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Lis M.
1 abonné
37 critiques
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2,0
Publiée le 19 mars 2018
Un film où les acteurs principaux jouent pas mal, Film où on perçoit les multiples facettes du pompier et du contexte de leur exercice souvent difficile, mais c'est aussi ce qui fait perdre au film le côté narration et la profondeur, car le film est trop pédagogique : alors là vous avez le gars qui rentre trop tard et dont la femme lui dit "ceinture !" et son collègue (dans le même temps) qui voudrait dormir mais dont la femme voudrait un "petit câlin" parce que c'est la période pour avoir un enfant ; ou encore : là vous avez celui qui met au monde des jumeaux dans le fourgon et celle qui assiste aux derniers instants d'une gamine ; ... les gros clichés aussi sur les rapports Homme/Femme (c'est la tarte à la crème du moment) un peu lourd au fil du film, cliché aussi avec celui qui se sent obligé d'avouer (c'est le terme qui va bien à la façon qu'il a de le dire) qu'il est gay (dont on n'a que faire, puisque ce n'est pas du tout exploité par la suite). Bref : bon film scolaire pour l'étudiant qui se demande s'il veut faire pompier ou bien pour le néophyte qui voudrait bien avoir un panel complet des facettes du métier de pompier.
très beau film, chargé d'émotions. Ce film relate le quotidien des volontaires au coeur de la caserne : leur Vie.!!!! Merci à tous ces hommes et ses femmes qui risquent leur vie pour nous sauver ou sauver nos proches. Félicitation à Pierre Jolivet pour ce film
A prendre comme un hommage a tous ces hommes et femmes remarquable , devoues et altruiste. Pour le reste , le film n'est pas vraiment drole avec beaucoup de moments malheureusement qui sonnent faux.
"Les hommes du feu", c'est typiquement le genre de films qui, par le sujet qu'il traite (les pompiers), bénéficient d'un énorme capital sympathie. En tout état de cause et en toute objectivité, ce publi-reportage - pourtant fort intéressant - à leur gloire ne restera pas dans les mémoires comme un chef d'œuvre mais aura au moins l'avantage de servir de vitrine, d'exposer les problèmes rencontrés au quotidien, d'avoir un impact auprès du public (s'il en était besoin) ainsi qu'auprès des instances dirigeantes (a priori, peu enclines à s'y intéresser) ...
beau film, mais pas vraiment realiste au niveau de la vie de caserne, ca ne reflete pas vriament le metier de pompier, pour un non pompier oui c'est un film sympa, mais pour les pompiers de metier volontaire ou pro, il y a des choses qui ne se passe pas vraiment comme dans le film
Les cases ont bien été cochée pour nous faire une leçon très académique du bon sapeur-pompier et même plus, en témoigne ce début avec des pompiers qui se font justice eux-mêmes, de surcroît pour un résultat stupide et puéril. Car oui, avant tout ce film est un film hommage, louable comme projet mais terriblement formaté et parsemé de petites erreurs et/ou incohérences. Jolivet a rappelé "vouloir aller au plus près des flammes", malheureusement on y est jamais vraiment, aucune scène ne nous met le frisson, à aucun moment nous sommes à l'épicentre du danger ce qui aurait pu créer un vrai moment émotionnel. Grosse déception. Note généreuse, merci les pompiers ! Site : Selenie
La touche Jolivet : aborde les joies et les peines d'une corporation (par un prisme réduit naturellement), et il fait jouer à ses personnages des situations et surtout des difficultés propres à leur métier dans un cadre défini. Il s'entoure de bons comédiens, et il tient un film bien noyauté, où tous en bavent mais ils s'en sortent plus ou moins, avec leurs failles, leurs faiblesses, leurs impuretés, leurs victoires... là c'est une caserne de pompier du sud, et là ma foi toutes les situations et ses personnages sont mis à rude épreuve... sauf que là, j'ai assisté à une série de clichés sur les pompiers (spoiler: de l'accident au pyromane, des cités qui caillassent à l'accouchement dans le camion... ) or ici tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil, Ce film manque d'apreté, de vrai point de vue, ça balance et contre balance toujours sans réel point de vue d auteur et de réalisateur spoiler: (les mecs des cités caillassent avec le sourire les pompiers mais ie personnage principal et les autres disent : ah mais oui mais ils sont quand même sympas.. .) et c'est tout comme ça. Bref, c'est une série de situations voir de clichés et à force de "tout le monde il est beau mais il en bave"... eh bien je me suis bien ennuyé et ça n'en fait pas un film de grand intéret... sinon : big up à Roschdy Zem, toujours impeccable, juste et charismatique...
Vu en avant-première dans une salle remplie de pompiers dont un ami, cité au générique comme caution véracité. C'est un très bon film, en immersion dans des vies ponctuées d'accidents de voiture, d'intervention dans des cités et d'incendies. Les relations humaines sont fortes, avec des tensions et énormément de responsabilité. La caméra à l'épaule nous donne vraiment l'impression de vivre avec les pompiers et de comprendre leur point de vue. Les acteurs sont crédibles, ils s'effacent derrière leurs personnages.
un film en hommage aux pompiers pour les bien pensants comme le dit une critique !!! chacun a son opinion mais quand même !!! enfin , passons !!! un beau film , réaliste , émouvant et comment ne pas ressentir cette émotion quand on sait que les pompiers vivent vraiment ces drames et ces dangers . le film montre des moments plus joyeux qui doivent être aussi la réalité des pompiers qui ont besoin de ces moments pour tenir . pour moi ,je garde encore en souvenir cette scène , entre autres , ou une femme pompier retrouve le soir son mari pompier après un drame , une scène admirablement jouée par la jeune femme , à pleurer !
