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    Lucky
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    islander29
    islander29

    857 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2017
    Un coup de cœur pour ce film assez particulier....On a le droit je trouve à une belle semaine pour les cinéphiles....Ce film empreint d'une mélancolie universelle a bien des atouts....Son format d'une heure 28, et puis surtout la qualité du jeu d'acteurs et des dialogues sur un sujet essentiel, le sens de la vie.....
    Il faut dire un grand merci ,Harry Dean Stanton qui porte le film , en jouant un vieillard de 90 ans, bougon et indépendant et qui résiste à tout ....Le film est doux avec de très belles photographies, le désert; les cactus, les ciels, les collines, et la musique a de très belles assonances, rendant même hommage parfois à John Ford...il y a des références au cinéma américain, le chapeau que porte David Lynch fait penser à Spencer Tracy, James Stewart ou ????? On pense aussi au film de David Lynch ( Une histoire vraie) et les références sont assez abondantes à d'autres réalisateurs ( Paris Texas semble évident quand l'acteur marche au milieu des cactus), etc....Au final le film laisse une impression riche et mélancolique, et partage quelque chose d'essentiel au cœur, comme dirait Saint Ex, et si nous écoutions les tortues, au moins le temps d'un film....Superbe métrage....
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2017
    Quand un acteur (John Carroll Lynch) passe derrière la caméra pour filmer un autre acteur (Harry Dean Stanton qu’on a pu voir, entre autres, dans « Paris, Texas » de Wim Wenders), cela donne une œuvre toute de finesse et se parant de subtiles teintes élogieuses. Non pas qu’il soit question ici de statufier qui que ce soit, pas même l’acteur principal du film (mort peu de temps après le tournage). Non, il s’agit plutôt de goûter à deux formes d’éloge qui sont aussi deux manières d’appréhender la vie, deux sagesses si l’on veut, l’une prônant la lenteur, l’autre se dévoilant comme un simple sourire.
    La lenteur, c’est celle de Lucky, joué par Harry Dean Stanton, qui, à son âge, n’a guère d’autre choix que d’opter pour un rythme apaisé. Manifestement, chacune de ses journées ressemble comme deux gouttes d’eau à celle qui précède autant qu’à celle qui suivra. Tout semble codifié et immuable, du lever au coucher, en passant par la toilette, les exercices de yoga, le café, les cigarettes, l’épicerie, les mots croisés et les shows télévisés. Dans une vie comme celle de Lucky, il n’y a plus grande surprise à attendre et il vaut mieux prendre le temps de tout apprécier, y compris même une invitation à un goûter d’anniversaire où le voilà qui chante une chanson mexicaine ! Rien qu’une petite variation pour rompre un peu la routine, à l’exemple d’un autre mini événement qui ne concerne rien moins que la disparition d’une tortue ! Le reptile (symbole de lenteur s’il en est) a trouvé le moyen d’échapper à la vigilance de son propriétaire (joué par David Lynch) et de disparaître dans la nature aride de ce coin de Texas. On a beau être lent, cela n’empêche pas d’avoir des velléités de liberté !
    Ah ! Si ! Il reste encore un événement qui s’invite pour perturber le train-train de Lucky. Car le voilà contraint de se laisser examiner par son médecin après avoir fait une chute soudaine et inexpliquée à la maison. Cela étant, le docteur ne lui trouve rien de déficient et lui conseille même de continuer à fumer ! A son âge, après tout, à quoi bon abandonner ce plaisir ? Bien que remis de sa chute, Lucky ne s’encombre d’aucune illusion, il sait qu’il n’en a plus pour bien longtemps. Et, pour lui qui affirme ne pas croire en l’âme, il n’y a rien à espérer de plus que la vie présente. Tout passe, tout est éphémère, comme il l’affirme, et il vaut mieux sourire que se lamenter. C’est ce que l’on retient de cet homme : son sourire. Que l’on partage ou non son scepticisme, qu’importe ! Tout ce qui compte, c’est qu’on a affaire à un beau personnage.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2017
    Rares sont les acteurs très âgés à qui on offre de participer de leur vivant à un film hommage quelques mois avant leur disparition. C’est ce qui est arrivé à Harry Dean Stanton grâce à l’action conjointe de 3 comédiens et d’un réalisateur : les comédiens Logan Sparks et Drago Sumonja se sont métamorphosés en scénaristes pour raconter l’histoire d’un personnage ressemblant beaucoup à Harry Dean, le comédien John Carroll Lynch a récupéré ce scénario pour réaliser son premier film et le réalisateur David Lynch a fait l’acteur aux côtés de Harry Dean. Quelques mois plus tard, le 15 septembre 2017, le mythique acteur de "Paris, Texas" s’est éteint à Los Angeles, à l’âge de 91 ans.

