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    Après la tempête
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    3,6
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    71 critiques spectateurs

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    Krebs
    Krebs

    30 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Ce qui caractérise ce film, tout autant que le réalisateur, c'est sa finesse. Sur fond d'une histoire de couple divorcé avec un enfant qui ne peut voir son père qu'une fois par mois, tout repose sur la complexité des personnages, leurs questionnements, leurs faiblesses et leurs regrets. On ne s'ennuie pas une minute dans ce film, où les personnages deviennent très vite attachants. Le regard de l'enfant est évidemment clé, et c'est autour de lui que l'histoire s'articule. Un très bon film, qui confirme que Hirokazu Kore-eda est un grand réalisateur.
    dominique P.
    dominique P.

    823 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Voilà une bonne comédie dramatique japonaise.
    C'est tout en lenteur, en dialogues, en émotions.
    Le cinéma asiatique en général est toujours excellent.
    Seul petit bémol toutefois, par moments on peut s'ennuyer.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 janvier 2017
    « Les grands talents fleurissent tard. » prévient la grand-mère Yoshiko (Kirin Kiki) au sujet de son fils Ryota (Hiroshi Abe). Dans un film où les personnages parlent souvent en adage, celui-ci a toutefois en réalité moins valeur d’avertissement que d’excuse. Auteur d’un premier ouvrage titulaire d’un prix, Ryota n’a pas « confirmé » avec la parution d’un second. Les années passant, ses aspirations littéraires n’ont jamais trouvé l’épanouissement, celui-ci mettant désormais ses dons d’observations au service des besognes d’une agence de détective. Cet échec à concrétiser son rêve pourrait après tout ne regarder que lui (dans une communauté par trop soucieuse de la réussite sociale du voisin). Son attitude face à cet état de fait lui a cependant coûté une vie de famille : avec le divorce de son épouse Kyoko (Yôko Maki) pour ce qu’on comprend être ses manquements dans l’éducation de leur fils unique, Shingo (Taiyô Yoshizawa). Accaparé à guetter sa propre floraison, ce père n’aura su accompagner celle de sa progéniture. Après la Tempête les réunit, entre l’arrivée sur les côtes d’un vingt-quatrième typhon et les désastres successifs qui ont parsemé leur vie commune, alors que Ryota se met à suivre en filature son ex-épouse, vestige d’un passé qui, dans son cas, décidément ne passe pas. (notre entretien avec Kore-eda est à lire ici

    Peut-être me faudrait-il avouer n’avoir jusqu’ici accordé à Hirokazu Kore-eda une attention ne dépassant que moyennement le stade de l’intérêt poli. L’occasion de s’adonner de temps à autre au petit jeu consistant à chercher derrière la mièvrerie apparente des signes de difficulté existentielle (filmer le bonheur est une tâche résolument ingrate). Il est comme rafraîchissant de le voir se confronter à des existences pleinement malheureuses, autant que peut s’y déceler certaines facilités. Se mettant au chromo de l’humeur générale, sa photographie adopte des teintes mornes, à l’uniformité maronne (la fidélité de Kore-eda au 35 millimètres s’avère payante en terme de densité). Le dialogue est thématiquement appuyé : si les bons plats demandent une longue cuisson, c’est immédiatement pour s’en référer à un personnage qui, lui, le temps passant, à force de bouillir intérieurement s’est transformé en un être acariâtre. Ce souci temporel touche jusqu’aux aliments eux-mêmes, Ryota se plaignant à deux reprises de la péremption (largement dépassée) des produits que sa mère conserve – et avale sans trouver, elle, à y redire. Elle fait avec, s’est constituée une raison, comme elle accepte la condition de son fils mieux qu’il ne la vit lui-même. Exilé d’un passé prometteur, butant face au barrage d’un avenir qui lui rendrait sa bonne fortune, il est un être condamné à hanter sa propre existence plus qu’il ne l’habite, en banqueroute du présent. Son obsession du jeu (il claque toute sa fortune aux courses avant de s’acquitter de la pension qu’il doit pour son enfant) reflète ce désespoir, autant que la filature de son ancienne épouse donne la mesure de son envie.

