Je ne sais pas trop comment prendre ce film a vrai dire... Faut-il en rire ou en pleurer ?!?!... L'histoire de ce mec est plutôt triste à la base puisqu' à la suite du décès de son frère jumeau il aimerait s'émanciper: "un appart j'en aurai un, des copains j'en aurai aussi ...etc.." alors il essaye, il essaye... Mais il ne trouve que solitude et moqueries de la part de ces faux amis profiteurs.... J'ai trouvé ça triste mais il faut avouer qu'il y a qd même des situations et des répliques assez comiques, surtout lorsqu'il est en compagnie de ses soi-disant "potes".... il m'a bien fait marrer le Michel, unique le bonhomme! Tellement qu'il en devient presque attachant.... En tout cas, sa détresse, sa solitude m'ont touché... Du coup,je ne sais pas trop ce qu'il y a en ressortir (s'il y a qq chose!) ce que le metteur en scène a voulu faire passer à travers cette histoire mais en tout cas, elle ne laisse pas indifférent, ça c'est sûr! Un film qd même bien spécial .... Vous êtes prévenus 😉!
Une vraie pépite de drôlerie et d'humanité, tout en antagonismes, à la mise en forme pleine de fraicheur avec un travail de caméra et un montage parfaits. Daniel Vannet a une présence incroyable et délivre des dialogues au cordeau avec beaucoup de naturel. Le film est dense, excellemment rythmé, et a le mérite de ne pas s'éterniser inutilement.
Présenté en compétition ACID au Festival de Cannes, Willy 1er est un film tendrement touchant. A cinquante ans, Willy vient de perdre son frère jumeau. Par désirs d’indépendance et de normalité, il quitte pour la première fois ses parents. Il se met alors à travailler dans une grande surface et se lie d’amitié avec un jeune homosexuel. On rigole beaucoup, mais les scènes sont toujours rattrapées par une fragilité bienveillante. Si bien qu’on hésite à savoir si nous sommes dans un documentaire ou une pure fiction. Les quatre cinéastes nous offre une œuvre singulière et humaine pleine de douceur et de mélancolie. Willy 1er est un personnage dont on pourrait se moquer, mais finalement on a juste envie de l’aimer. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Très bonne comédie surprenante, les provinciaux mènent leurs trains de vie, des scènes amusantes, inquiétantes sur leurs angoisses quotidiennes, des drames touchants de sincérité.
C'est quoi ça c'est quoi ces bonnes notes ? C'est quoi ce film grisâtre ? incompréhensible c'est l'histoire du cousin de tangui 50 ans qui en fait 65 encore chez ses vieux et qui va rentrer dans " la vie active " après le décès de son frère. entre les acteurs mauvais et l'histoire qui na aucun sens, bienvenue dans la partie insignifiante du cinéma français encore pire que la pire des réalités. Je ne recommande pas vraiment ce film qui est limite voir qui est même gênant
Aussi intéressant pour le récit que pour l’histoire derrière le film, Willy 1er est avant tout une comédie. Dramatique certes, il se permet surtout de rire de ce dont on ne rit pas. L’autodérision n’a pas l’air de moquerie.
Et pourtant, difficile d’être complètement convaincu. Il ne sait pas toujours sur quel pied danser. S’en dégage une ambiance presque malsaine. Dommage.
Les jumeaux Willy et Michel sont deux quinquas dodus et frustes. Ils vivent encore chez leurs parents retraités dans le Pays de Caux. Quand Michel meurt, Willy perd plus qu’une moitié de lui-même. Et quand ses parents veulent le placer dans une institution spécialisée, pas question d’accepter l’humiliation. « A Caudebec, j’irai ; un appartement, j’en aurais un ; un scooter, j’en aurais un ; des copains j’en aurais… et je vous emmerde ! » leur répond-il en claquant la porte ! Même les « sans-dents », comme on dit au Château, ont leur fierté. Willy se lance donc sur les chemins de la liberté. Affrontant les brimades pour trouver sa place. Mais participant aussi à quelques joyeuses bordées à l’humour « Grolandais ». Car cet « hommage aux inadaptés sociaux » n’oublie pas d’être drôle sur le terrain de la misère qui ne prête pourtant pas à la rigolade. Pari gagnant pour les quatre réalisateurs issus de l’Ecole de la Cité de Luc Besson. Leur cinéma décalé n’est pas sans rappeler celui de leurs cousins du Nord, Gustav Kerven et Yolande Moreau. La réussite du film tient aussi au choix de Daniel Vannet qui interprète quasiment son propre rôle. Touchant jusque dans sa rencontre avec un très magnétique Willy 2. Au milieu des acteurs amateurs, qui existent plus qu’ils ne jouent, émerge la seule professionnelle, Noémie Lvovsky, excellente curatrice du héros. En dépit d’un scénario qui a du mal à aller au-delà du biopic et d’une mise en scène parfois chaotique, ce Willy 1er mérite de régner quelques temps dans les salles obscures.
Mais pourquoi le cinéma français est-il toujours aussi pessimiste et gris ? À croire que nos réalisateurs sont tous dépressif... Encore une fois, Willy 1er n'échappe pas à la règle. Malgré une histoire pourtant sincère qui aurait pu suscité de l'émotion, ces beaux portraits se retrouvent coincés dans un cadre morne sans aucun relief. Mention spéciale à Romain Léger qui arrive à porter son rôle et sortir du lot, mais la réalisation ne lui rend pas service et c'est bien dommage.
