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    Après la tempête
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    vincentasc
    vincentasc

    32 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2017
    Petite déception. Sur un scénario peut-être trop mince, Kore-eda ne retrouve pas la magie de ces précédents films. En raison d'un personnage masculin qu'il n'arrive pas, (volontairement ?) sympathique ou du moins attachant. Sa mise en scène est trop distante. Dans "une petite sœur" ou "Still walking" émanait une poésie du quotidien. Ici, on baille poliment et La Réunion de cette famille dans un appartement (La partie la plus réussie) arrive bien trop tard.
    soulman
    soulman

    79 abonnés 1 186 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mai 2017
    Un déception. Film trop long, répétitif, admirablement interprété, certes, mais sans surprise aucune. La dernière partie est pourtant réussie qui voit la famille réunie sous le toit de la grand-mère, à l'abri du typhon qui s'abat.
    momo M.
    momo M.

    39 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Ce film m'a déçue. J'avais vraiment aimé le film "tel père tel fils" et vu les louanges des critiques, je partais confiante. Malgré une belle interprétation, on s'ennuie beaucoup. C'est long, très très bavard et le scénario tourne en rond sur l'histoire de cette famille et surtout du père qui refuse de grandir
    Loïck G.
    Loïck G.

    323 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2017
    Sans l’interprétation forte et prégnante des comédiens dont Hiroshi Abe et Kirin Kiki ( "Les délices de Tokyo") , je ne sais pas si j’aurais tenu les deux heures murmurées à l’oreille des spectateurs contraints de suivre une tentative de réconciliation entre un homme et une femme qui ont déjà semble-t-il opté pour d’autres horizons. Kore-eda qui fait de plus en plus dans l’épure et la réalisation à minima entend ici nous rappeler que le socle familial demeure celui des ancêtres à travers le très beau portrait de la grand-mère qui par la grâce d’un typhon salvateur réussit une dernière fois à réunir le couple séparé. Elle va tour à tour « négocier », l’air de rien, avec son fils et son ex belle fille, mais dans le confinement de son petit appartement, l’amour et les sentiments ne trouvent plus leur place
    Pour en savoir plus , mon blog lheuredelasortie.com
    velocio
    velocio

    1 268 abonnés 3 098 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2017
    Tout au long de sa carrière, c'est le plus souvent en tant que peintre des familles japonaises que le réalisateur Hirokazu Kore-eda a écumé les festivals et, tout particulièrement, celui de Cannes. C'est ainsi que ses 3 derniers films ont été présents sur la Croisette : "Tel père, tel fils" y a obtenu le Prix du Jury en 2013, "Notre petite sœur" était en compétition en 2015 et "Après la tempête" faisait partie de la sélection "Un Certain Regard" en 2016.

    Lorsqu'il a commencé à travailler sur le scénario de "Après la tempête", les premiers mots que Hirokazu Kore-eda a écrit ont été "Tout le monde ne peut pas devenir celui qu'il voulait être". C'est ainsi qu'est né le personnage de Ryota, un ancien espoir de la littérature qui travaille dorénavant comme détective privé, soit disant pour "alimenter" un futur roman. Addict au jeu, Ryota a autant raté sa vie sentimentale et familiale que sa vie professionnelle : le couple qu'il formait avec Kyoko a cessé d'exister, et, lorsque Ryota a la garde de son fils Shingo, âgé de 11 ans, il n'a de cesse de lui tirer les vers du nez à propos du nouveau compagnon de Kyoko. Quant à Yoshiko, la mère de Ryota, elle nourrit un rêve secret : qu'intervienne une réconciliation entre Ryota et Kyoko. Un espoir qui, peut-être, pourrait se concrétiser quand, un soir de typhon, Ryota, Kyoko et Shingo se retrouvent devoir passer la nuit chez elle.

    Tourné dans une cité HLM de Tokyo dans laquelle le réalisateur a vécu de l'âge de 9 ans à 28 ans et dont il dit que, elle aussi, à l'instar de Ryota, "elle n'a pas pu devenir ce qu'elle voulait", "Après la tempête" a un titre japonais qui signifie "Plus profond que la mer", titre venant des paroles d'une chanson très populaire de Teresa Teng, une interprète dont les chansons parlent d'amours malheureuses, ce qui ramène au concept que peu de gens deviennent l'adulte qu'ils rêvaient d'être. Dans ce film inégal, dans lequel flotte un parfum d'amertume mais qui aurait gagné à être raccourci, on retiendra surtout son début et sa fin, ainsi que les scènes où apparait Yoshiko, la mère de Ryota, ne serait-ce que pour ses réparties savoureuses, telle celle-ci : "quand on est vieux, il ne faut pas se faire de nouveaux amis, sinon on passe son temps dans des enterrements".

