AlloCiné
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benoitG80
"Les Hommes du feu" est une réalisation qui met à l'honneur et en haut de l'affiche, tous ceux et celles qui risquent leur vie pour sauver celle des autres !
C'est tout le mérite de ce film de Pierre Jolivet qui nous présente un tableau assez exhaustif des missions dangereuses auxquelles sont confrontés ces pompiers volontaires ou de métier...
Les situations vécues, toutes très différentes dans leur approche, dégagent une tension et un stress certain, tandis que les vies personnelles avec les difficultés qu'impose ce "travail" si particulier, sont aussi passées au crible par le réalisateur.
Tout semble vouloir ainsi se compléter, s'équilibrer sans oublier les rapports humains de hiérarchie, plus ou moins compliqués au sein de cette caserne...
On pense évidemment dans le même esprit à deux autres témoignages, "Polisse" de Maïwenn et "Hippocrate" de Thomas Lilti, qui chacun à leur façon, avaient également dégagé beaucoup d'émotions et de force...
Ici curieusement, le même effet ne se produit pas aussi nettement, ou ne semble pas nous toucher avec le même impact, sans doute par rapport à la place trop importante apportée aux problèmes personnels des uns et des autres, ce qui vient un peu envahir l'ensemble et de fait, affaiblir tout ce qui concerne l'enjeu principal à savoir cette grande mission de secours avec tout ce qu'elle procure, ce qu'elle implique et ce qu'elle engendre.
Peut-être et sans doute les dialogues un peu trop appuyés y sont pour quelque chose, tout comme certains moments de dispute familiale qui n'apportent rien de franchement utile ou pertinent...
Comme si le réalisateur avait voulu casser l'esprit documentaire avec de petites histoires un peu trop descriptives, qui viennent par contre assurément casser l'émotion attendue...
On aurait voulu au contraire qu'il se concentre davantage sur ces visages ruisselants, noircis et inquiets, tendus et épuisés, sur ces regards de doute, de peur mais aussi et heureusement, de joie !
Ce qui n'empêche à ce film de délivrer plusieurs scènes très difficiles, parmi lesquelles surgissent tout à coup d'autres pleines de joie et de bonheur...
Juste un peu d'épure et le tour était joué pour atteinte le but final, la réussite totale...
Cependant, le travail de Pierre Jolivet mérite assurément d'être découvert sans concession, et son aspect pédagogique riche d'enseignement, est déjà un point fort.
Émilie Dequenne et Roschdy Zem pour ne citer que ces deux là, sont d'ailleurs tout à fait à leur place ici...!
C'est tout le mérite de ce film de Pierre Jolivet qui nous présente un tableau assez exhaustif des missions dangereuses auxquelles sont confrontés ces pompiers volontaires ou de métier...
Les situations vécues, toutes très différentes dans leur approche, dégagent une tension et un stress certain, tandis que les vies personnelles avec les difficultés qu'impose ce "travail" si particulier, sont aussi passées au crible par le réalisateur.
Tout semble vouloir ainsi se compléter, s'équilibrer sans oublier les rapports humains de hiérarchie, plus ou moins compliqués au sein de cette caserne...
On pense évidemment dans le même esprit à deux autres témoignages, "Polisse" de Maïwenn et "Hippocrate" de Thomas Lilti, qui chacun à leur façon, avaient également dégagé beaucoup d'émotions et de force...
Ici curieusement, le même effet ne se produit pas aussi nettement, ou ne semble pas nous toucher avec le même impact, sans doute par rapport à la place trop importante apportée aux problèmes personnels des uns et des autres, ce qui vient un peu envahir l'ensemble et de fait, affaiblir tout ce qui concerne l'enjeu principal à savoir cette grande mission de secours avec tout ce qu'elle procure, ce qu'elle implique et ce qu'elle engendre.
Peut-être et sans doute les dialogues un peu trop appuyés y sont pour quelque chose, tout comme certains moments de dispute familiale qui n'apportent rien de franchement utile ou pertinent...
Comme si le réalisateur avait voulu casser l'esprit documentaire avec de petites histoires un peu trop descriptives, qui viennent par contre assurément casser l'émotion attendue...