    À l’ère du numérique et de ses facilités de traçage, il y a quelque chose de presque touchant à voir les indépassables méthodes façonnées par une époque analogique employées par l’agence de détective où il opère, autant que dans leur reprise à titre personnel. Suivre en voiture, fournir des photographies papiers, rester planqué dans une chambre d’hôtel avec vue ou passage sonore, etc. Son métier, sa méthode, paraissent déjà élaborés par un autre temps. Les formes de médiocrité et de mesquinerie auxquelles Ryota se trouve confronté durant ses journées (autant qu’il y contribue) peuvent, ou se voir comme des bassesses immémoriales, ou au contraire, tel qu’un de ses collègues le suggère, comme ayant trait à une vulgarité contemporaine. Le drame d’Après la Tempête a en partie à voir avec l’incapacité de certains profils à s’adapter aux contours sociaux qui leur sont imposés, se retrouvant alors piégés dans des failles de la vie moderne. Ce qui fait la tristesse de l’existence menée par son personnage ne ressort pleinement qu’au sein d’une famille modeste, où les attentes ont été redoublées, des sacrifices consentis (à moins que ce ne soit l’enfant qui sacrifie en fait son avenir aux attentes irréalistes de ses proches ?), pour que celui-ci s’élève au-dessus de cette condition préalable.

    Lire la critique entière sur Film Exposure.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 mai 2017
    "Jusqu'au jour où un typhon...". Le problème est que le typhon arrive au bout d'une heure et demi, et qu'avant il ne se passe... rien.
    Alasky
    Alasky

    332 abonnés 3 253 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 août 2024
    Une famille qui se sépare et qui se retrouve le temps d'une soirée en pleine tempête, et qui avec pudeur relate ses sentiments et états d'âme. Excellent quatuor d'acteurs mais l'ensemble est tout de même long et quelques fois soporifique...
    Ti Nou
    Ti Nou

    469 abonnés 3 471 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2020
    Du pur Kore-Eda Hirokazu : une simple histoire de famille racontée avec finesse et sobriété, sans esbroufe ni artifice stylistique. Ce père de famille, ayant bien du mal à assumer son rôle et devenir adulte, est un personnage complexe et attachant.
    vidalger
    vidalger

    310 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2017
    Quasi-totale réussite pour ce nouveau film de Hirokazu Kore-eda, à la filmographie inégale depuis le magnifique Still walking. On revient toujours aux relations familiales, à la filiation, avec un regard nostalgique sur le passé, une difficulté à vivre le moment présent et une peur sourde de l'avenir. Par petites touches impressionnistes, on découvre peu à peu l'univers mental du principal protagoniste Shinoda (Hiroshi Abe, toujours superbe) et ce qui paraissait simple de prime abord - un divorce mal digéré - prend un relief dramatique au fur et à mesure du déroulement de l'histoire. Toujours de belles images, une direction d'acteurs impeccable (à noter la très fine Yoko Maki dans le rôle de l'ex-épouse). Seul, le rythme, parfois alangui pourrait affadir notre jugement.
    Shinny
    Shinny

    39 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2018
    Un film touchant qui montre que les choix dont on est responsables nous font devenir adultes qu'on le veuille ou non. Accepter les erreurs accepter de ne pas être l'adulte dont on rêvait d'être fait partie du processus. La relation avec la mère ajoute une bonne touche d'humour. Un bon moment passé.
    Flowcoast
    Flowcoast

    56 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2018
    Les films asiatiques ont toujours cette atmosphère austère, un peu raide, "Après la tempête ne déroge pas à cette règle. Dans les galères du père divorcé, englué dans une routine et des problèmes d'argent, on sent un peu le film pesé sur les épaules du public. Au début avec un peu d'indulgence, le film avance, parfois avec de l'innocence dans les regards, mais plus on avance, plus les dialogues sortent un peu plus matures. On attendait une chute ou un coup d'éclat dans le scénario, ce qui n'est jamais arrivé. Un film plutôt bien tourné, mais un peu mou.
    Dora M.
    Dora M.

