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    Après la tempête
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    Christoblog
    Christoblog

    784 abonnés 1 648 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Présenté à Cannes comme un film mineur de Hirokazu Kore-Eda (et à ce titre "relégué" dans la section Un certain regard), Après la tempête s'avère être un petit bijou d'écriture et de mise en scène.

    A travers les allers-retours très subtils effectués entre les différents personnages (un homme, son ex-femme, son ami, sa soeur, son fils), Kore-Eda dessine en creux un tableau émouvant, et un poil désabusé, de la condition humaine - et même plus spécifiquement de la condition masculine.

    Son héros, Ryota, est en effet un raté à plusieurs titres. Ecrivain en panne d'inspiration et en délicatesse financière, fils qui peine à satisfaire ses parents (y compris son père décédé, dont l'ombre plane délicatement sur tout le film), Ryota tente de faire revenir à lui son ex-épouse et à séduire son petit garçon. Toutes ses manoeuvres sont compliquées, ses petits calculs parfois couronnés de succès (mais pas toujours) et les progrès aléatoires.

    L'art de Kore-Eda se montre tout entier dans cette petite musique dont le drame semble exclu, mais qui résonne parfois comme une tragédie antique : le quotidien apparaît alors comme éternel, à la faveur d'une conversation nocturne sur la mort ou dans l'évocation d'un souvenir d'enfance.

    Après la tempête dessine avec précision, amour et un brin de noirceur caustique, une galerie de personnage attendrissants et proches. Il apportera beaucoup de bonheur aux amoureux de la profondeur d'analyse du grand cinéaste japonais
    Arnaud R
    Arnaud R

    87 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2017
    Un très joli film d'une tendresse à couper le souffle qui est très contemplatif mais rentre avec brio dans l'intimité de ses personnages dans une forme de huis clos pour réunir une famille et les faire revenir à l'essentiel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2017
    Kore-Eda frappe encore une fois très juste avec un film plein de sensibilité et d'émotions qui ne tombe jamais dans la mièvrerie. Le film est un portrait de famille magnifique, comme toujours.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2017
    Un film beau, fin, juste, délicat, drôle, avec des acteurs d'un talent inouïe. Une vraie perle ce film !
    traversay1
    traversay1

    3 403 abonnés 4 739 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2017
    La quête du bonheur, toujours, mais avec une pointe d'amertume à cause des illusions perdues. Kore-eda est de retour avec ce qui pourrait être une énième variation sur ces thèmes chéris, si ce n'est que le fond est cette fois enrichi et approfondi et touche bien plus juste que dans Notre petite soeur, qui flirtait avec la mièvrerie (sentiment tout personnel). Le personnage central d'Après la tempête, Ryôta, est un homme encore jeune mais dont l'existence prend une tournure décevante : un divorce non digéré, une situation professionnelle médiocre, des espoirs déçus comme romancier. Le film est un condensé de la vie de Ryôta avec ses occasions manquées et la recherche de l'équilibre dans le cocon familial, comme un baume qui sert à panser sa propre faillite. Un sujet que Kore-eda traite avec sa pudeur et sa bienveillance habituelles. En y ajoutant une certaine ironie et une pointe de pessimisme, tout relatif. Entre Ozu et Naruse, les deux grands cinéastes japonais dont Kore-eda est l'évident héritier. Au rythme d'un typhon qui passe (le 24ème de l'année !), après lequel reviendra le calme, le film garde une forme apaisée et interrogative, contemplative diront ses détracteurs. Cela en fait sa beauté avec la longue réunion finale où Ryôta se retrouve avec sa mère, son ex-épouse et son fils. L'intrigue se resserre, les sentiments affleurent et l'émotion va crescendo. Autour de son héros, Après la tempête a laissé de l'espace à ses autres personnages pour exister. La figure de la mère de Ryôta est la plus touchante. Cette veuve a l'âge de la sagesse et de la sérénité. La façon dont elle essaie de sauver son fils et son couple brisé montre que Kore-eda, fidèle à lui-même, trouve toujours des raisons d'espérer. Après la tempête, il y a l'accalmie et un avenir à construire.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    569 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Plus Kore-Eda vieilli plus sa mise en scène gagne en qualité et en classicisme…Il se rapproche à chaque film un peu plus d’Ozu, son nombre de plans fixes n’a jamais été aussi grand. Comme il prend soin de remplir l’écran de détails subtils et qu’il pratique les ellipses fréquemment, sa technique s’intègre totalement dans son récit et ne se fait pas remarquer d’emblée. ‘’Après la tempête ‘’ est un monument d’humanité, il traite d’un sujet extrêmement fréquent au Japon comme en France mais par la profondeur des propos et du jeu des acteurs sa description est fondamentale. Il n’est ni pessimiste ni optimiste, aussi la présence de la grand-mère apportant l’émotion est fondamentale. Sans elle, le ressenti final serait bien diffèrent. Kore-Eda est un des dix plus grands cinéastes vivants, de ceux dont l’utilité ne peut être mise en doute, de ceux devant lesquels on se pose des questions sur notre vie écoulée ou à venir…Le bonheur, comme le découvre inopinément la grand-mère lors de l’admirable séquence entre elle et son fils, est de savoir ce dont il faut se passer pour l’obtenir
    Laurent C.
    Laurent C.

