants.
Les acteurs quant à eux jouent bien leur rôle (notamment la fille du protagoniste).
D'un autre côté, le film est vide ! On voit que le réalisateur voulait que son film ait une touche émotionnelle et on l'entend dès le début du film où le thème du film (composé de synthétiseur) retentit.
Mais, le reste du temps, il n'y a pas de musique du tout, ou en tout cas bien plus oubliable que le thème du début, et les silences musicaux sont comblés par des dialogues ne 'cassant pas trois pattes à un canard' (discussions clichées entre le protagoniste et sa famille, pas mal de phrases anodines et n'ayant pas beaucoup d'impact sur le reste du film échangées avec les autres personnages).
On sent aussi comme une facilité scénaristique pour la fin ce qui nous laisse un peu sur notre 'faim' (on ne voit pas le combat 'final' entre le champion entrainé par notre Mathieu Kassovitz et son rival pour le titre de champion d'Europe, et le combat de fin arrive comme sur un plateau sans plus d'explication).
Un film avec du potentiel qui aurait pu être plus exploité à mon avis, et qui rend l'intégralité du film ennuyante et oubliable malgré ses quelques bons aspects que sont sa photographie et ses acteurs.
D'un côté, on a les quelques combats du film qui, sans être au même niveau que l'excellent "Southpaw" (ou "La Rage au ventre"), restent corrects et divertissants.
Les acteurs quant à eux jouent bien leur rôle (notamment la fille du protagoniste).
D'un autre côté, le film est vide ! On voit que le réalisateur voulait que son film ait une touche émotionnelle et on l'entend dès le début du film où le thème du film (composé de synthétiseur) retentit.
Mais, le reste du temps, il n'y a pas de musique du tout, ou en tout cas bien plus oubliable que le thème du début, et les silences musicaux sont comblés par des dialogues ne 'cassant pas trois pattes à un canard' (discussions clichées entre le protagoniste et sa famille, pas mal de phrases anodines et n'ayant pas beaucoup d'impact sur le reste du film échangées avec les autres personnages).
On sent aussi comme une facilité scénaristique pour la fin ce qui nous laisse un peu sur notre 'faim' (on ne voit pas le combat 'final' entre le champion entrainé par notre Mathieu Kassovitz et son rival pour le titre de champion d'Europe, et le combat de fin arrive comme sur un plateau sans plus d'explication).
Un film avec du potentiel qui aurait pu être plus exploité à mon avis, et qui rend l'intégralité du film ennuyante et oubliable malgré ses quelques bons aspects que sont sa photographie et ses acteurs.
Les films sur la boxe sont nombreux et celui-là prend le parti pris de se concentrer sur un perdant, un looser. Malheureusement, le film est, lui aussi, un film de looser. Scénario bâclé et mal foutu. Mise en scène sans rythme ce qui un comble. Malgré Mathieu Kassovitz son personnage est inintéressant et lourdaud. Bref, on s'ennuie.
Enfin notre Rocky!
Un film sensible. Attention, ce n'est pas un film sur la boxe!!! mais une histoire magnifique entre un père et sa fille.
Un film très émouvant. Kassovitz est époustouflant.
Un film sensible. Attention, ce n'est pas un film sur la boxe!!! mais une histoire magnifique entre un père et sa fille.
Un film très émouvant. Kassovitz est époustouflant.
bsalvert
un film humain, bien tourné avec des acteurs crédibles, on suit l'histoire avec plaisir.
PLV : Matthieu Kassovitz est toujours aussi efficace en tant qu'acteur que réalisateur
PLV : Matthieu Kassovitz est toujours aussi efficace en tant qu'acteur que réalisateur
moi qui aime la boxe , mon frère 20 ans qu'il en fait , bah tous les deux on à pensé qu'il été nul , je sais pas comment certains mettent des 4 ou 5 , c'est loin mais loin , un film français comparé à des film de boxe américains c'est vraiment nul , et vraiment trop court le film , il aurait pu mettre un bon qui fait des sparrings pro un peu partout le suivre etc etc, la non c'est un amateur nul ou on voit faire du sparring sur un combat, qu'on ne voit même pas à la fin si c'est conseil été bon ... puis son dernier combat je comprends pas pourquoi ce résultat , ça aurait pu être un bonne fin mais même pas ça , c'est du méli mélo ce film ...
pierrre s.