    Les amateurs de cinéma japonais connaissent bien Kirin Kiki, la comédienne qui interprète le rôle de Yoshiko : déjà présente dans de nombreux films de Hirokazu Kore-eda, elle a également joué pour Naomi Kawaze. C'est elle, en effet, qui interprétait le rôle principal dans le très beau et très délicat "les délices de Tokyo", celui de Tokue, la spécialiste de la préparation de la pâte de haricots rouges confits. Auprès d'elle, on retrouve des comédiens ayant déjà tourné avec Hirokazu Kore-eda, tels Hiroshi Abe, qui joue Ryota, et Yoko Maki, interprète de Kyoko.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    74 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Dieu sait que j'en suis fan, d'Hirokazu Kore-eda, celui qui dessine, à partir de presque rien, des choses précieuses, subtiles, délicates -et profondes, sur la famille, sur les fratries, sur la vie simple.... Inutile de dire que je suis allée voir Après la tempête les yeux fermés. Bon, j'ai eu ensuite du mal à les rouvrir, tant le film distille un ennui profond.... Cette fois ci Kore-eda, à partir de rien, a fait.... pas grand chose.

    Sans doute parce que de cette famille normalement disfonctionnelle, on ne peut s'attacher qu'à la grand mère Yoshiko, la merveilleuse Kirin Kiki, courageuse, et qui se réjouit d'un rien, comme la visite de ses enfants, même s'ils viennent en général pour la taper... (plus exactement, sa fille vient pour se régaler de la délicieuse cuisine de Yoshiko). Elle aurait bien espéré finir sa vie dans une vraie maison, et pas dans un HLM, mais pour cela, il aurait fallu qu'elle ait eu un autre mari.... et un autre fils. Le mari était joueur. Il accumulait les dettes. Quant il est mort, cela a plutôt été un soulagement.

    Le film est construit en fait autour du fils, Ryota (Hiroshi Abe), et c'est bien là le problème: impossible de s'attacher à cette larve malhonnête. Il s'imaginait écrivain: il a écrit un livre, qui a eu un certain succès, et depuis: rien. Alors, il gagne sa vie comme détective à mi-temps dans une officine spécialisée essentiellement en filatures en vue divorces sans frais... Il roule son patron, il rackette ses clients, il tape son trop gentil collègue et quand il a de l'argent, au lieu de payer la pension alimentaire de son fils ou de lui offrir les accessoires de base ball dont le petit rêve, il va le dilapider aux courses. Et pire: quand il rend, rarement, visite à sa mère, c'est pour fouiller les placards dans l'espoir de trouver un billet ou quelque objet vaguement précieux qui pourrait être vendu....

    Pendant un typhon, Ryota, sa femme Kyoko (Yoko Maki) et leurs fils vont se retrouver coincés chez Yoshiko, créant un rapprochement très artificiel. Ce que Kore-eda décrit le mieux, ce sont les enfants, et là encore, ce qui nous retient, c'est ce portrait finement dessiné de Shingo, déçu par ce père comme Ryota lui même a pu l'être par le sien, plein de questions et d'incompréhensions, qui naturellement, voudrait tellement que toute la famille se retrouve rassemblée autour de la grand mère, dans une belle maison! Mais ce rapprochement d'une nuit, on sait bien qu'il ne durera pas.