On aurait voulu au contraire qu'il se concentre davantage sur ces visages ruisselants, noircis et inquiets, tendus et épuisés, sur ces regards de doute, de peur mais aussi et heureusement, de joie !
Ce qui n'empêche à ce film de délivrer plusieurs scènes très difficiles, parmi lesquelles surgissent tout à coup d'autres pleines de joie et de bonheur...
Juste un peu d'épure et le tour était joué pour atteinte le but final, la réussite totale...
Cependant, le travail de Pierre Jolivet mérite assurément d'être découvert sans concession, et son aspect pédagogique riche d'enseignement, est déjà un point fort.
Émilie Dequenne et Roschdy Zem pour ne citer que ces deux là, sont d'ailleurs tout à fait à leur place ici...!
un très bel hommage rendu à nos pompiers
héros du quotidien qui sauvent des vies au péril de la leur
que quelques abrutis complètement écervelés caillassent en
toute impunité et qu'une hiérarchie pesante peut énerver
mais le sens du devoir est le plus fort pour nos soldats du feu.
héros du quotidien qui sauvent des vies au péril de la leur
que quelques abrutis complètement écervelés caillassent en
toute impunité et qu'une hiérarchie pesante peut énerver
mais le sens du devoir est le plus fort pour nos soldats du feu.
Pierre Jolivet met en scène ici Roschdy Zem et Emilie Dequenne nouvelle arrivante dans une caserne du Sud de la France. Le film est excellent et nous montre le quotidien de la brigade avec les dommages collatéraux que peuvent subir les familles de ces "soldats du feu". C'est filmé avec une grande finesse et rien du quotidien de ces hommes et de cette femme ne nous est épargné : accidents de la route, suicide, accouchement improvisé et surtout les feux de forêt. La tension est également palpable au sein de la caserne avec une misogynie dépeinte à merveille avec le personnage de Xavier (Michaël Abiteboul). Un seul petit bémol
spoiler:
sur la psychologie du présumé pyromane qui aurait gagné à être développée quelque peu.
Pour le reste, c'est vraiment du très bon et trop rare cinéma français.
Pour le reste, c'est vraiment du très bon et trop rare cinéma français.
velocio
Un film passionnant et réalisé de façon très intelligente : une alternance de scènes d'une très grande authenticité sur les interventions diverses et variées d'une caserne de pompiers et de scènes sur la vie en dehors de ces interventions des pompiers de cette caserne et d'une femme pompier professionnelle qui vient d'y arriver. Une peinture sans concession qui montre aussi bien le bonheur et la fierté d'un pompier qui vient de jouer les sages femmes en aidant, dans le camion, une immigrée sans papier à accoucher de deux jumeaux que le machisme ordinaire d'un homme qui reconnait qu'il n'arrive pas à concevoir d'être commandé par une femme. De toute façon, quand on voit le nom du réalisateur sur l'affiche, Pierre Jolivet, on subodore que le risque d'être déçu est faible. D'autant plus que les deux acteurs principaux sont Roschdy Zem et Emilie Dequenne : ces deux là, on peut leur faire jouer n'importe quoi, ils sont toujours fabuleux.
Un film efficace et bien dans son jus, enfin avec ce que j'ai vécu durant mon service militaire en temps que marin pompier.
Ça sent la caserne - les tuyaux qui sèchent et la peinture rouge, ce qui reste indispensable pour la crédibilité des personnages.
Après Jolivet met de la profondeur à ses personnages et fait un constat plutôt efficace de ce Job surtout sur cette zone critique du nord des Corbières.
Si seulement ce film pouvait interpeller tous ces abrutis qui balancent tranquillement leurs clopes de leur bagnole, se moquant royalement des conséquences pour l'Environnement ou le 2 roues qui les suivent, puisque les cendriers y sont désormais en option . . .
Ça sent la caserne - les tuyaux qui sèchent et la peinture rouge, ce qui reste indispensable pour la crédibilité des personnages.
Après Jolivet met de la profondeur à ses personnages et fait un constat plutôt efficace de ce Job surtout sur cette zone critique du nord des Corbières.
