L'amour et la maladie sont souvent des thèmes exploités que se soit au grand écran ou bien dans les livres pour ados. On a eu If I Stay qui, globalement était correct dans l'ensemble, puis The Fault In Our Stars qui avait enchanté le public dans le monde entier, ensuite Me Before you qui s'avérait très charmant et maintenant Everything, Everything. Un autre roman pour jeunes adultes qui utilisent les mêmes sujets déchirants... Malheureusement, la relation impossible des deux personnages n'a pas le même écho, que d'autres ont eu. C'est à cause d'un manque de chimie entre Maddy et Olly ! Il est vrai, qu'il est difficile d'illustrer l'amour lorsque les deux prétendants se dévisagent à travers une fenêtre et se parlent via à des textos mais même les séquences que ces deux protagonistes se touchent sont dénuées de passion... L'émotion n'est aussi puissant qu'au bouleversant film de Josh Boone. La comédienne Amandla Stenberg ne possède pas le physique typé de ce genre de production, mais quelque peu inspirante face à son partenaire. Nick Robinson, qui n'a pas ce côté attachant qui avait Gus (Ansel Elgort) dans The Fault in Our Stars... Il y a certains passages dont se révèlent inutiles comme
leurs discussions imaginaires au côté d'un astronaute ? Rêve ?
Le récit est plutôt prévisible
(malgré une fin inattendue) !
Ce mode de vie très particulier dont souffre Maddy - un DICS qui la force
à rester enfermée chez elle 24h/24h, 7 jours sur 7 -
est certes un bon départ pour construire une histoire d'amour impossible, mais ne tient malheureusement pas la route très longtemps... Néanmoins, le film est décoré de musique pop entraînante avec de beaux paysages d'Hawaï et du sud de la Californie. Pour conclure, Everything, Everything s'adresse à un public jeune, un teen-movie comme les États-Unis savent en faire des tonnes à la pelle. Pas de larmes à l'horizon...