AlloCiné
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Votre avis sur Thunder Road ?
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Un OVNI au ton aigre doux qui bascule du rire à l'émotion dans une même scène, à l"instar du personnage principal, flic cyclothymique à la dérive. Un one man show de Jim Cummings.
En fait, c'est un One Man Show tragicomique sur fond de crise familiale et sociale. Jim Cummings est partout, à tous les postes (acteur, scénariste, réalisateur, monteur...) et il en fait beaucoup, peut-être même un peu trop... Il y a parfois, dans son personnage, un côté Jim Carrey mais sans les grimaces... Le film contient quelques audaces et aussi des moments plus prévisibles, archétype d'un certain cinéma indépendant US. J'avoue, il y a des moments ou j'ai un peu décroché. Mais voilà un talent prometteur, avec un vrai univers. A suivre....
Ce film complétement burlesque dresse le portrait d'un policier Jimmy dont le monde s'écroule à la mort de sa Mère . Effondré par le deuil , accablé par son divorce , incapable d'éduquer sa fille , Jimmy pète les plombs et se trouve toujours décalé par rapport à la réalité . Il dérape régulièrement en montrant trop ses émotions comme au début du film à l'enterrement de sa mère qui est une véritable scène d'anthologie . Jim Cummings , acteur incroyable et réalisateur réussit à maintenir cette folie douce pendant une heure et demie . Dommage qu'on entend pas la chanson Thunder road de Bruce Springteen titre du film et morceau favori de sa mère ..
Ce film dramatique américain mérite amplement le prix reçu à Deauville.
Voilà comment un monsieur sérieux, sensible, touchant, voit sa vie voler en éclat et ses repères perdus suite à deux drames : le décès de sa mère, et sa femme qui demande le divorce et la garde totale de leur fille.
Forcément cela le chamboule et il réagit.
Il est trop sensible mais c'est tout à son honneur (la gentillesse, la sensibilité sont une force et la violence, la méchanceté, la dureté sont des faiblesses).
Voilà comment un monsieur sérieux, sensible, touchant, voit sa vie voler en éclat et ses repères perdus suite à deux drames : le décès de sa mère, et sa femme qui demande le divorce et la garde totale de leur fille.
Forcément cela le chamboule et il réagit.
Il est trop sensible mais c'est tout à son honneur (la gentillesse, la sensibilité sont une force et la violence, la méchanceté, la dureté sont des faiblesses).
On ressent plusieurs fois une impression de gêne devant les scènes du film où le personnage principal craque. D'autant que la mise en scène, faite de longs plans séquences, nous empêche à dessein de détourner le regard. Si le film a un côté répétitif, il touche grâce à l'interprétation de Jim Cummings. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Ca m'a fait rire 5 ou 6 fois. Voila. Le fond n'est pas très joyeux. Le personnage principal est donc marrant à certains moments. J'ai trouvé que ce sont surtout ses réactions qui font rire etc. mais bon, c'est toujours pareil, et ça reste plat. Globalement triste en fait.
Film très nul à mon goût.
Film très nul à mon goût.
Après une étonnante et originale séquence d'ouverture, on découvre le personnage principal de ce film, complètement inadapté en société et hyperémotif. Et puis ensuite on a plus de mal a comprendre où l'auteur veut en venir, qu'est-ce qu'il fait avec ce personnage, ce qu'il veut dire, puisqu'on enchaîne sur une succession de séquences qui racontent la même chose : le personnage est un peu zarbi. En fait, le realisateur qui est aussi l'acteur s'est offert un rôle pour montrer à tout le monde combien il est un super acteur. Il doit même rêver des Oscars. Tout ça montre finalement qu'un personnage haut en couleur ne suffit pas pour faire un bon film, encore faut-il avoir quelque chose à raconter. Mention spéciale pour "comment se débarrasser facilement d'un personnage du film pour que le héros est quand même une fin heureuse"...
AZZZO
Il y a quelque chose de Jim Carey chez Jim Cummings : cette capacité à passer si vite d'une émotion à une autre et cette propension à l'exubérance. Mais un Jim Carey avec de la finesse, de la subtilité et dont le jeu n'a pour but que de servir une idée : défendre le droit à sortir un peu du cadre, de cette norme sociale invisible mais étouffante, à l'instar de son personnage de flic-looser, incapable de contrôler ses émotions et qui a toujours le geste ou le mot de trop. C'est à la fois drôle et pathétique, léger et grave, comme dans cette première scène ridicule mais profondément humaine. Un film atypique.
