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    Willy 1er
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    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    Un jumeau dont le frère vient de se suicider lance à ses parents qui ont collé la photographie de l’inconsolable survivant sur la tombe :
    « A Caudelec, j’irai. Un appartement, j’en aurai un. Des copains j’en aurai… »
    Sous tutelle, ce garçon de 50 ans, inadapté mais pas si fragile, depuis une ferme isolée de Normandie, va gagner son autonomie, révélant la violence d’un milieu où ceux qui se moquent de lui, le manipulent sont aussi en souffrance, solitaires, pathétiques. Ce film inspiré de faits réels entretient l’ambiguïté entre réalité et fiction, rire gêné et apitoiement, proximité et étrangeté. Il nous interpelle sur notre identité la plus élémentaire, notre méconnaissance de notre pays, et la dimension de nos rêves d’ailleurs. Original et poignant.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    413 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2016
    Dénonçant la cruauté ordinaire des petites humiliations et moqueries quotidiennes, offrant un regard pertinent sur les préjugés et les différences, entamant une réflexion maladroite mais intéressante sur le deuil, le film est riche. Trop sans doute. Cette leçon de vie atypique à la charge émotionnelle potentiellement puissante, nous maintient paradoxalement à distance. Relevé de touches d’humour à la maîtrise incertaine, le métrage souffre d’une réalisation quelque peu brouillonne et d’un chemin bien trop convenu.
    Marie-Noëlle L.
    Marie-Noëlle L.

    12 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2016
    Excellent film présenté à Cannes et vu au Festival du Film Francophone de Namur en compétition Première Œuvre de Fiction.
    Film original de par son scénario et sa mise en scène qui reflètent bien l'univers intérieur d 'un homme dit "inadapté" qui va tout faire pour s'intégrer à sa façon dans la société via "un boulot, un appartement, un scooter et des amis". Le plus difficile va évidemment être de se trouver de "bons" amis.
    L'action se passe dans un petit village français : Caudebec, et met en scène un acteur méconnu voire inconnu, très juste dans ce rôle difficile et ingrat.
    desiles ben
    desiles ben

    31 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    A la fois comique et tragique, ce film oblige le spectateur à contempler la part d'humanité d'un de ces êtres obèses et un peu simplets dont on se détourne volontiers avec dégoût et mépris. C'est aussi l'histoire d'une rencontre entre deux parias dans la Normandie profonde. A la manière d'Ulrich Seidl , les réalisateurs filment avec tendresse et humour des losers magnifiques qui rêvent d'une autre vie.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    Willy, simplet âgé de 50 ans, vivait chez ses parents dans un village reculé avec son frère jumeau. Après le suicide de ce dernier, il décide d'évoluer en s'installant à Caudebec, ville voisine, où il compte louer un appartement, obtenir un scooter et se faire des amis.
    Il s'agit d'un film particulier, qui peut se révéler drôle par moments à condition de faire preuve de second degrés. J'ai été partagé en le regardant, parfois culpabilisé car ayant l'impression que le principe consiste à se moquer d'un inadapté dans ses tristes relations. Néanmoins, il y a tout de même une histoire avec une certaine progression de Willy. Ses rapports avec le deuxième Willy peuvent même se révéler touchants, spoiler: avec une ébauche de réflexion sur la perte d'êtres chers à l'échelle de ces personnages
    . L'interprétation est très authentique.
    Alice025
    Alice025