Si seulement ce film pouvait interpeller tous ces abrutis qui balancent tranquillement leurs clopes de leur bagnole, se moquant royalement des conséquences pour l'Environnement ou le 2 roues qui les suivent, puisque les cendriers y sont désormais en option . . .
Benito G
Un film se dévoilant presque comme un documentaire, qui montre avec authenticité le métier de pompier. Un film captivant et d'ailleurs instructif qui ne cache d'ailleurs pas les faiblesses de chacun. LA tension est donc présente mais tout en y ajoutant une touche d'humour et un peu d'adrénaline pour nous tenir en haleine. LE film ne part pas dans tout les sens et reste dans sa ligne de base et tient le rythme. Peu de film les concernant son réalisé, mais celui ci réussi son pari et sa mise en scène est propre et nous emmène au plus près de leur métier, de la réalité. On passe un bon moment ou l'on ne peut les considérer que comme des héros. Une très bonne surprise donc qui mérite le coup d'œil.
dominique P.
Ce film qui parle des pompiers est vraiment excellent.
Ce film est de qualité tant dans la réalisation que dans l'interprétation.
Nous sommes amenés à voir la vie quotidienne des pompiers, que ce soit dans les diverses interventions et dans leur vies privées.
C'est vraiment un film sensible et touchant.
Ce film est de qualité tant dans la réalisation que dans l'interprétation.
Nous sommes amenés à voir la vie quotidienne des pompiers, que ce soit dans les diverses interventions et dans leur vies privées.
C'est vraiment un film sensible et touchant.
Caine78
J'ai toujours aimé Pierre Jolivet, l'un des rares réalisateurs avec qui réalisme ne rime pas avec ennui. « Les Hommes de feu » n'est peut-être pas le film le plus flamboyant (oho, jeux de mots) de l'année, mais c'est une œuvre bien réfléchie, bien écrite, parfois spectaculaire sans tomber dans le voyeurisme, où tout est dosé de façon extrêmement précise,, parvenant à faire vivre chacun de ses personnages sans jamais tomber dans la caricature ou l'excès. Jolivet les aime tous, ce qui ne l'empêche pas de montrer leurs failles, leurs doutes, leurs vies personnelles parfois compliquées... Il le fait toujours avec une grande humanité, un regard juste, voire admiratif sur ces héros du quotidien bénéficiant d'une très bonne image sans pour autant avoir la reconnaissance qu'ils méritent. Et comme le scénario s'avère tout aussi solide, intégrant intelligemment les différents protagonistes sans « écraser » le fil rouge du récit, ne reste plus qu'à saluer les solides performances d'acteurs, à commencer par l'impeccable duo Roschdy Zem - Emilie Dequenne. Une réussite.
Les hommes du feu...
Un film plein de bonnes volontés. Des personnages attachants, une caserne modeste intervenant sur des sinistres "clichés" à mon sens. L'enquête sur l'origine des incendies de végétation est assez intéressante mais ça s'arrête là à ma grande déception.
J'ai eu l'impression qu'on a voulu réunir l'ensemble des clichés en rapport avec les sapeurs-pompiers : " rivalité homme / femme, une partie de jambe en l'air dans la caserne, caillassage, accouchement, épreuve de la planche et j'en passe..." Le film est par conséquent bourré de maladresses et d'erreurs monstrueuses qui créent un sentiment d'amateurisme et de maladresse de ces sapeurs-pompiers qu'ils soient professionnels ou volontaires :-(
Un film plein de bonnes volontés. Des personnages attachants, une caserne modeste intervenant sur des sinistres "clichés" à mon sens. L'enquête sur l'origine des incendies de végétation est assez intéressante mais ça s'arrête là à ma grande déception.
J'ai eu l'impression qu'on a voulu réunir l'ensemble des clichés en rapport avec les sapeurs-pompiers : " rivalité homme / femme, une partie de jambe en l'air dans la caserne, caillassage, accouchement, épreuve de la planche et j'en passe..." Le film est par conséquent bourré de maladresses et d'erreurs monstrueuses qui créent un sentiment d'amateurisme et de maladresse de ces sapeurs-pompiers qu'ils soient professionnels ou volontaires :-(
Un bon film. Émouvant car humain, qui ne tombe pas du tout ds le piège possible du voyeurisme des drames de la vie qui font le cœur de métier des pompiers. Un Jeu d'acteurs crédible. Une petite dose d'humour opportune à chaque fois. À voir.
