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djams
34 abonnés
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5,0
Publiée le 21 septembre 2018
C'est un film qui met en scène un flic qui s'exprime dans sa vie selon ses émotions et non pas comme on voudrait qu'il réagisse. Il a tout à fait "conscience de son handicap" et l'exprime tout le temps. Mais, au moins, il ne fait pas semblant il est vrai et cela manque cruellement dans note monde. Il faut réagir comme tout le monde sans savoir pourquoi juste pour être dans les rangs. L'histoire de ce flic en décalage permanent avec le monde dans lequel il vit m'a beaucoup plus et m'inspire beaucoup de tolérance.Suis-je la seule ?
« Thunder Road » raconte les mésaventures de Jim, un policier texan. Il traverse une période difficile, mais n’arrive pas à gérer ses émotions et finit par disjoncter. Ce film aborde le thème de la fragilité masculine sous un angle original, en mêlant le burlesque et le drame. Le ton est volontairement décalé et l’ensemble réussi. À travers cet antihéros viril et sensible, Jim Cummings égratigne les stéréotypes masculins. Il arrive à rendre son personnage attachant et on finit par s’identifier à lui.
Dans le paysage du film indépendant américain, on a l'habitude de moquer l'omniprésence du film typé "Sundance" : réalisé proprement, un peu noir mais pas trop, et avec beaucoup de bons sentiments (et mieux encore : des enfants).
Thunder road détonne totalement dans ce cadre : le personnage est horripilant (voire antipathique selon votre sensibilité), la mise en scène n'a rien de lisse, et le sujet est à la fois quelconque (un tableau de l'american way of live) et déstabilisant (idem).
Le film dresse le portrait d'un homme, Jimmy Arnaud, policier texan, en train de tout perdre. Mère, femme, enfant, métier, famille, maison. Jimmy est profondément décalé par rapport à la réalité, à tel point qu'on doute souvent de sa santé mentale : il adopte des comportements que l'Amérique promeut tous les jours (l'héroïsme, le respect de l'autorité, un certain type de virilité), tout en étant constamment en léger décalage avec ce qu'il conviendrait de faire. Jimmy dérape donc régulièrement, sur plusieurs plans. Il dit ce qu'il ne faut pas quand il ne le faut pas, adopte le mauvais ton ou la mauvaise attitude, montre trop ses émotions.
Ce décalage perpétuel entre le drame que vit le personnage et son inaptitude à le gérer génère chez le spectateur des sentiments ambivalents de malaise, de pitié et de sidération. Le film est alternativement un drame, une comédie grotesque, un film noir et une chronique sociale.
Si Thunder road ne paraît pas complètement tenir la distance d'un long-métrage, il est suffisamment original pour mérité d'être vu.
Scénario, mise en scène, interprétation, musique, montage : il en a fait des choses, le dénommé Jim Cunnings. Sauf que tout cela ne fait pas un bon film, loin de là ! Ce film, on dirait une succession de sketchs mis bout à bout, censés nous émouvoir et nous faire rire. Et c'est vrai que le personnage qu'il interprète, l'officier de police Jim Arnaud, pourrait, aurait dû s'avérer touchant, avec toutes les catastrophes qui, dans chaque sketch, lui tombent dessus. Le problème, c'est que, à chaque fois, il y a quelque chose en trop qui fait tout foirer. Quant à faire rire, on en est très loin ! Le pompon, c'est que "Thunder Road", la chanson de Bruce Springsteen qui donne son titre au film, on ne l'entend jamais !
