Votre avis sur Everything, Everything ?
2,0
Publiée le 16 juillet 2020
Probablement diffusé dans le cadre du confinement imposé à une immense partie de la population mondiale, « Everything, Everything » est très loin d'être le pire film ciblé ados qui puisse exister. D'ailleurs, j'avoue qu'un temps j'y ai presque adhéré : cela avait beau être très sucré voire assez mièvre, les deux personnages disposent d'un charme bienvenu, conforté par l'interprétation fort honorable de Nick Robinson et surtout Amandla Stenberg, cet éveil à la culture montrant une sensibilité (notamment littéraire) peu courante dans le genre. Malgré quelques lourdeurs et un aspect très consensuel pour cette histoire que l'on s'efforce à traiter de façon lisse, je prenais un certain plaisir à suivre ce qui était raconté, cette histoire d'amour restant relativement crédible dans son déroulement et cette aspiration constante de l'héroïne à la liberté, ô combien légitime au vu de sa situation sanitaire (enfermement permanent au risque de mourir si contact avec l'extérieur). Malheureusement, la « révélation » (loin d'être indevinable, en passant) laisse une vraie impression de facilité, pour le coup vraiment trop guimauve et niaise, venant grandement diminuer l'impact d'une œuvre jusque-là honorable et respectueuse de son public. Comme quoi, une mauvaise fin, cédant ouvertement à la facilité, ça peut vraiment vous gâcher une œuvre... Passable.
3,0
Publiée le 27 juin 2017
« Everything, Everything » est une romance adolescente qui se suit avec un plaisir coupable. Maddy atteinte d'une maladie qui l'empêche de sortir de chez elle, va tomber amoureuse du nouveau jeune voisin et va prendre le risque de risquer sa santé pour sortir et découvrir ce qu'est la vie, dehors. C'est assez mignon de voir le rapprochement de ces deux personnes. Il y a également un côté assez poétique dans le fait qu'elle prend plaisir à découvrir la nature, alors que la plupart des personnes n'y prête pas attention. Cependant, l'histoire tombe dans une fin que je trouve trop facile et pas assez développée, on la torche et on passe à autre chose, c'est dommage et on perd en crédibilité face à un sujet sérieux. Plaisant, mais simpliste.

cinephile-critique.over-blog.com
3,0
Publiée le 27 août 2017
Un film agréable à regarder, remplit de bons sentiments. L'alchimie entre les acteurs fonctionne, mais ça reste assez classique je trouve. 3/5
2,5
Publiée le 3 août 2017
L'amour et la maladie sont souvent des thèmes exploités que se soit au grand écran ou bien dans les livres pour ados. On a eu If I Stay qui, globalement était correct dans l'ensemble, puis The Fault In Our Stars qui avait enchanté le public dans le monde entier, ensuite Me Before you qui s'avérait très charmant et maintenant Everything, Everything. Un autre roman pour jeunes adultes qui utilisent les mêmes sujets déchirants... Malheureusement, la relation impossible des deux personnages n'a pas le même écho, que d'autres ont eu. C'est à cause d'un manque de chimie entre Maddy et Olly ! Il est vrai, qu'il est difficile d'illustrer l'amour lorsque les deux prétendants se dévisagent à travers une fenêtre et se parlent via à des textos mais même les séquences que ces deux protagonistes se touchent sont dénuées de passion... L'émotion n'est aussi puissant qu'au bouleversant film de Josh Boone. La comédienne Amandla Stenberg ne possède pas le physique typé de ce genre de production, mais quelque peu inspirante face à son partenaire. Nick Robinson, qui n'a pas ce côté attachant qui avait Gus (Ansel Elgort) dans The Fault in Our Stars... Il y a certains passages dont se révèlent inutiles comme spoiler: leurs discussions imaginaires au côté d'un astronaute ? Rêve ?
Le récit est plutôt prévisible spoiler: (malgré une fin inattendue) !
Ce mode de vie très particulier dont souffre Maddy - un DICS qui la force spoiler: à rester enfermée chez elle 24h/24h, 7 jours sur 7 -
est certes un bon départ pour construire une histoire d'amour impossible, mais ne tient malheureusement pas la route très longtemps... Néanmoins, le film est décoré de musique pop entraînante avec de beaux paysages d'Hawaï et du sud de la Californie. Pour conclure, Everything, Everything s'adresse à un public jeune, un teen-movie comme les États-Unis savent en faire des tonnes à la pelle. Pas de larmes à l'horizon...