    Bien qu’il soit persuadé d’être un solitaire qui n’a besoin de personne, bien que se montrant le plus souvent bourru et mal embouché, râleur et nihiliste, Lucky est un personnage incontournable de la bourgade qui l’abrite, en plein désert de l’ouest américain. A 90 ans, il continue de fumer comme un pompier et passe une bonne partie de son temps à écouter des jeux radiophoniques et à faire ses mots croisés. Pour se maintenir en forme, il marche et fait plusieurs fois par jour des exercices de yoga en écoutant de la musique mexicaine. Quant à sa vie sociale, on en a vite fait le tour : le bar tenu par Joe et dans lequel il se rend régulièrement et un semblant de relation avec une famille d’origine mexicaine.

    Et puis, un beau jour, voilà Lucky qui s’effondre au cours d’un exercice, ce qui justifie l’intervention du docteur du village. Rien de bien grave et cette sentence de la part du médecin : « Je ne te conseille pas d’arrêter de fumer, ça te ferait plus de mal que de bien ». Toutefois, pour Lucky, les choses deviennent claires : la fin est proche, il faut la préparer, il est peut-être temps de connaître la peur et d’adoucir son comportement.

    L’histoire que raconte Lucky peut apparaître comme étant d’une grande simplicité : l’histoire d’un vieil homme qui tient à faire croire qu’il est désagréable mais qu’on ne peut s’empêcher de trouver terriblement attachant. En fait, au milieu de cette apparente simplicité se cache, mine de rien, une grande richesse de détails allant du croustillant à des réflexions philosophiques sur la vie, sur la mort ou sur l’amitié.

    Film abordant avec une grande sérénité et beaucoup d’humour l’arrivée inéluctable de la mort, "Lucky" donne aussi une vision idyllique d’une Amérique « dé-trumpisée » dans laquelle toutes les communautés vivraient en bonne harmonie : dans ce bled dans lequel la majorité de la population est blanche, Joe, le patron du bar, est noir et la communauté d’origine mexicaine vit en bonne intelligence avec le reste du village.

    Pour sa première réalisation cinématographique, l’acteur John Carroll Lynch frappe un grand coup : "Lucky" est un film qui traite de sujets graves avec légèreté et finesse , un film qui montre les Etats-Unis tels qu’on voudrait qu’ils soient, un film qui se déguste, un film qui ne manquera pas d’accompagner très longtemps les spectateurs. Quant à Harry Dean Stanton, grand acteur presque toujours cantonné dans des seconds rôles, le merveilleux cadeau que lui ont fait ses amis lui permet de quitter la scène avec son plus beau rôle, le sien, en quelque sorte !
    mars13009
    mars13009

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2017
    Film d'une très grande profondeur, superbement interprété, dont les protagnistes et les dialogues magnifiques donnent à réfléchir sur la vie, la vieillesse...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2017
    Lucky a quatre-vingt-dix ans. Il occupe son quotidien entre ses passages au bar pour voir les amis, ses mots croisés, ses émissions télévisées, son verre de lait et ses cinq exercices de yoga. Mais au fond Lucky se sent bien seul et a peur de la mort qui approche. Premier long-métrage de l’acteur bien connu John Carroll Lynch, Lucky est un film bouleversant sur l’authenticité de l’âge. La mise en scène et en musique est poétique et offre une belle métaphore sur les derniers instants d’une vie. Mais si le film est autant poignant, c’est grâce à l’immense Harry Dean Stanton qui part par la grande porte en nous offrant cette sublime prestation avant sa mort en septembre 2017. S’il n’a jamais été très bon devant la caméra, c’est également un plaisir inestimable de rencontrer David Lynch lors de quelques séquences au bar.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2017
    C'est un très bon film plein de tendresse et d'humanité.
    Cet acteur (disparu depuis) a toujours été excellent, notamment dans "Paris Texas".
    Le portrait de ce vieux monsieur est intéressant, les paysages sont magnifiques et reposants.
    De plus, il y a des moments amusants et drôles.
    Ce film est peu distribué mais il vaut vraiment la peine d'être vu.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    411 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2017
    Un vieux philosophe dans un long-métrage intimiste. C’est le récit d’un cow-boy solitaire qui vit de manière monotone dans une bourgade au milieu du désert. Stanton apporte son charisme unique au personnage, transcendant un récit sobre et subtil. C’est un film généreux et intelligent sur la vieillesse dont on ne ressort pas indifférent.
    Craoux
    Craoux