Yves G.
C'est l'été dans le Sud de la France. Le vent se lève, les incendies menacent. Philippe (Roschdy Zem) se dévoue corps et âme à la caserne de pompiers qu'il dirige au point d'y avoir sacrifié sa vie de famille et l'éducation de sa fille. Ses hommes lui obéissent au doigt et à l'oeil. Cette belle concorde sera-t-il mise à mal par l'arrivée de Bénédicte (Emilie Dequenne) ?
La vie d'une caserne de police au quotidien. "Les Hommes du feu" reprend les mêmes recettes que "Polisse" : documenter un microcosme. Pierre Jolivet le fait avec une application presque tâcheronne. Il accumule les vignettes qui permettent de passer en revue tous les aspects du travail en SDIS : la lutte contre les incendies de forêt bien sûr, mais aussi l'intervention dans les banlieues dites sensibles sous les insultes des "cailleras", l'accouchement en urgence d'une parturiente, les troisièmes mi-temps bien arrosées et les vies familiales sacrifiées. On imagine que Pierre Jolivet s'est longuement documenté. On imagine volontiers aussi que son film à la gloire de ces hommes du feu sera systématiquement diffusé dans les casernes et y connaîtra une belle postérité.
Une accumulation d'histoires ne fait pas un film. On sent que les scénaristes ont beaucoup hésité : la menace de la fermeture de la brigade pour d'obscures raisons administratives ? la recherche d'un pyromane ? une enquête administrative interne provoquée par la négligence d'un pompier ? En fait, le fil du film, c'est Bénédicte, cette jeune pompier (pompière ?) qui, tel un chien dans un jeu de quilles, déboule dans un milieu exclusivement masculin et volontiers misogyne. Elle s'y fera acceptée à force de persévérance.
"Les Hommes du feu" est à tel point lesté de bons sentiments qu'il menace de se noyer sous leurs poids. C'est un film positif, presque naïf, tout entier à la gloire des Services d'incendie et de secours. Pourquoi alors quatre étoiles ? Parce que Les Hommes du feu m'a touché. Parce que je suis un irréductible fidèle du cinéma de Pierre Jolivet que je suis depuis qu'il est passé de l'autre côté de la caméra (il avait entamé avec son frère Marc une carrière d'acteur dans les années soixante-dix) : "Force majeure", "Simple mortel", "En plein cœur", "Ma petite entreprise"... Un cinéma français qui s'assume : sans chichiter comme les soi-disants héritiers de la nouvelle garde présentent le faire, sans loucher vers Hollywood dont ce cinéma-là n'aura jamais les budgets, qui raconte une histoire et lui donne vie grâce à une direction d'acteurs impeccable. Un cinéma que j'aime.
La vie d'une caserne de police au quotidien. "Les Hommes du feu" reprend les mêmes recettes que "Polisse" : documenter un microcosme. Pierre Jolivet le fait avec une application presque tâcheronne. Il accumule les vignettes qui permettent de passer en revue tous les aspects du travail en SDIS : la lutte contre les incendies de forêt bien sûr, mais aussi l'intervention dans les banlieues dites sensibles sous les insultes des "cailleras", l'accouchement en urgence d'une parturiente, les troisièmes mi-temps bien arrosées et les vies familiales sacrifiées. On imagine que Pierre Jolivet s'est longuement documenté. On imagine volontiers aussi que son film à la gloire de ces hommes du feu sera systématiquement diffusé dans les casernes et y connaîtra une belle postérité.
Une accumulation d'histoires ne fait pas un film. On sent que les scénaristes ont beaucoup hésité : la menace de la fermeture de la brigade pour d'obscures raisons administratives ? la recherche d'un pyromane ? une enquête administrative interne provoquée par la négligence d'un pompier ? En fait, le fil du film, c'est Bénédicte, cette jeune pompier (pompière ?) qui, tel un chien dans un jeu de quilles, déboule dans un milieu exclusivement masculin et volontiers misogyne. Elle s'y fera acceptée à force de persévérance.