Sous ses airs de comédie grinçante, Willy 1er s’empare de la thématique du deuil et s’interroge sur le sens de l’existence après la perte d’un être cher. L’errance extérieure et intérieure du personnage principal le conduit à recueillir des philosophèmes dans des lieux et des bouches a priori impropres à les transmettre : la conversation magnifique qu’ont Willy et Brice sur le terrain de football, assis sur l’herbe et adossés tous les deux à la voiture, donne accès à une profondeur insoupçonnée qu’incarne à l’écran un choix esthétique fort bien venu. La superposition d’images fait cohabiter les vivants et les disparus, confère à l’existence humaine des allures de zone intermédiaire à laquelle seuls les initiés ont accès – initiés par la douleur du deuil et l’incapacité à se relever de ce dernier. La détresse profonde des deux personnages s’accentue au contact des autres, tous ambigus, tantôt sympathiques tantôt détestables. Il faut vivre avec ses ombres, accepter sa bizarrerie constitutive, ne pas chercher à cacher sa souffrance. Il faut partager sa souffrance pour qu’elle recouvre son universalité et ainsi devenir une matière à philosopher. Comme Willy, nous passons par un flot d’émotions diverses et contradictoires, révoltés et gênés par un spectacle tragique et burlesque à la fois. Sa volonté de fondre les registres et les tons n’empêche pas le film de dissoner parfois, voire de dysfonctionner lors d’une séquence de violence au domicile de Catherine aussitôt évacuée par une musique électronique pop. Facile. Gratuit. Il n’empêche que nous tenons à saluer l’originalité et l’audace d’une œuvre pas comme les autres, à l’instar de son protagoniste éponyme, qui multiplie les retournements comme autant de déclinaisons d’un deuil en perpétuel recommencement.
Un premier film surprenant, oscillant entre documentaire, burlesque, fantastique et drame. On ne sait pas toujours si on doit rire ou pleurer, rire ou s'offusquer, ce qui nous met parfois presque mal à l'aise, mais le film frappe juste et finit par nous toucher par son humanité mais aussi son inhumanité et sa cruauté. De tous les plans, Daniel Vannet est assez incroyable dans son propre rôle et celui de son frère jumeau.
A la mort de son frère jumeau, Willy, 50 ans quitte ses parents agriculteurs et veut s'établir à Caudebec, avoir des copains et un scooter.
D'un point de vue intellectuel, l'idée du film est excellente et le film irréprochable. En effet, pourquoi réserver le cinéma aux beaux, aux riches, aux intelligents, aux grandes villes, aux grandes réalisations, aux élites de tout genre. Le cinéma appartient aussi au petit peuple, ici des gens parfois très frustes. Ca m'a rappelé "chez ces gens-là" de Jacques Brel. Je n'ai saisi aucune volonté de caricaturer les gens (comme dans "ma Loute" par exemple), au contraire.
Mais à la sortie du cinéma, j'avais vraiment le moral à zéro, déprimée et l'esprit pas du tout stimulé.
Un point tout de même que j'ai trouvé vraiment fin et réussi à tout les niveaux, c'est l'analyse du phénomène de marginalisation des deux boucs émissaires : l'homme simple et le jeune homosexuel. L'homme fruste participe aussi à un moment à la marginalisation du jeune homosexuel, tout en étant lui-même objet de moqueries.
Un très bon film sur les deux jumeaux d'une cinquantaine d'années. L'un des deux meurt. L'autre doit continuer à vivre. Touchant. Noémie Levoksy a un très bon rôle.
Voilà une comédie bouleversante teintée de rires et de mélancolie. Willy, 50 ans, est ce que l'on appelle un "inadapté social" et la mort de son frère jumeau va l'emmener au fil des rencontres dans un monde qu'il va tenter d'apprivoiser. Danniel Vannet est formidable dans son rôle et rarement un film m'a fait aussi vite passer d'une période de fou rire à un état de tristesse profond comme les abus de faiblesse de ses "prétendus" amis du PMU. Une excellente surprise.
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5,0
Publiée le 24 août 2020
Dès le début j'ai compris que Willy 1er était un film complètement hors du commun. Grâce à l'acteur Daniel Vannet qui est très touchant avec son propre mode de vie désespéré inspiré par sa propre vie. Cela pourrait être du cinéma vérité. Le film est situé dans un petit village à côté de Rouen (en Normandie, France). Willy est un pauvre diable sans avenir à cause de ses handicaps mentaux et physiques. Il n'a jamais travaillé et a toujours vécu sous les ailes de ses parents. Dans la quarantaine il fuit la maison de ses parents après le suicide de son jumeau, essayant de s'établir et surtout d'avoir des amis. Mais ce qu'il découvre ce ne sont que des horreurs sociales et des gens qui ont un travail pauvre et honteux. Leur seul passe-temps est de boire et de se déchaîner et ce n'est pas le genre de gens qui vont à une exposition de peintures d'Henri Le Sidaner. Si vous aimez les films réalisés par Jean Rouch, Jacques Rozier, George Rouqier, Robert Flaherty ou John Cassavetes alors sautez dessus, c'est pour vous...