Jim Cummings présente enfin sa dramédie ayant déjà fait beaucoup parler d'elle à Sundance, à Cannes ou encore à Deauville. Thunder Road, première réalisation du cinéaste s'avère être une franche réussite. Maître de son film de bout en bout, l'acteur/réalisateur/producteur/scénariste/metteur en scène réussit en un long-métrage impressionnant à réinventer la dramédie sur grand écran. Maîtrisant son sujet à chaque instant, le film alterne les moments de comédie et de drame sans temps mort, nous faisant vivre des moments d'anthologie. Le scénario est écrit à la perfection, la plume de Cummings est acérée et ne fait pas dans la dentelle mais c'est aussi ce franc-parler qui fait partie des points forts du film. Que ce soit dans un monologue d'une grande tristesse à l'église ou avec une scène de fin qui vous fera sortir de la salle avec un grand sourire, quelques larmes et des frissons, Cummings remporte son pari de raconter une histoire somme toute banale et à la présenter sous son meilleur jour. Pour ce qui est des acteurs, il va sans dire que Jim Cummings est la réelle star de ce long-métrage, présent à chaque instant et délivrant des interprétations percutantes à chaque seconde, l'acteur explose littéralement à l'écran et se place d'ores et déjà comme un gros prétendant aux récompenses. Dans tous les cas, Cummings est bien aidé par des seconds rôles tout aussi impeccables. Kendal Farr, Nican Robinson, Jocelyn DeBoer et j'en passe donnent le meilleur d'eux-mêmes pour nous faire vivre cette expérience à part entière. La partition musicale est magnifique et nous fait ressentir de nombreuses émotions, faisant planer, sans jamais la diffuser, le Thunder Road de Bruce Springsteen dans la salle de cinéma. Les décors du film sont tout aussi beaux et nous plongent avec une grande facilité dans cette petite ville des Etats-Unis où les grands espaces sont rois et les grandes villes n'ont pas d'influence. La réalisation du film est excellente, accompagnant chaque seconde de la meilleure des manières, toujours bien cadrée, jamais surfaite. Jim Cummings a sans aucun doute possible réussit son pari de réaliser, de jouer, d'écrire et de produire un long-métrage qui marquera le cinéma indépendant américain. Thunder Road donne clairement envie de voir le réalisateur/acteur prendre son envol pour nous délivrer d'autres œuvres marquantes.
Sensation du festival de Deauville, "Thunder road" est l'oeuvre de quasi un seul homme, Jim Cummings, qui assure les rôles d'acteur principal, réalisateur, monteur, scénariste et compositeur. C'est surement d'ailleurs de là que vient le problème, non pas que Jim Cummings soit dénué de talent mais, assurer autant de responsabilités sur un film est un pari risqué et cela se ressent. L'artiste américain a voulu faire de son court-métrage un long-métrage mais, comme souvent dans ce cas, l'intrigue est trop faible pour un métrage d'1h30. Par trop faible j'entends qu'elle manque à mon sens de densité et de profondeur, on a déjà vu cent fois ce genre d’histoire et y ajouter une touche d'humour décalé ne suffit pas à proposer un script original. Je pense que l'aide d'un co-scénariste aurait pu être salvatrice, elle aurait permis à Cummings de prendre du recul sur son oeuvre qui sonne finalement un peu comme un ego-trip prétentieux. On remarque ça à travers l'interprétation, qui n'est certes pas catastrophique, mais qui agace sur la longueur, l'acteur principal en faisant tellement des caisses qu'il en devient peu crédible et insupportable. Côté réalisation,ça n'est ni mauvais ni réellement bon, Cummings manquant à nouveau de recul sur son travail pour proposer une mise en scène forte et novatrice. L'idée et l'envie étaient là, certaines scènes parviennent à nous faire rire et d'autres à nous toucher mais, au final, je suis sorti peu convaincu de ma séance, le rendu final n'étant pas à la hauteur des hautes ambitions de son créateur.
La bande-annonce laissait entrevoir quelque chose de délirant. C'est finalement assez différent de ce à quoi je m'attendais mais j'ai beaucoup aimé. Je n'avais jamais entendu parlé de ce Jim Cummings. Le garçon a un certain talent. Et il est multifonctions. Il a mis en scène le film (solidement), a écrit le scénario (adapté de son propre court métrage, avec humour et émotion) et s'est même occupé du montage et la musique. Mais le poste où il est le plus convaincant est celui d'acteur. Il est assez incroyable, et explose même littéralement dans le rôle principal. Hâte de le revoir ailleurs, peut être dans d'autres registres. Un premier film atypique (Grand Prix à Deauville cette année), chronique sur la perte et le deuil aussi drôle que décalée et émouvante, tout autant que le portrait d'une certaine Amérique. Et l'éclosion d'un grand talent. Une découverte.
C’est un enterrement, comme cela finit toujours par arriver dans toutes les vies. Jimmy Arnaud, un policier maladroit et fragile, tente de faire un discours en souvenir de sa mère. La séquence dure près de 10 minutes et déjà on pressent une prestation d’acteur et une mise en scène de Jim Cummings absolument époustouflantes. Le spectateur ne sait plus s’il doit rire, pleurer, se moquer ou faire preuve d’empathie à l’égard de ce bon gars, plus proche de Candide de Voltaire que de ce qu’on connaît des policiers dans le cinéma américain. Le ton est donné à une comédie dramatique, délicieuse et percutante.