"Les Hommes du feu" est à tel point lesté de bons sentiments qu'il menace de se noyer sous leurs poids. C'est un film positif, presque naïf, tout entier à la gloire des Services d'incendie et de secours. Pourquoi alors quatre étoiles ? Parce que Les Hommes du feu m'a touché. Parce que je suis un irréductible fidèle du cinéma de Pierre Jolivet que je suis depuis qu'il est passé de l'autre côté de la caméra (il avait entamé avec son frère Marc une carrière d'acteur dans les années soixante-dix) : "Force majeure", "Simple mortel", "En plein cœur", "Ma petite entreprise"... Un cinéma français qui s'assume : sans chichiter comme les soi-disants héritiers de la nouvelle garde présentent le faire, sans loucher vers Hollywood dont ce cinéma-là n'aura jamais les budgets, qui raconte une histoire et lui donne vie grâce à une direction d'acteurs impeccable. Un cinéma que j'aime.
On peut reprocher un aspect catalogue, dans le sens où le réalisateur veut montrer à l'écran tous les types d'intervention que peuvent faire les pompiers (le film ne se cache pas de rendre hommage au travail des pompiers en général); pour le reste, c'est maîtrisé, l'histoire se déroule sans accroc, les personnages sont touchants, le casting est honnête et on passe un bon moment. Il manque peut-être une véritable scène d'immersion dans un incendie, qui nous aurait fait sentir un peu plus le danger du métier (elle demandait peut-être trop de moyens, la scène avec le canadair manque un peu d'intensité).
Comme toujours, Jolivet sait capter la vie ordinaire...presque, car ici il s'agit de la vie mouvementée et extraordinaire des pompiers. On assiste plus à une succession de scénettes (pompiers au feu, pompiers chez une suicidée, pompiers à la caserne, pompier sur un accident de voiture...). Ceci reste néanmoins tenu par une intrigue entre qq personnages principaux avec leur vie privée tout aussi chaotique. Cette caserne semble réunir l'ensemble des caractéristiques cumulées des pompiers de France, autant professionnellement que personnellement! Avec certains personnages assez stéréotypés et de nombreux clichés (l'accouchement de la femme africaine, l'éducation limite du commandant avec sa fille, comment le commandant semble convaincre le pyromane de ne plus recommencer...hop transformation en bon samaritain ou mieux pompier! etc etc.).
L'ensemble reste emballant grâce au casting, Zem et Duquenne en tête formant un duo passionnés intéressant, vibrant et sincère. Zem est décidément un grand acteur, encore trop mésestimé par ses pairs et la profession elle-même.
C'est tjs cela qui finit par l'emporter dans les films de Jolivet : sa sincérité et véracité. Car on sent qu'il s'est documenté au plus précis, comme il cherche à leur rendre un vibrant hommage. Les dialogues sont bons, percutant, même si parfois et encore une fois à la limite du cliché. La vision également des risques collatéraux de cette profession est pertinente (louper un blessé) et pose alors la question des responsabilités (leurs limites) mais aussi la connerie toute simple des gens (qui se dédouanent des leurs).
On se surprend même au final à ne pas souhaiter les quitter, comme une série! On s'est attaché aux personnages et à l'histoire d'amour naissante également.
A voir donc mais des nuances et moins de bons sentiments qui rendent parfois les scènes limite mièvres auraient été souhaités.
L'ensemble reste emballant grâce au casting, Zem et Duquenne en tête formant un duo passionnés intéressant, vibrant et sincère. Zem est décidément un grand acteur, encore trop mésestimé par ses pairs et la profession elle-même.
C'est tjs cela qui finit par l'emporter dans les films de Jolivet : sa sincérité et véracité. Car on sent qu'il s'est documenté au plus précis, comme il cherche à leur rendre un vibrant hommage. Les dialogues sont bons, percutant, même si parfois et encore une fois à la limite du cliché. La vision également des risques collatéraux de cette profession est pertinente (louper un blessé) et pose alors la question des responsabilités (leurs limites) mais aussi la connerie toute simple des gens (qui se dédouanent des leurs).
On se surprend même au final à ne pas souhaiter les quitter, comme une série! On s'est attaché aux personnages et à l'histoire d'amour naissante également.
