Pour Sonate pour Roos, le réalisateur s'est inspiré des relations mère-fille de son entourage et en particulier des liens troubles entre sa mère et ses soeurs : "J’ai essayé de comprendre, de jouer le médiateur. J’étais celui qui courait de l’un à l’autre, cherchant à transmettre à l’un que ce qui était dit ou fait par l’autre, l’était souvent par amour. Le personnage de Bengt – le petit frère – provient de là, du rôle de celui qui essaie de guérir les blessures. Le film est peut-être ma dernière tentative de guérir leurs blessures."
Sonate pour Roos est écrit par Jolein Laarman, qui avait déjà travaillé avec Boudewijn Koole en 2012 sur Little Bird. Laarman a survécu à une leucémie, ce qui a bouleversé la relation conflictuelle qu'il entretenait avec sa mère. "C’est étrange de constater que nous avons souvent besoin de la mort pour freiner certains schémas relationnels. Parfois, elle permet de nous révéler la vérité, l’amour qui se cachait sous des voiles d’incompréhension", explique Koole.