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dominique P.
844 abonnés
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5,0
Publiée le 27 décembre 2017
C'est un magnifique documentaire sur des chats errants à Istanbul. C'est à la fois un réel dépaysement car on voit la ville d'Istanbul et surtout c'est un enchantement car nous voyons plusieurs chats errants dont s'occupe différentes personnes (des habitants, des commerçants), notamment un monsieur qui était en grande dépression et qui a retrouvé le goût de vivre rien qu'en s'occupant de plusieurs chats. Ce documentaire est très pertinent, très bien réalisé, attendrissant, amusant. Egalement c'est une excellente idée de l'avoir fait. Si on aime les animaux et surtout les chats, il ne faut pas manquer ce documentaire remarquable.
Née à Istanbul, Ceyda Torun passe ses plus jeunes années au milieu des chats errants. Lorsque sa famille a quitté le pays, quand elle avait 11 ans, Ceyda a vécu en Jordanie puis à New-York où elle a passé son adolescence sans rencontrer un seul chat de gouttière. Elle a étudié l’anthropologie à l’Université de Boston avant de retourner à Istanbul pour être l’assistante du réalisateur Reha Erdem. Elle est retournée aux Etats-Unis et a cofondé Termite Films avec le directeur de photographie Charlie Wuppermann avec qui elle a réalisé Kedi, son premier long-métrage documentaire.
J'avais un sourire niais tout du long. On ressent parfaitement tout l'amour de la réalisatrice et des habitants d'Istanbul pour ces boules de poils. Ici, elle se penche plus particulièrement sur les chats des rues. Ceux qui débarquent chez vous un main et qui ne repartent plus. Pas ceux qu'on va chercher chez un éleveur, mais plutôt celui qui vous choisi parce que vous avez été assez sympa à leurs yeux pour mériter de vivre avec eux.
La réalisatrice brosse le portrait de plusieurs chats dans différents quartier d’Istanbul. Sari, duman,Bengü, Aslan Parçasi, Gamsiz, Psikopat (la chatte psychopathe) ou encore Deniz sont les héros et héroïnes de cette fantastique ville qu'est Istanbul. Surplombé par de la tour Galata la ville se découvre à nos yeux, belles et élégante. Ses habitants se dévoilent au travers de l'histoire de leurs chats. Une ville en plein changement où personne ne sait si les chats auront toujours leur place.
Kedi : Des Chats et des Hommes est un vrai coup de cœur.
Franchement il ne me serait pas venue à l'idée de faire un film sur les chats et je dois dire que l'idée est ingénieuse Istanbul se révèle toujours aussi majestueuse , et que nos amis à 4 pattes sont attachants un superbe moment de cinéma plein d'originalité
Comme je suis très proche des animaux, je ne pouvais pas manquer ce joli docu concernant des chats errants. C'est à la fois didactique, amusant, plein d'émotions et si vrai. Merci à la réalisatrice pour ce joli moment au cinéma.
J'ai découvert ce très beau film en famille pendant les fêtes. Quel émerveillement pour nous tous. Le film est à la fois drôle et tendre. Avec des beaux portraits de chats plein de caractère mais aussi des habitants d'Istanbul qui les recueillent, les nourrissent et les soignent. Courrez-y tous, KEDI fait chaud au cœur et par ce temps hivernal ce serait dommage de s'en priver.
Enfin un film qui réconcilie l’animal et l’être humain, qui nous parle de femmes et d’hommes se préoccupant de leur sort et dans lequel la caméra prend la place ici…des chats. Le chat, animal doté de pouvoirs mystérieux qui a tenu déjà une importance de premier ordre au cours de l’Histoire. Chez les Egyptiens qui l’admiraient il était le symbole de la fécondité et de l’amour maternel. Le chat représentait également une image positive dans l’islam, Mahomet ayant été sauvé par lui de la morsure d’un serpent. Ici, de la première à la dernière image, hommage est rendu au félin à travers un voyage insolite au cœur d’Istambul, ville dans laquelle le félin s’est progressivement installé depuis des siècles. A l’époque de l’empire Ottoman, les chats rendaient service aux navires marchands, chassant les rats qui se trouvaient à bord. Venus de partout en Europe et notamment de Norvège, les chats demeurés à quai après le départ des bateaux ont ainsi progressivement élu domicile dans la ville turque. Une ville peuplée de couleurs et de mystères dans laquelle le chat est devenu l’un de ses principaux citoyens, aimé et respecté. Istambul est une ville de chats. Ils y vivent en totale liberté et ce sont les habitants qui s’en occupent. Ils les soignent, les nourrissent et entretiennent avec eux une communication au-delà des mots, comme si les hommes et les félins se comprenaient, s’accordaient sur un même mode de pensée tout à fait hors normes. Le film de la jeune réalisatrice turque Ceyda Torun est une véritable enquête au cœur de la communauté animale où elle a planté sa caméra. Empruntant la forme du documentaire, l’œuvre est aussi l’histoire de plusieurs personnages clé dans la vie des chats Stambouliotes. On y apprend notamment qu’ils peuvent être doués de pouvoirs de guérison et qu’ils apaisent les humains des vicissitudes du monde. C’est comme si l’homme renaissait en lui-même au contact de l’animal. La balade est insolite, peuplée d’émotions inattendues et l’on est littéralement fasciné et absorbé au cours de la projection qui est un véritable enchantement. Un film qui élève l'âme en prenant une dimension spirituelle, au-delà des mots, et où musique et images contribuent à l'éblouissement. Le talent de la réalisatrice est d’avoir su rendre universel un propos et une approche de l’animal qui dépasse le cadre du simple documentaire. Par ces temps de division où les êtres en quête d’eux-mêmes et de leurs identités se déchirent de part et d’autre, le film est une ode à la réconciliation. Remarqué dans de nombreux festivals à travers le monde, le film est déjà un grand succès au Canada et aux Etats-Unis. Souhaitons que sa sortie en France lui fasse un connaître chez nous un succès largement mérité. Un mot pour conclure « allez le voir », vous ne serez pas déçu du voyage. Sans oublier une mention particulière pour la superbe et envoûtante bande originale de la compositrice de musique de film Kira Fontana.