    247 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2017
    Hirokazu Kore-Eda aime un cinéma de l'intériorité familiale. "Notre petite sœur", "Tel père tel fils" sont des hymnes intimistes à l'amour familial. "Après la tempête" en quelque sorte répète le dilemme d'un père et d'un mari à la recherche de lui-même, de sa filiation, de sa paternité et de sa conjugalité. Si la tempête est matérialisée par un typhon qui guette la ville, la véritable tempête est intérieure à cette famille décomposée. On y traverse la mort, l'infidélité, le doute, la folie, l'alcoolisme, la perte, l'abandon, mais aussi la joie, les retrouvailles, l'affection. Le réalisateur peuple son film de mets qui embaument le cinéma, là où dans "Notre petite sœur", il ne cessait de filmer des arbres fleuris à la manière d'un jardin japonais. "Après la tempête" est un cinéma très subtil, très nuancé, même si quelques longueurs parfois cassent la continuité mélancolique du récit. Le cinéaste ne s'apitoie pas sur ses personnages. Il les regarde évoluer dans leurs tourments intérieurs, faisant penser à la caméra de Pialat. Mais sans doute que ce nouveau long-métrage a perdu de la magie et de la sensibilité des autres œuvres de l'auteur. Si le film est bouleversant, on reste un peu sur sa faim.
    fasskinder
    fasskinder

    25 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2017
    un film soporifique... le précédent film avait, c'est vrai, quelques moments très beaux (malgré sa longueur) mais là c'est d'une platitude effarante et on se pose la question : si le même film avait été tourné à Paris, avec les mêmes plans, la même lenteur, les mêmes banalités du quotidien... ça n'aurait intéressé personne ! Là on parle Tempura plutôt que Sandwich jambon beurre et les critiques s'emballent !
    islander29
    islander29

    827 abonnés 2 319 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 avril 2017
    Encore un petit chef d'œuvre signé Kore eda....On soulignera la grande délicatesse et un certain bonheur accordé à ce portrait d'un écrivain japonais lamda dans un Tokyo filmé avec beaucoup d'intimité et de joie....Petites ruelles , arrières cours, jardins, rues en perspective, intérieurs dédoublés, il y a une certaine harmonie du montage et de la prise en photo qui m'a rappelé l'été de kikujiro du génie Kitano ......Et puis les personnages sont attachants, avec en arrière plan la figure du père, spoiler: et un amour filial qui semble persister jusque dans la vie de couple ratée (l'homme divorce)
    .....A noter beaucoup de justesse dans l'expression des sentiments, mais aussi dans les dialogues très souvent pertinents dans leur sensibilité......A ajouter enfin, une grande douceur de la technique, plus accentuée que dans les films précédents du réalisateur, seule la musique se faisant trop discrète.... A ne pas rater c'est un bijou.....
    Acidus
    Acidus

    684 abonnés 3 690 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2017
    Une nouvelle fois, Hirokazu Kore-Eda réalise un superbe long métrage où les liens familiaux, l'enfance et la condition sociale sont au coeur de cette histoire d'une incroyable tendresse. Comme toujours dans son cinéma, Kore-Eda tisse une intrigue simple autour de laquelle gravite des personnages très attachants et un confortable parfum de nostalgie. Sans parler d'oeuvre contemplative, "Après la tempête" dégage une force tranquille, couvrant parfois des probématiques plus sérieuses et dramatiques. Bref, ceux qui connaissent déjà le cinéma de Hirokazu Kore-Eda ne seront pas dépaysés et les autres peuvent se pencher sans hésitation devant ce très bon film.
    Stéphane C
    Stéphane C

    56 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Avec beaucoup de pudeur Hirokazu Kore-eda filme la terrible désillusion du couple mais aussi les liens affectifs subsistants ... vraiment magnifique ...
    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 avril 2017
    Film soporifique sur le thème rebattu du pauvre petit fils à maman, fumiste et malhonnête qui se découvre un amour dévorant pour son fils une fois par mois. Surtout s'il peut revivre son enfance avec lui... et la prolonger en volant de ci de là.Ce n'est pas un film sur la famille mais sur le narcissisme masculin.
    Jmartine
    Jmartine