    1 675 abonnés 1 366 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 septembre 2016
    Je n'ai vraiment pas adhéré au concept de Willy 1er. A se vouloir trop authentique, le film fait passer les normands pour des gros beaufs avec un fort accent cauchois. On ne comprend pas tout d'ailleurs. C'est lent, l'histoire est vraiment très très simpliste, aucun attachement aux personnages. Bref, à oublier.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    Singulier et sensible, drôle et gênant, le film traite la misère rurale avec humour mais respect. L'acteur interprète à merveille son propre rôle, et le scénario s'élargit sur un second Willy, homosexuel perdu dans cette campagne. Un autre marginalisé, une autre misère.
    Bande originale de très grande qualité.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mars 2017
    Un pur joyau d’humanité ? Vantards !
    Ces jeunes sortis de l’école ont surtout eu le talent de pondre un film "social" sur la misère morale d'un minable.
    Si c’est ça le cinéma français contemporain à message, qu’ils revoient leurs classiques. Le néo-réalisme italien, lui, a produit quelques chefs-d’œuvre d’une autre envolée. Ici c’est un voyeurisme d’une crudité grotesque et froide qui ne donne qu’un profond malaise et ne prête à rire que les convertis. Déprimant.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 343 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Rah, c’est vraiment bête quand même… Quand je prends le temps de la réflexion, je me dis que ce « Willy 1er » avait quand même pas mal d’arguments pour lui. On me l’avait vendu en me disant qu’il était frais et sincère. Et sur bien des aspects, c’est vrai que ce sont là des qualités que je lui concède volontiers. De toute façon, avec un personnage pareil en guise de héros, difficile de dire qu’on nous la fait à l’envers. De même, on m’avait aussi vendu ce « Willy 1er » comme étant un film qui avait une vraie pate d’auteur. Or, là encore, j’avoue que sur ce point il m’est difficile une fois de plus de dire le contraire. La technique est certes minimaliste, mais on sent vraiment de la part des quatre réalisateurs une volonté de jouer avec les cadres, les travelings, les décors. Ça suggère, ça rentre en rupture, ça focalise sur des détails… La B.O. est plutôt chouette aussi, et c’est suffisamment rare pour le signaler. Bref, ouais c’est clair : pour moi il y a dans ce film une vraie patte qu’on ne peut pas renier, il n’y a pas redire…. Il y a même un regard aussi, là-dessus aussi je ne contesterais pas. Et l’air de rien, ce regard est quand même assez audacieux parce que clairement ambigu. Souvent bienveillant à l’égard de son héros, l’intrigue le malmène malgré tout régulièrement, nous en présentant parfois un portrait sinistre et malsain. Ah ça, il n’y a pas à redire : c’est osé. Vouloir nous faire prendre en empathie un personnage dont on ne lisse rien, c’est un pari que je ne peux qu’apprécier… Et pourtant, au final, sur moi, ce film, il ne marche pas tant que ça. Et pour être honnête, je ne sais pas trop dire ce qui ne marche pas. C’est clairement une question d’alchimie qui ne colle pas ; d’un produit qui, à l’état fini, me mettrait presque mal à l’aise. Et quand j’essaye de me remémorer ces moments où je me suis dit « ouais ce film est glauque quand même », je me rends compte qu’en fin de compte, ce qui m’a bloqué, c’est la même chose qui aurait dû me faire adhérer au film. Cette chose c’est l’ambiguïté. Bah ouais, parce que l’air de rien, il y a eu quand même trop de moments dans ce film où je me suis questionné sur ce que ces réalisateurs entendaient vraiment nous montrer… De trop nombreuses fois, j’ai eu l’impression qu’on cherchait à se foutre de lui ; qu’on cherchait à nous faire se foutre de lui. Pas ce sourire bienveillant et tendre qu’on a l’égard de ces gens simples mais touchants. Non, parfois j’ai eu l’impression qu’on cherchait à susciter chez nous ce sourire un brin condescendant qu’on peut avoir quand on se moque avec mépris de l’idiot du village. Et ce qui est valable pour Willy fonctionne finalement aussi pour tout son entourage. Autant j’ai pu sentir l’intention des auteurs à vouloir démontrer comment les amis de Willy exploitaient vilement sa bêtise pour l’exploiter honteusement, autant je me suis aussi senti régulièrement mal-à-l’aise avec cet étrange portrait qui en ressort de la France ouvrière qu’on semble vouloir nous peindre comme foncièrement arriérée et stupide. C’est vraiment bête, parce qu’à prendre du recul, je me dis que ce n’était sûrement pas l’intention, du moins, pas l’intention consciente. Et pourtant, c’est bien ce que j’ai ressenti. C’est peut-être tout simplement un problème d’équilibre et de dosage. Pas grand-chose au fond… Et pourtant c’est ce qui fait qu’au final, de mon côté, la mayonnaise n’a pas pris. Dommage vraiment, parce qu’il y a quelques belles scènes ( spoiler: notamment avec ces apparitions fantomatiques que je trouve toujours super bien gérées. Me concernant, elles ont toujours su se faire légères et touchantes. Dommage d’ailleurs que tout le film ne soit pas de cet acabit-là.
    ), un beau sujet, et le tout dans un plutôt bel écrin. Ainsi, je ne voudrais pas décourager les curieux de se risquer à voir ce film, ne serait-ce que pour l’audace de la démarche. Maintenant, au-delà de ça, on ne va pas se mentir non plus : je suis ressorti de ce film comme j’en suis rentré : le film n’a rien imprimé sur moi. Imprimera-t-il quelque-chose sur vous ? A vous de voir si ça vaut la peine de prendre deux de vos heures pour le vérifier…
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Willy, il rêve d'un appartement, d'un scooter et d'amis. Bref, ce bonhomme épais et chancelant rêve d'une vraie vie normale, il rêve de bonheur en fait, pas celui du loto, de l'argent, juste celui d'habiter un village en Normandie où il pourra jouir d'une autonomie et d'une joie simple. Nous voilà précipités à travers cette œuvre étrange et touchante dans l'univers des petites gens, les gens de peu dirait le sociologue. Car "Willy 1er" est d'abord une sorte d'éloge de la simplicité et du droit à la différence. C'est un film qui parle du handicap mental, de l'homophobie, certes, mais c'est surtout un film qui parle d'amour, de deuil, de méchanceté aussi, d'inhumanité parfois, de manipulation, bref, une comédie humaine à elle toute seule. Les réalisateurs ne versent jamais dans le misérabilisme, ni le mépris. Ils regardent ces humanités des bouts du monde qui s'ennuient, se méprisent, se blessent. L'œuvre est magnifique dans l'émotion qu'elle dégage les tréfonds qu'elle remue et la beauté qu'elle recèle, une fois qu'on a passé ces grosses lettres kitchs du générique. Elle constitue une leçon d'humanité pour les bobos que nous sommes. "Willy 1er" c'est surtout une complainte spirituelle, en hommage à ce beau Daniel Vannet qui redonne enfin à l'art sa part d'humanité.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    63 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2016
    Présenté lors du « Festival du film culte » de Trouville, « Willy 1er » passe le pont des Belges et se retrouve projeté dans la plus grande salle de la ville de Deauville dans le cadre de son célèbre Festival du film américain. Avec son angle si particulier, son personnage singulier et sa réalisation marginale, le film marquera forcément les esprits.