Avoir la chance de voir en avant-première et en présence de l'équipe de ce chef-d'oeuvre-de film est une pur obéne, qui plus est le fils d'un ami y joue un rôle ! Un film d'une grand qualité technique, avec une vraie histoire sur le quotidien de solddats donnant leurs vie pour sauver les nôtres.
Plus qu'un film c'est un documentaire qui devrait être diffuser dans les établissements scolaires !
Bravo au réalisateur, aux acteurs et à toute l'équipe du film !
Les pompiers… Un métier si acclamé, si envié, si admiré. Étonnant que quasiment aucun film ne se soit penché sur le sujet auparavant. Les seuls dont on peut se remémorer sont plutôt anciens et américains. Et ils traitent le sujet par le prisme du thriller comme l’inévitable « Backdraft » ou via le drame comme « Piège de feu ». On salue donc le geste de Pierre Jolivet qui choisit de mettre aux nues « Les Hommes du feu » pour son nouveau film en leur consacrant carrément un long-métrage. Et forcément, connaissant le réalisateur, le film s’ancre dans le réalisme le plus total. Jolivet fonctionne ainsi avec chaque genre abordé, loin de tout spectaculaire gratuit, que ce soit quand il investit le terrain du polar « Mains armées » ou celui de la comédie sociale comme avec le culte « Ma petite entreprise ». Ici, on est loin des exagérations hollywoodiennes et des clichés, on entre véritablement dans le quotidien d’un pompier. A mi-chemin entre documentaire d’investigation et thriller social, son film est pleinement réussi et il fait honneur à ces hommes au métier à risques et toujours sur le qui-vive.
Un autre atout majeur des «Hommes du feu » est sans conteste son duo d’acteurs principaux. Emilie Dequenne montre, discrètement et avec des choix de carrière intelligents et évidents, qu’elle est l’une des actrices françaises (enfin plutôt belge) les plus douées de sa génération. Elle entre dans ce rôle de femme pompier avec une aisance naturelle tout autant qu’elle devenait une candidate du Front National toute trouvée dans « Chez nous ». Quant au fidèle du réalisateur, Roschdy Zem, il incarne logiquement un chef de caserne avec le charisme et la stature imposante qui lui sont propres. Quant aux seconds rôles, professionnels ou non, ils sont impeccables sans être forcément trop développés. Ils évitent de rentrer dans des cases ou des vignettes clichés. La mise en scène de Jolivet reste fonctionnelle mais dynamique, le réalisateur n’ayant jamais été un esthète ? Mais cela colle parfaitement au sujet ici, à la limite du reportage sur le métier de pompier.
Pourtant, cet aspect documenté parvient à être transcendé par l’émotion que le film dégage à plusieurs moments. Et là on entre vraiment dans le cinéma. Un cinéma poignant, un cinéma du vrai, un cinéma de la vie. On assiste à toutes ces choses qui peuvent égayer ou rendre noire la journée d’un pompier. A plusieurs reprises, par des répliques belles et simples ou des scènes qui vous arrachent le cœur, « Les Hommes du feu » revêt même un aspect dramatique et un contenu émotionnel insoupçonné mais toujours probant. L’intelligence du scénario est de mélanger deux histoires principales et plusieurs petites séquences indépendantes qui montrent la diversité (et la difficulté) de ce métier. Elles sont toutes intéressantes et rendent le film stimulant et instructif tout en lui offrant la stature de l’œuvre indispensable concernant ce métier. Qui plus est c’est rythmé et il n’y a pas une seconde de trop dans un film qui se termine sur un sublime et poétique final. On en voudrait même encore, à tel point qu’on aimerait que le film soit décliné en série (ce qui semblerait tout à fait possible avec un tel sujet).
Ca commence un peu comme un " Vie ma vie de pompier " .... avec les clichés du genre, l'accent du sud ( putain con ), les scènes rigolardes, bon ... le film gagne un peu en densité en avançant. Le problème c'est qu'on entre difficilement en empathie avec les personnages, malgré des situations pas évidentes du tout à vivre pour eux. On reste à distance et du coup, on passe un peu à côté du film. Dommage.
Le film n'a pas vraiment d'histoire à raconter, mais cette plongée dans le quotidien de ces combattants du feu est intense, réaliste et passionnante. Les personnages sont très bien écrits.
Voilà un métier tristement à l'honneur chaque été au moment des feux de forêt dans le sud de la France à la suite d'un malencontreux mégot jeté à terre. Ou alors pendant les fêtes quand ils distribuent leur calendrier. Le reste du temps, on a tendance à oublier qu'ils existent et c'est vrai qu'il vaut mieux ne jamais avoir affaire à eux. Pierre Jolivet s'intéresse à cette caserne plus ou moins menacée de fermeture où une nouvelle recrue va très vite être mise dans le grand bain. Les Hommes du feu alternent "scènes d'action" filmées caméra à l'épaule où les catastrophes ont à chaque fois une justification sociale souvent révoltante (les banlieues où ils se font caillasser comme les médecins) et moments plus intimes où on voit ces pompiers décompresser, digérer les tragédies du quotidien. C'est un métier, comme chez les policiers ou les infirmiers, où le droit à l'erreur est interdit, où on ne compte pas les heures de travail, et où le travail justement rentre à la maison dans l'intimité. Ça donne une idée de la pression endurée d'autant qu'ils exercent une autre profession à côté. Pas facile de jongler entre deux métiers à la fois et une vie de famille. Pierre Jolivet donne un coup de projecteur à cette fonction ô combien essentielle. Je n'en avais pas réellement conscience et rien que pour ça Les Hommes du feu a, en plus de divertir, son importance.