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    Burn Out
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    Marc T.
    Marc T.

    266 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2018
    Vraiment agréablement surpris par ce petit film français de Yann Gozlan à qui l'on doit l'excellent "Un homme idéal". Que l'on soit fan de moto ou pas (ce n'est pas mon cas), le côté immersif des courses sur circuit et des go-fast est vraiment prenant et on en redemande encore, alors que notre héros lui n'en peut plus, il est à bout de force, et son état de fatigue avancé est très bien retranscrit à l'écran. Ok le scénario n'est pas dingue non plus mais il suffit amplement pour ce type de film, surtout que la photo et la musique nous accompagnent tout du long et de façon maitrisée.
    titi3838
    titi3838

    22 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    Attention bijou. Film prenant du début à la fin sur un motard dépassé par les évènements qui devient un objet conscient au service du mal. Une tension qui ne quitte pas un instant l’écran et qui est digne d’un grand thriller social sachant jouer avec l'actualité (émeutes des banlieues). Des rapports très forts entre les personnages avec des gueules pas possibles qui ont tous leur place dans le film. Mention spéciale à olivier rabourdin qui sous une voix douce et séductrice sait se faire violent. Je ne suis pas un grand fan de moto et pourtant le réalisateur fait le tour de force de nous emmener sur la moto du « héros ». Même la violence se justifie totalement par les circonstances. Cela confirme le très grand talent de ce réalisateur yann gozlan qui tourne peu mais tellement bien (son film « captifs » était déjà excellent en termes de tensions). Enfin bref un très grand film qui mérite ses 5 étoiles (non bidons) que je vous encourage à aller voir vite (et je suis pourtant radin sur les notes).
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2018
    Sympa. Particulier, mais sympa. Très sympa. Le bien nommé "Burn out" constitue (pour moi) la première réelle surprise de l’année. N’ayant pas bénéficié d’une promo tapageuse, le troisième long métrage du peu prolifique Yann Gozlan (3 films en 8 ans) est arrivé en toute discrétion dans les salles. La preuve : au moment où j’écris ces lignes, seuls 37 internautes ont pris la peine de s’adonner à la critique, alors que ce film en est à son sixième jour d’exploitation. Pour mémoire, je n’ai vu sa bande annonce qu’une seule fois dans les salles, et pourtant j’en ai fait quelques-unes ces derniers temps ! Résultat : nous n’étions que sept ou huit personnes dans une grande salle. Bref, on s’en fout. Qu’en est-il ? Eh bien Yann Gozlan prouve à son tour qu’on sait faire de bons films, en France. Parce que… qu’est-ce qu’il est prenant ! Et s’il est prenant, c’est bien sûr grâce à l’ambiance particulière qui a été instaurée, mais aussi parce que l’histoire peut se transposer à n’importe qui d’entre nous. Pas par le fait que n’importe qui pourrait prétendre à disputer le championnat de Superbike, mais par le mécanisme infernal de l’engrenage. Il en résulte un film à mi-chemin entre l’action et le drame, dans lequel le suspense devient parfois intenable. Impossible de ne pas prendre fait et cause pour ce pilote de 26 ans. Pire, on s’inquiète pour lui. On en vient même à fermer les yeux quand il prend des risques insensés ! Mais allez-y, stressez : non seulement c’est permis, mais en plus les accoudoirs ont l’habitude d’être triturés. Alors bien sûr, certains rechigneront sur le fait que moult libertés ont été prises par rapport au roman de Jérémie Guez. C’est vrai. Cependant on pardonnera volontiers ces variantes pour la bonne et simple raison que rares sont les films qui baignent dans l’univers de la moto. Et là, tout a été fait (enfin je crois) pour donner un rendu le plus proche possible de la réalité. Cela va des conditions de visibilité (parfois exécrables à cause du soleil, de la pluie, ou même de la nuit) aux petites dérobades du pneu arrière. Et puis surtout, ce sont les prises de vues ! Et si le rendu est aussi réussi, c’est également grâce aux caméras embarquées (qu’elles soient extérieures ou à l’intérieur même du casque), n’économisant pas le spectateur sur les phénomènes vibratoires dus aux trépidations de la machine et à la granularité du bitume, sans parler de l’enivrement causé par le défilement des lumières et/ou des marquages au sol devenu hystérique par la vitesse. Et en plus, le spectateur se rend mieux compte de l’impact physique du sport moto de haut niveau. En revanche, Yann Gozlan a voulu un peu trop abuser des effets de style. Ça sent un peu le sensationnalisme. Certes les phases de concentration sont bien décrites, mais par ailleurs quelques ralentis sont en trop. Malgré cela, on suit avec intérêt… que dis-je ? on vit la descente aux enfers de Tony, superbement interprété par François Civil, littéralement habité par les incertitudes du devenir de son personnage et l’inquiétude qui va avec. Poussé par l’envie de protéger son amie, (et par conséquent son fils), on le sent irrémédiablement pris au piège dans une mécanique qui le dépasse alors qu’il doit gérer dans le même temps son job et son passage pro en sport moto. En somme, on se prend à craindre le pire pour lui spoiler: tant on le voit glisser vers un état d’épuisement physique et moral (parfaitement décrit là aussi)
    . Et la très bonne partition de Grégoire Auger participe beaucoup à notre totale empathie envers Tony. Mais à aucun moment, on ne voit comment ça va finir, à plus forte raison si on ne connait pas le bouquin. En effet tous les scenarii sont envisageables. Et c’est là qu’on se rend compte que chaque personnage présenté a son importance, alors qu’on avait tendance à oublier certains d’entre eux. Mention spéciale aussi à Olivier Rabourdin dans la peau de Miguel, en apparence gentil mais infiniment plus dangereux que son poulain Jordan, brillamment interprété par Samuel Jouy spoiler: , très convaincant en petit dur qui se la joue gros par les intimidations verbales et physiques, alors que finalement, devant son mentor
    … Enfin voilà. En sortant, il est bien possible qu’en croisant les sacs à dos dans la rue, vous vous surpreniez à les regarder autrement…
    Kyara P.
    Kyara P.