    161 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2017
    De Hirokazu Kore–eda j’avais vu « Notre petite sœur », film charmant dans un Japon de cerisiers en fleurs et une nature enchanteresse, des actrices adorables mais un film déjà trop long, trop lisse… « Tel père, Tel fils », là où sur un thème identique (l’inversion d’enfants à la naissance) Etienne Chatiliez avait fait une comédie légère, lui avait fait un film grave, trop grave…. « Après la tempête », est un film où il ne se passe pas grand-chose, dans le huis clos d’un appartement HLM triste de banlieue…le film met en scène une famille, la grand mère Yoshiko, la merveilleuse Kirin Kiki, déjà admirable dans les « Délices de Tokyo » qui se réjouit de peu de chose, comme la visite de ses enfants, même s'ils viennent en général pour la taper... son fils , Ryota (Hiroshi Abe), a écrit un livre qui a eu un certain succès et depuis plus rien, il gagne sa vie comme détective à temps partiel, escroque ses clients, et comme l’avait fait son père, dilapide son argent dans le jeu, vole sa mère, tape ses amis……son couple n’a pas tenu , il peine à verser à son ex-femme sa pension alimentaire, il essaye de se raccrocher son fils en lui offrant des cadeaux ….difficile de le trouver sympathique…c’est long, bavard et en même temps soporifique, même si l’interprétation est excellente, cela ne suffit pas à sauver ce drame familial de l’ennui…..dommage...
    poet75
    poet75

    263 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2017
    Après une parenthèse mineure (« Notre petite soeur » - 2015), Hirokazu Kore-Eda renoue avec ce qu'il avait déjà parfaitement réussi dans des films précédents comme « Tel père tel fils » (2013), le portrait de famille et les relations complexes qui en unissent ou en désunissent les membres.
    Se rêvant écrivain depuis qu'il a fait éditer un roman à succès, Ryôta, incapable de poursuivre sur cette voie, a dû se résoudre à exercer un autre emploi, en l'occurrence celui de détective privé. Le voilà donc contraint d'espionner les faits et gestes d'autrui, activité peu honorable dont il se satisfait tout en rêvant de gagner une cagnotte grâce à sa passion pour le jeu (la loterie ou le pari sur des courses cyclistes). Avec son visage mal rasé, il ressemble à un vagabond, à un homme errant en quête d'une vie meilleure. De temps à autre néanmoins, il renoue avec son fils de 11 ans Shingo, ce qui lui donne aussi l'occasion de revoir son ex-femme à qui il n'arrive pas à verser les sommes qu'il doit.
    Mais il est un autre personnage important dans ce film : celui de la mère de Ryôta et, par conséquent, grand-mère de Shingo.Une femme qui n'a pas sa langue dans sa poche et dont chaque parole semble nourrie de bon sens jusqu'à, parfois, prendre le risque de paraître sentencieuse. Un beau personnage que cette femme dénuée de résignation et dans l'appartement de qui se déroule une bonne partie du film. Son mari venant de décéder, les enfants, Ryôta et sa sœur, se disputent déjà son héritage. Chacun cherche à s'approprier les objets les plus précieux du défunt ou ce qu'il en reste, ce dernier en ayant déjà déposé en grand nombre dans un établissement de prêt.
    Toujours est-il que c'est dans l'appartement de la grand-mère que se retrouvent les principaux protagonistes du film pour une séquence qu'on peut considérer comme en étant le point d'orgue. Elle se déroule durant une nuit de tempête, tandis que se déchaînent les vents violents d'un typhon. C'est à cette occasion, dans l'appartement mais aussi dans le refuge où s'abritent Ryôta, son fils et son ex-femme, après être sortis malgré le mauvais temps, que se dévoilent les intentions cachées, les secrets les plus enfouis. Les cœurs, pendant un moment, sont comme mis à nu.
    Malheureusement il est quelque chose qui détruit tout, qui fausse les relations et dévoie les personnages (sauf la grand-mère). Ce quelque chose, c'est l'argent, omniprésent tout au long du film au point qu'il pourrait en être le titre (comme il le fut pour le dernier film de Robert Bresson en 1983). L'Argent, qu'on peut écrire avec un grand A, on pourrait presque écrire Mammon comme dans la Bible : une divinité maléfique qui corrompt les esprits et les cœurs. Et le plus affligeant, c'est que même Shingo, le garçon de 11 ans, en est déjà une sorte d'adorateur, au point qu'il voit partout des billets de loterie potentiellement gagnants, même là où il n'y en a pas ! Semblable à son père, il rêve de l'opulence qui pourrait advenir un jour plutôt que de profiter du temps présent. 8/10
    Dom Domi
    Dom Domi

    39 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2017
    Ce film est le lieu du non-dit et du silence.
    Après une bonne heure où on tente de suivre les dialogues et de ne pas s'endormir, on attend avec impatience la tempête.
    Lorsque celle-ci arrive, on se dit que la parole va se libérer.
    Mais la tempête acouche d'un '' pchit ''.
    Le film passe à côté de l'essentiel, et le temps de préparation est surdimensionné par rapport à la partie la plus intéressante qui est amputée.
    Dommage, il y avait pourtant une belle fin possible.
    Au lieu de ça, on reste frustré.
    Et le réalisateur tente de s'en sortir en diffusant une chanson tentant d'expliquer ce qui n'a pas été évoqué ou dit dans la fin du film.
    Un certain gâchi.
    Dommage.
    domi
    Les meilleurs films de tous les temps
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