Sparring est un très bon film, pas uniquement sur la boxe mais sur la vie. Un film juste, sincère, bien écrit et surtout très bien interprété.
Je ne sais pourquoi l’on désigne parfois la boxe par l’expression de « noble art ». Ce qui est certain, c’est qu’au sortir de ce film on n’est pas le moins du monde tenté de parler de noblesse. Ici, ça frappe et ça cogne et il n’y rien d’exaltant là-dedans. De plus, pour la majorité des boxeurs, comme pour Steve (Mathieu Kassovitz), il faut se résoudre à perdre la plupart des combats. La quarantaine passée, le voilà qui, dès le début du film, sort du ring après un nouvel échec, le visage tuméfié par les coups. Pourtant, rentré chez lui, la violence laisse place à la plus grande douceur : Steve s’introduit dans la chambre où dorment ses deux enfants et prend le temps de les border.
Toute l’authenticité et même la beauté du film de Samuel Jouy, après tant d’autres films qui ont déjà traité du monde de la boxe et souvent avec talent, vient de là, de cette antinomie entre une réalité brutale et une autre réalité faite de bienveillance, d’amour paternel. À son âge, Steve sait qu’il va devoir cesser les combats et il s’apprête à raccrocher les gants après avoir boxé une cinquantième fois. Mais c’est sans compter sur l’amour débordant qu’il ressent pour sa fille Aurore (Billie Blain). Les supposés dons de pianiste de cette dernière ne pourront s’épanouir que dans la mesure où elle pourra jouer quotidiennement à la maison. Or ce n’est pas la maigre rémunération que Steve reçoit en faisant le serveur dans un restaurant qui peut lui suffire pour acheter un piano.
Afin de gagner l’argent nécessaire, Steve en vient donc à proposer ses services en tant que sparring-partner, autrement dit en servant de partenaire à un champion de boxe pendant ses entraînements : un boulot risqué qui en a conduit plus d’un à perdre définitivement sa santé. La réaction de Marion (Olivia Merilahti), la femme de Steve, ne se fait pas attendre : « Si tu finis ta vie comme un légume, lui dit-elle, ne compte pas sur moi pour te servir d’infirmière ! ».
Rien n’y fait, Steve est déterminé à tout donner à sa fille. spoiler: Pourtant, quand cette dernière lui demande d’assister à ses entraînements, il s’y refuse. Le monde de la boxe n’est pas seulement violent : s’il n’y avait que les coups à endurer, ce ne serait pas si grave ! Mais le pire, ce sont les humiliations inhérentes à un sport qui se présente d’abord et avant tout comme un spectacle. Quand un champion peut rabaisser son partenaire, il y a peu de chance qu’il s’en prive.
On n’oubliera pas de sitôt les regards croisés du père et de la fille. Les scènes les plus émouvantes du film s’inscrivent dans les yeux de l’un et de l’autre : dans le regard d’Aurore passant de l’admiration pour un père à la prise de conscience des réalités les plus cruelles lui étant réservées ; le regard de Steve épris de tendresse pour sa fille au point de chercher à la préserver de trop de désillusions. Grâce à sa mise en scène toujours juste, le film nous touche irrésistiblement. 8/10
Toute l’authenticité et même la beauté du film de Samuel Jouy, après tant d’autres films qui ont déjà traité du monde de la boxe et souvent avec talent, vient de là, de cette antinomie entre une réalité brutale et une autre réalité faite de bienveillance, d’amour paternel. À son âge, Steve sait qu’il va devoir cesser les combats et il s’apprête à raccrocher les gants après avoir boxé une cinquantième fois. Mais c’est sans compter sur l’amour débordant qu’il ressent pour sa fille Aurore (Billie Blain). Les supposés dons de pianiste de cette dernière ne pourront s’épanouir que dans la mesure où elle pourra jouer quotidiennement à la maison. Or ce n’est pas la maigre rémunération que Steve reçoit en faisant le serveur dans un restaurant qui peut lui suffire pour acheter un piano.