    11 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    Je suis restée collée à mon fauteuil. Je ne m'attendais pas à autant d'adrénaline et de sensations, n'étant pas fan de moto en plus. Les images sont impressionnantes et belles malgré la noirceur de l'univers qu'elles dépeignent. François Civile se révèle et les 2nd rôles sont très crédibles, particulièrement Samuel Jouy qui campe un gitan digne de "Snatch".
    Bémol qui concerne plus la diffusion: peu de salles en centre ville le projettent, il faut croire que les cinémas préfèrent laisser les sempiternels films et dessins animés de Noël à l'affiche.
    A voir absolument (si vous trouver une salle ;)
    Florent B.
    Florent B.

    71 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Sans être un grand fan de moto, celle ci est relativement bien représentée dans Burn Out, où elle se dévoile sous tous les angles. Des poursuites superbement filmées, sur fond de trafic et guerre des gangs. Le scénario reste simple mais efficace. Un film à 100 à l'heure ou je n'ai pas décroché une seconde. Rare pour un film français de ce genre.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2018
    Yann Gozlan revient à la série B, genre qui l’a fait connaître il y a sept ans avec le plutôt bon « Captifs », et cela de manière assez étonnante lorsqu’on sait qu’il a été couvert de succès critique et public grâce à « Un homme idéal » avec Pierre Niney par la suite. Peut-être le besoin de retrouver une production plus intime où il a les coudées franches plutôt que d’enchaîner sur une grosse production ou tout simplement un besoin de challenge. Dans tous les cas, « Burn out » développe tous les atours de ce type de production à budget correct, sans star mais avec de l’ambition et qui prend comme principal argument ici la moto. Cependant, on n’est pas du tout dans un « Fast and Furious » à la française sur deux roues mais plutôt dans un polar où celle-ci est un accessoire récurrent plutôt qu’une toile de fond. En effet, le film ne se situe que très partiellement dans le milieu des bikers et il ne faut pas s’attendre à des cascades en moto ni à beaucoup de course-poursuites, celles-ci étant malheureusement assez rares. A ce niveau, on ne peut donc s’empêcher d’être déçu tant il y avait à faire dans ce domaine assez déserté par le cinéma français, alors que notre pays n’est pas exempt de bons cascadeurs si l’on se remémore la grande époque de Rémy Julienne et consorts ou même des « Taxi ».

