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    Thunder Road
    Note moyenne
    3,5
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    104 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 septembre 2018
    Pardon, ce n"est pas la critique du film que je n'ai pas vu, mais de votre moyenne de notes = 4,7 qui est tout à fait imvraisemblable. Je ne me suis pas donné la peine de la recalculer, mais à vue du nez ça devrait se situer un peu en dessus de trois. Bien à vous
    André
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    690 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2021
    Thunder Road a le mérite immense de tenir ensemble, du début à la fin, un burlesque teinté d’absurde et un pathétique vibrant d’humanité, peinture d’un homme, d’un fils et d’un père de famille qui assiste à l’implosion de son monde, miné de l’intérieur par le disparition de l’amour et des êtres chers. Le plan-séquence initial, tout droit inspiré du long métrage de même nom réalisé en 2016 par le même Jim Cummings, déconcerte en ce qu’il place le spectateur dans une position instable, entre le rire gêné et la compassion superficielle. Cette fêlure initiale confère au personnage une opacité véritable qui compense l’orgueil certain de Cummings : il est de chaque plan, de chaque scène, dans des poses réflexives qui donnent l’impression qu’il joue en se regardant jouer, qu’il bande son corps meurtri en se regardant bander. Nous touchons là aux limites profondes du long métrage : la dimension autosuffisante de la prestation devenue « performance », la conviction que le cinéma sert avant tout à s’éprouver dans l’altérité d’un avatar. Manque à Thunder Road une modestie synonyme d’altruisme : car comment s’attacher à l’officier de police Jim Arnaud quand celui-ci occupe tout l’espace de jeu et tout l’écran, réduisant les autres protagonistes à des marionnettes dont on tire les fils selon les effets recherchés.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    « Thunder road » de Jim Cummings narre le parcours mental de Jimmy Arnaud (le réalisateur en personne) suite au décès à 54 ans de sa mère dont il prononce un hommage en musique et en dansant devant le cercueil dans un magnifique plan-séquence très long avec un lent travelling avant qui précède le titre du film, titre qui est celui d’une chanson de Bruce Springsteen que sa mère idolâtrait et qui dit d’aller découvrir le monde, de quitter sa petite ville. Ce policier d’une petite ville du sud, hypersensible et qui dit de façon maladroite ses émotions, est en plein désarroi après le décès de sa mère dont il s’aperçoit que finalement il ne la connaissait pas bien ; avec Crystal, sa fille qui se maquille pour entrer en CM1 et dont il ne comprendra pas quel soit un élément perturbateur de la classe ; avec sa femme qui réclame le divorce ; avec ses collègues (hormis un superbe collègue qui avec sa femme l’épaulera) et le chef de la brigade … répétant maintes fois « je suis désolé », « ce n’est pas ce que je voulais dire, excusez-moi, revenons en arrière », va in fine être entraîné dans une descente mentale - « borderline » sur le plan psychiatrique - avant que le fil de la vie ne les récupère, lui et sa fille, avec alors le seul sourire du père suivi de pleurs de regrets.
    Un film troublant, un peu provocateur dans sa forme – un drame mais où on sourit - qui tient très bien la route sur le thème de la difficulté de communiquer avec les autres et qui montre qu’il existe aux States un cinéma indépendant de réflexion !
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2022
    Ce n’est pas tous les jours que j’ai le sentiment d’assister à l’émergence d’un réalisateur qui fera parler de lui dans les prochaines années : Jim Cummings, homme-orchestre du film, à la manoeuvre à la réalisation, au scénario, à la musique, au montage, et dans le rôle principal. Il n’y a vraiment que le titre du film qu’il a laissé à Bruce Springsteen, en référence à une des sempiternelles odes du Boss dédiée à l'exil vers d’autres horizons L’intro, qui reproduit le court-métrage du même nom sorti voici quelques années donne le ton : Jim, flic au Texas, se prépare à faire un discours à l’enterrement de sa mère. Stressé, bouleversé, maladroit, sa tirade, celle toute simple d’un fils aimant, ne tarde pas à partir en vrille, se teinte d’humour involontaire avant de devenir clairement malaisante. Ce n’est que le début des ennuis pour Jim, qui va voir tout ce qui peut tomber sur la tête de quelqu’un dégringoler sur la sienne, et y réagir à chaque fois de la manière la moins appropriée possible. D’habitude les pitch comme celui-là sont le fait d’auteurs/réalisateurs qui, soit détestent leurs personnages, soit les aiment trop : quand il s’agit d’un film de débutant comme ‘Thunder road’, soit on se repaît avec gêne du malheur des personnages, soit on finit par s’irriter de leurs appels insistants à la compassion. Ici, les choses sont très différentes car on ne sait pas vraiment que penser de ce pauvre Jim, mélange de droiture et de faiblesses bien humaines, mû par une claire volonté de bien faire et d’une maladresse ahurissante, qui craque constamment sous la pression avec une puérilité d’enfant submergé par des contingences qu’il ne comprend pas, et qui a du mal à partager ses galères avec ceux qui pourraient lui venir en aide. Il y a de la masculinité toxique là-dessous mais il y a surtout de la masculinité pathétique. Alors que l’exposition des fêlures du personnage est intimiste, les crises de Jim sont burlesques et grandiloquentes, c’est de ce tiraillement perpétuel que naît la petite musique singulière du film, qui donne vraiment envie de découvrir ce que fera Jim Cummings dans les prochaines années.
    innocom
    innocom