Afin de gagner l’argent nécessaire, Steve en vient donc à proposer ses services en tant que sparring-partner, autrement dit en servant de partenaire à un champion de boxe pendant ses entraînements : un boulot risqué qui en a conduit plus d’un à perdre définitivement sa santé. La réaction de Marion (Olivia Merilahti), la femme de Steve, ne se fait pas attendre : « Si tu finis ta vie comme un légume, lui dit-elle, ne compte pas sur moi pour te servir d’infirmière ! ».
Rien n’y fait, Steve est déterminé à tout donner à sa fille. spoiler: Pourtant, quand cette dernière lui demande d’assister à ses entraînements, il s’y refuse. Le monde de la boxe n’est pas seulement violent : s’il n’y avait que les coups à endurer, ce ne serait pas si grave ! Mais le pire, ce sont les humiliations inhérentes à un sport qui se présente d’abord et avant tout comme un spectacle. Quand un champion peut rabaisser son partenaire, il y a peu de chance qu’il s’en prive.
On n’oubliera pas de sitôt les regards croisés du père et de la fille. Les scènes les plus émouvantes du film s’inscrivent dans les yeux de l’un et de l’autre : dans le regard d’Aurore passant de l’admiration pour un père à la prise de conscience des réalités les plus cruelles lui étant réservées ; le regard de Steve épris de tendresse pour sa fille au point de chercher à la préserver de trop de désillusions. Grâce à sa mise en scène toujours juste, le film nous touche irrésistiblement. 8/10
Roub E.
Sparring et est un film de boxe mais surtout d’acteur. Son originalité vient du fait qu’il nous fait suivre l’itinéraire d’un loser, un boxeur en fin de carrière qui a connu plus le tapis que la victoire mais qui continue de se battre par passion et pour prouver qu’il vaut quelque chose malgré ce que tout le monde peut penser de lui. C’est un film d’acteur car il repose sur la performance d’un excellent Mathieu Kassovitz présent du début à la fin et qui rend parfaitement grâce à ce personnage très ordinaire mais plein de sincérité et d’abnégation. Il sublime ce personnage et nous fait comprendre que non ce n’est pas un minable mais qu’il a sa place dans son univers et que s’il y a des vainqueurs, les perdants eux aussi peuvent raconter de belles histoires et apportent leur pierre à un édifice plus grand. La boxe est plutôt bien filmée et les seconds rôles sont bien campés. Ce n’est pas le meilleur film sur le noble art que j’ai vu mais il mérite franchement de s’y attarder.
Vous, je ne sais pas, mais moi, dès le début, avec la scène où on voit Mathieu Kassovitz pisser du sang, j'ai de suite pensé à la même scène dans FAT CITY, de John Huston, sur la déchéance d'un petit boxeur minable interprété par le sublime - du moins dans ce film - Stacy Keach. Donc je trouve que SPARRING se rapproche beaucoup du film de Huston. je pense d'ailleurs que Samuel Jouy s'en est inspiré. Portrait saisissant et sans concession de ce boxeur, comme, je suis sûr, il doit en exister beaucoup. Ceux dont on ne parle jamais. Ces athlètes dont le destin et l'ambition sont immolés sur l'autel des rêves fracassés. Admirable.
Bonne surprise. C'est un film simple sur le destin simple d'un looser attachant qui se bat depuis lgtps pour survivre et vivre de sa passion pour sa famille. C'est l'un des éléments majeurs de ce film sensible et très bien fait. Au fond, on ne parle pas de boxe ici. Car, malgré le titre, on passe assez "vite" sur la partie sparring qui reste presque secondaire. On s'attendait à une confrontation ou une naissance d'une relation masculine à travers la boxe : même si leur relation reste un aspect important du film, à travers 3/4 grandes scènes, elle ne permet que de porter l'histoire de ce looser/héros. Le film est bien sur porter par la présence envoutante et humble de Kassovtiz qu'on sait brillant acteur, mais, ici, il respire le looser, comme l'homme qui survit avec dignité et amour pour les siens. Il se fait presque discret dans ce rôle qui le nécessite (ce qui est un paradoxe au vu de sa personnalité contrastée et contestée). Il est dc juste et au contraire, pas à l'étroit.