    Il faut donc ne pas compter sur des scènes d’action à couper le souffle en dépit d’une séquence d’émeute dans les cités plutôt pêchue et bien stressante qui vous colle à votre siège. Le scénario n’est pas mauvais mais il reste très basique entre règlements de comptes, dette à payer, trahisons et rivalités entre gangsters sur fond de trafic de drogue. On est donc sur des chemins très balisés mais c’est exécuté avec réalisme et soin. Les personnages ne sont guère fouillés mais François Civil se débrouille pas mal pour sa première tête d’affiche quand Olivier Rabourdin, toujours excellent, apporte quelques nuances à un rôle de caïd qu’on n’aurait pas pensé lui attribué. Les scènes de go fast à moto sont peut-être un peu trop redondantes et peu variées mais elles apportent tout de même un stress contagieux que l’on partage avec Tony, le protagoniste principal. On apprécie également la fin un peu surprenante mais qui ne satisfera pas les amateurs de happy-end et, au final, on suit « Burn Out » sans déplaisir ni ennui. Même si on aurait aimé que cette petite série B ait plus d’ampleur et de coffre, comme le laissait présager son sujet original dans le paysage cinématographique français.
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2018
    Yann Gozlan adapte librement le roman de Jérémie Guez et nous plonge dans l'univers impitoyable des go-fast, mais à moto ce qui est différent de ce que l'on a pu voir même si le fond reste le même. Contrairement à "Un homme idéal", ce film ne brille pas par son scénario très classique par contre, on retrouve cette même ambiance pesante ainsi que cette spirale infernale qui fait vivre au personnage une véritable descente aux enfers. La mise en place est poussive, car le point de départ est un peu bateau et les personnages caricaturaux seulement dès que l'on est plongé dans l'action, le rythme comme l'intensité ne diminuent jamais. Le réalisateur nous fait vivre une expérience immersive et haletante grâce à une mise en scène très efficace qui nous fait vivre de l'intérieur tout ce qu'il se passe notamment les courses poursuites qui sont spectaculaires et oppressantes dès que l'on nous met à la place du personnage. C'est sûr que ce n'est pas très original, mais c'est un bon film, un thriller nerveux et intense qui nous tient en haleine du début à la fin.
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2020
    Une bonne petit tension bien maîtrisé de la part de Yann Gozlan qui nous filme sur un genre de fast and furious a la française. François Civil maîtrise son affaire avec Olivier Barourdin en chef de pègre de manouche. Pour rembourser la dette de la petite amie tabasser par des manouches, aux risques et périles, tente par tous les moyens de s'en sortir. L'amour de la moto puissance 10. Un thriller très efficace.
    Vince H
    Vince H

    11 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2022
    Un bon film d'action bien trop rare dans le paysage cinématographique français. Une vraie pépite avec une tension permanente, des méchants très crédibles et une ambiance d'une noirceur absolue. Un très grand film !
    dillinger75
    dillinger75

    10 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2018
    Après le très bon « Carbone », voici un autre thriller dans la même veine plutôt bon lui aussi. Avec un Olivier Rabourdin dans un rôle similaire au sien dans la série « Guyane ».
    On suit la vie compliqué de Tony, jeune motard tiraillé entre son boulot dans un entrepôt, ses essais pour entrer en compétition moto, et ses go fast pour un gang des gitans, gang rival de caïds de cité qui aideront Tony.
    Tony est tombé dans ce go fast plus ou moins malgré lui. Sa vie va devenir un enfer...
    Je trouve quand même qu’on tombe au bout d’un moment dans une redondance un peu metro-boulot-dodo qui peut lasser.
    Et également le côté compétition qui aurait pu être mieux exploité.
    La fin est un peu loufoque.
    Pour le reste les motos sont superbes, on voit toute la gamme Ducati ^^, les courses sont bien filmées et les bruits moteur sont plutôt bien retranscrits. Tout ça dans un thriller français avec de jeunes acteurs en plus, allez y !
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 963 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    Sur une très bonne idée de départ, faire d’un pilote moto professionnel un passeur de "go fast", ce thriller se perd dans un grand nombre de clichés et de redondances qui diluent son aura inutilement et du coup perd tout l’intérêt de son point de départ. Les images de course moto embarquées sont plaisante et François Civil est bon pilote, mais on ne retiendra jamais les raisons de son "burn out", dont les symptômes sont pourtant bien amenés par le réalisateur Yann Gozlan.
    1008cent99
    1008cent99

