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Jean-luc G
69 abonnés
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3,5
Publiée le 6 janvier 2018
Un documentaire indispensable pour tous qui aiment la fascinante ville d'Istanbul et/ou les chats. Une belle révision au ras du bitume des charmes millénaires de cette cité située au carrefour des civilisations. Quelques phrases sybillines laissent percer une résistance au pouvoir en place, "les chats sont libres et font ceux qu'ils veulent" ou "ils nous aident à ne pas perdre notre joie de vivre". A bon entendeur, salut! GE1 - janvier 2018
Istanbul et les chats, toute une histoire. C'est ce que nous apprend ce joli documentaire, où l'on suit pendant plus d'une heure les aventures des plus vieux habitants de la ville. Entre portraits et anecdotes, une belle réussite.
Kedi, ce sont les chats d'Istanbul. Libres de n'appartenir à personne, ces chats errants tissent pourtant des liens forts avec les humains. On découvre, en les suivant les chats dans leur quotidien, leurs habitudes, leurs caractères, et leurs personnalités, toujours uniques. Les stambouliotes racontent leurs rencontres et l'affection mutuelle qu'ils se portent. Kedi est un hommage aux chats, mais aussi un portrait touchant de la ville et de ses habitants.
Le genre documentaire au cinéma permet d'apporter un regard différent et de donner leur chance à des réalisateurs. En plus ici, du cinéma turque qu'on connait davantage par des films très militants ou très sociaux. Ici, pas de problèmes avec la censure. C'est la vie paisible des chats à Istambul et celle tout aussi paisible des Stambouliotes (enfin c'est présenté comme ça) qui s'écoule. On dit que les chats apaisent. Il semble que ce soit vrai également au cinéma. Le risque, c'est de s'endormir dans son fauteuil. Mais bon, c'est plaisant et reposant. Tant qu'à faire du documentaire animalier, un petit supplément d'éthologie (étude du comportement des espèces animales dans leur milieu naturel) aurait été utile. C'est un peu abordé mais très insuffisamment au profit d'une vague étude du comportement... humain.
J'ai éprouvé plusieurs sentiments successifs vis à vis de ce film.
Avant de le voir : la crainte de me confronter à une "chatonnerie". Il faut dire que ceux et celles qui postent en minaudant des adorables photos de chatons dans une poubelle sur leur compte Facebook me révulsent. Il faudra que je me fasse analyser pour cela.
Dans un deuxième temps, celui de la vision, Kedi m'a plutôt intéressé. Le tableau qu'il dessine d'Istanbul et de ses habitants est plaisant dans sa variété. Le caractère d'un chat peut capter l'attention quelques minutes, alors que discours humaniste d'un vieux monsieur pourra charmer.
Après l'avoir vu, le sentiment qui prédomine est finalement l'indifférence. Le film est bâti sur une idée mignonne, mais sa réalisation est insipide (les plans de coupe aériens sont très médiocres) et son effet à long terme proche du néant. Sans être honteuse, la tentative est donc un peu vaine.
L’actualité nous rend curieux de la Turquie, du cinéma turc et d’Istambul.
On pouvait imaginer qu’un documentaire nous montrant ‘’les centaines de milliers de chats’’ qui vivent à Istambul en symbiose avec la population présentait un biais amusant pour apprendre un peu plus sur cette ville et ses habitants.
Rien de tout ça ; à l’exception de trois ou quatre plans larges qui donnent une vague idée de la ville, tout au long du film la caméra sa promène à raz de terre, et on voit des chats, des chats et des chatons … et quelques braves gens qui essayent d’expliquer comment leur empathie pour les chats leur apporte bonheur et satisfaction.
C’est mièvre, long (80 mn), mal monté (un plan sur une pleine lune au firmament pour annoncer un crépuscule rose sur le Bosphore...). A peine supportable.
Une seule image présente de l’intérêt : la concurrence entre un chat et des mouettes pour avaler des poissons abandonnés par un vendeur. Je tais le résultat de la brève confrontation, seul enjeux du film.
Remarquable documentaire qui nous fait admirer les Maroux et les Minettes au travers d'Istanbul et de ses habitants. un superbe travail qui fait mediter sur la relation avec les chats. je conseille vivement....
Un feel-good movie filmé à hauteur de chat. Ce documentaire aussi sociologique que psychologique rend zen, surtout si vous aimez les félins. Très bien réalisé et monté, il s'intéresse aussi aux humains, et il met en parallèle leur destin et celui des chats. Ville en mutation, Istanbul est victime d'une urbanisation galopante qui pourrait lui faire perdre son identité. Rester en contact avec les chats de rue et les préserver, c'est garder le contact avec sa propre nature animale (une femme souligne que la grâce naturelle d'un chat est plus facile à accepter que celle d'une femme), avec une partie de l'Histoire, et c'est aussi entretenir une joie de vivre et un sens du partage, qualités qui peuvent faire défaut dans un monde moderne de plus en plus obsédé par le profit et l'individualisme concurrentiel. Les chats sont comme de petits extraterrestres qui nous reconnectent à nos sens. En guérissant leurs blessures, on guérit les nôtres. En prenant soin d'eux et en respectant leur indépendance, on respecte ce qu'il y a de plus précieux en nous.