    58 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2022
    Ce qui est agréable, c’est qu’on rentre de suite dans l’ambiance du film, ses personnages. On suit notamment Ryota (Hirsohi Abe), romancier obligé d’être détective pour gagner de l’argent, divorcé essayant tant bien que mal de voir et de gâter son fils, mais dépensant tout son argent aux courses ou dans les tickets de loterie. Le personnage le plus attachant est sa mère (Kiki Kirin), récemment veuve, ne regrettant pas son mari, très franche, pleine de “phrases choc”, rigolote. Les scènes où elle apparaît sont les meilleures, les dialogues sont très réussis, avec beaucoup d’humour.
    Les personnages sont attachants et touchants, l'histoire est intéressante. C’est un joli film.
    cinono1
    cinono1

    284 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2017
    "Le bonheur est de savoir ce dont il faut se passer, pour l'obtenir". Le cinéaste Kore-Eda nous rejoue sa partition en sourdine sur le thème des rêves brisés et des querelles familiales. Sa partition est tout en pas feutré, ne cédant jamais à la dramaturgie, qui pourtant, tend ses tentacules sur le quotidien des personnages... Cette façon de faire avancer ses histoires tout en douceur, est rare, précieuse et permet la réflexion sur la condition humaine, loin du bruit et des fracas de certains spectacles d'aujourd'hui. Le scénario n'est pas très bien construit, allongeant la première partie mais on savourera aussi la joliesse des images avec notamment ce refuge au cœur du typhon et la prestation de la grand-mère
    jean l.
    jean l.

    156 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2017
    Kore Eda retrouve son immense talent de Cineaste de la famille, ses conflits, ses souvenirs, ses déchirements mais aussi son amour et ses joies simples.Un ton de comédie illuminé ce récit doux amer d'une nuit ious la tempête
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    72 abonnés 819 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2020
    Sans doute le film le plus abouti de Kore-eda. Contrairement à son habitude, le japonais nous propose ici un récit dense, maîtrisé de bout en bout, dans lequel il dépeint, avec une sensibilité et une justesse remarquables, la situation émouvante de cette famille. On se prend d'empathie pour ces personnages ancrés dans une réalité dure dans laquelle chacun peut s'identifier.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Ah chic ! un film japonais. Avec ce que je sais de ses réalisateurs, pour filmer les familles, ce sont les plus fins. Et comme leur pays vieillit encore plus que le nôtre, leurs vieilles, bien présentes, sont séduisantes.
    Celle qui jouait dans « Les Délices de Tokyo » reçoit son fils, son petit fils, son ex belle fille, chez elle le temps que le 23° typhon de l’année s’éloigne.
    Ce fils, écrivain raté, mauvais menteur, détective privé minable, dégingandé, toujours à se plier, a hérité de son père qui vient de disparaître, l’addiction aux jeux de hasard qu’il risque à son tour de transmettre à son propre fils. Et parce qu’il pourrait être dépressif, se montre fort, finalement.
    Dans cette chronique qui nous tient en éveil par l’étrangeté de certaines réactions, nous sommes en même temps parfaitement concernés par la question de ces patrimoines familiaux constitués de faiblesses, de tendresse ignorée, de maladresse, de générosité. Comme le ragoût préparé par la chèfe de famille a besoin de temps pour exprimer tous ses parfums, le film aurait pu durer au-delà de ses deux heures.
    La retenue des beaux acteurs ne masque ni la violence qui nous atteint plus intimement que bien des boum boum, ni l’intensité des sentiments, ni leur ambiguïté.
    Limpide, élégant et familier, délicat avec des pointes d’amertume, subtil, « d’une tristesse nonchalante » comme je l’ai lu sur le site « Bande à part ».
    Shephard69
    Shephard69

    321 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2019
    Ma cinquième incursion dans la filmographie de Hirokazu Kore-eda que j'avais découvert par son superbe et bouleversant chef d'oeuvre qu'est "After life" que je place invariablement parmi mes films préférés. Après une longue première heure d'exposition presque ennuyeuse, une dernière partie centrée sur le typhon en huis-clos forcément plus intimiste et plus forte d'un point de vue émotionnel. Comme à l'accoutumée, une superbe analyse d'une cellule familiale toute en subtilités et en retenue avec des thématiques sous-jacentes comme la responsabilité, la paternité, l'héritage ou encore le poids d'une carrière d'artiste dans le Japon contemporain. Peut-être pas le meilleur long-métrage du réalisateur japonais mais une oeuvre qui demeure très touchante. Hiroshi Abe, dans le rôle du père, est magnifique de justesse et de présence.
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