A voir donc mais des nuances et moins de bons sentiments qui rendent parfois les scènes limite mièvres auraient été souhaités.
Ce film de P.Jolivet, coup de chapeau voire coup d'encensoir au grand corps (malade ?) des pompiers, est plutôt une réussite à mon sens dans la mesure où il n'en fait pas trop, à part une ou deux fausses notes....
Les fausses notes d'abord, après on sera débarrassé : Une séquence-cul dans la caserne dont on se serait vraiment, mais vraiment passé. Là c'est le couac, c'est le coup de klaxon à contre-temps, c'est LA faute de goût. J'ai du mal à piger, vraiment, ce qu'elle apporte...
Deuxième petite fausse-note, surprenante dans la mesure où les deux têtes d'affiche ont gardé leur diction habituelle : pourquoi le pompier "barbu-couillu- macho-mais-sympa-quand-même" s'est-il senti obligé de prendre un accent du midi qui passe moyen-moyen ?...
Voilà pour les fausses notes. Pour le reste, pas à dire le contrat est rempli : de la tension, de l'action, du réalisme sans voyeurisme, de l'humain avec ses joies et ses peines, de l'émotion donc et des acteurs qui assurent, autant les têtes d'affiche que les rôles secondaires. Un film sympa et bien fait après lequel on mettra volontiers la main au porte-feuille à la prochaine quête des sapeurs casqués, en espérant, en ces temps de privatisation à tout va, que ce n'est pas sur notre seule générosité que reposera leur survie...
Les fausses notes d'abord, après on sera débarrassé : Une séquence-cul dans la caserne dont on se serait vraiment, mais vraiment passé. Là c'est le couac, c'est le coup de klaxon à contre-temps, c'est LA faute de goût. J'ai du mal à piger, vraiment, ce qu'elle apporte...
Deuxième petite fausse-note, surprenante dans la mesure où les deux têtes d'affiche ont gardé leur diction habituelle : pourquoi le pompier "barbu-couillu- macho-mais-sympa-quand-même" s'est-il senti obligé de prendre un accent du midi qui passe moyen-moyen ?...
Voilà pour les fausses notes. Pour le reste, pas à dire le contrat est rempli : de la tension, de l'action, du réalisme sans voyeurisme, de l'humain avec ses joies et ses peines, de l'émotion donc et des acteurs qui assurent, autant les têtes d'affiche que les rôles secondaires. Un film sympa et bien fait après lequel on mettra volontiers la main au porte-feuille à la prochaine quête des sapeurs casqués, en espérant, en ces temps de privatisation à tout va, que ce n'est pas sur notre seule générosité que reposera leur survie...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Pierre Jolivet s'est renseigné. Il est allé regarder tout ce qui concerne de près ou de loin l'accidentologie, les incendies, et les méthodes à l'œuvre pour y faire face. Car l'impression générale qui se dégage de "Les Hommes du feu", s'apparente à un documentaire. Certes, c'est bien filmé. Certes, la mise en scène est calibrée. Certes, les acteurs s'adonnent avec dévotion à ce qui ressemblerait finalement plus à un bon téléfilm qu'une œuvre de cinéma. Le réalisateur déroule le quotidien professionnel d'une chef de brigade, d'une lieutenant nouvellement arrivée dans cette caserne de l'Aude, et d'une équipe de choc, engagée. De temps en temps, il glisse quelques insères dans la vie intime de ses personnages, mais de façon si caricaturale et réductrice qu'on ne parvient pas à y croire. Heureusement, le format est court et miraculeusement, on ne s'ennuie dans cette juxtaposition de scènes de feu ou d'accidents en tout genre. Emilie Dequenne erre dans cet exercice et n'a aucune espèce de crédit à interpréter cette pompière qui commande les hommes. Le film rentre dans le nœud narratif dès la quasi première séquence. Le dénouement est tout aussi concis et précipité. Sans doute qu'une série télévisée aurait été plus adaptée pour rendre compte de la réalité économique, professionnelle et intime du monde des pompiers. Il aurait eu le temps d'approfondir ses personnages, ainsi que les problématiques que rencontre cet univers particulier. Du coup, "Les Hommes du feu" passe à côté de son sujet.
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