    A mi-chemin entre la biographie et la comédie- dramatique, « Willy 1er » est librement inspiré des histoires vécues par son interprète principal : Daniel Vannet. Le terreau de base n'est autre que les anecdotes de ce personnage atypique en quête de reconnaissance et de liberté. Bien sûr, les réalisateurs (et scénaristes) ont ajouté leur petite graine afin d'offrir une continuité à sa réalité. Daniel n'a jamais croisé la route de Willy (le deuxième, son collègue dans le film), il n'avait pas de frère jumeau mais il fallait une certaine cohérence et les auteurs en ont trouvé une. A tel point que le résultat est appréciable et hautement original !

    Noémie Lvovsky (la réalisatrice/actrice entre autre de « Camille redouble ») est le seul visage connu du casting. Tous les autres comédiens sont issus du terroir prolifique de Normandie ! A commencer par Daniel Vannet, le héros du film, celui sur qui tout repose. Cet acteur amateur a déjà tout d'un grand : une attitude, une présence, une capacité d'interprétation que beaucoup peuvent lui envier. Et ce, de façon innée. Il en va de même pour Romain Léger (Willy II) qui offre un jeu tout aussi performant, n'hésitant pas à jouer les victimes ou les transformistes. Le duo est touchant, la rencontre délectable et les talents se conjuguent pour rendre ce tandem plus vrai que nature.

    Derrière la caméra et au scénario, ils sont quatre : Ludovic Boukherma, Zoran Bouckherma, Marielle Gautier et Hugo Thomas (tous sortis en 2012 de l'Ecole de la Cité de Luc Besson). C'est en toute décontraction que notre quatuor vient présenter le film et chercher son prix. Prix qui permettra à « Willy 1er » de fouler le sol américain et d'être projeté à des milliers de kilomètres de là où tout a commencé. Tout cela semble surréaliste et est à l'image du film : cocasse !