    29 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2017
    Pourquoi suis-je allé voir "Lucky" la veille de Noel ? En partie à cause de la gazette Utopia (sont-ils capables de ne pas aimer un film ?). Mais que ce film est chiant, vide et assez pauvre .. Le sens de la vie, la mort, la solitude et la vieillesse peuvent être abordés plus finement qu'en nous proposant d'être les observateurs de la vie routinière et vide d'un vieillard instruit de sa "vieillesse" et de ses conséquences par le toubib qu'il consulte, le trouve en forme "pour son âge" et le déstabilise par cette drôle de révélation (il va conscientiser son grand âge) . Mais fait-on un film avec un si pauvre fond ?
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Un immense plaisir que de voir pour la dernière fois Harry Dean Stanton dans ses œuvre. Comme quoi à 90 ans tout est encore possible ! Mais ceci dit, le film est d'une banalité déconcertante, d'un ennui presque mortel….
    Stéphane R
    Stéphane R

    31 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2019
    Pénible. L'objectif évident du scénario n'est pas atteint. On assiste aux comportements pathétiques d'un pauvre cowboy aigri. La philosophie de la vie est très pauvre, ne vole pas bien haut. Rien à en tirer et poussif le plus souvent. L'acteur est décédé peu après la sortie du film, ce qui rend un peu plus touchant le déroulé de l'histoire, mais ça n'a pas grand chose à voir avec la structure du film lui-même et ses ambitions ratées. Il existe des oeuvres beaucoup plus réussies sur le même thème au cinéma (Nebraska...).
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2017
    Lucky a quatre vingt dix ans passés. Sa vie solitaire suit chaque jour le même cours paisible : la radio au réveil, quelques mouvements de gymnastique, un verre de lait, une promenade jusqu'au drugstore où l'attendent son café et ses mots croisés, les jeux télévisés puis, au crépuscule, un Bloody Mary au bar du coin en compagnie de quelques vieux amis.

    "Lucky" est un film où il ne se passe rien mais qui n'en dit pas moins. Il ne quitte pas d'une semelle son héros qui arpente sa petite ville selon un circuit bien rodé. Sa vie est réglée comme un coucou suisse. Seule péripétie dans une routine qui semble défier le temps : la tortue de son ami Howard s'est fait la malle. Tout semble figé dans la vie de Lucky, dont la santé insolente se rit des cigarettes qu'il fume à la chaîne. Pourtant la mort est là qu'annonce peut-être un malaise dont Lucky est victime un matin...

    "Lucky" est d'autant plus poignant qu'il a des accents autobiographiques. Harry Dean Stanton en est l'acteur principal. C'est son dernier film qu'il a interprété à quatre vingt dix ans avant de décéder en septembre dernier d'un cancer des poumons (fumer nuit décidément gravement à la santé). Sans doute sa fin de vie fut-elle moins solitaire que celle de son personnage ; mais il y a beaucoup de lui dans ce vétéran de la Seconde guerre mondiale qui jette sur sa vie un dernier regard plein de lucidité et de tendresse.

