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pasmaldutout
24 abonnés
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3,0
Publiée le 21 novembre 2017
Logan Lucky : ou la preuve qu’un grand réalisateur ne peut pas rater un film spoiler: « I am in-car-ce-re-ted »…. restera un grand moment de cinéma
Les deux heures passent rapidement, c’est plaisant, pas le meilleur film de 2017 mais assez distrayant… trop étonné de voir des gens sortir de la salle…. (Ce sont des spectateurs qui profitent de tous les avantages de l’illimité, ils sortent dès que le film ne leur plait pas dans les 10 premières minutes du film : comment peut-on juger d’un film en 10 minutes ? Misère…) Des décors à couper le souffle. Une photographie exceptionnelle Une bande originale au top Personnages bien campés. Et en bonus Riley Keough (The Girlfriend Experience) éblouissante
Soderbergh s'offre une récréation sur un scénario un brin bancal et assez improbable. appuyés par des dialogues parfois soporifiques, bon nombre de scènes s'avèrent inutiles et ralentissent l'intrigue. mais il faut avouer que ce casse mis en place de façon spectaculaire et surprenante réserve son lot de surprises. en outre, il y a un casting plutôt séduisant.
Simple et efficace, un oeil sur The Big Lebowski et un autre sur Hell or High Water (pour Jeff Bridges), rien de très nouveau sous le soleil avec un de ces films de bras cassés au grand coeur qui se veut drôle tout en faisant une légère critique sociale. Le film y réussit mais il n'emballe pas non plus tout à fait parce que tout ça manque pas mal de rythme et de folie. Pour le coup, n'est pas le Big Lebowski qui veut, car le faux rythme du Dude participait au génie du film alors qu'ici c'est juste un peu top lent. Agréable mais un peu trop classique, avec un twist déjà vu et revu. Le casting est épatant par contre, notamment Adam Driver, parfait en simplet manchot.
Et voici donc le film de braquage décalé tant vendu par la bande-annonce. Et la déception est d'autant plus grande qu'on retrouve une énorme brochette d'acteurs, et une réflexion de société intéressante sur la "province" américaine et les préjugés sur les péquenauds du coin. Ce qui tue le spectateur est le rythme : totalement absent, le film donne l'impression de durer 4 heures. La partie braquage manque totalement le coche puisqu'il n'y a jamais de tension ou suspense sur le fait qu'ils réussissent leur coup. L'absence d'enjeu, de la moindre preuve d'humour, ou d'une véritable caricature de l'Amérique rurale rend le film vide et ennuyant au possible. Tous les efforts pour reconstituer la course de Nascar, donnent le sentiment que le réalisateur s'est totalement perdu en route et a oublié de raconter une histoire captivante, se disant intérieurement que la présence d'acteurs talentueux suffirait au film. Un de ses échecs artistiques monstrueux et improbables, à l'image de ces blockbusters à 300M$ qui s'échouent à plagier les séries B ou les direct-to-dvd.
Ce n'est pas un bon et mauvais film. Il aurait couter 29 millions de dollars. Mais ou est passer le budget. Sa ressemble plus a un telefilm qu'in film a gros budget.
Quel ennui mortel, quelle faible part consacrée au sujet ! Il s'agit plus de la (pauvre) vie de personnes sans trop de perspectives, dépeinte en outre de manière triviale et inintéressante.
Pour un film sensé parler de braquage, beaucoup trop de temps est consacré à des scènes totalement hors sujet et ennuyeuses à mourir : spoiler: une personne en train de marcher dans un parking, une visite médicale, une dispute familiales etc . Qui va au cinéma pour voir un mec en train de mettre un CD dans l'autoradio de sa voiture ? Sur les 45 premières minutes par exemple, la partie braquage ne dure spoiler: qu'une dizaine de minutes !
Un film braquage implique de l'action, du suspense, de la réflexion pour concevoir le plan. A la place, tout est trop lent.
Mêmes les acteurs précédemment plutôt sympathiques / attirants (Chaning Tatum et le héros des derniers James Bond) sont transformés et deviennent presque répugnants : spoiler: bouffis, mal habillés, mal rasés, un peu sales, handicapés physiques (une jambe ou un bras en moins) .
Un Soderbergh mineur, mais parfaitement maîtrisé, on tombe vite sous le charme de cette bande de pieds nickelés et on suit le film avec plaisir. Même si le tout est classique, le scénario est assez malin pour maintenir un peu le suspense jusqu'à la fin et le ton léger et plutôt drôle du film finit de nous convaincre.
Drôle et sans surplus, on aime l’accent de l’Amérique profonde et le comique de situation. Pour autant, le scénario n’est pas d’une grande ingéniosité mais les personnages et les acteurs viennent vite effacer cette déception.