    4 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2018
    C'est un film atypique qui surprend, qui remue et qui fait du bien! Le réalisateur nous place devant le grotesque des réactions du héro face aux péripéties de sa vie. Or, sa vie c'est la nôtre (couple, travail, enfants, amis). Et ce héro c'est nous-même, excepté qu'il est sans fard ni retenu. C'est pourquoi il y a comme un malaise au départ: parfois on ne sait s'il faut se moquer du héro ou le plaindre et c'est ce qui induit une réflexion sur nos propres comportements. C'est bon de se sentir pris par l'histoire, c'est bon d'avoir des sentiments mêlés et c'est agréable de voir ces sentiments évoluer. La réalisation - calme, détendue - nous laisse juste ce qu'il faut de temps pour réfléchir un peu. On ne s’ennuie pas ! En fin de compte c'est une comédie burlesque qui donne de la joie : la vie s'acharne sur le personnage comme sur Buster Keaton, le héro est sensible et bon comme Stan Laurel, et spoiler: l'histoire finie bien
    . On peut parler de film cathartique ou de feel good movie en somme!
    Shirokuromelt
    Shirokuromelt

    25 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2021
    J’ai trouvé drôle et et assez juste dans la chronique sociale-familiale cette petite comédie douce amère où l’humour navigue entre absurde et simplicité: bien que le film reste dans les limites du réalisme, le personnage principal, en burn-out constant, le pousse jusqu’à l’insolite :« qu’est-il arrivé au frigo? » - « il y a eu une bagarre. J’ai cru que c’était un cambrioleur ». Beaucoup de suggestion via les dialogues plutôt que de grandes scènes comiques démonstratives, en terme de technique d’écriture c’est assez subtil, et la dégringolade sociale du héros a l’air de sentir le vécu, au moins un peu. Je n'ai pas trouvé que le reproche fait par certains critiques (=show égocentrique mièvre) se vérifiait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 avril 2019
    Honnêteté, héroïsme, respect et attention aux autres, autant de valeurs qui ne mènent à rien mais auxquelles il faut cependant s'accrocher nous dit Jim Cummings. Le film s'ouvre sur un deuil et peu à peu on découvre ce qui mine le héros et l'étendue de la crise qu'il traverse. Beaucoup de choses restent non dites et c'est bien comme ça. Un très beau film sur l'amour, filial et paternel.
    patricebriant
    patricebriant

    5 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Le film commence parce qu'il est convenu d'appeler "une longueur". Une scène d'1/4 d'heure avant qu'apparaisse le titre du film. Le héro se comporte de manière ridicule lors de l'enterrement de sa mère. Puis tout au long du film, on le voit instable, colérique, hyper sensible (il pleure pour tout et rien). A la rigueur, on peut ressentir un peu de compassion pour cet homme perdu, mais il n'y avait pas de quoi en faire un film. D'accord pour la performance d'acteur. Mais pas pour le scénario !
    Benoit82
    Benoit82

    3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Juste sympa, on ne rigole pas, on ne pleure pas , cest prenant et c'est vrai, c'est tout. Pour un premier film encense par les critiques peut mieux faire....
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    , .le film est certes bien fait bien qu'il traine traine en longueur, pendant les 20 premiers minutes je me suis bcp tatée voir si je restais ou je quittais la salle.. cependant c'est une histoire intéressante, un cas de psychopathologie qui intéresse la thérapeute que je suite: les états limites chez un policier vu a travers la perte de sa mère... tres longuet
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    Je n'ai pas tout compris à ce film... Quelle est cette nouvelle manie de ne pas nous expliquer clairement une scène qui va arriver ? On en finit par déduire ou imaginer des choses... L'histoire de ce type psychologiquement déséquilibré est plus qu'étrange... Je suis sorti de la salle perplexe et déprimé...
    gonin.robert
    gonin.robert

    5 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2018
    Coup de maître pour ce premier film de jim cummings.
    Flic un peu névrosé mais plein de retenue et hyper sensible s'efforce de conserver la garde de sa fille
    Excellent
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mars 2019
    Drôle et touchant en même temps, le personnage oscille en permanence entre retenue et bienséance et explosion de sentiments ou d'émotion. L'homme qui semble avoir toujours maintenu ses états dans un contentement extérieur de façade craque et livre à un entourage médusé une facette déjantée, libre et sans fards. Cette alternance si rapide d'un état à un autre détonne et fait rire.L'interprétation est parfaite.Très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    Pas terrible des longueurs et pas passionnant comme histoire. Le seul plus bien joué. une note spectateur étonnante et totalement artificielle. Je m’en serais bien passé
    Celestia T.
    Celestia T.

    1 abonné 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2018
    Une pépite drôlatique et dérangeante sur l'Amérique profonde. Jim Cummings endosse brillamment le costume de flic paumé qui vacille entre le bon, l'idiot et le fou. Profondément représentatif de problématiques humaines et sociales sans jamais se prendre au sérieux, Thunder Road fait chavirer le coeur du spectateur en alternant entre montées de crises de fous rires et descentes de larmes intarissables. Courez voir cet humble chef-d'oeuvre qui prouve que le cinéma indé outre-Atlantique n'a pas dit son dernier mot !
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