« Thunder Road » est un film qui joue avec les styles. La portée émotionnelle du récit est évidente, même si elle est longue à s’installer. Le spectateur comprend qu’il s’agit de regarder une certaine Amérique où les personnages les meilleurs, au sens d’un humanisme désintéressé, ne sont pas les gagnants de la société. C’est un film sur le choix que chacun doit faire entre l’accomplissement de valeurs personnelles et la conquête sociale. Ici, Jimmy que les malheurs écrasent, a une petite fille à élever malgré les pressions que lui impose la justice américaine en matière de garde, un métier à accomplir en dépit des paradoxes qui pèsent sur la police, et une vie à espérer dans un contexte où rien ne lui réussit.
L’anti-héros du film incarne peut-être la figure d’une certaine Amérique désabusée avec la victoire de Trump et la montée des radicalismes économiques. On est loin des grandes métropoles économiques. Le film s’attarde à décrire la Middle Class américaine à travers cet homme accablé, mais honnête et gentil. C’est là sans doute la grande réussite du film. Celle de faire le portrait d’un garçon qui ne cède jamais au ridicule, mais dont la candeur et l’intégrité deviennent les atouts d’une Amérique perdue.
Euh.. Il n'y a que moi qui ai trouvé ce film ennuyeux et déplaisant ? Bien sûr le numéro d'acteur est étonnant mais cela ne rend pas l'histoire intéressante. C'est un film bavard, on s'ennuie ferme, les personnages sont déplaisants, c'est interminable. Je me suis endormi et mon voisin aussi. Très pénible.
Ce film a reçu le Grand Prix au festival de Deauville cette année C'est une tragi-comédie originale et j'ai plutôt bien aimé. Entre un deuil (décès de sa maman), le divorce d'avec sa femme qui demande en plus la garde totale de leur fille, son boulot de flic et les tracas quotidiens, un trentenaire se débat, essaye de faire face, craque et tout cela est magistralement interprété par l'acteur/réalisateur.
Le meilleur du cinéma indépendant américain, et un modèle de concision. Jim Cummings porte le film en tant qu'acteur et metteur en scène et réussit à rendre extrêmement touchant ce personnage de père de famille borderline. Un enchantement !
Je fais hélas partie des spectateurs qui trouvent ce film exaspérant, lassant, looooooooooong et totalement égocentrique. J'ai souri deux fois. Le reste du temps, j'ai regardé ma montre. Aucun rythme, beaucoup de scènes interminables (l'église et le parking du commissariat notamment), mise en scène inexistante. Le jeu de Jim Cummings est outré, caricatural, sans nuances, improbable... Non, vraiment, je suis restée totalement imperméable à la supposée "poésie" que certains y ont décelée. Très déçue.
Tout ça pour ça ? Dès première scène (le fameux court métrage initial) je me suis demandé ce que je faisais là. Et quand est arrivée la fin, je n'avais pas la réponse. Jim Cummings n'est pas mauvais acteur mais pour le reste, je ne suis pas vraiment convaincu.
Magnifique film! Un personnage hypersensible, à fleur depeau, bouleversant et drôle! Un acteur parfait! Une histoire simple avec une mise en scene magnifique!dès la premiere scene (l’eglise) ,une grande emotion, et une scène deja culte! Un des meilleurs films de l’annee! À ne pas rater!
Maître de son film de A à Z (réalisateur, acteur principal, metteur en scène, scénariste...) Jim Cummings transforme son court métrage en un long dans « Thunder Road ». Il y incarne un père qui s'éloigne des caricatures de mecs virils. C'est un personnage à lui tout seul, sensible, enthousiasme, maladroit, drôle ou encore colérique, il est le portait d'un looser au grand cœur. Tout commence par la meilleure scène du film à l'enterrement de sa mère, puis aux difficultés avec sa fille, son travail ou son divorce, Jim va devoir gérer tant bien que mal. L'histoire en elle-même n'est pas vraiment folle, elle est plutôt assez simpliste. Mais c'est vraiment le héros qui va nous faire apprécier ce film, touchant.