Ce film nous propose une histoire de trafic de drogue, de livraisons, de go fast, de guerres de territoires dans une cité... Le tout est bien filmé, bien interprété mais il manque un scénario à la hauteur pour en faire plus qu'un divertissement... Un talent à suivre...
Enfin un film d'action se basant sur l'univers du deux-roues ! C'est assez rare pour être souligné. L'intention est donc des plus louables, mais le scénario est assez pauvre, et la réalisation manque cruellement de mordant. Le spectateur reste...spectateur, malgré le talent de l'acteur principal. Pourquoi pas un second volet, mais avec plus d'ambitions sur les points cités ci avants.
C’est un petit chien sans grand prétention Multi saveurs être pas inintéressant pour autant. Le scénario n’est rien de révolutionnaire mais la mise en scène est suffisamment efficace et rythmé pour tenir en haleine le spectateur. L’objectif du film est réussi. À noter l’acteur principal est le méchant du film qui sont intéressants dans leur rôle respectif.
bon déjà les thèmes du finl ne sont pas vraiment mon style, j'ai trouvé cela un peu tiré par les cheveux tout au long, accumulant beaucoup de clichés après François Civil reste très bon.
Un film pour jeune public que j'ai aimé, ça me fait rajeunir, ou ça en dit long sur mon QI ? Je le recommande ceci dit à mes amis motards, surtout les fans de Ducati et de Superbike (j'ai mis 1/2 point rien que pour ça). De bien belles images, on aurait voulu pouvoir en dire autant du son.
un scénario sympathique, avec une excellente distribution. Entre l'excellent François Civil et la belle Manon Azem, que des vraies gueules parfaites dans leur emploi.
Avec une mise en scène nerveuse, les courses sur circuit et les poursuites en moto sont très réussies. Si on enlève ça, il reste une histoire sans surprises. François Civil a parfois l’air un peu ahurit et manque clairement de virilité pour ce rôle, les personnages secondaires sont sans saveurs, seul Olivier Rabourdin donne du corps à son rôle, dans la lignée de ses interprétations de méchant (c’est le pote traître de Liam Neeson dans Taken). Le réalisateur Yann Gozlan nous avait ravi avec « Un homme idéal » et ce sera encore le cas avec « Boite noire ». Ici ne pas se poser trop de questions sur la vraisemblance du scénario et se laisser hypnotiser par l’action.
Bon film certes, bien noir, mais presque déprimant. On assiste à la lutte d’un motard poussé à bout sans réelle issue de secours, un monde crade et c’est pas par hasard que nombre de séquences se passent la nuit ....
Un film d'action efficace et original. François Civil excellent, incarne un pilote de moto prometteur qui se trouve embrigadé par des trafiquants de drogue pour transporter de la drogue. Il réalise des go fast en moto en prenant de plus en plus de risques. C'est bien filmé et c'est prenant.
Acteur avec un charisme de moule, insipide, laborieux, inapte au dialogue et à la moindre émotion. Courses de motos qui ne valent pas tripette. Amateurisme à la Française autour d’un scénario décousu qui nous emmène nul part. Ni drôle, ni émouvant, ni surprenant. Rien ne sauve ce film de l’ennui et de la médiocrité dans lequel il se vautre avec la plus parfaite facilité. Minimaliste sur tout les plans.
Autant le dire tout de suite mais on s’en doutait un peu Burn Out ne brille pas par l’originalité de son scénario. Ce dernier accumule les facilités et les invraisemblances. Mais Burn Out reste malgré cela une exception: c’est un film d action français réussi! Il accumule les scènes de poursuite franchement bien fichues avec efficacité, crée une vraie tension et s’en sort au final avec les honneurs.
