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QuelquesFilms.fr
272 abonnés
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3,0
Publiée le 4 février 2019
Pas le meilleur film du cinéaste (mon préféré reste After Life). Pas très original sur le fond. Mais cette chronique familiale, douce-amère, sensible, tient la route, notamment grâce au regard toujours bienveillant du réalisateur sur ses personnages.
il ne se passe rien, il n'y a pas d'histoire, les dialogues insignifiants et sans intérêt c'est filmé sans recherche , c'est un puissant somnifère , une façon de montrer la vie au Japon aujourd'hui qui ne donne pas envie d'y aller. en bref c'est un film a oublier , même si les critiques sont assez snobs pour le porter aux nues.
Un film sensible, poétique, rafraichissant porté par une réalisation sobre mais offrant des plans plastiquement très réussis. Ce film parlera à chacun car il traite sans prétention d'une thématique universelle : l'enfance.
Quel usage peut-on faire d'un père ? En quoi le fait d'être un joueur engage-t-il sur la voie de l'irresponsabilité ? Un couple se sépare. Lui a publié un roman, il "gagne" sa vie comme détective privé, mais en profite pour espionner son ex-femme. Ce qu'il gagne, il le rejoue en espérant toujours gagner le gros lot. Mais il n'est "qu'un père qui perd"... Il y a du pathétique dans cette quête de ce père empêché, qui cherche sa part d'héritage, qu'il pourrait rapter de son défunt père, comme s'il n'avait pas reçu la reconnaissance de son propre père, lorsqu'il a publié et aurait voulu être reconnu comme auteur. Ce père se montre parfois totalement irresponsable avec son fils, même s'il lui offre la part de rêve, tout en reproduisant sans doute la contamination de son propre père, qui lui a insufflé le virus du jeu. La répétition transgénérationnelle est ici clairement montrée à l'écran.
On ne peut pas dire qu'on passe un mauvais moment devant Umi yori mo Mada Fukaku, mais le film ne commence jamais réellement puis l'exploration des sujets évoqués ou des personnages cités est bien trop timide. Un peu déçu !
Au Japon, de nos jours. Ryôta, après un premier roman prometteur, ne trouve plus d’inspiration. Il travaille dans une agence de détective, où il arnaque les clients et dépense son argent dans les courses cyclistes. Son père est mort récemment, il rend souvent visite à sa mère. Sa femme, Kyoko l’a quitté et élève leur fils Shingo. Elle est en passe de refaire sa vie. Un soir de typhon, Ryôta, Kyoko et Shingo se retrouve dans l’appartement en HLM de la mère de Ryôta.
J’ai été déçue, ayant beaucoup aimé les deux films précédents, je trouve qu’ « Après la tempête » manque d’âme, de souffle. Les personnages stagnent, n’évoluent pas, le film met surtout les désillusions et les échecs en relief.
Ceci dit, les acteurs sont très bons, mention spéciale à la grand-mère, Kirin Kiki, déjà remarquable dans « les délices de Tokyo ». L’analyse de la société japonaise, avec ce portrait croisé, reste intéressante.
La tempête est dans les coeurs, mais des rapports humains d'une rare profondeur l'emportent et rétablissent le calme. KORE-EDA nous entraîne comme d'habitude dans une introspection familiale à trois générations avec ses acteurs favoris, dont Kirin KIKI qui joue la grand-mère. Dans une interview sur france-inter, avec Laure ADLER, le 27 avril 2017, il a dit qu'elle lui rappelait sa mère par son petit côté langue de vipère et sa gaieté. Comme le père du film lui rappelait son propre père, un peu immature, obligeant l'enfant à devenir mature rapidement, sans connaître l'insouciance d'une enfance révée. Un film pour ceux que la famille et sa psychologie intéressent.
Après la tempête a un précèdent, Still walking de huit ans son aîné. Outre Hiroshi Abe comme acteur principal, ces deux drames familiaux de Hirokazu Kore-eda partagent des thématiques voisines : portrait d’un père dans son rôle d’éducateur sur fond de crise de la quarantaine, désunion d’une famille « ordinaire » et, à force de renoncement, les ambitions individuelles d’un passé révolu forgent les désillusions collectives d’un présent. La mécanique scénaristique garde un même axe, celui composé par la génération familiale la plus ancienne qui, à nouveau, offre le principal lieu de conciliabule. Un lieu confiné à l’image de la mise en scène de Hirokazu Kore-eda moins porteuse de souffle dans Après la tempête que dans Sill walking. Le portrait unilatéral et sévère de la gente masculine et le peu d’empathie générée font barrage à l’appropriation du film par le spectateur. En ne renouvelant pas son cinéma, Hirokazu Kore-eda donne l’impression de le bégayer. De film en film, la magie attendue disparaît au point de sembler absente dans Après la tempête. Celle observée dans Nobody knows (2004) paraît désormais très lointaine des derniers métrages du cinéaste.
Sympathique mais trop long: 2heures pendant lesquelles il ne se passe pas grand chose. On va, on vient, on espionne, on se réunit. Certes, mais l'intérêt du spectateur là dedans?
4 693 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 21 septembre 2020
Après la tempête raconte l'histoire d'un romancier défaillant qui se transforme en détective privé pour joindre les deux bouts. Il a malheureusement un problème de jeu donc son salaire va au jeu au lieu de la pension alimentaire pour ses enfants. Son ex-femme est loin d'être heureuse et menace d'arrêter les visites mensuelles s'il ne paie pas. L'histoire est lente et sans incident même si une tempête approche. Les spectateurs ont un aperçu de la vie défaillante du romancier et on peut voir qu'il vit toujours dans la fierté de son roman primé d'il y a plus de dix ans. Ses relations interpersonnelles sont assez désordonnées car il a aliéné les membres de sa famille avec ses échecs financiers précédents. D'une part je souhaite que sa vie reprenne et soit belle à nouveau mais d'un autre côté je m'en fiche vraiment. La plupart du temps surtout vers la fin j'aurais juste souhaité que le film se termine bientôt parce que je m'ennuyais tellement...
Sans prétention scénaristique, ni dramatique, "après la tempête" émeut grâce à la délicatesse de son rythme et à la volonté de filmer l'instant présent. Kore-Eda HIROKAZU nous livre un nouveau portrait de famille plus urbain et plus apaisé qu'à l'accoutumée, où le protagoniste fait l'apprentissage des responsabilités d'une vie d'adulte. La finesse de l'humour et des silences répond à un existentialisme perdu, au carrefour d'une vie entamée et rongée par les remords et les illusions disparues.
un peu déçu je m'attendais à mieux, j'aurai préféré plus de réflexion de la part du couple... finalement c'est une histoire de mères face aux pères, aux hommes, mais timidement exposé je trouve, ça ne va pas au fond des choses. Le film prend trop de temps à établir son sujet.
Un film banal, limite ennuyeux. Les 3 principaux acteurs sont convaincants (je mets pas le fils dans les 3), c'est tout ce qu'il y a à garder du film. Ca aurait été un film américain, il se serait fait descendre, mais comme c'est japonais c'est forcément du génie. L'image du père n'en ressort pas très reluisante au final.