Bémol sur le fait qu'un grand champion s'embabrasse d'un looser de cet âge et ce passé de perdant, en perspective d'un grand match. Kassovitz ne semble pas avoir le physique non plus d'un boxeur. Mais cela en rajoute sur sa combativité et sur la compréhension du choix du boxeur champion " toi t'es courageux".
C'est donc un beau portrait d'homme surtout, d'un combat sur la vie, pour rester un père héroïque et qui se relève face aux coups. Une métaphore parfois simpliste de la vie à travers la boxe, mais qui porte des coups vifs, touchant et surtout chargé de sincérité et de beaux personnages. A découvrir et à savourer pour Kassovitz, encore une fois magnifique et vraiment excellent acteur.
Bémol sur le fait qu'un grand champion s'embabrasse d'un looser de cet âge et ce passé de perdant, en perspective d'un grand match. Kassovitz ne semble pas avoir le physique non plus d'un boxeur. Mais cela en rajoute sur sa combativité et sur la compréhension du choix du boxeur champion " toi t'es courageux".
C'est donc un beau portrait d'homme surtout, d'un combat sur la vie, pour rester un père héroïque et qui se relève face aux coups. Une métaphore parfois simpliste de la vie à travers la boxe, mais qui porte des coups vifs, touchant et surtout chargé de sincérité et de beaux personnages. A découvrir et à savourer pour Kassovitz, encore une fois magnifique et vraiment excellent acteur.
Steve Landry est un boxeur de 2e rang, qui n’a jamais eu « le truc », le don. Après un nouvel échec et un bilan peu flatteur de 13 victoires pour 34 défaites, il est temps de raccrocher les gants. A 40 ans passés, ça n’a même plus de sens de jouer les sparring-partners d’un grand champion. « Par ce qu’on se fait défoncer la gueule pendant un mois ! » Mieux vaut réussir sa sortie en guettant un 50e combat. Mais en acceptant de jouer les faire valoir, Steve relève un ultime défi, qui est bien plus que sportif…
Steve aimerait offrir une meilleure vie à sa femme et à leurs deux enfants. Pour être à la hauteur, il n’a rien trouvé de mieux que d’en prendre « plein la tronche ». Alors, au diable les humiliations, si à la fin l’honneur est sauf. L’intérêt du film de Samuel Jouy est donc double : sur le ring et en dehors. Chez lui dans le quotidien d’une famille modeste. Et dans les coulisses des palaces qui accueillent les combats, de la dureté de la préparation, jusqu’au réconfort de la douche… L’entêtement du héros est une fierté.
Car le problème de la transmission est aussi posé. Quel héritage Steve va laisser à sa famille ? Quelle aisance matérielle et quelles exigences morales ? Sparring suggère tout cela avec finesse et sensibilité. Avec humour aussi, grâce à des dialogues brillants et une mise en scène nerveuse. Dans un rôle de composition tout en nuances, Mathieu Kassovitz déploie une nouvelle fois son talent de comédien. Et dire qu’il n’aime pas faire l’acteur ! C’est le double registre du film qui fait son originalité et qui est aussi sa limite.
Steve aimerait offrir une meilleure vie à sa femme et à leurs deux enfants. Pour être à la hauteur, il n’a rien trouvé de mieux que d’en prendre « plein la tronche ». Alors, au diable les humiliations, si à la fin l’honneur est sauf. L’intérêt du film de Samuel Jouy est donc double : sur le ring et en dehors. Chez lui dans le quotidien d’une famille modeste. Et dans les coulisses des palaces qui accueillent les combats, de la dureté de la préparation, jusqu’au réconfort de la douche… L’entêtement du héros est une fierté.
Car le problème de la transmission est aussi posé. Quel héritage Steve va laisser à sa famille ? Quelle aisance matérielle et quelles exigences morales ? Sparring suggère tout cela avec finesse et sensibilité. Avec humour aussi, grâce à des dialogues brillants et une mise en scène nerveuse. Dans un rôle de composition tout en nuances, Mathieu Kassovitz déploie une nouvelle fois son talent de comédien. Et dire qu’il n’aime pas faire l’acteur ! C’est le double registre du film qui fait son originalité et qui est aussi sa limite.
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