Ce film est remarquable, car superbement mis en image - restant factuel sans les sempiternelles mièvreries et le pathos qui enrobent souvent ce type de documentaire. Drôle - étonnant et au final attachant, ce film nous donne surtout une irrésistible envie d'Istamboul et de ses chats ;-)
La réalisatrice prend le poumon de la ville en caractérisant les chats comme les habitants qui y vivent. Il y a les timides, les prétentieux, les sang-gêne et les bien élevés..... C’est aussi le témoignage d’une relation d’amour et de respect entre les animaux et les hommes. C’est même plus que ça car certains disent que les chats améliorent le comportement des humains par l’intérêt qu’ils portent aux autres. C’est un peu leur Agnès Varda à eux. Elle offre un regard tellement plein d’humanité sur un monde parfois si dur. Très beau.
Un vrai feel-good movie avec de belles images de cette magnifique ville d’Istambul et des Stambouliottes. Et une bande de chats filmés à hauteur de matou avec leurs caractères et leurs amis humains. C’est joliment fait avec un peu de mièvrerie mais pas trop.
À Istanbul les chats sont en libre-service, des milliers arpentent les rues à la recherche de nourriture et d’un peu d’attention. Ce documentaire raconte leurs vies, leurs différences, les relations qu’ils ont nouées avec les hommes, ces derniers en parlant toujours avec affection et prévenance. Évitant la mièvrerie, peut être un poil long, ce film est un joli portrait d’Istanbul et de ses habitants, qu’ils soient à 2 ou 4 pattes.
Pas facile à résumer, c’est un documentaire sans prétention qui montre les relations qu’entretiennent les habitants d’une grande ville avec la multitude de chats qui s’y baladent. C’est clairement pas le documentaire du siècle mais il y a quelque chose de touchant dans celui-ci, qu’on aime les chats ou pas.
Ma critique complète sur mon blog --> Critique du dimanche
Il n' y a pas de quoi fouetter un chat à la vision de ce film à grande partie documentaire mais qui, justement, en intégrant une forme de fiction à certains moments finit par plaire, sans excès. La caméra se porte à hauteur de matous pour essayer de se mettre à leur place et en profiter pour donner une vision anti touristique de la mythique Istanbul et sociologique de ses habitants qui ont tous des typologies différentes (pêcheur, marchand, artiste, cuisinier, femme au foyer...) comme les chats (snobs, chasseurs, avides de câlins, guerrier ou perdus) avec qui les humains cohabitent. Une forme dialectique qui pourrait être fascinante si le film avait plus de personnalité, ce qui le rend assez plat et parfois ennuyeux, au premier degré. Mais la beauté des chats, filmés parfois de telle façon qu'on les prendrait pour des humains et la joliesse du cadre rendent Kedi parfois attachant. Sans compter la musique qui attise les tympans. La part de fiction, je crois, vient d'une scène qui rend ce film finalement assez intéressant. Il s'agit de l'histoire du chat qui fait tout pour conquérir son territoire. C'est le seul moment du film où il se passe vraiment quelque chose. Nous pouvons préférer les films de Walt Disney, qu'ils soient faits de personnages de papier et de crayon ou en chair et en os.
Un petit documentaire sans prétention qui a le mérite de nous faire pénétrer intelligemment dans l'univers des chats. Kedi a été tournée en Turquie, et au delà du côté exotique c'est un film dépaysant et même attendrissant ... Pas besoin d'être fan de chat pour le voir ! Ca change des documentaire TV ... J'y retourne avec ma faille ce week-end ! J'adore !