Au regard de l'affiche de Logan Lucky, on peut se demander si on est face à un poster grossier d'une star du rap US ou bien une annonce du prochain salon de tuning en Caroline du Nord. Qui plus est quand on connaît les dernières contre-performances de réalisation signées Steven Soderbergh, qui enchaînait les projets de mauvais goûts au cours de cette dernière décennie. Mais on y est pas du tout. D'entrée, on est dans un film des frères Coen, ou presque. L'univers est planté au milieu de ces deux frangins - Tatum & Driver complément déjantés. Le film est d'abord une franche comédie ou il est facile de rire aux éclats tant les acteurs font vivre le burlesque. Un film de casse qui ne passera jamais vraiment par la case thriller, mais ouvre un regard sur une Amérique à la fois peut montrée et tellement intéressante ! Il y a ce flegme dans les interprétations qui rend le film divertissant et toujours là on l'attend pas. Rudement bien écrit et casting nickel, une bonne surprise.
Un énième film de "casse" sans le côté excitant et spectaculaire de la préparation et exécution du plan, c'est même tout le contraire ce qui est décevant de la part de celui qui a fait les "Ocean's". Le plan en question est pourtant osé seulement tout ce qui se passe n'a pas le moindre impact comme si l'on regardait une simple succession de scènes sans intérêt. On est très loin par exemple d'un "Ocean's Eleven" dans lequel chaque scène semblait avoir son importance notamment grâce à une mise en scène autrement plus efficace. Le scénario de Rebecca Blunt n'est pas mauvais, il est même bien ficelé comme on le remarque à la fin même si c'est tiré par les cheveux seulement, il est peut-être un peu trop carré et facile dans le sens où tout se passe sans problème. C'est à se demander si le casse n'est pas qu'un prétexte pour dresser le portrait de ces nombreux personnages et faire une chronique sociale, car si l'on gratte un peu, il y a des choses intéressantes. C'est peut-être ce qui fait défaut à ce film qui ne sait pas sur quel pied danser et qui au final n'est ni une bonne comédie, car rien n'est drôle, ni un bon film de casse, car le cambriolage en lui-même n'a rien d'extraordinaire ni un bon drame puisque cet aspect n'est pas assez développé. J'avais déjà eu du mal avec les récents films de Soderbergh, mais là, je n'ai pas du tout aimé ni accroché que ça soit à l'histoire ou à ces personnages peu attachants.
Gentillet. Un bon film d’action, déjanté, drôle. On retrouve le mécanisme de Ocean 11. Bien joué, mention spéciale à Daniel Craig et Magic Mike. Je regrette le manque de surprise, de nouveauté. Les suites d’Ocean étaient vraiment décevantes, on retrouve ici un meilleur niveau mais il serait temps de faire autre chose, ça sent un peu le réchauffé avec une autre équipe dans un nouveau décors
Même les plus irréductibles auront lâché l'affaire en chemin : impossible de totalement adhérer à l’œuvre disparate de Steven Soderbergh, maître-artificier du septième art tournant à une moyenne supérieure à un film par an depuis son coup d'essai (Sexe, mensonges et vidéo) palmé en 1989. Alternant projets ambitieux (Kafka, Traffic, Che) et pochades (The Informant, A Girlfriend Experience), le tout drainé par un sens commercial certain, l'héritier désigné de la génération d'auteurs ayant émergé dans les 70's (Coppola, Scorsese, De Palma) agace autant qu'il fascine. Parfois il laisse de côté ses obsessions de cinéaste pour se contenter de travailler sur la base d'un scénario bien ficelé, c'est le cas ici avec l'histoire d'un casse bien huilé. Sans inventer un genre nouveau, le récit évite les écueils habituels des retournements de situation contradictoires ou des raccourcis scénaristiques. À ce titre, la trilogie Ocean's (Eleven, Twelve, Thirteen) a fait figure de galop d'essai. Les scènes de constitution de l'équipe réalisant le coup renvoie d'ailleurs assez largement à la bande à Georges « Danny » Clooney. Une fois ces qualités reconnues, il convient de pointer la grosse limite du long-métrage : son évaporation aux tréfonds de la mémoire sitôt son générique de fin entamé. Pour aboutie qu'elle soit, l'idée développée n'en reste pas moins profondément superficielle et les personnages avec elle. Le procédé narratif est voué à ne fonctionner qu'une fois car handicapé par un humour convenu, des relations lourdingues autant que surjouées, un intérêt mettant progressivement le spectateur de côté. Ce braquage sans armes, ni haine, ni violence n'aura donc été qu'à demi-réussi.
Je n'ai vraiment pas compris l'enthousiasme des critiques pour ce film fade classique, naïf, facile, sans humour et attendu. Rien d'original à part la petite fille...Pas d'émotions à part l'ennui.