Le titre n’est pas menteur, c’est un film sur les chats et les relations particulières qu’ils entretiennent avec les Stambouliotes. En suivant plusieurs matous, tous différents le film montre bien ce qui rend cet animal si particulier presque mystique, les hommes et les femmes, sont là pour témoigner de ce lien si particulier et semblable à aucun autre qui unit les chats et ceux qui savent les apprécier. Les amateurs de chats seront heureux de se retrouver dans ces propos et de voir filmer la vraie nature du félin. Comment les chats inspirent les Hommes et comment ceux-ci leur rendent, dans ce pays, cette ville où les chats occupent une place privilégiée, voilà le propos de ce film, simple, sans artifice, ce qui le rend plus beau.
Mais Ceyda Torun, ne se contente pas de nous montrer cette relation, elle nous amène à réfléchir sur ce qu’est l’humain, via diverses expériences de vie. Et en filigrane critique (gentiment) la politique du gouvernement Erdogan le tout en nous baladant dans les rues d’Istanbul. Ici repose le deuxième atout du film, le spectateur est amené tour à tour dans les secteurs touristiques et ceux qui le sont beaucoup moins et découvre ainsi réellement Istanbul, pour qui aime cette ville et y a été, c’est avec bonheur que l’on retrouve l’ambiance qui règne là-bas.
En ne cherchant pas le meilleur angle de vue, en n’essayant pas de capter à tout prix un moment précis, en s’effaçant derrières les Stambouliotes et surtout derrière les chats, personnages principaux de ce film, Torun nous révèle la réelle nature de ces félins et ce qui les unit à nous, une balade avec des animaux aussi gracieux que fascinant, dans une ville et une culture aussi splendides que captivantes et rien que pour ça « Kedi » (chat en turc) en vaut largement la peine.
c'est vrai que les anecdotes racontées sont touchantes, les chats beaux et bien filmés. mais finalement le film finit par être répétitif. il aurait mieux valu faire durer plus longtemps quelques séquences plutôt que de multiplier ainsi les exemples.
ce film est un documentaire qui se veut sûrement non interventionniste en ne posant probablement que peu de questions aux intervenants et en travaillant surtout au montage. le fameux problème de l'observateur impartial. je pense que c'est une erreur dans ce film car il manque de théorisation, d'analyse sociétale. il ne décolle pas vraiment des bonnes intentions : mignonnes images de chat.
en particulier, je regrette beaucoup qu'il n'y ait aucune allusion à la île aux chiens d Istanbul en 1910 (exécution de 30.000 chiens, sous prétexte que la religion réprouve de tuer un chien, ils ont été enfermés dans ressource jusqu' à tous mourrir de faim) même ville, 100 ans d écart, deux situations extrêmement opposées. le contraste aurait pu donner une profondeur qui manque à ce documentaire.
Moi qui adore les chats, ce film m'a beaucoup déçu. Premièrement, les chats choisis ne sont pas des plus beaux. Ils sont très banals et un peu "sales". Il existe pourtant de magnifiques chats des rues, tout noir, orangés, ou tigrés. Pourquoi choisir parmi les plus moches ? Ensuite, la mise en scène n'est pas si extraordinaire, contrairement à ce que disent certains : souvent, la caméra bouge un peu là où elle devrait être stable ou bouger de manière fluide. L'éclairage est plusieurs fois défaillant (trop sombre). De nombreux plans ne permettent pas de saisir les chats, qui apparaissent tout petits à l'écran. C'est un film sur les chats, pas les toits ou le bitume. Les (trop) nombreux commentaires des personnes sont souvent inintéressants. Certaines scènes n'ont aucune utilité et ne sont pas très ragoûtantes, comme la séquence (en noir en blanc et un peu pixelisée) où la caméra observe un rat dans un égout.
Depuis plusieurs décennies, les chats occupent une place prépondérante au cœur de la capitale économique de la Turquie, au point même de devenir un atout touristique (un phénomène comparable à l’île d’Ao-Shima au Japon qui compte plus de chats que d’habitants).
A l’images des vaches sacrées en Indes où la population a appris à vivre avec elles, à prendre soin d’elles et à tenter (tant bien que mal) de cohabiter, on peut sans le moindre mal faire un parallèle avec Istanbul où le chat y est presque aussi sacré et où les bonnes âmes sont nombreuses à leurs venir en aide. Car si les chats sont aussi nombreux à vivre dans les rues de la ville, c’est parce qu’ils sont tous livrés à eux-mêmes, aucun maître, aucune attache particulière, ils vont et viennent et au fil des siècles, ils ont appris à cohabiter avec l’Homme.
Pour mener à bien son projet, la réalisatrice Ceyda Torun est allée à la rencontre de divers habitants d’Istanbul pour nous restituer des histoires et autres anecdotes qui unissent aussi bien les citoyens que les félins. Chaque histoire s’avère différente des unes aux autres avec néanmoins un point commun : la présence du chat. De la vendeuse de prêt-à-porter en passant par le pêcheur qui prend soin d’une portée de chatons, du restaurateur qui compte sur son chat pour le débarrasser des souris en passant par les innombrables bons samaritains qui prennent soin des chats des rues.