4,0
Publiée le 3 août 2021
Les films sur le passage à l'âge adulte se déclinent en une variété de styles de formules et bien sûr de qualité. Alors que le nombre de romans générationnels et les films qui en découlent a augmenté au fil des décennies leur qualité a diminué pour beaucoup perdue au profit du film de divertissement moderne et superficiel. Everything, Everything est une belle histoire d'amour interracial c'est un film pour tous les âges des adolescents aux seniors. Au début j'étais triste de voir une jeune fille dont toute la vie d'adulte était enfermée dans sa maison et qui croit que si elle sort dans le monde réel elle peut mourir. J'ai apprécié le fait que les parents de Maddie sur la photo de famille soient exactement les mêmes que ceux d'Amandla dans la vie réelle. Avant de voir la photo de famille j'ai supposé qu'elle jouait juste une jeune fille afro-américaine mais pas biraciale. Puis arrive son jeune prince charmant Nick Robinson dans le rôle d'Olly qui vit dans la maison d'en face. Grâce à l'actrice mexicaine Ana de Reguera les jeunes amoureux se rencontrent enfin au grand dam de la mère de Maddie qui est en colère lorsqu'elle apprend la nouvelle...
4,0
Publiée le 9 juillet 2017
Ce film est sorti depuis 15 jours et je ne le vois que maintenant car avant j'ai préféré voir d'autres films qui m'intéressaient mieux.
Je regrette de ne pas l'avoir vu avant car il est vraiment très bien.
Cette histoire est sensible, juste, émouvante.
Par ailleurs, ce film est très bien réalisé et interprété et l'ensemble est très agréable à regarder.
2,0
Publiée le 2 août 2017
Des hauts et des bas dans cette production romantique. Le petit twist de la fin apporte un petit plus, mais le reste n'est finalement que mal exploité, l'aspect maladie est très vite balayé avec le premier contact assez tôt dans le film. Je reste vraiment sur ma faim, même si le film se regarde avec plaisir et que j'ai passé un joli moment de tendresse et d'amour.
3,5
Publiée le 6 juillet 2017
une comédie sentimentale à l'américaine remplie de bons
sentiments et un peu mièvre je l'accorde.
mais l'histoire est touchante et l'héroïne si belle et si fragile est très touchante.
puis quand même il y a une belle histoire d'amour et une fin à suspens.
2,0
Publiée le 3 mai 2020
Grâce au jeu formidable (ironie) de l'actrice interprétant la mère, j'ai découvert dans la première demi-heure ce qui est censé être le twist final absolument scotchant, relégué au simple "on le savait déjà" lors de la révélation. Everything everything ressemble de loin à un mélange d'Un monde entre nous (un confiné qui s'échappe pour retrouver son amour) et A deux mètres de toi (un binôme d'amoureux atteints de la mucoviscidose qui ne peuvent pas se toucher) mais n'en atteint jamais la puissance. La rythme est planplan, les scènes cuculs s'enchaînent (le feu d'artifice pile poil lors du premier baiser, la virée à la mer où cela ne fait que roucouler...) dont une séquence dans l'espace très mal faite (effets spéciaux et détourage laids). Les acteurs jeunes s'en sortent bien mieux que les adultes, et on a fait un effort sur le style visuel : les textos qui se lisent à l'écran, la première discussion par ordinateur que l'on voit symbolisée par un dîner... Tout n'est pas à jeter, loin de là, surtout si vous n'avez pas grillé le twist dès le démarrage.
2,5
Publiée le 18 septembre 2017
Adapté du roman éponyme de Nicola Yoon, la réalisatrice Canadienne Stella Meghie propose, avec curiosité, la lecture d’une leçon de vie fondée sur les opportunités. Et autour de ce noyau, on y trouve une romance davantage huilée dans la maturité que la sensibilité. Le tout tend vers un équilibre que tous les teenage movies convoitent, celui du happy-ending clôturant les moments de tensions et d’angoisses que les protagonistes traversent. Sur ce point, on s’écarte légèrement de cette voie en adoptant le récit comme une fantaisie romantique et métaphorique. On nous attire sur le terrain émotionnel afin de mieux appréhender ce que la plupart des personnes portent en eux, une prison au sens propre comme sens large.

Dans cette optique, nous suivons la jeune Maddy (Amandla Stenberg), confinée chez elle du fait de sa vulnérabilité face à l’environnement extérieur. Son métabolisme justifie son cas d’étude particulier où les contacts humains, et donc sociaux, sont limités. Devant cette atmosphère de solitude, où l’on dépeint une routine qui semble convenir à Maddy, acceptant son destin, on prend tout le même soin de répondre par un message des plus explicites. L’amour et fantasme fascine à tout niveau et promet des interprétations vivifiantes sur une histoire de cœur, cherchant à construire une identité mature et objective. La couleur blanche est illustre ainsi l’une de ces figures qui ornent la personnalité de la fille. Elle est très caractéristique de la mentalité de Maddy par conséquent. Symbole de la pureté, la première partie du récit décrit le quotidien millimétré que suit la jeune fille, perdue dans ses livres et sa maison. Pauline, sa mère, occupe également une part importante de sa vie, étant donné qu’elle l’élève seule, avec l’aide extérieur du médecin Carla (Ana de la Reguera). Chacune à leur manière se positionne et Carla complète les idéaux de la mère avec une tendresse, basée sur la confiance. Il s’agit de la chose que Maddy souhaite cueillir auprès de l’instinct maternel et le débat s’accebtue eu fur et à mesure que l’intrigue évolue.