    Bref, je n'ai pas adhéré, parce que Ryota est trop minable pour qu'on puisse lui trouver la moindre excuse et ressentir la moindre empathie avec lui.... Dommage!
    Fabien D
    Fabien D

    176 abonnés 1 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2017
    Après la tempête, le dernier film de Kore-Eda est une merveille de sensibilité, un film d'une grande pudeur sur la famille qui évite tous les poncifs du genre. Jamais mélo malgré un sujet relativement dramatique, le film offre à ses acteurs, les plus jeunes comme les plus vieux, une très belle partitions à jouer. Subtil, solaire et souvent drôle, après la tempête a quelque chose de tcheckovien, c'est une oeuvre simple et sincère, une certaine vision du Japon loin des clichés de la grande ville et de la campagne.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    121 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2017
    Kore Eda continue à disséquer les liens familiaux au travers de ce film. Un typhon doit arriver sur Tokyo et une famille disloquée va devoir passer la nuit ensemble dans un petit appartement. Tout ce qui est fait le cinéma du maître nippon est au rendez-vous : les deuils, les rancœurs, les fêlures, les histoires d’amour conjugales et filiales compliquées et déglinguées, les espoirs déçus, les ambitions éteintes,… Une vie quoi, une vie dans laquelle chacun joue sa partition et tente de rester debout ; une vie ni blanche, ni noire, mais grise. Une vie dans laquelle chacun essaie de composer avec une vie d’adulte loin de la vie rêvée par les enfants qu’ils étaient. Qu’a-t-on fait de sa vie quand rien n’est à la hauteur des espoirs que l’on avait fondés ? Et que fait-on du reste à vivre ? C’est l’orientation philosophique prospectée par Kore Eda dans ce film. Tout en nuance et en finesse, en prenant son temps, peut être parfois excessivement ; comme il sait si bien le faire. Ni pathos ni traitement à la truelle et les dialogues superbement écrits y sont pour beaucoup ; de nombreuses phrases sont de profondes réflexions sur le sens de la vie. Malgré tout le talent dont fait encore preuve Kore Eda pour décortiquer des liens familiaux se nouant et se dénouant au travers de secrets et de regrets ; cet opus est moins poignant que d’autres de ses films ; moins d’émotion et moins d’enjeu.
    Et pour conclure un extrait d’une interview accordée par le réalisateur à propos de son film : « C’est une histoire qui jette un regard intime sur le présent des personnes et leur façon d’être. Tous les personnages ont vécu de grandes difficultés à devenir les adultes qu’ils voulaient devenir lorsqu’ils étaient enfants. Toutefois, ils continuent d’essayer de trouver un moyen d’apprécier la vie, aussi différente soit-elle du futur dont ils avaient rêvé. Avoir accepté les changements qui se sont opérés en moi après la mort de ma mère et de mon père donne ce film qui est celui qui me ressemble le plus ». Une intelligence sociale et humaine folle chez Kore Eda
    mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    didbail
    didbail

    27 abonnés 511 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2017
    Par petites touches, avec beaucoup de finesse et de sensibilité, le réalisateur japonais nous fait découvrir une famille et les liens complexes qui les unissent ... ou les séparent. Le personnel principal est tantôt méprisable, tantôt touchant. Et l'on se pose les mêmes questions que le réalisateur sur le sens de notre vie. A VOIR !!!
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 425 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2017
    Shinoda Ryota approche la cinquantaine. Il a raté sa vie. Si son premier roman a remporté un prix littéraire, il n’en a pas écrit d’autres et gâche son talent dans une agence de détectives. Héritée de son père, son addiction au jeu l’a conduit a accumulé les dettes. Sa femme l’a quitté et menace de lui supprimer la garde de son fils.

    Hirokazu (c’est son prénom) Kore-Eda (c’est son nom) tisse lentement une œuvre que j’avais découverte en 2004 avec "Nobody knows", l’histoire poignante d’une fratrie abandonnée à elle-même par une mère irresponsable. Comme leur titre l’indique ("Notre petite sœur", "Tel père, tel fils") ses films suivants explorent les mêmes thèmes qui, en l’heure temps, étaient déjà ceux du cinéma d’Ozu : la transmission père-fils, la solidarité familiale…

    On subodore, en regardant son affiche ou sa bande-annonce, où "Après la tempête" va nous mener : les retrouvailles d’un père absent avec son fils – et sa réconciliation avec son ex-femme. Mais Kore-Eda est trop subtil pour ne pas nous surprendre. Si tout le film nous conduit lentement vers ce happy end convenu, il ne cède pas à cette facilité.
    Kore-Eda filme la vie. Et dans la vie, les couples brisés ne se réconcilient pas. L’amour ne renaît pas des cendres du divorce. Dans la meilleure des hypothèses, ces couples déchirés parviennent à évacuer l’acrimonie et la douleur de la séparation et à renouer un dialogue minimal. C’est ce que filme Kore-Eda avec une lucidité et un minimalisme admirables.
     Kurosawa
    Kurosawa