    Car, sous des dehors bourrus, à la Tatie Danielle, Lucky révèle une touchante humanité. Il fait profession de nihilisme : "You are nothing" lance-t-il chaque matin au patron du café qui l'accueille (une phrase que Harry Dean Stanton affectionnait particulièrement). Mais cette philosophie bravache cache mal sa peur de la mort. Une peur qui le tenaille. Et une peur à laquelle il oppose une sérénité résignée. Si la vie n'a aucun sens, si nous sommes tous voués à une mort inéluctable, si notre souvenir disparaîtra dans un oubli imprescriptible, quelle attitude adopter face à cet amer constat ? "You smile" répond-il dans un sourire radieux qui illumine le film et apporte la réponse la plus efficace aux questions métaphysiques.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2017
    Se retrouver sur le cul tel un cowboy expérimenté en rodéo qui a été désarçonné par une vachette, voilà ce que j’ai ressenti en sortant du cinéma !
    « Lucky » semble bien mal porter son surnom. En effet, être un cowboy de 90 ans qui vit seul dans un petit village perdu, avec des habitudes de vie réglées telle une horloge Suisse, cela ne semble pas des plus heureux… D’autant plus qu’il vit une crise existentielle très tardive.
    De plus, réaliser un premier film avec un acteur sous exploité, sur un thème aussi casse gueule, voir repoussant pour certains, cela relève d’un pari impossible. Pourtant, John Carroll Lynch, nous livre une pépite improbable qui vient, fort logiquement, de l’ouest des USA, alors que le filon semblait être tari depuis belle lurette et réservé aux derniers chercheurs d’or du 7ème art.
    Totalement centré sur Harry Dean Stanton, grand père de peu de mots, aussi bourru et asocial qu’une mule, qui préfère les mots fléchés aux conversations inutiles et qui le fait savoir sans filtres, c’est avec beaucoup d’humour, de tendresse et une justesse sans pareil que nous suivons son quotidien, que seuls quelques conversations et paysages désertiques viennent égayer au milieu de la force de ses habitudes répétitives et bien ancrées.
    Que ce soit son corps vieilli, son âme endolorie, ses faiblesses qu’il protège derrière l’apparente solidité de son caractère ainsi qu’une démarche fière et volontaire, l’acteur nous livre beaucoup de lui-même, sans en rajouter, sans rien cacher, sur fond de musique country savamment choisie.
    S’il vit dans un monde étriqué, il a pourtant vu du pays et c’est dans cet environnement, que fatalement, un grain de sable fini par se glisser dans ses rouages déjà fortement éprouvé mais qui tenaient presque miraculeusement, mus par la volonté pugnace d’un ex soldat de la Navy. C’est d’ailleurs en écoutant une histoire de guerre insolite (et magnifiquement narrée) qu’il va trouver une réponse à ses questionnements.
    Entre mots d’esprits, humour noir, peinture sociale, surprises en tous genres, métaphores à tous les coins de rues, le film est d’une densité rare et d’une subtilité qui se mérite : il faut prêter attention aux détails et aux dialogues sinon, le film risque de sembler morne et simpliste.
    S’il est croustillant de voir Harry Dean donner la réplique à David Lynch, on se délecte surtout de cet homme totalement attachant, cocasse et d’une humanité poignante. Rarement un film n’a montré avec autant d’exactitude l’esprit Américain de sa génération ainsi que le 3ème âge rural.
    De la scène de début à celle de fin, la boucle est bouclée, que de symbolique, de spirales, de « simplicité complexe » et surtout, quel superbe adieu à la caméra : même s’il ne savait probablement pas qu’il jouait ce qui allait être son dernier rôle avant de nous quitter, la magnifique scène de fin est à la hauteur de la somme de sentiments engrangés tout au long du film !
    spoiler: Ce regard, ce sourire… WOW !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2017
    Beau portrait d’un vieil homme qui nous fait réfléchir sur la solitude et le besoin des autres; le temps qui passe et la vieillesse qui nous touche. Cet homme ne veut pas que le temps ait une emprise sur lui. Il refuse de mettre à l’heure sa petite horloge comme s’il pouvait à l’envi faire des petits bonheurs de sa vie une éternité.
    Touchant et mélancolique comme un blues autour du feu.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2018
    Ce vieux Lucky brave toutes les statistiques médicales. Il fume cigarettes sur cigarettes et pourtant, il paraît presque immortel. Néanmoins, derrière la vaillance du corps se cache une mélancolie tranquille, habitée de solitude et de doutes. Le film de John Carroll Lynch fait penser à un long-métrage du grand Lynch qui d'ailleurs, par clin d'œil, participe à ce récit, "Une histoire vraie" où il est question de vieillissement à travers l'Amérique bucolique et arriérée. Finalement "Lucky" est à la méditation poétique et spirituelle, ce que "Une histoire vraie" est à la déambulation rurale et initiatique. On ne s'ennuie pas un seul instant dans ce film langoureux. Certes, les humanités y sont lentes, mais le récit est posé, sans évènement marquant, et rappelle à la quiétude des jours qui coulent, face à l'agitation capitaliste et numérique. La beauté transpire de ces regards, de ces dialogues souvent déconnectées d'un certain réel. On tremble avec la grognerie de façade de ce Lucky, qui cède si facilement à l'enchantement de la relation humaine. "Lucky" est un film qui fait du bien à l'âme, tout autant qu'il fait réfléchir à notre propre vacuité et au sens qu'on veut bien donner à nos existences. "Lucky" est donc un petit bijou de sensibilité qu'il faut regarder pour trouver un certain bonheur de vivre.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2017
    Un drôle de film, entre contemplation émouvante et vertige de la fin de vie, à la fois profond et échappant à toute lourdeur.
    Les meilleurs films de tous les temps
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