Cependant, l’isolement est traité de façon inadéquate dans le sens où le rêve qu’emprunte Maddy ne semble pas proposer plus que le courage et la curiosité d’agir. Si les risques font parties intégrantes de cette fantaisie romantique, le message de l’auteur est ailleurs. Si l’on commence à peser la crédibilité de l’intrigue, on s’en mordra les doigts pour un rien. Cela n’empêche pas pour autant le récit de mal négocier son instant de réflexion sur la frontière de la liberté et de la responsabilité de soi, avant celle d’autrui. On le comprend assez rapidement lorsqu’Olly (Nick Robinson), le voisin, dont le charisme est rongé par l’écriture trop stéréotypé du personnage. Il parvient alors à établir une relation de confiance avec Maddy et c’est à ce moment que l’on ressent une confusion. Une fois que les émotions prennent le dessus sur tout, il est difficile de juger les véritables motivations de chacun. Si l’on prend la peine d’exposer l’univers utopique de Maddy, où elle y trouve un confort de l’esprit, le message pourrait mal passer car ne prend pas assez de recul sur la situation. Une étude au cas est de rigueur, alors que le film tente de généraliser certains moments libérateurs comme la solution universelle. Il moralise bien évidemment, telle est sa mission, or cette morale manque de profondeur et loupe son twist qui aurait mérité une meilleure exploitation. Au lieu de cela, le dénouement déçoit car elle est trop brusque dans le montage et n’est malheureusement pas assez efficace pour permettre une attache émotionnel forte. Nous constatons, derrière l’écran, où l’empathie est la trahison ne se marient pas bien ensemble…

Pour son premier long-métrage, la réalisatrice propulse « Everything, everything » au stade expérimental. Une aventure proposant tant d’ascension émotionnelle est difficile à tenir à son maximum d’efficacité, certes. Si l’on se permet d’adopter chaque transition dans la vie de Maddy, on arrive à tourner en rond assez facilement. Au-delà d’une romance bien trop calibrée pour surprendre, les choix de vie rendent tout de même justice au récit. Une opportunité demeure pure du moment où l’on ne s’en saisit pas. Il suffit de l’adopter, ne serait-ce qu’un court instant, afin de dégager toutes les passions qui l’accompagnent. Voici le risque dont il est question. On porte de l’intérêt sur les nuisances qu’elles peuvent avoir sur soi avant celle d’autrui. Chaque protagoniste a saisi sa chance et essaye du mieux qu’il peut de conserver son rêve intact, en évitant les pièges de l’enfermement.
3,0
Publiée le 22 novembre 2017
Je pense que c'est un film d'ado, dans le genre comédie romantique à l'eau de rose gnangnan et pas incontournable, mais c'est toutefois une jolie petite histoire d'amour, originale, à la fois simple et touchante, et bien interprétée par le jeune couple d'acteurs à l'affiche.
2,5
Publiée le 12 juin 2018
une romance adolescente, sur un récit assez simple, agréable à suivre. c'est aussi, une ode à la vie, à la liberté et l'évocation d'une affaire de famille. le duo d'affiche est charmant et la partie imaginaire plutôt bien traitée. pour autant, le film n'a pas la force dramatique ou émotionnelle attendue.
2,0
Publiée le 15 août 2017
Ce film, que j'ai trouvé fidèle au livre, est une énième romance dont un protagoniste est malade. Cela aurait pu être très mignon mais je l'ai trouvé très lent malheureusement.
1,0
Publiée le 15 juillet 2017
Cette romance entre une jeune femme cloitrée chez elle à cause d'une maladie et son nouveau voisin au sourire ravageur est pour le moins affligeante. Le scénario est d'une faiblesse pitoyable et fort heureusement il y a quand même la beauté d'Amandla Stenberg qui amène un rayon de soleil. Pour le reste, passez votre chemin devant cette histoire sans intérêt . A vite oublier!
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 3 août 2017
Certains comparent Everything, Everything avec nos étoiles contraires, certainement par ce que ce sont tous les deux des romans, que l'on y voit que quatre ou cinq personnes (sous fond de maladie) et que le rythme est très très lent. Personnellement, la facilité scénaristique de fin gâche un peu l'aspect dramatique du thème. L'ensemble reste plaisant et correct. Juste moyen !
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