Le tournage de 28 Jours, en sursis s'est déroulé à la YMCA Blue Ridge Assembly d'Asheville, en Caroline du Nord.
Avec ses quelque 500 hectares de bois, ses torrents et ses fleurs sauvages, ce lieu présentait le décor bucolique idéal, propre à créer un contraste avec la dureté du propos du film.
28 Jours, en sursis est le quatrième long métrage de Betty Thomas (et le troisième distribué en France). Elle avait auparavant réalisé Parties intimes (1997) et Docteur Dolittle (1998).
Dominic West a notamment participé à Richard III (Richard Loncraine, 1995) Surviving Picasso (James Ivory, 1996), avant d'apparaître dans Spice World (Bob Spiers, 1997), Le Songe d'une nuit d'été (Michael Hoffman, 1999) et La Menace Fantôme (George Lucas, 1999).
« 28 Jours, en sursis avait à mes yeux tous les atouts d'une expérience enrichissante : c'était un sujet difficile à traiter, il fallait utiliser à la fois la comédie et la satire pour révéler une trajectoire personnelle bouleversante et très dure. »
Remarqué dans The Indian Runner (Sean Penn, 1991) et dans L'Impasse (Brian de Palma, 1993), Viggo Mortensen s'impose rapidement comme un acteur complet, capable de jouer indifféremment dans des films d'action (Extrême Limite (James B. Harris, 1993), USS Alabama (Tony Scott, 1995), Daylight (Rob Cohen, 1996), A Armes égales (Ridley Scott, 1997)), que dans des registres plus subtils Portrait de femme (Jane Campion, 1996), Albino Alligator (Kevin Spacey, id.)).
Viggo Mortensen a également été le héros de deux remakes, tous deux adaptés de films d'Alfred Hitchcock : Psycho (Gus Van Sant, 1998) et Meurtre Parfait (Andrex Davis, 1998).
En 2000, il tourne dans la trilogie signée Peter Jackson, Le Seigneur des Anneaux.
« C'était une chance à ne pas laisser passer. J'ai immédiatement vu le potentiel du scénario. C'est une grade histoire qui traite d'un sujet très actuel, non seulement parce qu'elle traite de la dépendance elle-même, mais parce qu'elle parle d'incommunicabilité. »