Yann Gozlan est de ces cinéastes français qui aimeraient bien faire leur trou dans le film de genre mais qui se retrouve dans une industrie où de tels films sont difficiles à produire. C'est d'autant plus dommage car il fait clairement partie de ceux qui ont le plus d'arguments en la matière, avec ses deux premiers films perfectibles mais assez innovants dans leurs genres, il a prouvé ne pas avoir froid aux yeux. Fasciné par les personnages sur le point d'imploser, mis sous pression et qui doivent se pousser à l'extrême pour se sortir de situations qui sortent de leurs ordinaires. Et plus que jamais avec son troisième film, il cristallise complètement cette idée et l'annonce même dans son titre, promettant un film aussi percutant que nerveux.
Burn Out est donc presque intégralement tourné vers la montée en pression de son héros jusqu'à son déraillement. Tout est en accord avec les obsessions premières de Gozlan même si le film ne va jamais vraiment plus loin que ça. Gozlan traîne les mêmes casseroles avec ses personnages stéréotypés et au final très peu développés qui alimentent juste l'efficacité du récit. Car ici, l'essentiel c'est les scènes de courses-poursuites et jamais les scénaristes n'essayent vraiment de développer ce qui se passe entre. La vie familiale du héros n'est qu'un prétexte, les gangsters sont caricaturaux et le quotidien de son protagoniste est maladroitement géré. Le personnage ayant plusieurs possibilités d’alléger la pression si il n'était pas aussi bête. Mais comme lui, le scénario va à 200 à l'heure et ne s'encombre pas à essayer de réparer les incohérences. C'est finalement la grosse faiblesse de ce Burn Out, son écriture pas très fine et surtout très peu soignée.
Mais ce défaut est surtout compensé par deux gros atouts, sa mise en scène et son acteur principal. François Civil impressionne dans ce rôle à contre-emploi et domine un casting qui finit souvent dans le sous-jeu (Manon Azem) ou le caricatural (Olivier Rabourdin et Samuel Jouy mais qui profitent de vrais gueules de cinéma). L'acteur principal est habité par son personnage et se donne à fond pour créer de l'empathie et lui donner de l'épaisseur à travers une performance nuancée et à fleur de peau. Mais là où le film impressionne aussi c'est dans son impeccable réalisation. Yann Gozlan cherche à tout prix à ne faire qu'un avec son héros et reste toujours au plus près de lui. Chaque passages est magnifiés par une photographie léchée, un montage acéré et une musique minimaliste percutante qui électrise les moments les plus intenses. Car passé les influences évidentes, on pense à Drive mais aussi à The Place Beyond the Pines avec ce héros qui tombe dans la délinquance pour sa famille mais surtout les deux films ont des scènes d'ouvertures similaires, on se retrouve face à un long métrage qui sait proposer de formidables idées. Avec ces cascades minimalistes, brutes, et filmées au plus près pour en décupler l'effet de vertige et la viscéralité, Burn Out fait un sans faute.dans l'exécution de son action et impressionne car jamais il ne laisse paraître un manque de moyen ou de savoir-faire. C'est découpé avec précision et admirablement bien cadré dans des courses-poursuites qui monte crescendo en intensité.
Burn Out va refréner les passions en raison de son scénario aux fraises mais c'est une oeuvre qui fonctionne avant tout comme une expérience sensorielle. C'est par la grâce de sa mise en scène et la force de son immersion que le film fonctionne à plein régime. Et dans une industrie française assez frileuse en terme de shot d'adrénaline, celui-ci dépote. Sans jamais singer les productions américaines, il développe sa propre identité et reste raccord au cinéma de Gozlan tout en parvenant à s'imposer comme un film d'action noble dans son exécution. C'est caricatural au niveau de ses personnages mais n'essaye jamais d'en faire trop surtout qu'il peut compter sur un François Civil impeccable pour créer l'empathie et maintenir le spectateur accrocher à son siège. Malgré ses défauts, Burn Out est assurément une réussite et prouve définitivement que Yann Gozlan en a dans le ventre et qu'il y a clairement quelque chose à exploiter au sein du film de genre français.
Une belle surprise que ce film rondement mené, au scénario vraiment original et surtout aux personnages campés admirablement. Un divertissement à découvrir.