    L'humour côtoie de près la détresse. On rit de bon coeur de certaines situations spoiler: (celle du recrutement, de la tombe, du panorama de Cauderec)
    , mais au fond, est-ce vraiment drôle ? On culpabilise parfois, on maudit les rencontres malveillantes et on évolue dans la vie de Willy comme si nous le connaissions véritablement. Parfois lent, le film se veut « hors norme » et çà marche ! Même la musique (composée par Hugo Thomas l'un des réalisateurs et Sofiane Kadi) vient appuyer l'originalité du propos et de la mise en scène

    Touchant et authentique, « Willy 1er » est un OFNI (Objet filmique non identifié) dans le ciel cinématographique contemporain. Une bouchée d'oxygène qui montre une réalité, une volonté de s'affranchir, une ambition que beaucoup fuient. Pas Daniel, pas Willy. Comme le dit si bien le personnage « Pour beaucoup, le quotidien, çà les emmerde. Moi, j'aurais bien voulu qu'il continue un peu ». Heureusement pour nous, l'équipe du film nous a fait sortir du nôtre pour nous offrir un moment de ciné sans fioriture, sans artifice, juste avec une humilité et un regard décalé sur la vie d'un personnage qui ne pourra que vous toucher!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 octobre 2016
    C'est un bonheur de voir ce genre de cinéma français, ni hermétique ni abêtissant, mais juste et audacieux.
    C'est hyper honnête mais jamais misérabiliste, très touchant sans la moindre complaisance, violent sans effets de manche, drôle, triste, et drôle encore. La bande originale est superbe aussi. A voir absolument!
    Jmartine
    Jmartine

    168 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    Très touchant ce petit film (1h22) réalisé par quatre étudiants de l’Ecole de la Cité, créée par Luc Besson…Lors d’un reportage d’un journal de France 2 consacré à l’illettrisme, on découvrait Daniel Vannet, qui a 47 ans avait poussé la porte de l’association Mots et Merveilles et avait repris l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, regagnant confiance en lui et autonomie. Daniel Vannet joue Willy premier, dans une fiction écrite par les quatre réalisateurs, habilement inspirée de son histoire. Si le film raconte la misère et la manipulation des gens fragiles, comme Willy, douze ans d’âge mental…ou son collègue magasinier, grand gay blond, en bute à l’homophobie des poivrots du café PMU, et qui ne pense qu’à quitter ce trou (Caudebec) pour une carrière dans un cabaret berlinois, il ne tombe jamais dans le pathos, grâce à la volonté et la conviction de Willy…son but est simple, avoir un appartement à Caudebec, un scooter et des copains, aidé en cela par Catherine (Noémie Lvovsky) sa curatrice, tout en écoute et bienveillance …Willy crève l’écran, véritable Pierrot lunaire, avec sa cinquantaine bedonnante , son accent à couper au couteau…on passe par des moments de franche hilarité, des moments plus noirs, et des moments oniriques où l’absent ( son frère jumeau qui s’est suicidé et dont il n’a pas fait le deuil) apparait flouté…Les réalisateurs voulaient raconter l’histoire d’un « homme en apparence anormal, qui accomplit des choses tout à fait normales, mais extraordinaires pour lui, dans le but de devenir un homme ordinaire » Tout est dit… c’est magnifique et touchant…
    isabelle a
    isabelle a

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 octobre 2019
    Ce film est déprimant. Moi qui suis éducatrice spécialisée j'ai eu envie de me changer les idées et là c'est clairement le drame. On a envie de prendre le révolver et se tirer une balle en pleine tête.
    On a de la peine pour le personnage principal je suis à deux doigts de faire un signalement tellement il est en danger....il mérite clairement une curatelle renforcée et un suivi psychologique !! Cet homme n'est pas épaulé par un professionnel digne de ce nom pour dépasser et digérer le deuil de son frère. Bref je vais tenter d'oublier ce film très rapidement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Un film émouvant qui met en scène Willy dans une vie parfois cruelle mais tellement vrai. Le personnage complexe ne cesse de surprendre et de nous faire rire aussi, sans jamais tomber dans la moquerie. Le film à été tourné avec de vrai gens, ce qui lui donne sûrement ce ton parfaitement juste. À voir sans hésiter.
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