    560 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Après le sympathique "Notre petite sœur", Hirokazu Kore-eda revient avec un film plus âpre, centré autour des relations familiales et donc intergénérationnelles – thème central du cinéaste. Il est ici question d'un père divorcé, détective privé, qui s’endette à force de parier sur des courses de chevaux et qui se trouve donc incapable de payer la pension de son ex-femme, problème classique que ne va pas véritablement traiter Kore-eda, qui se montre plutôt attentif à la mort définitive d'un couple et sur ce que celui-ci peut sauver, à savoir l'amour pour leur enfant. La bienveillance du cinéaste pour ses personnages, tendres, émouvants mais surtout très imparfaits, combinée à une lucidité sur l'avenir de cette famille, révèle la sensibilité et l'intelligence d'un film subtil dans son écriture mais qui, dans son refus louable de passages en forces, s'interdit toute forme de rupture, à la fois dans l'évolution de son scénario et dans son ton trop monocorde, symptôme d'un point de vue très vite cernable qui ne parvient pas à être solidement renouvelé sur la durée. "Après la tempête" est donc un film devant lequel on peut s'ennuyer mais qui insuffle aussi un vrai plaisir à travers ses personnages nuancés et sa délicatesse.
    Newstrum
    Newstrum

    39 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2017
    Un film autobiographiques par bien des côtés où Hirokazu Kore-eda continue de s'interroger sur l'exercice du métier de père. Un film émouvant, mais pas aussi beau, ni aussi achevé sur un plan formel, que Still Walking, dont Après la tempête fait figure de suite déguisée. Voir ma critique complète sur mon blog.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    51 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2017
    Vu et avis le 20170511
    .-.-.-.-.-.-.
    Film lent, exigent et profond
    .-.-.-.-.-.-.
    Le premier film de koreeda que j ai vu est distance qui m avait estomaqué. J ai du essayer de le voir 6 fois au cinéma, pas une seule fois j ai réussi à le regarder sans m endormir, et des la première vision j ai considéré distance et koreeda parmi ce que je préfère.
    .-.-.-.-.-.-.
    Comme souvent, le film cherche à montrer l indicible, ni à l expliquer, ni à le théoriser, juste le montrer et le faire comprendre. Pas d explication, pas de morale/de vrai fil conducteur, c est juste au spectateur de comprendre ce qu il veut. Le film est lent, ne dit pas grand chose, il montre des gens simples, communs, et pourtant le film à la profondeur de la vérité lorsqu elle est simple. Il y a même une gravité inhabituelle chez koreeda.
    .-.-.-.-.-.-.
    Le début est assez lent, le film a un peu de mal a se mettre en place. Les petites combines du père, ses faiblesses, il me semble qu'il n'était pas utile d'y consacrer autant de temps, que le sujet n'est pas aussi porteur que la fin du film avec les relations intrafamiliales.
    A la fin du film, on peut se demander quelle est l'utilité du jeune détective avec qui le père fait ses enquêtes. Probablement à montrer que Ryota a pu être auparavant un homme plus attachant, Si le début me semble discutable, à partir du repas avec la famille de la soeur de Ryota et le début de la tempête, le film prend une profondeur bien supérieure. Les discutions entre ryota et successivement son ex-femme, sa mere et son fils sont passionnantes et justifient amplement la longue mise en place du film.
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    53 abonnés 847 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2017
    C’est le troisième film de cet auteur que je savoure, après « Tel père tel fils » et « Notre petite sœur ». Hirokazu Kore-eda sait distiller les émotions du quotidien avec délicatesse, en prenant son temps, sur des sujets qui nous touchent, comme le divorce ou les relations parents-enfants. Certains personnages sont espiègles, parfois ironiques, c’est cependant la bienveillance qui alimente leurs relations. Le spectateur regarde se dérouler cette fuite en avant où le temps qui s’écoule reste la seule certitude.
    Charles N
    Charles N

    13 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2017
    Un film tendre et intelligent. Les relations entre des personnages attachants sont montrées avec finesse dans une sorte de huis-clos très naturel. Malgré quelques lenteurs dans la mise en place, les acteurs incarnent cela de manière très réussie et on partage ce moment de prise de recul. Un film qui réconcilie avec les pages de sa vie !
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