    45 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    Le cinéma Français peut faire de très belles choses dans le genre "Action", Burn Out en est la preuve ! Certes avec quelque défauts, certaines scènes un peu inutile ou pas nécessaire dumoins, cependant le rythme est assez soutenu, on passe un très bon moment sans avoir le temps de s'ennuyer, avec d'ailleurs de très bon acteurs pour la plus part. J'ai beaucoup aimé, je recommande bien sûr !
    tony-76
    tony-76

    1 069 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2018
    Yann Gozlan est vraiment un cinéaste français à suivre de très près ! Trois ans après son Homme idéal (avec Pierre Niney), Gozlan entame un nouveau thriller fort efficace et haletant de bout en bout. En effet, Burn Out est un uppercut qu'on ne voit pas venir ! Un gars nommé Tony accro aux sensations fortes de moto superbike, va découvrir que la mère de son fils a entré en contact avec un réseau de gitans... Il va alors se sacrifier pour sa famille en faisant le go-faster la nuit pour les truands ! Bien évidemment, il y aura des conséquences... Déjà la scène d'ouverture nous met directement dans le bain, elle en impose spoiler: - une excellente course de plusieurs participants en moto de sport -
    on y découvre également la routine du héros. Les séquences nocturnes à moto de Burn Out rappellent les braquages de R. Gosling dans le magnifique film de Derek Cianfrance - The Place Beyond the Pines. L'action est souvent filmée en caméra à l'épaule, en GoPro lors spoiler: des poursuites sur autoroute (avec la police),
    une montée d'adrénaline apparaît. Il faut dire que plusieurs cascades sont à saluer ! Une réalisation impeccable dont un plan séquence parfaitement exécuté spoiler: - quand Tony s'échappe en courant des délinquants lors des émeutes -
    tout en tension. On trouve aussi une scène marquante, très violente ressemblant à un passage du classique de NWR à savoir spoiler: Drive (le personnage principal tue un des méchants de l'histoire, sans pitié avec un casque de moto)
    mais sans la poésie qu'avait son prédécesseur. L'ambiance de Burn Out se veut noire, quasi chaotique comme un cauchemar, il est impossible de se réveiller sans avoir fini la partie. La bande son composée par Grégoire Auger (La mécanique de l'ombre) est digne d'un grand Cliff Martinez ! Sensationnelle. Pour le casting, les acteurs font la tâche nécessaire ! François Civil n'a pas le charisme de Ryan Gosling mais il se débrouille plutôt bien, le public s'attache facilement à ce héros voulant à tout prix protéger les siens. Le comédien s'avère crédible dans un tel thriller, ce qui lui change de l'hilarante comédie Five et du touchant drame Ce qui nous lie. Olivier Rabourdin (Taken) a ce tempérament très calme dans lequel il peut vite ne pas se contrôler... Et Manon Azem (récemment vu dans Gangsterdam) spoiler: n'apparaît pas longtemps à l'écran
    afin de laisser son ex lui sauver la peau. Pour conclure, Burn Out est un thriller français de qualité, oppressant et captivant jusqu'à son dénouement final. C'est sans contester, le thriller du mois !
    Nico F
    Nico F

    206 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    La vraie bonne surprise . On est dedans du début à la fin .. une tenons permanente . Un vrai bon film .. un vrai bon polar français et innovant .
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 374 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2018
    De premières minutes très prometteuses où son et images nous plongent à pleine vitesse. Mais par la suite la simplicité du scénario rend le film répétitif, prévisible et caricatural. Bref, on s’ennuie un peu et visuellement on en a pas plus par la suite que lors des premières minutes. L’essai d’un film d’action à la française est louable mais pas complètement transformé.
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