Thunder road est une chanson de Bruce Springsteen que la mère de Jimmy Arnaud adorait et écoutait en boucle. Une mère qu'il définit comme joyeuse qui aurait détesté le cérémonial autour de son enterrement. Alors Jimmy veut lui rendre hommage à sa façon en mettant la musique qu'elle aimait tant sur le poste de sa fille et danser comme il l'a souvent fait avec elle. Mais le poste de sa fille ne fonctionne pas et donc il danse sans autre musique que celle des souvenirs qu'il a dans la tête, grâce à tous les moments partagés avec elle autour de Thunder road.
Dans l'assistance une personne filme et partage sur les réseaux sociaux, sortant cette danse de son contexte. Et finalement, le flic, déjà brisé par le chagrin d'avoir perdu sa mère, est jugé pour cette danse. Quel fils indigne danserait à l'enterrement de sa mère ? Et ce jugement va aller loin, puisqu'il va perdre sa fille, alors qu'il mérite d'avoir sa garde exclusive. Je ne dévoile rien, puisque tout ça on l'a lu dans tous les journaux.
Mais évidemment, il y a une fin. Alors personnellement, je n'ai pas aimé la fin, car je l'ai trouvé facile. J'aurais préféré que le combat soit plus violent et que le film soit conclu par une maxime à la Jean de la Fontaine, du style, il y a bien pire parent que celui qui danse à l'enterrement de sa mère.
L'acteur est éblouissant, dérangeant, il nous met mal à l'aise et alors que certaines répliques sont drôles, il est difficile d'en rire tellement les situations dans lesquelles, elles sont dites sont toujours inconfortables, déplaisantes, dramatiques, tristes. Parfois j'ai eu envie de rire, mais j'ai trouvé ça malséant. Je crois que c'est la première fois qu'un film me fait cet effet-là. Mais je reviens sur l'acteur réalisateur, JIM CUMMINGS (II), que je ne connaissais pas, mais donc j'ai envie de voir tout les films.
Dans l'assistance une personne filme et partage sur les réseaux sociaux, sortant cette danse de son contexte. Et finalement, le flic, déjà brisé par le chagrin d'avoir perdu sa mère, est jugé pour cette danse. Quel fils indigne danserait à l'enterrement de sa mère ? Et ce jugement va aller loin, puisqu'il va perdre sa fille, alors qu'il mérite d'avoir sa garde exclusive. Je ne dévoile rien, puisque tout ça on l'a lu dans tous les journaux.
Mais évidemment, il y a une fin. Alors personnellement, je n'ai pas aimé la fin, car je l'ai trouvé facile. J'aurais préféré que le combat soit plus violent et que le film soit conclu par une maxime à la Jean de la Fontaine, du style, il y a bien pire parent que celui qui danse à l'enterrement de sa mère.
L'acteur est éblouissant, dérangeant, il nous met mal à l'aise et alors que certaines répliques sont drôles, il est difficile d'en rire tellement les situations dans lesquelles, elles sont dites sont toujours inconfortables, déplaisantes, dramatiques, tristes. Parfois j'ai eu envie de rire, mais j'ai trouvé ça malséant. Je crois que c'est la première fois qu'un film me fait cet effet-là. Mais je reviens sur l'acteur réalisateur, JIM CUMMINGS (II), que je ne connaissais pas, mais donc j'ai envie de voir tout les films.
je ne comprend absolument pas les 5 étoile
s. cette note n est pas crédible du tout. film sympa sans plus mais le personnage est trop extrême dans ses reactions. pas drôle du tout
s. cette note n est pas crédible du tout. film sympa sans plus mais le personnage est trop extrême dans ses reactions. pas drôle du tout
Film bien réalisé et Jim très bon acteur, je n’ai pas trouvé ça super drôle.... je dirai plutôt tragique et triste. Pour moi il manque quelque chose dans le scénario.
Un film assez stupéfiant, bel exemple de ce qu'on appelle le "cinéma indépendant américain", puissamment personnel et original, scénarisé, réalisé, monté et..... interprété par Jim Cummings. Manifestement, elle lui tenait à coeur, cette histoire que personne de sensé n'aurait produit. Qu'y a t-il de personnel derrière? On ne sait.
