Tiens revoilà Soderbergh… Et si Soderbergh, pour moi, il y a quinze à trente ans, c’était souvent synonyme de « Mmmmh Miam Miam », ces dix grosses dernières années, Soderbergh c’est plutôt devenu synonyme de « Rololoh pitié… » Mais bon, comme quoi les pauses font du bien parce qu’après nous avoir pondu plusieurs films par année, l’ami Stephen revient après une petite pause de trois ans et un « Logan Lucky » au fond simple, sans prétention et sympatouille. Alors certes, son début en mode « film indé au cœur de l’Amérique redneck » avait pourtant de quoi me faire peur. Beaucoup de verbiages et d’images pour ne rien dire, enfilant la plupart du temps des clichés sans efforts… Seulement voilà, une fois qu’il a enfin posé tous ses personnages et qu’il lance enfin son intrigue de braquage (au bout d’une demi-heure tout de même !), ce « Logan Lucky » commence enfin à installer une atmosphère plutôt sympa, assez posée et sans prétention. Pas de révolution dans la manière de mener les choses, juste de l’amusement à dérouler les codes et les caricatures gentiment… A la fin, toutes les briques s’emboitent parfaitement, et tout cela se résout de manière assez maligne, découlant sur un regard plutôt tendre à l’égard de toute cette troupe. Bah c’est bête, mais finalement c’est encore comme ça que je le préfère mon Steven Soderbergh. Simple mais un brin guignolard et moqueur. Sans prétention mais efficace et joueur. Bref, pas de révolution en somme, mais un spectacle agréable quand même dans l’ensemble, et ça, moi, je ne crache pas dessus… Après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)