« Un chat qui miaule à vos pieds, qui lève son regard vers vous, c’est la vie qui vous sourit. »
Les matous se suivent mais ne se ressemble pas, la grande variété des races est due au fait que la ville, lorsqu’elle servait essentiellement de port de transit de marchandises, à cette époque, les marins avaient pour habitude de toujours avoir un chat dans la cale de leurs navires pour chasser les rats. Bien évidemment, à chaque escale ils se faisaient la malle, ne faisant que grossir les rangs au sein de la capitale turque.
Avec l’aide de celles et ceux qui les côtoient, la réalisatrice parvient à nous dépeindre la personnalité de quelques chats errants, qui vont et viennent à leur guise chez les commerçants. Sarı, Bengü, Deniz, Gamsız ou encore Duman, chacun à son petit caractère. Entre les bagarreurs, les fainéants, les caractériels, les fins chasseurs et ceux qui préfèrent s’adonner aux câlins, on retiendra plus particulièrement celle qui est affectueusement surnommée la « psychopathe du quartier », parce qu’elle règne en maître face aux chiens.
Kedi : Des Chats et des Hommes (2017) est la fois un beau et tendre documentaire, qui devrait aisément plaire aux félinophiles invétérés (tel que moi), mais pas que ! Il n’est pas nécessaire d’être un féru de chats pour pleinement y adhérer et tomber sous leurs charmes.
« Chagnifique ! Wouah ! Tellement envoûtant, ce film ! Avez-vous déjà vu et entendu parler des animaux sacrés dans certains pays ? Des vaches en Inde, bien sûr ... et des singes au Ghana, aussi. Et, des chats dans notre époque ? Voilà, justement, « Kédi des chats et des hommes » est un merveilleux film documentaire sur des centaines des milliers de chats vagabondant dans les rues d’Istanbul (Turquie) depuis des siècles. Sans maîtres, ces chats vivent entre deux mondes, mi-sauvage et mi-domestique. Ce qui est étonnant, c’est qu’ils apportent la joie et la raison d’être aux habitants qui le nourrissent et le soignent ! Une formidable palette des portraits des chats et des habitants qui nous partagent des témoignages touchants avec de belles citations en faveur de ces petits félins ! Poétique ! La cohabitation avec les chats ont des vertus thérapeutiques pour eux, les habitants ! Impressionnant de voir beaucoup de chats se balader dans les trottoirs sans être chassés et les habitants se plier aux miaulements pour les nourrir ou les caresser ! Enfin, le film « Kédi des ch chats et des hommes » est une belle découverte culturelle et touristique de la ville d’Istanbul .... J’ai adoré ce film ! Chagnifique ! »
À Istanbul, les chats sont chez eux. Comme les vaches en Inde, ils sont respectés et choyés. À la différence de l'Occident où les chats errants sont chassés et mis en cage de peur des maladies qu'ils transmettent, ils vivent à Istanbul en paix dans les rues, sur les quais, dans les arrière-cours et y jouissent de la bienveillance des Stambouliotes. Kedi raconte l'histoire de sept d'entre eux.
Vous aimez les chats ? les photos tellement kawaï de chatons-mignons vous font fondre ? Vous adorerez ce documentaire. Vous ne les aimez pas ?...
Avant de souligner le peu d'intérêt de ce docu gnangnan, reconnaissons-en d'abord honnêtement les mérites. Le premier est technique. On imagine volontiers les difficultés qu'a dû rencontrer Ceyda Torun pour tourner son documentaire. Rien de plus difficile qu'un film avec des animaux et rien de plus difficile encore qu'un film avec des animaux rétifs à toute forme de domestication. Sans doute, existe-t-il des films ayant des chiens pour héros ("Lassie chien fidèle", "Beethoven", "Belle et Sébastien"...) mais si quasiment aucun n'a eu de chat pour personnage principal c'est précisément en raison de la quasi-impossibilité de leur faire tenir un rôle. On n'en sera que d'autant plus admiratifs des images qu'elle a réussi à capter - et de toutes celles qu'elle a ratés pour une mauvaise lumière ou quelques secondes de retard.
On saura gré également à la jeune réalisatrice d'avoir éviter le piège de l'anthropomorphisme, si fréquent dans les documentaires animaliers, ou, pire, celui de la voix off. Comment dès lors faire comprendre les particularités de chaque chat aux pas desquels elle s'attache sans perdre le spectateur ? En faisant parler les humains - bizarrement plus d'hommes que de femmes - qui s'attachent à eux : un pêcheur, un restaurateur…
Le problème est qu'au bout de vingt minutes, le procédé s'épuise. "Kedi" a beau ne durer qu'une heure vingt, c'est une heure de trop.
Plus grave, s'il a pour cadre Istanbul, dont les rues et les toits sont longuement filmés, "Kedi" ne nous dit rien de la Turquie contemporaine. Il aurait pu être tourné à New York ou à New Delhi, il aurait été strictement le même.