Jimmy Arnaud est un flic de base -mais un flic caractériel. C'est sûr, on se dit qu"en vrai", la police n'aurait jamais gardé un zozo pareil. Bon flic mais ancien dyslexique, il est capable de piquer des crises de rage terrifiantes, auxquelles succéderont des litanies de "je suis désolé"; il s'arroge le rôle de police des moeurs....
Le film commence par une longue, très longue, presque dérangeante scène pré-générique, l'enterrement de la mère de Jimmy (on croit comprendre qu'elle s'est suicidée), qui dirigeait une salle de ballet, et dont on se dit qu'elle devait le protéger. Livré à lui même, en guise d'hommage, Jimmy se lance dans une improvisation aussi ridicule que pathétique, où il esquisse des pas de danse....
Sa femme l'a quitté, et voudrait la garde exclusive de leur petite fille, Crystal (Kendal Farr), qui a pour lui un mélange d'affection et d'une certaine crainte. Malgré l'amitié et le soutien de son coéquipier noir, (Nican Robinson), on se dit que Jimmy va finir par déraper. Il y a beaucoup de touches humoristiques, certains spectateurs rient, mais pour moi le malaise devant ce portrait au scalpel est le plus fort. Incontestablement intéressant.
Jimmy Arnaud est un flic de base -mais un flic caractériel. C'est sûr, on se dit qu"en vrai", la police n'aurait jamais gardé un zozo pareil. Bon flic mais ancien dyslexique, il est capable de piquer des crises de rage terrifiantes, auxquelles succéderont des litanies de "je suis désolé"; il s'arroge le rôle de police des moeurs....
Le film commence par une longue, très longue, presque dérangeante scène pré-générique, l'enterrement de la mère de Jimmy (on croit comprendre qu'elle s'est suicidée), qui dirigeait une salle de ballet, et dont on se dit qu'elle devait le protéger. Livré à lui même, en guise d'hommage, Jimmy se lance dans une improvisation aussi ridicule que pathétique, où il esquisse des pas de danse....
Sa femme l'a quitté, et voudrait la garde exclusive de leur petite fille, Crystal (Kendal Farr), qui a pour lui un mélange d'affection et d'une certaine crainte. Malgré l'amitié et le soutien de son coéquipier noir, (Nican Robinson), on se dit que Jimmy va finir par déraper. Il y a beaucoup de touches humoristiques, certains spectateurs rient, mais pour moi le malaise devant ce portrait au scalpel est le plus fort. Incontestablement intéressant.
Les piles de l’amour semblent usagées. Au service de l’être aimé, calque ta dépression sur une chanson tant aimée. Une simple danse, peut désarmer n’importe quel policier. Mais un simple claquement de main peut aussi contribuer à te faire enfin respecter. Drôle et terriblement déchirant, de voir un être essayant tant bien que mal de se faire aimer. C’est divinement bien écrit, avec un sens de la mise en scène franchement remarquables. Même si Jim Cummings peut donner l’impression d’en faire, la suite sur boulevardducinema.com
Un film qui ne tient que sur la performance de son acteur principal. C'est amusant, sans plus.
On est davantage dans la moquerie pure que dans un film qui dépeindrait un personnage avec émotion et tendresse.
On est davantage dans la moquerie pure que dans un film qui dépeindrait un personnage avec émotion et tendresse.
Après le visionnage, j'ai pensé "le réalisateur doit avoir beaucoup d'admiration pou son acteur", avant de réaliser qu'il s'agit bel et bien de la même personne. Son personnage est omniprésent, sa voix parle pour ne rien dire, il est excessif, trop émotionnel, décadent. C'est un anti-héros, (qui se prend pour un héros) qu'on a plaisir à regarder. Le plan séquence du début est super, il y a beaucoup d'humour mais les plaidoyer de Jim finissent par être un peu trop récurrents, bien que réussis. J'ai trouvé aussi assez dommage le manque de précision sur la psychologie des autres personnages : pourquoi la mère finit-elle ainsi ?, Pourquoi la fille est-elle aussi distante ? Ce film est assez inscernable et met surtout en avant un personnage, son trait de caractère, celui que le réalisateur s'est accordé à lui-même.
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